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Les commentaires de Jacques



  • Jacques 15 avril 2015 14:37

    Confession de crimes et charabia : la dictature expliquée cyniquement aux dominés



  • Jacques 12 avril 2015 00:35
    Bonjour Miche J. C,

    Les historiens (je pense à Henri Guillemin) savent et ont relevé que De Gaulle avait lu Tardieu. 
    Ce que De Gaulle en avait retenu n’était pas la haine bourgeoise du suffrage universel, mais le mépris du système représentatif, notamment parlementaire : 
    « Je crois que, s’il reste une chance de corriger ce régime, c’est - en s’adressant au pays, et non pas à ses élus - de persuader le pays que cette correction est urgente. Je crois que, pour l’en persuader, il faut n’être pas parlementaire. » Tardieu dixit 

    Cette phrase d’un partisan déclaré d’une dictature - qui nous rappelle la voltairienne « monarchie éclairée » - est, paradoxalement, une profession de foi démocratique.

    En effet, la « démocratie représentative » n’existe pas ; le député n’est pas le peuple, il est un notable qui défend une classe de notables. Le système représentatif est un moyen très efficace pour bâillonner le peuple, tout en se réclamant de lui, c’est ainsi que l’avait voulu Siéyès dès 1789. Rien n’a changé depuis. Le système représentatif est l’instrumentalisation du peuple.

    Des professeurs de droit constitutionnel comme Dominique Rousseau (Paris-Sorbonne) ou Thibaut de Berranger (IPAG de Nantes) soulignent bien que la démocratie - la seule qui mérite ce nom - n’est pas l’élection de représentants mais le contrôle direct des citoyens sur la législation du pays.

    Pour amodier l’actuel pouvoir législatif des « représentants » élus, ces professeurs de droit constitutionnel proposent le concept de « démocratie continue », par lequel des assemblées de citoyens tirés au sort (une par département) contrôlent, modifient ou censurent les projets de lois.

    De Gaulle, en 1969, avec la chambre UDR introuvable élue en juin 1968 qui lui permettait d’imposer aveuglément sa politique, a néanmoins soumis démocratiquement au référendum son projet de « participation » (partage de la plus-value du travail entre salariés et actionnaires) ; mal informée, une majorité de Français a voté non. Un bel exemple de démocratie pleinement assumée par un dirigeant, et de sottise populaire exprimée à la majorité ! 


  • Jacques 4 avril 2015 15:00

    Bravo Kévin, bon travail de ré-information, et courageuse entreprise car il faut avoir envie de trier les déchets. 

    Ce Russe traître à sa patrie était venu, dans le pays qui l’accueille, donner des leçons aux Français du haut de quoi, s’il vous plaît ? D’une chaire de « business school » !!!!
    Mort de rire.


  • Jacques 3 avril 2015 16:14

    @antisimpliste


    Une élection d’experts existe déjà : c’est le concours administratif, ouvert à tous les citoyens, anonyme, fondé sur la seule évaluation des compétences, sans intervention de lobbies, sans gesticulation électorale de type publicitaire, sans esbroufe, sans influence de l’argent. 

    Quoi de mieux ?

    A partir de là, se pose la question de la place des citoyens-experts dans le processus décisionnel, et sur ce point Céline apporte une réflexion sérieuse, merci Céline.

    L’élu politique, de mandat unique et limité dans le temps (tiré au sort pourquoi pas, comme les jurés) doit avoir un rôle limité au contrôle des experts. Ce doit seulement être un commissaire politique, chargé d’apporter un regard citoyen sur le fonctionnement complexe de la chose publique. 

    Ce n’est surtout pas un « manager » !
    Le bien commun n’est pas une entreprise !

    L’élu politique ne peut pas être un chef, d’ailleurs, en toute logique, son contrôle ne pourrait s’exercer que de manière collégiale, comme celui du Conseil Constitutionnel.
    Ce collège d’élus citoyens aurait pouvoir de censure, de contrôle a priori et a posteriori, et de proposition, c’est tout.
    C’est toute la pyramide de l’actuelle notabilocratie qu’il faut inverser.

    Au diable les « notoires », comme disait De Gaulle !


  • Jacques 3 avril 2015 02:11

    @Rincevent
    J’approuve pleinement l’article et le commentaire, cela dit nous ne formons pas des « réseaux sociaux ». Au contraire, tous ces échanges immatériels constituent une bulle de réseaux asociaux. 

     Les mots et les idées circulent et s’effacent comme des étoiles filantes, la langue écrite retrouve une forme de vie nouvelle, oui, mais chacun de nous reste solitaire, confiné dans sa cellule, étranger aux autres, peinard. 
    Dans le grand émiettement social, l’humain absent est tout ce qui ce qui reste de l’humain. 
    C’est commode comme un souvenir, pas encombrant du tout. 
     Une nouvelle humanité bien docile s’installe, le monde marchand est très satisfait de cette docilité des éparpillés. Ce monde est paisible, ordonné et propre comme un cimetière.


  • Jacques 1er avril 2015 23:16

    Si Hollande faisait cela, on apprendrait un mercredi matin qu’il s’est donné la mort par attentat-suicide en plein conseil des ministres, avec tout son gouvernement à ses côtés. Bilan : 20 morts. Ses maîtres américains feraient savoir une heure après, par le New York Times, Bild et Paris-Match, qu’il était soigné pour une grave dépression et que, contre l’avis de ses médecins, il avait voulu continuer son activité. Des médicaments auraient été retrouvés sur sa table de nuit, ainsi qu’une ordonnance de psychotropes, déchirée dans sa corbeille à papier. Son ex-fiancée aurait témoigné, en disant : « Je l’avais bien dit qu’il était fou. » Une vidéo de l’attentat, complètement floue, aurait été retrouvée dans les décombres, aussitôt commentée par Paris-Match. On y aurait entendu la voix du dément déclarant : « Flanby va vous flamber tous ! » Des centaines de témoins auraient ensuite parlé des bizarreries du criminel, de ses blagues débiles, de sa manie de marcher sous la pluie, autant de signes qui auraient dû alerter l’opinion. 

    La Maison-pas-toute-Blanche, en présentant ses condoléances au peuple français, aurait rappelé que c’était ce gros dingue qui avait voulu à tout prix faire la guerre au Mali, contre l’avis de ses chefs américains. Ensuite, pour panser le traumatisme des Français, le FBI aurait mené une enquête approfondie dans tous les milieux, dont les conclusions auraient conduit à fermer 6.000 sites suspects sur Internet, dont Agoravox. 


  • Jacques 1er avril 2015 22:23

    @Armelle
    Je vais répondre à votre insistante et ridicule question, bien qu’elle n’ait qu’un lointain rapport avec le sujet. Oui, de mon point de vue, le défunt système soviétique a certainement pesé du poids de ses insuffisances sur la sécurité aérienne. Je n’ai pas d’exemple précis, mais il est possible, voire probable, que telle ou telle catastrophe aérienne russe aura trouvé sa cause principale dans les pénuries économiques ou autres défauts bureaucratiques imputables au système soviétique. Et alors ? Je n’ai pas souvenir que le Kremlin ait alors accusé un pilote suicidaire, mais ce n’est pas non plus impossible. Les dictatures adorent recourir aux « suicides » de circonstance... Les suicidés ont toujours tort, facile à retenir.

    Apparemment, vous, vous avez bien retenu la leçon


  • Jacques 1er avril 2015 21:22

    Armelle n’a rien contre les mafias capitalistes mondialisées. Elle pense que ces mafias ne nous dominent pas, ne nous exploitent pas, ne nous manipulent pas, ne nous tuent pas. Concernant cette horrible catastrophe, tout ce que les médias nous déversent dessus est « factuel », selon elle. Le copilote était fou, il s’est suicidé en compagnie, point final. L’affaire est close, circulez ! C’est « factuel » et c’est vrai puisque Bild, Paris-Match et le New-York Times le disent. Ah ! Mais !

    Le procureur de Marseille dit qu’aucun téléphone portable trouvé sur les lieux du sinistre n’a encore été examiné, mais Bild et Paris-Match ont « vu » et « écouté » (disent-ils) une vidéo filmée dans l’avion au moment du crash, vidéo dans laquelle on entend (disent-ils) des coups frappés à la porte du cockpit. Tout se tient. Ça, pour Armelle, ce n’est pas une bidouille, c’est « factuel ». Elle y croit. Un enquêteur malhonnête aurait donc soustrait des pièces de la procédure d’enquête la plus surveillée du moment, pour les remettre subrepticement à des journalistes bien introduits, et tellement fiables... Admirable. Armelle ne peut qu’applaudir. Ainsi, elle connaît de mieux en mieux la vérité. Armelle fait confiance au système. Le copilote était suicidaire. Factuel, vous dis-je. Même quand les pilotes ont lancé un appel de détresse, l’un d’eux était déjà entré en crise de folie. Evident, voyons...

    Dormez braves gens, ce monde de la marchandise et de l’argent-roi vous veut du bien.



  • Jacques 31 mars 2015 22:31

    Bien vu la QPC sur la base l’article 4-3 de la Constitution !



  • Jacques 31 mars 2015 19:28

    On peut aussi examiner des viscères de poulet un jour de pleine lune...



  • Jacques 31 mars 2015 17:12

    @Armelle

    Armelle, deux précisions :

    1) D’abord, je ne confonds pas les électeurs sincères de gauche et de droite avec leurs élus.

    J’ai essayé de vous mettre sur la voie, en vous montrant que les élus français de gauche comme de droite sont, pour la plupart, des agents sélectionnés par les services américains. D’où leur infinie complaisance pour tout ce qui favorise l’ultra-libéralisme, la domination militaro-bancaire états-unienne et la manipulation médiatique mondialisée. Je vous ai fourni des noms et des photos, mais vous avez le droit de fermer les yeux.

    2) Vous aurez noté que 75% des lecteurs approuvent ma dénonciation de la folie ultra-marchande.

    75% des lecteurs aperçoivent le lien que j’établis entre cette folie destructrice de nos sociétés européennes et un « accident » singulier, dont la cause unique est, pour le moins, sujette à caution.

    Vous faites partie des 25% qui croient à l’enfumage général, libre à vous. 

    Comprenez-moi bien, Armelle : je ne cherche pas à exonérer la responsabilité individuelle de tel ou tel, je dis qu’on ne peut pas, d’un côté, fermer les yeux sur l’abus extrême (par exemple, sur l’esclavagisme low cost, connu de tous) et, de l’autre côté, faire porter sur un seul une faute invérifiable (et connue de personne). Surabondamment, l’empressement du New-York Times à faire croire le premier à la thèse du co-pilote suicidaire reste très suspect à mes yeux. Telle est ma réponse à vos questions.




  • Jacques 30 mars 2015 22:54

    @tf1Groupie

    Cette leçon d’intelligence est signée « TF1 Groupie ».
    Rien à dire.
    Une Lumière a parlé


  • Jacques 30 mars 2015 22:52

    @tf1Groupie

    C’est signé TF1 Groupie, donc rien à dire. 
    Une lumière a parlé


  • Jacques 30 mars 2015 22:46

    @Armelle

    Armelle, je ne sais pas exactement ce que vous appelez « la gauche ».

    Si, comme je me hasarde à le supposer, vous désignez par là le gouvernement actuel (celui qui vient de perdre des élections départementales), il est clair que ce n’est pas ce club de petits marquis qui constitue une menace pour le Nouvel Ordre Mondialisé, vu qu’ils en sont les serviteurs très-obéissants et empressés.

    Pour les Français sous domination bancaire mondialisée, il n’y a aucune différence entre des exécutants comme Sarkozy, Hollande, Macron ou Juppé. Strictement aucune. Ils appartiennent tous au même club, celui des Young Leaders de la French American Foundation, (1)(2)(3), cette pépinière de traîtres potentiels repérés en France par une puissance étrangère et formatés pour servir les intérêts américains. Est-ce assez clair ?

    Juppé a dirigé en 2011, en tant que ministre français des Affaires Etrangères (et anciennement de la Défense), l’engagement des troupes et des services secrets français pour l’assassinat d’un chef d’Etat (Khadafi) qui menaçait de vendre son pétrole en dinar-or et non en dollar. Le résultat de ce sanglant coup de main Sarkozy-Juppé-BHL a été l’installation d’un chaos épouvantable en Lybie, profitable au terrorisme islamiste (ce joujou américain), dont les dernières conséquences observables sont les menées islamistes en Afrique et l’attentat de Tunis (2015). Hollande ne fait que continuer comme sous-chef de guerre sous commandement américain les actions de ses prédécesseurs. La gauche fait le job, comme la droite. 

    Ce sont tous de bons petits soldats, bien obéissants aux chefs mafieux qui les commandent, et bien méprisants à l’égard du peuple français dont l’avis leur paraît infiniment négligeable. Il n’ont que faire des opinions exprimées (cf. référendum de 2005), ils sont là pour imposer un leadership, c’est ainsi qu’ils parlent, les young leaders..

    Si vous le saviez pas – car ils restent discrets sur le sujet - je vous joins ci-dessous les liens qui vous aideront à vous renseigner. Hollande, Macron, Valleau-Belkacem, sont des YL.




    (1) Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la mafia atlantiste des Young Leaders, le sujet a été abordé sur AgoraVox, notamment par Disjecta, 5 juillet 2013 : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/hollande-et-sa-clique-de-young-138241


    (2) Liste des principaux Young Leaders français, labellisée par la mouvance US wiki-machin :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation


    (3) Photo d’Alain Juppé avec le groupe des nouveaux Young Leaders réuni par lui à Bordeaux en 2014 : http://french-american.org/actions/echanges/young-leaders/2014_yl01/






  • Jacques 30 mars 2015 16:33

    @alinea

    Encore merci, Alinéa. Merci pour cet apport, votre article néerlandais confirme la folie du système.

    On dit que la machine gouverne, mais c’est seulement une apparence.

    La machine est mobilisée pour gouverner des hommes que l’on méprise, mais elle ne fait qu’obéir à ses concepteurs et utilisateurs. Les robots ne sont que des troupes disciplinées, pas des chefs. La dictature qui s’exerce par machine interposée a une origine humaine, avec une volonté et un but de domination parfaitement délibérés. Le 11/09 a servi à quelque chose. Sa conséquence immédiatement lisible aux USA a été le Patriot Act, un garrotage soigné des libertés individuelles. Les portes blindées font partie du dispositif 11/09. A bon entendeur, salut. A priori, on ne voit pas le rapport, mais il suffit peut-être de chercher un peu... 



  • Jacques 30 mars 2015 15:42

    @alinea

    Je réponds avec plaisir à votre commentaire réfléchi.

    Vous posez la question du libre-arbitre de chacun, qui existe encore, c’est vrai, mais seulement à l’état résiduel, dans une société qui a volontairement et méthodiquement émietté le travail, depuis la destruction des corporations voulue par la Révolution marchande de 1789, jusqu’à la destruction inouïe de l’école et de la morale après 1970. J’en sais quelque chose, je suis assez vieux pour avoir vu de près la décomposition avancer pendant les cinquante dernières années.

    Dans l’Ancien Régime, une solidarité corporative unissait les équipes de maîtres, compagnons et apprentis dans l’orgueil du travail bien fait. Il suffit de regarder les œuvres de ce temps-là. Aujourd’hui, le seul mot de « corporatisme » est devenu péjoratif ; quant à la solidarité du travail d’équipe, elle est carrément interdite par le système de néo-esclavagisme appelé low cost. Cette inversion des valeurs est la folie dont je parle dans mon article. Toutes les molécules sociales qui agrégeaient les individus (famille, corporations, morale, nation, écoles) ont été la cible du « libéralisme » avancé. Les individus « libérés » se sont trouvé atomisés.

    Dans ce contexte progressivement dégradé, où toutes les valeurs ont été sciemment renversées au nom de la religion d’une prétendue « liberté » (celle des propriétaires et du profit), ce que vous appelez le « libre-arbitre » d’un travailleur à la recherche « d’emploi » n’est plus que la liberté des particules dans le mouvement brownien de la lutte de tous contre tous.

    Je ne dis pas que ce libre-arbitre n’existe plus, je dis qu’il est tellement asphyxié par la logique mercantile, tellement fragilisé par l’éparpillement des individus-consommateurs, que notre monde gouverné par la marchandise ne peut que se fissurer de toutes parts, comme un corps rongé par la maladie.



  • Jacques 29 mars 2015 17:45

    Alain Juppé est un chef de file, c’est vrai : il est le premier adhérent français au cercle élitiste des Young Leaders (1)(2)(3)(4), cette pépinière de traîtres potentiels repérés en France par une puissance étrangère et formatés pour servir les intérêts américains. Son recrutement comme agent américain date de 1981, Juppé avait alors 35 ans, et il occupait le poste le détourneur en chef de l’argent public à la mairie de Paris, ce qui lui avait valu d’être qualifié comme « le meilleur d’entre nous », par le maire Chirac. Comme on voit, c’était un homme qui, au départ, donnait d’excellentes garanties.


    Juppé n’a jamais déçu ses chefs : ni Chirac pour lequel il a été condamné en correctionnelle pour détournement de fonds publics (rien que cela), ni le gouvernement des Etats-Unis pour lequel il a dirigé en 2011, en tant que ministre français de la Défense, l’engagement des troupes françaises pour l’assassinat d’un chef d’Etat (Khadafi) qui menaçait de vendre son pétrole en dinar-or et non en dollar. Le résultat le plus certain de ce sanglant coup de main Sarkozy-Juppé-BHL a été l’installation d’un chaos épouvantable en Lybie, profitable au terrorisme islamiste (ce joujou américain), dont la dernière conséquence observable est l’attentat de Tunis (2015).


    Voilà quels sont les états de service du young leader Juppé. Un bon petit soldat, bien obéissant aux chefs mafieux qui le commandent, et bien méprisant à l’égard du peuple français dont l’avis lui paraît infiniment négligeable. Il n’a que faire des opinions exprimées, il est là pour imposer son leadership, c’est ainsi qu’il parle, l’ancien young leader. Son sentiment d’impunité est tel, que ce repris de justice arrogant prétend encore agir à visage découvert contre les intérêts de la nation française et pour ceux, exclusifs, de l’empire militaro-libéral américain, qu’il a toujours servi loyalement avec Sarkozy. Tel son programme, et il annonce la couleur.


    Pour imaginer voter un jour pour ce genre de vidure de basse fosse, il faut vraiment de l’appétit !



    (1) Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la mafia atlantiste des Young Leaders, le sujet a été abordé sur AgoraVox, notamment par Disjecta, 5 juillet 2013 : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/hollande-et-sa-clique-de-young-138241


    (2) Liste des principaux Young Leaders français, labellisée par la mouvance US wiki-machin :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation


    (3) Photo d’Alain Juppé avec le groupe des nouveaux Young Leaders réuni par lui à Bordeaux en 2014 : http://french-american.org/actions/echanges/young-leaders/2014_yl01/


    (4) Autre pépinière hautement toxique, le club LE SIÈCLE.

    Ses 500 membres actuels se partagent 90% des postes-clés du pouvoir en France, aussi bien dans les domaines politique, stratégique, financier, bancaire, médiatique, administratif, culturel. La moitié de chaque gouvernement vient de ce cercle fermé et agissant, puante assemblée d’ambitieux avides de domination, opérant dans l’ombre ricaneuse et la cupide connivence, dans le mépris complet de ce que Voltaire appelait la basse populace, c’est à dire nous tous.

    Procurez vous les listes complètes et actuelles du SIECLE, avec les biographies de ces obsédés de domination, en lisant le livre d’Emmanuel Ratier : Au cœur du pouvoir : Enquête sur le club le plus puissant de France, Paris, Facta,‎ mis à jour en 2015. 



  • Jacques 28 mars 2015 18:15

    @joletaxi
    « Les lowcost ont les meilleurs scores à tout point de vue » 


    « Point de vue » est au singulier, comme par hasard. Les scores en question sont excellents du point de vue unique des bénéfices réalisés sur l’exploitation du travail d’autrui. Les transporteurs à bas coût sont des champions et des icônes, mais seulement pour le monde marchand. Un bel exemple à suivre ! 
    Cette société du profit à tout prix va se crasher elle aussi.
    C’est pour bientôt.
    On ne pleurera pas



  • Jacques 28 mars 2015 16:06

    Tout à fait d’accord, rien ne prouve que ce co-pilote était conscient au moment de la descente.

    Que sont huit minutes de sommeil ? Demandez aux navigateurs comme Kersauzon ce que sont 8 petites minutes de sommeil dans un état de fatigue extrême. 

    Il ne s’agit pas de bâtir un roman. Quoique...

    Ce co-pilote énigmatique est déjà devenu un personnage de fiction, un coupable idéal ; il est traité comme tel par les médias, les procureurs et enquêteurs, et par l’opinion publique manipulée. Comme à l’ordinaire, un roman- feuilleton ultra-médiatisé nous est servi comme biberon officiel, bâti sur des indices cachés (le prétendu « secret de l’enquête » et le prétendu « secret médical » : ils ont bon dos). Avec de l’invérifiable, on nous fait penser ce qu’il est utile que nous pensions.

    La vérité romanesque vaut bien celle des bonimenteurs de télévision ; elle vaut même davantage. Le romancier veut faire vivre un personnage, le pouvoir médiatique veut enfumer, nuance. Faire accroire, faire avaler, tout cela dans un but qui n’est jamais désintéressé.

    Dans quel but ? Se poser la question c’est déjà y répondre.

    Il est évident que deux interprétations de ce drame seraient nuisibles aux dominants :

    • 1) l’acte terroriste (engageant la responsabilité du pouvoir politique)

    • 2) l’abus outrancier du « low cost » (engageant la responsabilité du système marchand)

    De ces deux interprétations, la plus redoutée par le système n’est pas celle du terrorisme. Le pouvoir politique nous a montré récemment qu’il savait très bien exploiter la sidération populaire face aux crimes dits terroristes. Qu’est-ce qui reste ? Faites la déduction vous-mêmes.


    Le système marchand ultra-libéral mondialisé développe fièrement sous nos yeux sa machine à sous de dernière génération : le transport low cost. Il s’agit de transporter des pauvres en exploitant des travailleurs précaires, et en affichant un mépris ricaneur pour toutes les législations du travail et de la sécurité. Quant aux transportés, n’en parlons pas : rien n’est compris dans le prix du billet, à part le mouvement de l’avion, on a vu jusqu’où. Ces compagnies hors-la-loi sont fières de gagner beaucoup d’argent de cette façon, et elles ont des raisons de l’être, vu qu’elles sont l’emblème du système global qui veut que le grand nombre (les pauvres) enrichisse perpétuellement le petit nombre (les riches) grâce au trucage des échanges appelé « commerce ».


    Cet accident est un scandale, oui. Mais ce n’est pas la faute d’un co-pilote endormi ou dépressif.

    En truquant le jeu, des compagnies-voyous ont réussi à ce que leurs pilotes apparaissent comme travailleurs indépendants ! Quand ils ne sont pas en vol, ils ne gagnent rien. Leur temps de repos n’est pas rémunéré, ni leur hôtel payé. Pour leur formation, ils ont d’abord dû payer 30.000 euros. N’étant pas des salariés, ils n’ont aucune protection sociale. Leur santé est à leur charge. L’arrêt-maladie ne donne droit à aucune indemnité, sauf s’ils ont cotisé à une assurance privée entièrement à leur charge.


    Dans ces conditions, le pilote (comme les autres employés) va au bout de ses forces. Même fatigué ou malade, il va au travail. Et s’il s’endort sur son siège, on sait pourquoi. Et si son souffle de dormeur est enregistré dans la boîte noire, on n’a pas à s’en étonner. Une grande saleté est passée sur lui, une grosse broyeuse mécanique, qui s’appelle le libéralisme avancé. Voilà le coupable !



  • Jacques 28 mars 2015 15:42

    Ce co-pilote énigmatique est déjà devenu un personnage de fiction, un coupable idéal ; il est traité comme tel par les médias, les procureurs et enquêteurs, et par l’opinion publique manipulée. Comme à l’ordinaire, un roman- feuilleton ultra-médiatisé nous est servi comme biberon officiel, bâti sur des indices cachés (le prétendu « secret de l’enquête » et le prétendu « secret médical » : ils ont bon dos). Avec de l’invérifiable, on nous fait penser ce qu’il est utile que nous pensions.

    Dans ces conditions, la littérature - la vraie - a tous ses droits. La vérité romanesque vaut bien celle des bonimenteurs de télévision ; elle vaut même davantage. Le romancier veut faire vivre un personnage, le pouvoir médiatique veut enfumer, nuance. Faire accroire, faire avaler, tout cela dans un but qui n’est jamais désintéressé.

    Au sujet de cette catastrophe aérienne, dans quel but sommes-nous exposés à l’enfumage médiatique ? Se poser la question c’est déjà y répondre.

    Il est évident que deux interprétations de ce drame seraient nuisibles aux dominants :

    • 1) l’acte terroriste (engageant la responsabilité du pouvoir politique)

    • 2) l ’abus outrancier du « low cost » (engageant la responsabilité du système marchand)


    De ces deux interprétations, la plus redoutée par le système n’est pas celle du terrorisme. Le pouvoir politique nous a montré récemment qu’il savait très bien exploiter la sidération populaire face aux crimes dits terroristes. Qu’est-ce qui reste ? Faites la déduction vous-mêmes.


    Le système marchand ultra-libéral mondialisé développe fièrement sous nos yeux sa machine à sous de dernière génération : le transport low cost. Il s’agit de transporter des pauvres en exploitant des travailleurs précaires, et en affichant un mépris ricaneur pour toutes les législations du travail et de la sécurité. Quant aux transportés, n’en parlons pas : rien n’est compris dans le prix du billet, à part le mouvement de l’avion, on a vu jusqu’où... Ces compagnies hors-la-loi sont fières de gagner beaucoup d’argent de cette façon, et elles ont des raisons de l’être, vu qu’elles sont l’emblème du système global qui veut que le grand nombre (les pauvres) enrichisse perpétuellement le petit nombre (les riches) grâce au trucage des échanges appelé « commerce ».


    Cet accident est un scandale, oui. Mais ce n’est pas la faute d’un co-pilote endormi ou dépressif.

    En truquant le jeu, des compagnies-voyous ont réussi à ce que leurs pilotes apparaissent comme travailleurs indépendants ! Quand ils ne sont pas en vol, ils ne gagnent rien. Leur temps de repos n’est pas rémunéré, ni leur hôtel payé. Pour leur formation, ils ont d’abord dû payer un minimum de 30.000 euros, empruntés aux banques, évidemment. N’étant pas des salariés, ils n’ont aucune protection sociale. Leur santé est à leur charge. L’arrêt-maladie ne donne droit à aucune indemnité, sauf s’ils ont cotisé à une assurance privée entièrement à leur charge.


    Dans ces conditions, le pilote (comme les autres employés) va au bout de ses forces. Même fatigué ou malade, il va au travail. Et s’il s’endort sur son siège, on sait pourquoi. Et si son souffle de dormeur est enregistré dans la boîte noire, on n’a pas à s’en étonner. Une grande saleté est passée sur lui, une grosse broyeuse mécanique, qui s’appelle le libéralisme avancé. Voilà le coupable !