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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Mariage et parentalité : deux choses à ne pas confondre

Mariage et parentalité : deux choses à ne pas confondre

Le mariage pourrait être ouvert aux personnes du même sexe à deux conditions, me semble-t-il.

1°/ La question de l’adoption ou de la procréation d’un enfant devrait être découplée du mariage.
Autrement dit, ce n’est pas parce qu’on se marie qu’on peut avoir automatiquement un enfant lorsqu’on est du même sexe. Pourquoi ? Parce que l’enfant a le droit d’avoir un père et une mère. Il n’est pas possible de le lui imposer le contraire. Dans ces conditions, les couples homosexuels doivent admettre ceci et ne pas considérer le droit d’avoir un enfant comme similaire au fait d’avoir le droit à une protection, car il s’agit d’un être humain ; ce qui implique d’assurer que l’enfant puisse garder le contact avec la mère ou le père biologique, ou, à défaut, (lorsqu’il s’agit d’insémination artificielle faite à l’étranger) d’avoir une mère ou un père adoptif qui aurait la possibilité d’aider au choix. L’enfant n’a pas à subir les aléas de Mère Nature... ou de Père Désir... Dans ces conditions également, il ne sera plus possible qu’un célibataire puisse adopter un enfant (d’ailleurs, ce n’est guère réalisé dans la pratique pour des enfants de moins de 7 ou 8 ans...).

2°/ La seconde condition implique la nécessité d’écrire un préambule à l’Acte du mariage (comme il y a un préambule à la Constitution).

Ce préambule pourrait indiquer que la République reconnaît les unions que la nature rend possible, comme l’hétérosexualité ou l’homosexualité, c’est-à-dire en considérant que ces deux tendances ne sont pas le pur produit d’un choix culturel (qui est, lui, une affaire privée, du moins dans certaines limites) mais d’un choix principalement naturel, en ce sens que les parties prenantes ont toujours eu cette inclination, camouflée plus ou moins du fait de la pression socioculturelle.

Quel serait l’intérêt d’un tel Préambule ? Celui d’une protection des plus sensibles psychiquement et vis-à-vis desquels certaines pressions idéologiques peuvent inciter à penser que l’homosexualité ou l’hétérosexualité serait un choix uniquement mental, qu’il serait alors possible de changer au gré des caprices, comme le prônent certains en se battant contre la différence sexuelle, c’est-à-dire en considérant qu’un homo devrait être également hétéro par moments afin de prouver qu’il n’est pas enfermé dans une identité. Pourtant, il existe rarement des homosexuels qui se découvrent hétéros au détour d’un désir, alors que l’inverse est vrai, des homosexuels par pression socioculturelle ont eu des enfants. Ne faisons alors pas en sorte que l’inverse se déroule et que par pression idéologique, l’on incite certains à faire un choix alors que ce n’est pas leur tendance naturelle, au sens d’inclination permanente. Car, autrement, pourquoi interdire le mariage à... trois, quatre, bref la polygamie ? Pourquoi interdire le mariage sadomaso à partir du moment où on accepterait que le sadomasochisme soit une tendance culturelle comme une autre ?

Bien sûr, les notions de nature et de culture ne sont pas aussi tranchées, il s’agit d’une interaction, mais, tout de même, il y a des tendances fortes qui se décantent et on peut observer que deux se détachent, l’hétéro et l’homo, même si l’hétéro est largement majoritaire, contrairement à ce que l’on dit...

En tout cas, déconnecter la question du mariage de celle de la parentalité, cela doit être pris à bras le corps, si on veut penser aussi du point de vue de l’enfant. D’ailleurs, pourquoi ne pas faire en sorte que certains enfants n’ayant pas un environnement adéquat puissent, après démarche volontaire, ou enquête et éventuellement décision de Justice, être placés durant l’année scolaire dans des internats dernier cri qui leur permettraient d’échapper à leurs destinées sociétales et ainsi d’épanouir leur potentiel ?

En tout cas, un débat sérieux devrait être entamé, plutôt que procéder de la même manière que pour l’IVG, c’est-à-dire par le fait accompli : la masse des cas à traiter oblige le politique à entériner, alors que le droit à l’enfant ne devrait rien à voir avec le droit d’avoir un enfant dans n’importe quelle condition. Du moins si on admet que l’enfant n’est pas un objet miroir ou un signe de reconnaissance sociale. Il est dommage que certains soient réduits à reproduire cette vieille antienne.


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68 réactions à cet article    


  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 11:29

    Les questions « mariage » et « parentalité » sont déja découplés.

    Le fait de permettre à un couple homo d’adopter, est basé sur le fait que l’enfant n’en souffre pas, sa relation à ses parents n’est que le fruit de l’affection qui lui est, ou non, porté.

    Du point de vue de l’enfant, l’important c’est que ses parents lui renvoient l’affection et le respect de sa personnalité propre dont tout enfant a besoin pour se construire.

    Le besoin pour l’enfant de connaitre ses parents biologiques fait, selon moi, parti du respect que n’importe quel couple, homo ou hétéro, doit à son enfant.


    • gem (---.---.117.249) 23 juin 2006 12:23

      Commentaire aussi faux que l’article.

      Ce qui fonde le mariage, c’est la présomption de paternité du mari. Et l’obligation, pour lui, d’assurer la protection, l’éducation, les soins, l’alimentation, etc. des enfants de sa femme.

      Une fois découplée le mariage, la procréation (test génétique en paternité, procréation médicalement assistée, etc.) , et la « protection sociale » dues aux mères (prise en charge par la société), le mariage ne sert plus à rien. On peut le supprimer au cas par cas (par le divorce) ou en gros (en le rayant de la loi : le divorce pour faute aa été supprimé, et légalement qu’est-ce qu’un contrat dont la rupture n’est pas sanctionnable ? du vent !), ou ce qui revient au même, l’étendre aux homosexuels, aux « mariages à trois » et plus, aux zoophiles, etc.

      Aujourd’hui, le mariage est socialement mort.


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 13:06

      « Ce qui fonde le mariage, c’est la présomption de paternité du mari. »

      C’est cela que l’on appelle la corde au cou ? smiley

      Si c’était le fondement du mariage, aucun homme ne se marierait... Faudrait être maso pour se rajouter des obligations légales à soi même.

      Le fondement du mariage c’est « acceptez vous de le (la) prendre pour époux (épouse) pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort vous sépare ? »

      C’est à dire, la formation d’un groupe, un couple, qui s’engage à faire face aux problème de la vie et qui s’engage à partager toutes les joies de la vie. Ensemble... solidairement !


    • space_cowboy (---.---.1.10) 23 juin 2006 14:29

      Et les femmes qui vivent en couple avec des enfants, on fait comment, on leur enlève ?


    • Elias (---.---.193.114) 23 juin 2006 15:57

      Gem a raison sur un point.

      La raison principale du mariage est la présomption de paternité, qui permet d’établir la filiation. On disait autrefois que la mère était certaine, mais le père incertain.

      Le mariage est socialement mort, parce que nous avons désormais une vision biologique de la paternité, et non plus juridique. D’autre part, nous éprouvons moins la nécessité de nous reproduire au sens juridique, par l’intermédiaire de la filiation. Ce qui soulève la vieille interrogation sur la mort du futur.

      Sa seule utilité est fiscale, désormais. Alors faut-il un mariage homosexuel ? Je ne sais pas... pour le côté festif, peut-être ?

      Concernant l’« homoparentalité », je n’ai strictement aucun avis, n’étant pas un spécialiste des questions psychologiques chez l’enfant.

      Mais sincérement, j’ai quand même l’impression que nous vivons une époque où l’on est de plus en plus libres... au détriment des autres (voila mon grognement de jeune con un peu réac par moment). Cette histoire me fait penser à ces parents qui font ce qu’ils veulent, et qui, face à leurs enfants qui leur reprochent, leur disent : « Comporte toi en adulte »...

      Elias


    • gem (---.---.117.249) 23 juin 2006 16:58

      Guillaume, on se marie par amour, par intérêt, ou sous la pression de l’entourage, ou plein d’autre raisons, mais rarement pour être « solidaire » (ou alors ça s’appelle un « mariage blanc », et s’est mal vu voire illégal). Et, depuis la généralisation du divorce, ce n’est plus le mariage qui donne la solidarité, c’est au contraire la solidarité qui fait tenir (parfois !) le mariage...

      Quand bien même le mariage serait l’expression d’une solidarité : alors pourquoi le réserver à des couples (par rapport à des groupe plus large) ? pourquoi l’interdire entre frères et soeur, oncle et neveu, etc. ?

      Je pourrais ajouter qu’il n’y a même plus de « sexe légal » dans le mariage : aucune obligation de faire (le viol entre conjoint est maintenant reconnu, et c’est même une circonstance aggravante !), aucune obligation de ne pas faire avec un(e) autre (fin du « divorce pour faute »).

      Le mariage légal se réduit une petite affaire fiscalo-juridique (petite réduction ficale et communauté d’acquets). Sans importance.


    • gem (---.---.117.249) 23 juin 2006 17:44

      Nicole, faudrait lire le code civil. La reconnaissance de paternité, la légitimation, l’adoption, tout ça... C’est le minimum avant un « débat sérieux ».

      La présomption de paternité permettait de dire que, légalement, le géniteur c’était le mari. Et c’était légalement possible parce que c’était le plus souvent le cas. Dans le cas d’une union homosexuelle, au moins un des « parents » ne sera évidemment pas procréateur. La fiction légale ne tient pas une seconde. L’un des « conjoint » pourra se barrer, inversement un géniteur pourrait se pointer et dire « c’est MON enfant, je VEUX ma part de responsabilité parentale ». Non seulement le mariage ne résoud rien mais il est plutôt source de confusion.

      Le mariage homosexuel ne sert socialement à rien. Enfin, à rien d’autre qu’à pomper du fric à l’état (donc aux célibataires), et à assouvir une jalousie déplacée.


    • Internaute (---.---.19.233) 23 juin 2006 11:53

      « Ce préambule pourrait indiquer que la République reconnaît les unions que la Nature rend possible, comme l’hétérosexualité ou l’homosexualité, »

      Si l’union NATURELLE de deux êtres n’est pas synonyme de fonder une famille par le mécanisme de la reproduction sexuée alors ce mot n’a plus aucun sens. Autant entériner l’union entre un garagiste et sa bagnole. Aprés tout, peut-être que lui aussi manifeste sa volonté de se marier avec elle.

      D’autre part, quand on traite de l’adoption par un couple d’homme ou de l’insémination artificielle par un couple de femme, on ne regarde que le petit désir égoïste de parentalité chez des gens qui la refusent de tout leur être et on oublie bien-entendu l’enfant qui devra vivre dans ce milieu anormal. L’enfant n’est pas une marchandise. Je suis déjà tout retourné quand je vois ces bien-pensants qui vont acheter des petits noirs en Afrique et qui les élèvent. Voilà des déracinés qui vivront toujours avec la frustration d’avoir été abandonnés par leur parents, que les biens-pensants forcent à perdre leurs habitudes, leur culture et jusqu’à leur propre langue, qui auront toujours des questions vitales sans réponses et tout cela en échange d’un bonbon Kinder qu’ils n’auraient pas eu dans leur bidonville. C’est dégueulasse.

      Toutes les déviances font malheureusement parti de la société et on doit les accepter mais ce n’est sûrement pas le rôle de l’Etat de les renforcer par l’appareil juridique.

      La « normalité » a un sens et elle est régie par la loi. Si les actes anormaux deviennent légaux alors pourquoi interdire toutes les autres déviances que la loi estime nuisible à la société ? Jetons tout par la fenêtre et vive l’anarchie !

      Les couples homosexuels n’ont NATURELLEMENT pas d’enfants. Laissons leur cette distinction.


      • Lucien-Samir Arezki Oulahbib Lucien-Samir Arezki Oulahbib 23 juin 2006 12:57

        Ce que je veux montrer, et au vu de ce que certaines connaissances homo m’ont dites : elles n’ont pas eu le choix, contrairement à ce qui se clame, en ce sens qu’elles ont toujours su qu’elles l’étaient : on peut dans ce cas penser que pour des raisons génétiques diverses, la détermination ne s’est pas faite...

        En réalité cela concerne peu de gens contrairement aux apparences... En plus, s’agissant du désir de valider une relation homo, il semblerait que cela concerne encore moins de gens au dire de Buisson dans Politiquement Show hier sur LCI : sur 300 000 Pacs seulement 80 000 étaient « gay »...

        Pourquoi dans ce cas légiférer ? Bonne question. Mais comme il existe tout de même certaines demandes et que cela devient un enjeu pour certains afin de trouver à tout prix une division droite/gauche (puisque la sécurité n’en est plus un...) je crois qu’il convient de prendre les devants dans le débat en mettant les pieds dans le plat, pour tenter de cerner le bon grain de l’ivraie : l’argument qui fait avancer l’Agora de l’argument qui cherche seulement à la diviser...pour régner...


      • fabien (---.---.69.246) 23 juin 2006 17:03

        @ internaute : NATURELLEMENT l’espece humaine ne se deplace pas en voiture, ne vole pas en avion, n’utilise pas d’ordinateur, de contraceptif, n’attends pas a un feu rouge pour traverser,n’utilise pas 20 litres de flotte pour aller aux toilettes... etc...etc...

        Naturellement votre

        fabien.


      • Adolphos (---.---.59.170) 23 juin 2006 12:08

        Le marriage, c’est pour faire des enfants, les homo ne peuvent pas en avoir, donc il n’ont pas de raison de se marrier.


        • Zenest (---.---.86.1) 23 juin 2006 12:19

          Le mariage, c’est pour faire des enfants... C’est profond ça. Merci.

          Si on leur foutait un peu la paix aux homos. Laissez-les vivre et s’aimer, et se marier s’ils en ont envie. Et laissez-les adopter, il y a tellement de gamins malheureux parce qu’ils n’ont personne... Mais non, sacrifions les sur l’autel des « bonnes moeurs ».

          Vous la gagnerez votre place au paradis.


        • Adolphos (---.---.59.170) 23 juin 2006 12:28

          Ils n’ont pas plus besoin de se marrier que moi d’aller chez le gynécologue. C’st une demande ridicule.


        • Zenest (---.---.86.1) 23 juin 2006 12:29

          « Pourquoi interdire le mariage sadomaso à partir du moment où on accepterait que le sadomasochisme soit une tendance culturelle comme une autre ? »

          Le sadomaso, c’est une pratique. L’homosexualité, c’est un état. Ne mélangeons rien.

          Je pense qu’un enfant n’a pas tant besoin d’un père et d’une mère que d’amour et de soutien pour s’épanouir. Et ça, c’est à la portée de tous, hétéros comme homos. La normalité n’est pas forcément la vérité.


        • Zenest (---.---.86.1) 23 juin 2006 12:32

          « Ils n’ont pas plus besoin de se marrier que moi d’aller chez le gynécologue. »

          Personne n’a besoin de se marier. Le mariage n’intégre pas de notion de « besoin ». C’est un engagement. Je ne vois pas en quoi c’est incompatible avec l’homosexualité.


        • moqueur (---.---.168.211) 23 juin 2006 12:35

          Si tu as des doutes sur ton sexe, rien ne t’empêche d’aller consulter un génico !


        • Philippe VIGNEAU (---.---.82.132) 23 juin 2006 13:38

          faux : l’homosexualite, c’est un etat mais c’est aussi une pratique. donc distinguer ceux qui pratiquent de ceux qui sont ne me parait pas tres facile...

          le procreation naturelle doit etre favorisee par rapport a l’artificielle : je suis contre le fait que des homos ait des enfants.


        • space_cowboy (---.---.1.10) 23 juin 2006 14:30

          ben toi t’es ridicule mais t là quand même... tu fais partie des choses qu’on ne peut pas éviter même si on n’en a envie...


        • Jerome (---.---.20.126) 23 juin 2006 14:48

          « Le marriage, c’est pour faire des enfants »

          Dans ce cas, retirons tous les droits aux couple hetero qui n’ont pas d’enfants dans l’année. Bizarrement, on ne dit rien sur ces couple marié depuis 20 ans sans enfants... Alors votre argument tombe... Il faut murir, mariage et enfant sont décorélé, plein de couple ont des enfants sans mariage, plein de mariés n’ont pas d’enfant. Boom, l’arguement contre le mariage des homs tombe...


        • (---.---.3.153) 27 juin 2006 13:10

          "Faux : l’homosexualite, c’est un etat mais c’est aussi une pratique. donc distinguer ceux qui pratiquent de ceux qui sont ne me parait pas tres facile...

          le procreation naturelle doit etre favorisee par rapport a l’artificielle : je suis contre le fait que des homos ait des enfants."

          Mais non vous vous fourvoyez !
          Une pratique de quoi ? ETRE homosexuel c’est aimer les personnes du même sexe que soi. Point. Le reste, ce sont des pratiques.

          Quant à la procréation artificielle, de toutes façons, on voit mal comment un couple d’hommes pourrait avoir accès à cette technique...

          Vous êtes contre le fait que des homos aient des enfants. Pourquoi ? Parce que c’est « mal » ? Parce que ’est « contre nature » ? Tous ces arguments sont bien arbitraires et subjectifs.


        • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 13:13

          « Vous êtes contre le fait que des homos aient des enfants. Pourquoi ? »

          Par qu’un enfant n’est pas une bagnol, mais un être humain.


        • Zenest (---.---.3.153) 27 juin 2006 19:49

          « Par qu’un enfant n’est pas une bagnol, mais un être humain. »

          Décodage en marche : ------
          « Parce qu’un enfant n’est pas une bagnole, mais un être humain. »

          Et où est le rapport ? J’adore ces petites phrases inutiles qui ne font que pourrir un fil de discussion, et qui révèlent :
          1. votre cruelle ignorance de la langue française.
          2. l’étroitesse de votre boîte cranienne.

          C’est bien parce qu’un enfant n’est pas un objet, une « bagnole », qu’il a besoin d’amour, de soutien et de respect pour s’épanouir. Et ça, l’orientation sexuelle des parents n’y change rien.


        • Rouge colère (---.---.54.79) 23 juin 2006 12:34

          Ma compagne et moi-même sommes en cours d’insémination artificielle en Belgique... mais rassurez-vous, nous ne souhaitons pas nous marier ! Si l’insémination est accordée aux couples de femmes, c’est par une sorte de vide juridique : la loi belge ne précise pas « un homme et une femme ». Aussi, les hôpitaux belges font-ils ou non le choix d’ouvrir les dons aux couples de lesbiennes. C’est donc une décision collective de l’équipe médicale et du comité d’éthique de l’hôpital qui nous permet ce grand bonheur : auparavant, nous avons rencontré pédopsychiatre, gynéco, etc. Car Dieu merci, nos amis belges, suédois, anglais, hollandais et espagnols sont bien moins réacs que les bons vieux matchos du coq gaulois ! En appellerai-je aux multiples études qui démontrent qu’un enfant élevé par un couple homosexuel n’est ni plus ni moins équilibré qu’un enfant élevé par un couple hétérosexuel ? Non, les arguments rationnels n’ont pas prise sur la bêtise. Allez donc plutôt écouter les 4 très belles émissions diffusées sur France culture les 12, 13, 14 et 15 juin derniers (Les pieds sur terre, écoutable sur le site de France Q) Parentalement vôtre, Rouge colère


          • moqueur (---.---.168.211) 23 juin 2006 12:38

            C’est toi qui fait l’homme, ou c’est ta femme ?


          • Zenest (---.---.86.1) 23 juin 2006 12:42

            « C’est toi qui fait l’homme, ou c’est ta femme ? »

            Mais mon cher ami, les femmes n’ont pas besoin des hommes, ni de faire l’homme. Heureusement. Heureusement.


          • moqueur (---.---.168.211) 23 juin 2006 12:48

            Alors, que font-elles ????


          • Zenest (---.---.86.1) 23 juin 2006 13:01

            « Alors, que font-elles ???? »

            Nous voudrions tous savoir ;)
            Mystère...


          • (---.---.68.167) 23 juin 2006 17:11

            Pauvre gosse.


          • Antoine Diederick (---.---.207.166) 23 juin 2006 23:42

            La législation en Belgique concernant le sujet que vous abordez, la législation va peut être changer ds quelques temps, on en parle il faut suivre les éventuelles propositions parlementaires.

            En tout cas, l’anonymat des donneurs de semences (souvent des étudiants) ne sera peut être plus garanti. D’un point de vue éthique, on peut se demander si le don anonyme de sperme à des fins de procréation assistée n’est pas une occultation de parenté.

            Il n’est pas impossible que des enfants nés de cette manière, de pères inconnus, revendiquent un jour le droit de connaitre leur géniteur.


          • Antoine Diederick (---.---.207.166) 23 juin 2006 23:46

            En France on parle de supprimer le systeme des enfants nés sous x, tout enfant aurait le droit de connaitre ses parents...la situation est donc paradoxale.


          • Luminae (---.---.117.112) 23 juin 2006 12:52

            Le sujet me semble vraiment complexe et nécessiter différents regards

            Du point de vue des couples homosexuels : Déjà être entre femmes posent moins de problème pour concevoir qu’avec des hommes. Il y a 2 matrices de disponibles et le recours à la fécondation artificielle est toujours possible. A mon avis dénier le désir d’enfant dans ce genre de couple,c’est nier leur appartenance à la condition humaine.

            Du point de vue de l’enfant : Vouloir instaurer une tierce personne comme représentante du sexe absent dans le couple et garant de son équilibre psychologique peut paraitre une piste mais ça me semble illusoire et un brin tordu.Trouver la bonne personne et savoir quel rôle elle assumera au sein de ce quatuor me pose un problème majeur.Déjà que les couples divorcés dans de bonnes conditions ont des soucis d’équilibre dans la gestion de l’éducation des enfants.Ca ressemble plus à une « usine à gaz » qu’à une famille. Je ne me penche même pas sur le traumatisme que peut être l’adoption dans certains cas à l’adolescence de plus avec une famille hors norme.

            Du point de vue de la société : Peut on considérer que du fait de leur orientation sexuelle des personnes n’ont pas le droit d’être parents ? Mais en découle une autre question, est on parent par ses gènes ou par l’acte d’aimer et d’éduquer ? Le sacrement du mariage qui au départ était religieux avant de devenir aussi laique est il une fin en soit ?(le Pacs me semble évoluer et c’est une bonne chose)

            Enfin tout ça pour dire que je ne serai péremptoire sur rien, que le débat est ouvert parceque fondé sur un désir bien légitime d’adulte sans rien savoir sur les implications pour les enfants.


            • moqueur (---.---.168.211) 23 juin 2006 13:04

              Rien ne vaut la fécondation naturelle, mesdames !


            • Bulgroz (---.---.145.111) 23 juin 2006 13:08

              Mesdames,

              Se faire ensemencer la matrice avec des paillettes qui ont (peut être) pour origine le sperme d’un horrible homme, Pouah, quelle horreur !! Avez vous bien réfléchi ? un homme !!!


            • moqueur (---.---.168.211) 23 juin 2006 13:11

              Rien ne vaut le Naturel !


            • moqueur (---.---.168.211) 23 juin 2006 13:11

              Rien ne vaut le Naturel !


            • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 13:18

              « Peut on considérer que du fait de leur orientation sexuelle des personnes n’ont pas le droit d’être parents ? »

              Il y a seulement trente ans, la question ne se posait même pas, il n’y avait qu’un moyen de procréer et ceux qui voulaient des enfants devais s’y contraindre... par la loi de la nature !

              Aujourd’hui la question se pose !

              Mais indépendamment de savoir qui va l’élever, car chacun est apte à l’éducation quelque soient ses orientations sexuelles...

              Indépendemment de savoir qui va l’élever, n’y a t’il pas une question philosophique fondamentale, quand à la manière dont les êtres viennent au monde ?

              Moi, c’est la procréation assistée qui me pose des questions... pas l’homoparentalité !


            • Philippe VIGNEAU (---.---.82.132) 23 juin 2006 13:43

              tu sais moi aussi je pensais comme toi avant de m’apercevoir que j’etais tres inferfile... bilan une ICSI et une petite fille pour la semaine prochaine... si on refuse la procreation assiste (pourquoi pas), il faut etre coherent : il faut aussi refuser, les greffes d’organes, les dons du sang, etc... mais pourquoi pas du moment qu’on est coherent...


            • Olivier (---.---.203.83) 23 juin 2006 13:47

              Continuez sur cette pente et vous allez nous vendre les bienfaits du clonage.


            • Luminae (---.---.117.112) 23 juin 2006 13:06

              et les joies de l’enfantement :)) rha


              • Danrete (---.---.4.66) 23 juin 2006 13:27

                Ce qui fonde le mariage, c’est la procréation ; ce n’est pas spécial à l’homme, c’est comme ça partout dans la nature.

                Deux personnes du même sexe ne pouvant pas procréer, le mariage doit leur être interdit.

                CQFD et point barre.


                • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 13:43

                  « [...] c’est comme ça partout dans la nature. »

                  C’est avoir une vision bien antropomorphique de la nature.

                  « Deux personnes du même sexe ne pouvant pas procréer, [...] »

                  C’est encore vrai, mais pour combien de temps ?

                  Un ovule dont on change le matériel génétique par celui d’un mâle donneur... Un spermatozoïde provenant d’un deuxième mâle... Une éprouvette... Et hop !... cric crac, l’affaire est dans l’sac !

                  Alors si c’est ça votre seul argument, tenez le bien, car lui ne tiendra pas longtemps !


                • nO (---.---.128.14) 23 juin 2006 15:10

                  Donc pour toi les gens qui sont infertille ne doivent pas se marrier.t’as verifier que c’etai pas ton cas juste pour que tu cherche l’AMOUR.

                  MARRIAGE AMOUR il n’y a pas un lien entre les deux normalement enfin je crois. Le marriage n’est pas qu’une histoire de sexe et de procreation. tout les gens marrier ne veulent pas d’enfant. et pour les gens qui ne sont plus en age de procree eux aussi devrai se separer non.


                • Gnole (---.---.192.187) 23 juin 2006 15:54

                  « Ce qui fonde le mariage, c’est la procréation ; ce n’est pas spécial à l’homme, c’est comme ça partout dans la nature. »

                   ??? Le marriagne n’existe PAS dans la « nature »... c’est une invention purement humaine, et même une invention sociologique !

                  T’as déjà vu un couple de bonobo passer devant monsieur le maire ou le curé ? Ou alors des libellules ?

                  Les espèces qui forment des « couples » sur le long terme sont sans doute très rares, on connais quelques cas vraiment anecdotiques... donc non le marriage n’as rien de naturel, c’est même tout le contraire, c’est une création purement artificielle :P


                • Démosthène (---.---.32.39) 27 juin 2006 13:32

                  Salut,

                  Votre ignorance de la nature m’époustouffle !! vous n’avez pas connaissance de la parthénogénèse chez bien des animaux et même du changement de sexe induit par des pressions du milieu ???

                  Avant de faire des affirmations comme les votres, il faut être sûr de son coup et bien se renseigner.

                  @+


                • Démosthène (---.---.32.39) 27 juin 2006 14:18

                  @ Sylvain Reboul

                  Salut,

                  Pourqoi ne pas suprimer tout simplement la notion de genre comme suggéré par RIFE ? Ce serait la solution la plus simple et qui ne poserait plus de problèmes pour bien d’autres cas.

                  Voir :

                  http://www.webglaz.ch/rife/

                  @+


                • christophe (---.---.135.222) 23 juin 2006 14:20

                  « Parce que l’enfant a le droit d’avoir un père et une mère. Il n’est pas possible de le lui imposer le contraire » Dans quel monde vis tu ?? Il est bien connu que les enfants naissent tous dans une famille avec un père aimant et une mère aimante...

                  La réalité est souvent plus sombre... Combien de jeunes filles tombant enceinte se retrouve seule a élever leur enfant. Leur désir d’enfant est il acceptable avec tes principes ?

                  Le désir d’enfant est-il sexué ??? Qui peut se donner le droit de rendre ce désir illégitime ! Pour avoir un enfant un homosexuel subit un parcours qui montre déjà sont attachement à l’enfant à venir. (j’exclu ici les homo ayant des enfants d’une relation hétéro : ça existe !).

                  J’ai un peu l’impression que tu raisonnes avec un principe spécieux et une idée absurde. Le principe : les chiens ne font pas de chats... pourtant les homosexuels viennent bien de quelque part ! L’idée : pauvre enfant élevé par des homosexuels... le voilà prédisposé à devenir lui même homo... C’est contagieux ?

                  Il me semble que le plus important pour un enfant c’est d’être aimé.


                  • Imam Halouf (---.---.118.56) 23 juin 2006 14:36

                    Dans quelques années la France sera devenue une république islamique et la peine de mort sera instaurée pour les homosexuels, donc le problème ne se posera plus.


                    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 23 juin 2006 14:43

                      Le problème restera entier, car l’homosexualité n’est pas un choix délibéré.

                      La peine de mort pour un homosexuel, c’est comme la peine de mort pour les yeux bleus : C’est crétin !!


                    • Steoh (---.---.82.237) 23 juin 2006 14:51

                      D’accord sur le titre par sur le reste. Le mariage, c’est l’union de deux personnes qui s’aiment (sont censées s’aimer ...) avec des droits et des devoirs. Donc pourquoi pas les homosexuels, rien de plus naturel. La parentalité ensuite, ça fait longtemps que les divorce, les inséminations artificielle, et tout un tas d’autres choses on battu en brèche les arguments contre la parentalité homosexuelle. J’ai deux amis homosexuels, je les vois 1000 fois plus pères que bien des couples hétéro, et encore bien plus que bien des couples séparés où l’enfant est balloté de droite et de gauche. Regardons la réalité en face et acceptons enfin de sortir de ces vieilles mentalités réac.


                      • (---.---.194.249) 23 juin 2006 15:47

                        Comme un certain nombre de plaidoyers traditionnalistes qu’on lit parfois ici, cet article essaie de faire passer pour de l’humanisme l’imposition d’un ordre moral.

                        L’article concant sur « un débat sérieux devrait être entamé » commence par poser « l’enfant a le droit d’avoir un père et une mère » comme base de la suite. Comme l’a remarqué christophe plus haut, et c’est une pure chimère. S’il est orphelin et qu’on ne lui trouve pas de parents, on l’abat alors ? Si le père meurt on le retire à la mère pour le confier à un couple ? Si on a le choix entre le confier à un couple d’ordures hétéro et un couple d’homos responsables, on choisit la première solution pour bien garder l’église au milieu du village ?

                        Alors c’est vrai, les questions du mariage et de la parentalité peuvent être dissociées (bien qu’elles soient tout de même corrélees). Et il serait sain d’ouvrir un débat sérieux. Mais pour un débat sérieux, faudrait peut-etre commencer par éviter de dire n’importe quoi.

                        L’auteur prétend vouloir se placer du point de vue de l’enfant, il ne se place en fait que de son propre point de vue d’ayatollah traditionnaliste qui voudrait interdire aux homos une vie honorable, et rationnalise ce penchant sadique par dans une argumentation bidon qui ne convaincra que les autres traditionnalistes déjà convaincus. L’enfant peut aussi bien crever, du moment qu’on aura opprimé les homos, l’auteur sera content.

                        Cela dit, on peut tout de même se demander s’il est raisonnable de dépenser une énergie importante dans des procréations artificielles alors qu’on ne manque pas d’orphelins en besoin de parents adoptifs. On passe du désir altruiste d’élever un enfant au désir égoïste d’avoir un enfant. En tous cas ça ne devrait pas être subventionné, mais bon, je doute fort que ce le soit de nos jours.


                        • nono (---.---.94.25) 23 juin 2006 16:03

                          Si la france etait aussi laique qu’elle se prétend elle aurait accordé aux homosexuels les memes droits que les hétéros... je constate que les autre pays européen qui ne claironne pas qui sont laique eu on pris des decisions et on pas un train de retard sur des sujets de société comme le mariage homosexuel eu l’euthanasie, etc...

                          Les psys on deja fait des etudes sur cette question... rien n’empeche un homo celibatire d’adopter... alors pourquoi pas un couple d’homo pour ceux que cela change... L’héterosexualité est pas une garantie de bon traitement... dans ce débat c’est l’amalgame avec la pédophilie et la meconnaissance des homosexuels surtout a la campagne qui fraine la question... d’ailleurs l’hysterie sur le pacs est plus rurale que urbaine... on a peur de se que l’on ne connait pas comme d’habitude...

                          Tout ce debat n’est qu’un faux débat qui ne sert a faire un clivage gauche droite sur une question qui n’en ai sur le fond pas une...

                          Ensuite cette question ne concerne que 1% a 2 % de la population... et n’interesse pas tout les homosexuels.

                          je m’excuse mais c’est pas une question qui concerne la destiné de 60 millions de français et qui n’a aucune incidence sur les vrais sujets de sociéte, l’emploi, le pouvoir d’achat le logement etc...

                          La question du mariage des homosexuels et de l’adoption est un marronier comme le reportage sur les santons sur tf1 chaque année mais l’opinion publique est passioné par un sujet sur le fond qui n’en pas un...


                          • Nicole (---.---.232.172) 23 juin 2006 16:33

                            - ..« Un débat sérieux devrait être entamé....que de procéder de la même manière que l’IVG.. »

                            Escusez-moi, Lucien-Samir, soit vous étiez trop jeune pour avoir pu participer aux débats, soit vous étiez sourd ou exilé ;il faut reconnaître que Internet, à cette époque, n’existait pas et qu’il fallait bouger pour ce faire entendre.

                            Vous avez raison le mariage homosexuel devrait être autorisé entre deux personnes qui veulent concrétiser leur union. Le mariage n’est pas comme dit GEM « la présomption de paternité du mari » heureusement car les enfants nés hors mariage n’auraient pas de père, depuis Napoléon les lois se sont civilisées.

                            Pour l’adoption d’un enfant, je suis septique, mais il faut avouer q’un enfant est, même mis au monde par l’entremise d’un couple hétéro, une grande aventure problématique car on se pose toujours, au moindre pépin, la question lancinante : suis dans le « bien » (amour, éducation..etc)

                            Pour un enfant adopté dans tous les cas, il eprouvera un vide et c’est vrai un enfant n’est pas un jouet mais combien dans les unions dites autorisées ne font-ils pas des enfants pour leur égo

                            L’ideal, pour moi, c’est que l’enfant au moment de son adoption puisse choisir mais dans se cas il faut aimer sans égoisme et savoir se poser la question : Pourquoi un enfant ?


                            • gem (---.---.117.249) 23 juin 2006 17:45

                              Oups, désolé, fausse manoeuvre. Réponse plus haut...


                            • zicide (---.---.249.68) 23 juin 2006 18:53

                              Le mariage homo, pourquoi pas.

                              Mais pour l’adoption, je trouve ça plus délicat.

                              Au delà du bien être de l’enfant, les homos ne sont pas stérile, c’est leur pratique qui l’est. Les homosexuels ont le droit d’avoir des enfants, ce qu’ils n’ont pas, c’est le droit d’adopter, c’est déifférent.

                              Aussi, entre un couple hétéro stérile bien sous tout rapport, et un couple d’homo bien sous les mêmes rapports, il ne parait pas juste d’établir une équité dans la demande. Un homo homme ou femme qui désire réellement un enfant peut très bien se sacrifier un peu (ça aurait l’avantage de prouver le désir d’enfant au moins), ou alors recourrir à des solutions médicales. Je ne vois pas pourquoi la société devrait pallier la stérilité de la pratique homo. Il n’y rien d’anormal physiquement chez un (ou une) homosexuel, alors, qu’il fasse l’effort de faire ses enfants lui même me parait normal.


                              • Yan Essal (---.---.105.202) 23 juin 2006 22:40

                                Effectivement , il est impératif de scinder ces deux notions. Le mariage est une affaire de moeurs , la parentalité est biologique donc impérative .

                                On parle de plus en plus effectivement de mariage homo rendant ipso facto le mariage ridicule et dénué de sens .

                                Que vous viviez avec la ou les personnes de votre choix ne regarde en rien l’état . Que l’état se mèle de cette situation est tout simplement un abus de pouvoir . La vraie question est donc :

                                « Faut-il que l’état continu à se méler des affaires de cul de ses citoyens ? »

                                Pour moi , la réponse est non ! et donc l’état devrait se désengager de l’instition du mariage et la laisser aux croyances , convictions et attitudes philosophiques de chacun .

                                la parentalité est autre chose , ça peut se réduire à tirer un coup ça peut être accoucher et puis basta... ça peut aussi signifier élever un enfant pendant toute sa vie ... et il n’y a aucun point commun entre toutes ces attitudes sinon qu’elles sont désignées par le même mot. On peut donc parler de deux choses d’une part la procréation , qui est une aptitude biologique et qui ne demande quasiment aucun effort ... si ce n’est celui de pousser lors de l’accouchement .

                                Elever un enfant est une toute autre affaire qui demande beaucoup plus de conviction d’amour et d’altruisme .. Pour désigner ces deux fonctions il serait nécessaire de créer deux mots bien différents qui correspondraient à ces deux fonctions. La parentalité biologique d’une part et qui n’est rien d’autre qu’un acte médical.

                                le parainage et l’éducation d’autre part qui est un véritable travail .

                                Je pense donc qu’autant l’état peut se décharger du mariage et de l’enfantement (remboursé par la sécu) autant il doit confier à un parrain et un seul (et non à 2 parents) l’éducation et la responsabilité d’un enfant . La société dans son ensemble doit aider le parain , et reconnaitre son travail comme un véritable travail , mais aussi responsabiliser le parrain (qui peut aussi être le parent biologique comme c’est généralement le cas ) Le parrain peut changer , l’enfant peut être confié à d’autres pendant sa vie d’enfant ce qui ne change en rien son état civil biologique C’est en fait ce parrain qui éduque l’enfant , c’est à lui que l’on doit verser des allocs conséquentes voire reconnaitre sa fonction comme un véritable travail à temps partiel , travail d’éducateur dont le montant des aides est plafonné à 1 enfant même si le parrain en élève deux ou plus en même temps et ce , pour éviter ces élevages en batterie.

                                Il me semble ignoble de confier à de pauvres filles régulièrement engrossées , la responsabilité de l’éducation de leur progéniture alors qu’elles n’ont même pas sû ou pu s’éduquer elles mêmes . il faut donc les inciter soit à contrôler leur procréation , soit à confier leurs enfants à des parrains qui en seront pleinement responsables (sauf s’ils sont déchu du rôle de parrain pour des raisons d’inconduites ou d’indignité )

                                Je rêve d’un autre monde , mais je crains que les pesanteurs soient telles que ce ne soit pas de mon vivant ... à voir les réactions pour un vulgaire « mariage homo » je crains que la notion archaïque de mariage ait encore de beaux jours devant elle , même si un couple sur deux divorce...


                                • nono (---.---.94.25) 24 juin 2006 10:08

                                  Les personnes homosexuelles qui ont eu des enfants dans des précedentes relations héterosexuelle peuvent tout a fait avoir la garde de leurs enfants. Et cela se passe déja en france et cela se passe comme chez les couples hétérosexuels et cette situation n’a pas fait apparaitre une différence avec les autres enfants.

                                  Moi je pense que les demandes d’adoption pour les couples homos devait etre analysé avec le meme serieux que les hétéros... Des études on étaient faite la dessus... l’hétérosexualité n’est pas la garantie que les enfants seront bien éduqué et aimé.

                                  Par contre je suis totalement contre le bricolage génétique... et cela concerne que les couples de femmes homosexuelles... en clair l’insemniation des lesbiennes... Ou comment fabriquer un enfant a gommant tout element masculin REEL... alors que un enfant adopté lui sait tres bien qu’il a était consu par un homme et un femme a la base.

                                  Le mariage et l’adoption des couples homosexuels je suis pour. Je suis contre le bricolage génétique c’est a dire l’insemination des lesbiennes.

                                  Il faudrait que la france si elle se prétend laique qu’elle mettent ces actes avec son discours...et que l’on rattrappe le retard que nous avons pris sur des sujets de société. Ou nos voisins qui ne se definissent pas laique eu on avancé... la france est a la traine dans le domaine economique, dans les réformes, dans les questions de société, faut arreter d’etre passeiste et avancé...

                                  Y’a des questions qui ne sont pas des clivages gauche droite... faut arreter de croire que tout les homosexuels votent pour le PS.

                                  J’espere que sarkosy aura le courage de dépassé le coté passeiste de certain de ses députés et sénateurs et que cette question ne sera pas une fois de plus instrumentalisé par le PS........

                                  Si on donne enfin les droits du mariage et de l’adoption aux homosexuels c’est la derniere bataille pour que les homosexuels soit enfin considére comme des citoyens lambda.. alors si pour cette bataille on pouvait politiquement sortir par le haut, c’est a dire tomber dans un débat stéryle gauche - droite... cela ne ferait du bien a la classe politique... et faire de la politique c’est aussi parfois ne pas suivre l’opinion des députés ou sénateurs de son partie


                                  • Antoine Diederick (---.---.253.181) 24 juin 2006 12:02

                                    En fait vous tentez de « raisonner » ce qui est « irraisonnable ».

                                    Très curieusement vous maniez deux concepts « mariage » et « parentalité » qui ne sont pas réductibles à la raison.

                                    Ces deux concepts ne sont pas absents de la relation traditionnelle de couple homme-femme et l’étrangeté du débat se révèle lorsqu’il s’agit de la relation homosexuelle.

                                    Ce débat prend alors une tournure particulière qui ne fait qu’ajouter à la confusion de définition entre la normalité et différence (je n’ose employer le mot a-normalité, ou hors de la norme, de peur de choquer).


                                    • Isabelle Ménétrier 24 juin 2006 15:06

                                      Je pense à l’inverse de vous. Autant le mariage, cela me dérange entre deux personnes de même sexe car pourquoi les homosexuels veulent-ils absolument que leur reconnaissance passent par les chemins des hétéros ? qu’ils se fassent leurs propres rituels (via le pacs ?), autant pour l’adoption je suis moins catégorique : que deux personnes de même sexe - même homosexuelles - élèvent un enfant, du moment que l’enfant soit aimé et ait tout ce qu’il faut, pourquoi pas ? Il y a des couples hétéros qui sont minables comme parents. Et je connais des homos qui offriraient à des enfants un foyer digne de ce nom, avec l’amour et le respect dus à un enfant. Et je ne pense pas qu’un enfant soit traumatisé s’il est élevé par deux personnes du même sexe si les adultes ne s’affichent pas de façon provocante à ses yeux, comme on l’attend d’ailleurs également d’un couple hétéro - et qui n’est pas forcément respecté, sans que personne ne trouve à y redire.


                                      • llumeao (---.---.241.247) 24 juin 2006 20:22

                                        Je n’oserais prétendre qu’un enfant élevé par un couple homo sera moins équilibré que s’il avait été élevé par un couple hétéro. Certains ici semblent avoir une opinion tranchée sur le sujet. Votre opinion s’appuie-t-elle sur vos compétences, votre expérience, ou plutôt (comme je le soupçonne) vos croyances ?

                                        Dans cette levée de boucliers, je perçois aussi un sous-entendu : les anti-homoparents n’ont-ils pas secrètement peur que des enfants élevés dans un tel foyer ne deviennent homos à leur tour ? Forcément, pensent-ils, ces mêmes enfants une fois adultes formeront des couples homos qui adopteront d’autres enfants, qui seront homos à leur tour et ainsi de suite.

                                        Ce serait alors une véritable prolifération, se disent-ils, un grouillement, une gangrène qui transformerait massivement de pauvres enfants en affreux aliens. La fin de l’humanité telle que nous l’avons connue ! Certains n’hésitent pas à dire : « La fin de l’humanité tout court ».

                                        Bon, revenons sur terre...


                                        • fredericKH (---.---.102.41) 25 juin 2006 14:46

                                          Je rejoins tout à fait la synthèse lucide d’« Isabelle Ménétrier (IP:xxx.x99.193.110) le 24 juin 2006 à 15H06 ».

                                          Tout est là pour la question d’adoption et de parentalité.

                                          Un petit ajout, Néanmoins, concernant le « pacs » et son amélioration incontournable : Successions, imposition, pension de réversion... Un grand pari démocratique pour un progrès législatif et social.

                                          L’espagne a osé et cela n’a pas empêché la planète de tourner dans le même sens !


                                          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 27 juin 2006 08:38

                                            1) Il n’ y a aucune raison d’accorder des droits aux uns que l’on refusent aux autres du fait de leur soi-disant orientation sexuelle qui n’est plus considérée comme un délit.

                                            2) Il est aujourd’hui démontré que les enfants élevés par des couples homosexuels (plus de 200 000 en France)ne sont ni plus ni moins bien éduqués que les autres, mis à pazrt ceux qui proviennet d’une famille monoparentale. Le seul motif éventuel de souffrance de l’enfant provient des préjugés sociaux homophobes ; il en est de même des enfants victimes de préjugés racistes et cela ne justifie en rien le racisme en droit.

                                            3)L’autorité de père est abolit depuis des lustres, remplazcée par l’autorité parentale qui ne précise en rien le sexe de ceux-ci.

                                            4) La question de l’origine de l’enfant n’est pas plus prégnante pour lui que chez un enfant adopté : elle peut même être plus facilement

                                            5) L’homosexualité n’existe que pour ceux qui pensent que la polarité des rôles masculin/féminin ne fonctionent pas chez les soi-disant homosexuels. Ce que toutes les observations démentent.

                                            6) L’homosexualité n’existent que pour ceux qui croient à tort que la sexualité de deux individus serait identique ; en fait chaque individu reconnu socialement jusqu’à aujourd’hui (ce qui est contestable) mâle ou femelle comme disent les anglo-saxons peut jouer les deux rôles (genre) ; ce que l’on constate aujourd’hui dans une socité où la choix des professions n’est plus, en droit et de plus en plus en fait, sexué. Le pouvoir ou l’autorité ne sont plus l’apanage des hommes

                                            Conclusion : l’article ne fait que reprendre des préjugés et une symbolique réactionnels et réactionnaires ; sa thèse n’est qu’un combat d’arrière garde. La soi-disant homoparentalité est un fait irreversible, sauf à enlever les enfants de leur famille et les confier à la DASS pour les faire adopter ; ce personne n’est prêt à accepter.

                                            Homosexualité et homoparentalité


                                            • Cha-No-Yu (---.---.91.222) 3 juillet 2006 14:57

                                              1) La loi est, a été et sera discrimante. C’est le propre de la loi d’être discrimante. Les raisons se basent sur la société que nous souhaitons créer. Cet argument égalitaire est un non-argument (malheureusement trop souvent mise en avant).

                                              2 et 4) Les enfants de couples homosexuels sont tous des enfants adpotés, qui ne sont pas les enfants les plus heureux de la terre, par ce déracinement (Différence entre parentalité et parenté).

                                              3, 4 et 6) Effectivement, mais cela n’est dit nulle part que cette autorité est amputée de moitié de ses représentants. Si le jeu de rôle peut changer, cela ne change en rien la nature profonde des personnes qui l’a joue. Une mère autoritaire (apanage de l’homme dans la caricature manichéenne habituelle) n’en est pas moins une femme et ne sera jamais un homme.


                                            • brinb666 (---.---.33.228) 27 juin 2006 10:14

                                              Puisque je lis tout et n’importe quoi sur l’adoption, je vais faire le point :
                                              - Personne n’a droit à un enfant, c’est l’enfant qui a droit à une famille. Dites pendant une procédure d’adoption que vous avez droit à un enfant et vous n’en aurez pas.
                                              - l’adoption en France est très limitée (peu d’enfants... heureusement)
                                              - l’adoption à l’étranger demande à ce que les postulants répondent aux critères des 2 pays (France + étranger). Vous ne pourrez pas adopter en célibataire par exemple en Corée du Sud seuls les couples mariés peuvent adopter, d’autres pays n’acceptent pas d’autre religion que celle officielle.... Il existe un certain nombre de pays qui n’acceptent pas les couples homosexuels.
                                              - l’adoption est totalement non naturelle : ma fille est officiellement née de ma femme dans un patelin où nous n’avons jamais mis les pieds et n’a même pas la même couleur que moi.
                                              - qu’un couple soit homo ou hétéro, c’est le conseil de famille qui décide quel couple aura quel enfant, on n’associe jamais les 2 dessus de pile.
                                              - Quelques soient les conditions de vie d’un pays, il est toujours préférable qu’un enfant reste dans son pays. Tout ça pour qu’on arrête de dire tout et n’importe quoi sur l’adoption.

                                              Christophe père d’Eva adoptée en France, en attente d’une petite Chinoise


                                              • Guil (---.---.170.166) 27 juin 2006 13:28

                                                « Parce que l’enfant a le droit d’avoir un père et une mère. Il n’est pas possible de le lui imposer le contraire. »

                                                L’enfant a le droit d’avoir deux pères, ou deux mère. Pourquoi lui imposer le contraire ?


                                                • davy (---.---.183.105) 28 juin 2006 11:09

                                                  Tant que l’homosexualite ne porte aucun tort à quiconque (et qu’elle n’exerce donc aucune contrainte), elle est du ressort de la liberté des adultes et de leur vie privée. La société moderne est devenue à cet égard d’une grande tolérance, mais qui est peut-être en passe de franchir une limite : celle qu’exige la protection des enfants. Or, il existe dans ce cas un principe de précaution qui doit être observé avec la plus grande vigilance.

                                                  Que les homosexuels se marient, je n’y vois personnellement aucun inconvénient. En revanche, qu’on envisage de les laisser adopter des enfants, voilà une possibilité qui me semble appeler les plus expresses réserves.

                                                  Certes, je n’ignore pas que l’homosexualité et la pédomanie sont deux comportements différents, mais peut-être ne faut-il pas tenter le diable et laisser de jeunes enfants grandir au sein d’une famille homosexuelle. Il me semble, sans même parler de troubles psychologiques éventuels, que ce serait les exposer à un grand risque, ou bien cela nécessiterait une surveillance constante que la société n’est pas en mesure d’assumer, alors qu’elle n’est même pas capable de veiller au suivi médical des pédomanes remis en liberté.

                                                  Autrefois (et encore maintenant dans l’islam), on considérait l’homosexualité comme un crime punissable, ce qui était absurde et odieux, car l’homosexualité ne résulte pas d’un choix délibéré et ceux qui sont atteints de cette déviance en souffrent le plus souvent, même si certains se complaisent en fanfaronnades.

                                                  Les homosexuels demandent qu’on les « comprenne ». J’aimerais leur dire qu’ils doivent à leur tour comprendre que, pour un hétérosexuel, l’homosexualité est non seulement incompréhensible, mais que sa seule représentation lui est instinctivement répugnante et qu’il doit faire sur lui-même un effort considérable pour ne pas le montrer. À l’exception de quelques brutes épaisses, chacun fait de nos jours cet effort, par humanisme, civisme et courtoisie. Mais si l’on ne demande pas aux homosexuels d’être honteux, au moins peut-on leur demander d’être discrets, et la plupart le sont d’ailleurs.

                                                  Quant à ceux qui croient se faire mieux admettre par de grotesques défilés dits « gay-prides », je crois que, par ces inutiles provocations, ils se font grand tort à eux-mêmes, et sur ce point je suis totalement d’accord avec Brigitte Bardot. On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est un fait. Mais on n’est pas obligé de se comporter de manière à ne plaire à personne.


                                                  • Serge (---.---.221.71) 28 juin 2006 18:54

                                                    Bientôt le débat sera obsolète, car comme le souligne Guillaume Agnelet, certains laboratoires privés américains soutenus par des groupes d’intérêt homosexuels, travaillent sur la reproduction monosexuée à partir des cellules souches découvertes chez l’adulte. Quant à l’utérus artificiel, on pense que ce serait bénéfique pour tous les foetus qui ne subiraient plus de stress.

                                                    Les homos auront un jour des enfants et la terre ne s’arrêtera pas de tourner. Bien des peuples acceptent désormais l’homosexualité, or la « contagion » annoncée reste du domaine du fantasme, type « sodome et gomorrhe ». Ce mythe grossier justifia des centaines d’années de crimes et tortures abjects, comme une ultime transposition vers le sado-masochisme de cette bisexualité non assumée.

                                                    La religion chrétienne ayant préféré au genre humain une cérébralité inatteignable et fanatique, elle nous a trahi et nous en sommes encore après 2000 ans, à réparer les dégats qu’elle a causés par sa non acceptation du réel.


                                                    • Cha-No-Yu (---.---.91.222) 3 juillet 2006 14:34

                                                      Bonjour à tous,

                                                      Nous parlons ici de mariage et de parentalité, comme si le mariage se limitait à la parentalité, en d’autres mots à l’éducation. Or, par un jeu de passe-passe, la parentalité (mot à la mode grâce à l’homoparentalité) exlut la parenté et se limite à l’éducation. La parenté, c’est savoir d’où l’on vient, qui on est. C’est savoir être sur une branche structurante, solide d’où il est possible de pousser grâce à la sève de ses ancêtres... Etrange d’oublier cela...


                                                      • Pierrot (---.---.23.48) 5 août 2006 19:47

                                                        Bonjour, je suis à peu près du même avis que l’auteur de l’article.

                                                        Le PACS ou son évolution vers le mariage est un contrat qui lie deux êtres qui sont d’accord pour fonder une relation qu’ils espèrent durable.

                                                        Par contre l’adoption n’est pas un droit de parents potentiels, hétéro ou homos, mais une possiblilité pour un enfant sans parents biologiques d’acquérir des nouveaux parents en vue de son éducation etc.

                                                        Donc dans ce cas, c’est l’intérêt de l’enfant seul qui doit être pris en unique considération.

                                                        L’enfant abandonné ou ayant perdu ses parents biologiques subit un évènement lourd, pénalisant et difficile dans sa vie. S’il était adopté par des parents homos, malgré tout leur amour, on lui imposerait de plus un nouveau traumatisme du fait qu’il serait 2 fois différent de ses camarades. Donc je ne pense pas souhaitable de lui imposer de force, sans demander son avis, un nouveau traumatisme.

                                                        Cela serait évidemment différent si l’enfant était plus grand (plus de 15 ans) et donnait son accord pour avoir des parents de substitution homos.

                                                        Cordialement.

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