À propos des retraites
LES LIMITES D’UN SYSTÈME
Et pourtant, quand on interroge les Français, la moitié d’entre eux sont persuadés qu’on va devoir travailler plus longtemps pour obtenir sa retraite, car ils savent bien que l’espérance de vie ne cessant d’augmenter - donc les années de retraite plus lourdes à financer - il va bien falloir le faire par un moyen ou un autre.
Mais l’autre moitié des Français pensent parallèlement que ces manifestants ont eu raison de descendre dans la rue pour se mobiliser, même si, intimement, ils savent bien que les solutions alternatives sont très limitées.
Ce débat n’est pas près de se clore : aujourd’hui, on envisage un premier palier à 41 ans ; mais rien ne laisse supposer qu’il ne devra pas ensuite progressivement aller très au-delà. Et les exemples de nos partenaires voisins ne manquent pas de les édifier : on y prend rarement sa retraite avant 65 ans, parfois pas avant 67 ans. Et pour ne parler que du seul continent européen.
BISMARCK NE L’AVAIT PAS PRÉVU...
Je lisais récemment dans la presse une anecdote qui, à la fois, m’a amusé mais aussi instruit. J’y ai effectivement appris que “l’invention” des retraites serait due à Bismarck. Les syndicats, au départ, y étaient hostiles car ils redoutaient le système qui aurait été mis en place pour cela. Jaurès faisait cependant partie des rares qui étaient pourtant favorables à cette instauration. Il faut donc remonter à 1889 pour voir Bismarck octroyer aux ouvriers allemands un système de ressources pour les travailleurs âgés. Et il est raconté que Bismarck s’est alors retourné vers ses conseillers et leur a posé la question : “À quel âge peut-on fixer l’âge de la retraite pour qu’on n‘ait jamais à la verser ?” Et les conseillers de répondre : “À 65 ans”. L’on prétend que Bismarck a alors éclaté de rire : il en avait 74 !
Quand, en France, on a créé le régime des retraites - c’était en 1945 - la retraite avait alors été fixée à 65 ans. Et l’on savait que l’espérance de vie au-delà de cet âge ne dépassait les 4 ou 5 ans, c’est-à-dire 70 ans tout au plus. Donc la retraite avait été instaurée pour des populations qui étaient appelées à mourir peu de temps après.
Or, en l’espace de 50 ans, l’on a assisté - et c’est fort heureux - à un progrès qui a bouleversé tous les pronostics économiques de l’époque : aujourd’hui quand un retraité prend sa retraite (en moyenne un peu avant 60 ans), il va vivre jusque 25 ans, voire parfois 30, après la cessation de son activité.
Or, le système français de financement des retraites est celui dit “par répartition”. C’est-à-dire qu’aucun salarié ne paye quoi que ce soit pour sa propre retraite : il paye exclusivement les retraites de ceux qui ont déjà cessé le travail.
COMMENT LAISSER AUX JEUNES...
Nous allons droit vers une impasse : en 1980 - c’était avant-hier - il y avait 4 actifs pour payer un seul retraité. En 2020 - c’est donc demain - il y aura seulement 1 actif pour payer un seul retraité.
LE PARADOXE FRANçAIS
Alors on voit surgir des “économistes” apportant leur propre solution pour sortir de cette impasse : j’entendais récemment l’un d’entre eux préconiser une augmentation massive des salaires pour augmenter les ressources des caisses. Je suis resté songeur devant cette proposition. L’êtes-vous moins que moi ?
C’était d’une bêtise rare. Peut-être va-t-on, enfin, se décider à faire l’inverse ?
LES INCOHÉRENCES DE NOS GOUVERNANTS
Ces incohérences dans nos politiques gouvernementales expliquent certainement (en partie) la résistance de l’opinion publique vers une évolution qui a, pourtant déjà, été conduite avec succès dans les autres pays européens.
Il ne sera pas aisé de changer très rapidement les mentalités face au vieillissement constant de notre population. Allez raconter demain aux Français que l’âge légal de la retraite sera désormais porté à 65 ans (comme en Allemagne), ou à 67 ans (comme en Suède) ! Nos rues et nos boulevards ne seraient plus assez larges pour accueillir les manifestations que cela entraînerait !
Et pourtant les réalités sont implacables, les chiffres incontournables.
Les étapes seront nombreuses. Mais elles devront toutes être franchies. Un vrai chemin de croix !
81 réactions à cet article
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La solidarité, ce n’est pas offrir des cadeaux qu’on n’aura jamais soi-même. Le système de retraite se dégrade d’année en année et bientôt, l’âge de la retraite dépassera l’espérance de vie. Ce qui ne sera pas bien grave, vu son montant dérisoire. Où elle sera, là, la solidarité ?
Personnellement, vu l’âge auquel j’ai commencé à travailler, avec 41 années de cotisation, je devrais travailler jusqu’à 66 ans, sachant qu’on ne peut pas travailler au-delà de 65 ans (pour l’instant, si on travaille jusqu’à 65 ans, on ne subit pas de décôte, mais jusqu’à quand ?). Et dans un contexte où seul un pouillème des plus de 55 ans travaille encore, ça veut tout simplement dire qu’il sera impossible d’avoir une retraite pleine. Sachant qu’une retraite pleine est déjà ridiculuement basse, c’est tout simplement la misère qui nous attend. A quoi sert alors le système de retraite ?
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@ Thraroth
Mais pleure mon petit, pleure...
Pendant ce temps la je me marre, je me bidonne ayant quitte la France. Meilleur et premier conseil pour tout nouveau diplome ! il y a plein de jobs qui payent bien mieux a l’etranger !!! cassez vous les jeunes, et laissez ces vieux chnocs pleures comme des minables imcapables au potentiel inutilise...
Et oui je suis mechant ! Mais merde ! il y a bien qu’en France que les gens attendent la retraite comme une periode faste !!! c’est quoi cette histoire ! Ne serait-il pas plus logique de voir la Carriere professionnelle comme une periode faste, riche ( dans tous les sens du terme). La retraite est une "retraite" dans tous les sens du terme, meme financier... attendez pas votre retraite pour investir dans un bien immobilier !
La solution est sera simple et naturelle : revenir a la famille. Les enfant prendront soin de leurs anciens, c’est le minimum, ce qui existe depuis la nuit des temps, et la france s’en sortira pas si mal ayant une natalite pas si mauvaise.
Car la logique est bien que le fils de 35 ans en pleine carriere prenne soin de ses parents au lieu de l’inverse que je vois chez la plupart de mes amis en France ou ce sont les vieux parents retraites qui prennent soins de leurs enfant jeunes actifs.
Quittez la France, laissez les pleurnichards tout seuls ils vallent pas la peine !!
cheers,
Pierre
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Bien que le système soit social, les français sont parmis les plus individualistes au monde. Sous couvert de solidarité chacun défend ses intérêts même si ça va contre l’intérêt national ou même si ça signifie que les autres vont devoir payer.
- Les fonctionnaires avaient un système de retraite plus avantageux parce que les conditions salariales étaient favorables dans le privé ; maintenant que ce n’est plus le cas (en moyenne on gagne plus dans le public) la société n’a plus à financer ces avantages.
- Il y avait 4 actifs pour un retraité au début, maintenant on est plus proche de 3 actifs pour 2 retraités. Avant on vivait 5 ans à la retraite maintenant on en est à 20 ans et l’espérance de vie augmente de 1 an tous les 4 ans. On n’a donc pas le choix que d’augmenter la durée de cotisation ou baisser les pensions ou augmenter les cotisations. Je pense que vu les salaires actuels il est impossible d’augmenter les cotisations et les retraités actuels y sont pour rien que les politiciens n’aient pas eu le courage de faire quelque chose avant. Il faut donc augmenter la durée de cotisation. Le système est endetté il ne peut pas payer des retraites à taux plein pour des gens qui ne cotisent pas suffisament.
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Voila un problème fort bien analysé, mais qui risque de se heurter à la pensée unique sévissant de façon générale dans notre pays et de façon très particulière sur AV. Vous n’allez pas vous faire beaucoup d’amis ici ; surtout au paragraphe se terminant par : ‘bref’ !Les incohérences de nos gouvernants, s’expliquent je pense par une tétanisation dès que des mouvements sociaux se profilent, et ce surtout dans la fonction publique et dans les grandes entreprises d’état. A ce titre j’attendais beaucoup plus d’un Sarkozy qui avait pourtant bien commencé lorsqu’il s’est attaqué aux régimes spéciaux de retraite.Concrètement, je pense que dans le privé des réformes se feront très rapidement. Mais à moins que nos gouvernants fassent soudainement preuve de beaucoup plus de courage politique, le public de par son pouvoir de nuisance sera pratiquement impossible à réformer en profondeur : le contribuable continuera de payer.-
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Bonjour,
Ce qui est marrant, c’est que tous les articles qui traitent de l’allongement de la durée du travail comme seule et unique solution aux problèmes des retraites (TINA - There Is No Alternative - quand tu nous tient !), sont pondus par des vieux croutons qui sont déjà à l’age de la retraite, ou faisant partie d’instance patronnale.
ça a un petit air de : "Allez-y, défoncez-vous les jeunes et bosser plus d’années que nous pour que moi, je puisse profiter pleinement de ma retraite actuelle".
Et ça appelle Bismarck à la rescousse. L’auteur l’a connu personnellement ?
Sinon, tout l’attirail habituel est présenté là. De l’évidence frappée au coin du bon sens agricole, à la justification du problème actuel par la timidité des réformes précédentes et l’incompétence des gouvernements précédents, tout en passant par les estimations au doigt mouillé et la culpabilisation des retraites des fonctionnaires, meilleures que les autres donc insupportables.
Franchement, l’auteur aurait mieux fait de finir sa grille de mots croisés entre Derrick et la verveine plutôt que de pondre cette synthèse de la pensée politique concernant les retraites.
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Pas étonnant c’est un copain du sans queue ni tête de béarnais, grandes oreilles et sourd comme un pot.
L’auteur doit être le grand père de la Taverne, encore un qui croit à la poésie de droite....
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Proposez-nous donc une alternative...
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Cher Wesson, votre Maman ne vous a pas enseigné le respect des autres on dirait. Ecoeurant.
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Très sympa les commentaires...Mais vous semblez oublier quelques petites choses...
60 ans n est pas l âge légal pour partir a la retraite, mais c est a 65 ans. A 60 ans lorsque nous prenons notre,retraite et si nous n avons pas la durée requise de cotisations, c est une retraite a taux réduit que nous touchons, et quelle réductions...
A partir de 50 ans les employés du privé sont ni plus ni moins jetés de leurs postes... et pour retrouver un job... !
Dans ces conditions comment peut on arriver a cotiser suffisamment pour avoir une retraite a taux plein...Je me demande combien de trimestres une femme, sans grande formation, peut arriver a valider dans le privé ...
Les conditions de travail ne se sont pas améliorées, loin s en faut.
Le nombre de pensions d invalidités pour maladies professionnelles n est pas en baisse, la aussi ,loin s en faut et pour preuve la campagne d informations "sur les petites douleurs au travail qui deviennent insupportables..."
Donc un vieux qui part a la retraite avec 400€ par mois et qui est tellement bouffé aux mites... Ça ne va pas revenir bien cher.
Si je sais a peu près lire, le taux de natalité en France remonte...
Nous n aurons pas les pensions retraites de nos parents, c est sur...
RMI a 55 ans ça ne permet pas d aller bien loin... et surtout ça ne compte pas dans les annuités versées a la CRAM.
Mais je croyais qu ils disaient Liberté, Égalité, Fraternité...
J ai du me tromper quelque part...
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- L’âge légal de départ a la retraite est de 60 ans. Il était de 65 mais sous Mitterrand c’est passé à 60 ans.
- Certes il y a un problème d’emploi des seniors mais je ne vois pas bien le lien avec l’allongement de la durée de cotisation. En quoi cette difficulté résout le problème des retraites, c’est un problème connexe auquel il faut trouver une solution mais on ne peut pas ne pas réformer les retraites à cause de ça. Les gens sont rapides à critiquer les patrons qui se séparent de leurs employés à 55 ans mais objectivement il y a beaucoup d’emplois où l’expérience n’apporte rien et si les gens étaient patrons à leur place ils feraient exactement la même chose. Chacun regarde ses intérêts et vu que le patron a prix des risques en montant son business, il a le choix de virer quelqu’un de 55 ans pour embaucher un jeune qui lui coutera moins cher.
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en effet l âge légale est bien a 60 ans mais taux minoré si vous n avez pas cotisé 160 trimestres.
Mais si vous travaillez jusqu a 65 la retraite est versée a taux plein sans condition.
Encore faut il avoir pu travailler jusqu a 65 que ce soit physiquement ou tout simplement parce que votre employeur vous a gardé...
Les employeurs sont sans doute libre de choisir de jeter les plus âges, mais la...c est de la discrimination
Il faut peut être se rappeler qu un employé ce n est pas seulement une force de travail...mais c est autre chose...
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Ce n’est pas un problème d’âge mais un problème de coût lié au fait que certains emplois ne bénéficient pas vraiment de l’expérience supplémentaire.
Prenons l’exemple d’une caissière pour laquelle 30 ans d’expérience par rapport à un an n’a pas une énorme valeur ajoutée. Si elle commence aujourd’hui au SMIC, elle touche 1308.88€ brut alors que après 30 ans elle touche 2370.84 brut soit 1.81 fois plus qu’au début de sa carrière. Les charges patronales sont à peu prêt de 41% soit 970€ pour son salaire en fin de carrière, elle va donc couter 3342€ à son entreprise. Lorsqu’un salarié touche 1.6 fois moins que le SMIC, l’entreprise bénéficie d’allègement de charge. Pour une personne au SMIC la réduction est de 0.281 fois le SMIC brut soit 367€ de réduction, la personne coute donc 1478€. L’employeur doit donc payer 1863€ de plus par mois soit 22361€/an pour son employé de 30ans pour qui l’expérience dans ce travail n’apporte pas grand chose. C’est triste à dire mais la majorité des gens ferait exactement la même chose à la place du patron.
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Ecoutez, on allongera l’âge de départ en retraite :
Le jour où tous les jeunes travaillerons, voire où les plus anciens actifs travailleront aussi
Si on est encore en déficit, alors peut-être faudra-t-il accroître cet âge... Mais on verra. Pour l’instant, comme nous avons un système par répartition, faisons DEJA travailler ceux qui LE PEUVENT.
Tout ce débat est loin d’être d’actualité, ce qui explique qu’il manque de pertinence
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"c’est bien pour ça qu’il faut réglementer les patrons.
Il y en a ,comme vous Fred,qui, immergés dans leurs chiffres, oublient, volontairement ou involontairement, la réalité humaine.
Sans le personnel, l’entreprise n’existerait pas. point barre."
J’imagine que vous êtes chef d’entreprise et que vous payez vos employés au dessus du marché pour parler comme ça. Un autre chiffre puisque vous les détestez, la majorité des chefs d’entreprise, commercants et artisans sont de droite (genre 70%). Pourquoi ne pas inverser la tendance et avoir plus de gens de gauche aux idées de partage et de valorisation des salariés commencer des entreprises ; comme ça ils pourront payer les employés au dessus du marché et nous montrer leurs belles idées socialistes. C’est bizarre quand même qu’il n’y ait pas plus d’entrepreneurs à gauche, ils semblent avoir la solution aux problèmes de l’entreprise.
Si il n’y avait pas des gens pour entreprendre, les employés seraient au chômage. L’histoire commence bien avec le créateur d’entreprise et non les employés.
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On croirait lire une intervention de F. Fillon !
Ce n’est pas parce que quelques personnes travaillent jusqu’à 67 ans en Suède, que c’est l’âge où les suédois doivent prendre leur retraite.
En France aussi, nombre de personnes rechigent à prendre leur retraite même après 70 ans , députés, sénateurs, grands patrons, de là à vouloir repousser la retraite plus tard, c’est refuser de regarder en face la répartition des richesses du pays.
C’est comme la fameuse dette que nous risquons de laisser à nos enfants, à qui devons nous cette fameuse dette ? à ceux qui , actionnaires du système bancaire souhaitent encore améliorer le système à leur profit.
Pour avoir une idée de ce que pensent les français du système de retraites, il faudrait poser la question à ceux qui sont concernés c’est à dire à ceux qui paient des cotisations, les retraités eux ne sont plus cotisants !!
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Les actionnaires sont responsables de la dette de la France... Mais bien sur
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Un conseil ; relire la loi TEPA, ça évitera de dire n’importe quoi.
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"remi,
"les actionnaires st responsables de la dette publique"
indirectement oui, mais pas entièrement non plus.
la dette est ,en bonne partie ,creusée par les dérogations aux cotisations sociales des entreprise,cadeaux des divers gouvernements depuis 30 ans ; il me semble que c’était de l’ordre de 20 milliards d’euros par an, une bricole, quoi.
comme aussi par exemple, le cadeau fiscal de 15 Milliards d’euros aux pauvres riches français comme johnny Halliday, qui comme chacun sait, l’avait expressément demandé au président...
Ce cadeau fiscal bien évidemment se renouvellera tous les ans, creusant encore plus la dette..."
Quand on sait que les entreprises recoivent 16 milliards de réduction de charges pour les 35h effectivement on se dit que l’on pourrait baisser ces réductions en se débarassant de ces 35h.
Les 15 milliards sont pour les riches, ah bon. Pourriez vous démontrer que la majorité de cet argent va aller aux plus riches. Sachant que la moitié est dépensé pour les heures sup et que les cadres ne peuvent pas faire d’heures sup, je pense que vous allez avoir du mal. Après on peut effectivement débattre de l’utilité de ce paquet fiscal mais dire qu’il n’est dirigé qu’aux plus riches est de la propagande pure et dure.
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Perso j’ ai cotisé 43 années soit 172 trimestres , suis en bonne santé , ce serait bien que les suivants assurent pareil au lieu de défiler syndicat kiki ...
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Bien sur que tout cela changeras, mais il faut encore attendre quelques années, le temps que les "papy-boomers" soient TOUS en retraites...par solidarité !
Pour le moment, ces "papy-boomers" se reunissent pour definir les criteres de retraites...
La moyenne d’age de la commission fillon en 2003, si mes souvenirs sont exactent, etait de plus de 50 ans... Surement par solidarité !
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J’oubliais, cette commission a defini des criteres pour partir a la retraite en 2003, appliquable a partir de 2008 et progressivement jusqu’en 2012...
Juste le temps que cette generation d’emmerdeur soit en retraite (avec de ’ptite pension, certe !) et ne fasse pas trop chier avec ce probleme... Les jeunes sont bien plus maleable, depuis le temps qu’on leur dit qu’il y a un pbr de financement...ces jeunes accepterons bcp plus facilement de travailler plus longtemps...de toute façon, ils sont au pied du mur !
honnetement, j’ai 32 ans, j’ai toujours entendu parlé de ce probleme de financement des retraites, depuis tonton, depuis ma tendre enfance, et ce que je constate, c’est qu’il aura fallut attendre 2003 pour prendre des decisions (certainement pas les meilleurs) qui ne sont appliquables que depuis 2008 et seulement progressivement jusqu’en 2012, c’est a dire quand la majorité des papy-boomers seront en retraite...
vous parlez de solidarité ! Quel gachis !
dsl d’etre un peu severe, mais fallait pas attendre d’etre au pied du mur, depuis le temps ! Fallait se tirer les doigts du cul avant, maintenant, on vas bouffé la croute !
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Cette generation d’emmerdeur, en mettant mis les vieux au placard (pre retraite), a mis les "jeunes" au boulot de façon precaire, pour les tenir par les couilles...
Et dans moins de dix ans, ces papy boomers vont descendre dans la rue en chialant que leur pension est une misere, ce qui est vrai !
Mais je le redis, ca fait plus de 25 ans que ce pbr est connu ! Pourquoi avoir attendu si longtemps... par solidarité ?
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A propos des travaux de la commission 2003, l’age de quelques personnalités qui ont participés. La liste n’est pas complete. La personnalité la plus jeune (que j’ai trouvé), année de naissance, 1959, soit 44 ans a l’epoque !
Jean-François Mattei 1943Christian Jacob 1959Marie-Thérèse Boisseau 1940Alain Vasselle 1947Jean-Louis Lorrain 1948Adrien Gouteyron 1933Gilbert Chabroux 1933Serge Franchis 1933Claire-Lise Campion 1951Jean-Pierre Fourcade 1929Guy Fischer 1944Dominique Leclerc 1944Est ce representatif de la population concerné par ce probleme connut depuis des lustres ?!
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Et qui plus est, non seulement ils nous baladent en permanence avec les chiffres, non seulement ils ne sont pas d’accord entre eux, mais en plus ils n’ont pas une once de créativité.
Je te foutrais toute cette bande de salopards aux travaux forcés, ils la paieraient notre retraite et dix fois plutôt qu’une.
Quand on les écoute ils sont des bourreaux de travail, par contre quand on cherche leur cursus, ce n’est plus pareil, pas un qui a mis la main dans le camboui, pas un qui a sué d’avoir marné plus d’une journée entière, pas un qui a préféré le boulot en souffrant que le medecin de suite, et ça roule en limousine, ca vole en classe affaire et le tgv n’est pas assez bien pour eux. Sûr que cette bande d’enflure crèvera tard, d’ailleurs quel age ont-il en moyenne, sûr qu’eux leur retraite ils l’auront à taux plein, sûr qu’ils n’ont pas de problème grave de santé, mais quand on pèse leur temps de travail, leur productivité et la qualité des résultats, les neuf dixième n’aurait pas eu un seul emploi à long terme de leur vie tant ils sont incapables.
Tous des enfoirés de grosse faignasse les politicards de merde....
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Or, le système français de financement des retraites est celui dit “par répartition”. C’est-à-dire qu’aucun salarié ne paye quoi que ce soit pour sa propre retraite : il paye exclusivement les retraites de ceux qui ont déjà cessé le travail.
Quel que soit le système, ce sont les actifs qui travaillent pour les "passifs" (retraités, enfants...).
La retraite par répartition fait que la charge est répartie sur l’ensemble des salariés et entreprises du pays - et peut même être étendue à d’autres revenus si l’état le décide...
Avec les systèmes styles fonds de pension, la charge passe par les sociétés côtées en bourse, les dividendes versés aux actionnaires, et la pression sur les salariés et sur les sous-traitants pour maximiser ces dividendes.
Il n’y a rien de magique, ce sont toujours les mêmes qui bossent et qui sont à l’origine de la valeur ajoutée. Peut-être un jour celle-ci sera un peu mieux répartie...
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Encore un vieux (à la retraite) qui prétend avoir la carte du trésor . . .
Rââââ lala .... qu’est ce qu’il ne faut pas lire sur @vox.
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A souligner, qu’il était plus aisé d’avoir 40 ans de costisation, car il était courant de rester dans la même entrerprise sur de longue période, voici quelques décénnies.
Il faut garder à l’esprit qu’à l’heure actuelle on demande de la "flexibilié", les 164 trimestres qui seraient nécessaires risque donc d’être cotisés sur une période plus longue que 41 ans.-
@L’auteur,
On entend aussi des syndicalistes (FO et l’UNSA) qui veulent le retour aux 37,5 années de cotisation. (Comprenne qui pourra !)Vous pourriez fournir des références ? Suivant l’activité syndicale en France, je n’ai pas entendu une seule fois Mailly parler d’un retour à 37,5 annuités. Soit je suis sourd, soit vous prenez vos rêves pour des réalités. Pour mémoire, sachez que trois fédérations (et non des moindres) c’étaient déjà, en 2003, opposées à la position de Blondel sur ce point. Pour la CFDT, c’est différent, ils ont déjà signé le passage à 41 puis 42 annuités en 2003 !
Désolé, mais de tels propos rendent votre article fortement contestable ! Dommage car il soulève un point important.Le véritable enjeu est-il, finalement, de travailler demain 41 ou 42 ans ? N’est-il pas surtout la question du travail des “seniors” ? Comment se fait-il que, depuis 25 ans, tous nos gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, ont utilisé l’argent public pour inciter les entreprises à se débarrasser de leurs salariés... à partir de 55 ans ?
Qui bloque les négociations sur la pénibilité du travail ?
Pour le reste, principalement sur le fait qu’il faudrait s’attaquer à la pénibilité du travail, c’est somme toute assez logique (c’est assez marrant puisque CFDT, CGT, FO, CGC sont d’accord sur ce point) puisque la médecine du travail amène ses études qui montrent que selon le statut socioprofessionnel, les personnes n’ont pas la même longévité. Mais le MEDEF ne veut pas entendre parler de pénibilité et le gouvernement temporise !
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Au fait j’aimerais bien voir les études de longévité faites par la médecine du travail, car a priori ça déborde de leur compétence, mais pourquoi pas.
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@L’auteur,
Juste pour rebondir sur votre approche de l’âge légal.
Il reste, pour ma part, assez incohérent de mettre en place un système avec un âge légal de départ à la retraite tout en bataillant pour la reconnaissance de la pénibilité ; sauf à éviter de changer de mentalité légaliste très répandue dans nos partis politiques.
Prenons des exemples.
Une personnes commençant à travailler à 16 ans (oui, oui, il y en a encore) devrait travailler 42 ans (imaginons). Ainsi, si mes calculs sont bons, il devrait partir à la retraite à 58 ans. Or, sachant que les personnes peu formées sont souvent celles qiui ont les métiers les plus pénibles, les 42 ans pourraient être revus à 38 annuités (les différences dans les études de médecine du travail sont plus conséquentes, donc coupons un peu). Ce n’est donc plus 58 ans, mais 54 ans. Mais n’ayant pas atteint l’âge légal, soit il devra travailler jusqu’à 65 ans (49 ans de cotisations) soit il faudra une règle d’exception à la règle générale (très grande spécialité française qui fait plaisir aux politiques) ; pourquoi faire simple quant on peut faire compliqué !!!
Ce sont des hypothèses, car il est fort à parier que aussi bien le MEDEF que le gouvernement s’attaque à la pénibilité en mettant des plus values de cotisation en considérant que 42 annuités est applicable pour les travaux les plus pénibles ; les techniciens et administratifs passant à 46, les cadres à 50 et les cadres dirigeants à 55 annuités. C’est aussi une façon d’aborder le sujet, n’est-ce pas ?
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@JPC45,
J’ai différentes études selon une foultitude de critères ... mais sous format papier.
Il y a des études qui tiennent compte, par exemple, du travail de nuit et de l’influence sur les cycles du sommeil. Ne pensez pas que la médecine du travail n’est constituée que d’infirmières qui font passer les visites médicales d’aptitude au travail. Cela ne sort pas de la compétence de la médecine du travail qui s’appuie non seulement sur ses propres expériences mais aussi des recherches en médecine générale.
Mais je vais essayer de rechercher sur le net des rapports allant dans ce sens ! Laissez-moi un peu de temps.
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je sais qu’il n’y a pas que des infirmères ds la médecine du travail. Je vous parle d’étude sur la longévité (pour reprendre vos propos) et pas sur l’impact sur le sommeil (ce qui est autre chose). Je suis curieux de voir comment la médecine du travail fait pour calculer la longévité et voir les méthodes employées.
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Perso, je ne crois pas à l’introduction de la pénibilté au travail. ça pose plus de problème qu’autre chose (quels critères, etc) et ça déplace plus le problèque qu’autre chose. D’ailleurs aucune réforme récente en Europe n’ a introduit cette notion et pourtant les relations sociales (en Suède) sont moins conflictuels qu’en France.
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@JPC45,
Vous êtes mal informé. La nature des relations sociales dans les pays du nord de l’Europe sont plus conflictuels qu’en France ; là aussi, il va me falloir vous fournir les données qui émanent de ... l’OCDE.
Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième).
Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques - réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait - se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Ainsi la « flexsécurité », tant vantée par les dirigeants français, semble caractérisée par un niveau de conflictualité nettement plus important. Un paradoxe qui ne semble pas intéresser les défenseurs de son introduction progressive dans notre pays. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la « gréviculture » décriée par nos médias et nombre de nos politiques !
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je ne connais pas la nature de srelations sociales... Vous citez des chiffres, je vous renvoie vers ce lien http://www.ecopublix.eu/2007/11/des-grves-partout-sauf-dans-les.html qui vous convaincra que les chiffres donnés sont à revoir. Oui la France, est l’un des pays ou il y a le plus de grève !
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Donc, si les chiffres sont à revoir, cela induit que la France est le pays le plus gréviste.
Vous avez fait les calculs ?
Peut-être faudrait-il faire les calculs avec une plus grande rigueur et tenir compte des résultats pour en tirer des conclusions ; l’objet d’un article peut-être. Mais même si les données méritent d’être revues, cela ne présuppose pas la conclusion que vous en faites.
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j’avais fait les calculs avec une autre source (Eurostat), et la France se situait entre la 1er et la 3eme place suivant l’historique pris.
J’avais creusé le sujet suite à un article d’une personne d’ATTAC (ian astruch ?, qq chose comme ça) qui laissait croire qu’au contraire la France n’était pas un pays gréviste.
En moyenne, ça se discute (suivante la période retenue) mais dans la fonction publique, la plus visible, c’est clair
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j’ai cotisé 43 ans(17-60 ans),je n’ai pas de regrets,j’ai fait ma part !!mais :
1)il serait bon que l’etat apure ses dettes au niveau des cotisations !
2)il serait bon que le prelevement fait dans les caisses du regime general ,système mis en place,naguère,pour nourrir les caisses de retraite agricole et des artisans,commercants s’arrete !!!
ET le regime general ne serait plus deficitaire
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Je n’ai pas connaissance que l’Etat a des arriérés de dette pour la branche retraite (maladie oui mais retraite il ne me semble pas).
De plus, je ne vois pas en quoi les mécanismes de compensation s’arrette. cela me parait tout à fait normal.
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Cet article n’examine pas la possibilité d’augmenter les cotisations de retraite.
Un commentateur exprime l’opinion suivante : « On n’a donc pas le choix que d’augmenter la durée de cotisation ou baisser les pensions ou augmenter les cotisations. Je pense que vu les salaires actuels il est impossible d’augmenter les cotisations… ».
C’est pourtant tout à fait envisageable d’augmenter les cotisations. Augmenter les prélèvements directement sur la part du salaire brut ne signifie pas que le coût salarial augmenterait pour les entreprises.
Il parait qu’en France il manque 5 milliards d’euros dans les casses de retraite pour couvrir le budget annuel et c’est pour réduire d’autant le montant global des retraits annuelles à verser qu’on veut rallonger la durée des cotisations et/ou augmenter l’age de départ à la retraite.
Si on prend en compte le nombre de cotisants à la retraite, les 5 milliards d’euros pourraient être couverts par une augmentation des cotisations de 20 euros par mois par personne en moyenne. Même si ces chiffres étaient plusieurs fois supérieurs une augmentation des cotisations devrait pouvoir être envisagée pour maintenir le système actuel.
Alors pourquoi on force – de façon anti-démocratique car l’opinion majoritaire des citoyens est ignorée – pourquoi donc on force la solution d’augmentation de la durée des cotisations et/ou de l’age de départ à la retraite ? Pourquoi on n’envisage même pas – tout débat est évacué, et la question n’est pas posée aux citoyens – pourquoi donc on n’envisage même pas une augmentation des cotisations de retraite ?
Les décisions prises depuis des décennies sont conformes avec les orientations mondialistes. Le mondialisme, avec le globalisation des économies, en s’alignant sur les conditions de travail (le droit de travail, la protections sociale) qui règnent dans les pays les plus concurrentiels (Chine, Inde etc.) se traduit obligatoirement pour les Européens par la régression sociale.
La majorité des salariés préféreraient avoir le salaire net réduit de quelques dizaines d’euros en moyenne par mois (plus pour les revenus élevés moins pour le smic) plutôt que de subir le système que l’on va nous imposer contre la volonté démocratique de la majorité des citoyens.
Je répète que tout ce que nous voyons là est la conséquence des orientations pro-mondialistes qui ont été prises depuis des décennies.
En vérité, puisque la productivité augmente grâce à l’amélioration permanente des procédés industriels ou des services, les citoyens pourraient travailler moins d’heures en produisant les mêmes quantités de marchandises ou de services. L’augmentation de la productivité est plus rapide que l’augmentation de la part des citoyens âgés dans la population. Cela signifie que grâce à la productivité toujours plus élevée, il ne devrait pas être nécessaire de reculer l’âge de la retraite, donc de travailler plus vieux, afin de soutenir la population à la retraite. Grâce à l’augmentation de la productivité on pourrait même progressivement réduire la durée globale de travail. Car c’est cela la recherche du progrès : le niveau de vie, ce ne sont pas seulement les biens matériels, c’est aussi la quantité de temps disponible pour la vie privée.
Le mondialisme n’agit pas dans l’intérêt des citoyens européens. Pourquoi pousse-t-on les Européens à travailler de plus en plus ? Au profit de qui est confisqué le progrès ? C’est ce qu’expose l’article « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ».
Cette question des retraites se situe dans le cadre global de la problématique du mondialisme. Les politiques européens, de gauche et de droite, qui alternent au pouvoir depuis des décennies, poussent vers la globalisation planétaire des économies, et ont ainsi créé une situation où les conditions de vie des Européens doivent régresser face à la concurrence déloyale de certains pays qui pratiquent une économie sans préoccupations sociales et environnementales.
Les citoyens européens veulent que l’Union européenne instaure des mécanismes pour protéger les Européens et leurs acquis. Mais les politiques de gauche et de droite, qui sont au pouvoir, ou qui y alternent depuis des décennies, veulent imposer la globalisation.
Contrairement aux vœux des citoyens européens l’Union européenne ouvre les barrières et déclare que la compétition mondialiste se joue selon les règles imposées par les concurrents mondiaux où les salaires sont les moins élevés. Alors dans le monde globalisé et ouvert, où les pays sont des vases communicants, cela signifie une égalisation des revenus européens vers le bas en s’approchant des niveaux observés chez les concurrents tels que la Chine, l’Inde le Brésil etc. Égalisation des revenus signifie y compris la part des revenus qui est différée sous la forme de retraites.
Progressivement, si cela continue, cela signifierait que les Européens devraient accepter ce que les Brésiliens, les Africains ou les Asiatiques en Chine ou en Inde ou ailleurs vivent aujourd’hui : salaires bas sans le minimum garanti, pas de sécurité sociale, pas de code de travail, pas de limitation des heures travaillées qu’un employeur peut exiger des salariés, pas de syndicats. À partir des conditions sociales normales en Europe à la fin du XIXème siècle, cela signifierait reculer aux conditions sociales qui étaient normales en Europe au début du 19ème siècle. Concernant le progrès social de la France et en général de notre communauté européenne, cela signifierait faire un grand pas en arrière de deux siècles.
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À partir des conditions sociales normales en Europe à la fin du XXème siècle, cela signifierait reculer aux conditions sociales qui étaient normales en Europe au début du XIXème siècle. Concernant le progrès social de la France et en général de notre communauté européenne, cela signifierait faire un grand pas en arrière de deux siècles.
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Je ne crois nullement à l’augmentation des taux de cotisation. Ils sont déjà élevée en France (25% en France contre 18% en Suède).
De mémoire une étude de la COR, signale qu’il faudrait majoré de 50% le taux actuel pour maintenir le taux de remplacement actuel (j’avoue ne aps être sur à 100% de ce chiffre) : je vous laisse voir la diminution de salaire que cela impliquerai.
De plus, beaucoup de salariés refuserais cette petite hausse, je le sais pas rexpérience de mise en place de contrat retraite de type article 83 en Entreprise.
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"Je ne crois nullement à l’augmentation des taux de cotisation."
Vous avez le droit d’avoir cette opinion.
Sur toute question qui touche à la politique, sur tout ce qui concerne la communauté, pouvoir exprimer toute opinion, quelle qu’elle soit, est un droit inaliénable en démocratie. C’est le fondement même de prise de décision démocratique : toute opinion doit être permise et peut être librement exprimée et propagée. Ensuite, en démocratie, après que chacun qui le désire a pu exprimer son opinion, la décision doit toujours être prise selon ce que veut la majorité des citoyens qui se sentent concernés par la question.
En somme plutôt que de laisser faire les politiques qui sont au pouvoir en France, qui sont anti-démocrates, car ils agissent en ne respectant pas dans chaque décision qu’ils prennent ce que veulent les citoyens dans la majorité, il conviendrait d’appliquer les décisions prises par le vote direct des citoyens. En France on appelle cela "référendum" en Suisse cela s’appelle "votation".
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Bosser au dela de 60 / 65 ans pourquoi pas ?
Le seul problème est que cette solution est proposé par des gens n’ayant jamais travaillé au sens physique du terme. J’ai le souvenir d’une émission "riposte" consacrée aux retraites où même Jean Marc Sylvestre reconnaissait que son travail n’était pas éprouvant physiquement et qu’il pourrait le faire quasiment ad’vitam. Il reconnaissait d’ailleurs que c’était une énorme chance.
Certes on entre dans le monde du travail de plus en plus tard et on en sort de plus en plus tôt en France mais entre les 2 cette période est très dure physiquement et/ou mentalement. Entre cadences infernales et pression / stress l’organisme finit par être éprouvé.
Je ne vois pas des maçons "maçonner" après 60 ans, ou alors à 2 à l’heure ! Idem pour n’importe qu’elle activité physique ou demandant un gros effort intellectuel.
Mon père (76 ans au compteur et 45 ans de cotisations retraite) me racontait qu’au début de sa vie active à 15 ans (1946 avant la mise en place du système de retraite) en tant qu’apprenti typographe (et oui ça date) il y avait des vieux de 65 à 80 balais qui "bossaient" encore. En fait de travail c’était plutôt une occupation, l’imprimerie avait un centaine de salariés et les "vieux" faisaient les cartes de visite, allaient chercher le courrier, collaient les enveloppes ou passaient le balai ; le tout toujours à 2 à l’heure.
Malheureusement ce genre de d’activité n’existe plus dans les entreprises.
Qu’on le veuille où non, les gens seront complètement lessivé à 60, voire avant et au risque de me répéter (vu que je l’ai déjà placé dans un autre post) augmenter l’âge de la retraite aura pour résultat de faire poirauter les gens une année de + en arrêt maladie ou au chomage.
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et c’ est qui qu’ a eu la bonne idée de mettre sur la marché du travail des gens sans aucune qualification à l’ âge de 25 ans ? c ’est qui les gros malins qui commencent à 25 ans avec rien du tout comme bagage , c ’est dû à qui ?
qui est-ce qui oblige un jeune d’ apprendre des conneries au lieu d’ apprendre un métier , un vrai ?
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Ce qui me désole dans ce débat, c’est la fantastique prégnance d’un discours discutable.
Y a-t-il même un problème des retraites ?
Comme "on" nous le serine depuis 30 ans, ça doit être vrai.
Je le redis, ce bon docteur Goebbels ne se trompait pas en affirmant "qu’un mensonge suffisamment répété devient une réallité". Surtout quand "on" tire toutes les ficelles.
1) Si le chômage baissait de moitié les caisses de l’Unedic seraient en équilibre.
2) Les chiffres cités entre le pourcentage d’actifs et d’inactifs concernent la population en âge de travailler (il faut aussi lire les notes en bas de page). Déja il y a des différences entre les pays sur l’âge minimum, mais ce n’est pas là ce qui importe.
Ce qui compte c’est le même pourcentage sur l’ensemble de la population. Dans les années 50, il y avait 30% de la population scolarisée et peu de retraités. Mais l’éducation d’un enfant coûte plus cher qu’une retraite.
Seulement si l’éducation est à la charge de l’ensemble des citoyens par le biais de l’impôt, les retraites sont gérées par une caisse séparée, gérée conjointement par les syndicats et le patronat.
D’un côté la proportion d’inactifs par actif dans l’ensemble de la population est à peu prés la même qu’il y a 60 ans, de l’autre l’une des dépenses est budgétisée et l’autre pas.
De l’art de comparer des carottes et des téléviseurs.
3) Celà a déjà été dit, ce sont toujours les actifs qui payent que ce soit dans le système par capitalisation comme dans celui par répartition.
4) L’élévation du niveau de vie a été tel que nous payons, proportionnellement, moins que nos parents pour leur retraite. Et celà continuera.
Et n’oublions pas que nos fameuses "charges" sociales sont en réalité des cotisations : une part du salaire "mise de côté", différée, pour être reversée en cas de maladie, de chômage ... ou de retraite !
Tout ceci pour en arriver à la conclusion qu’on nous bourre le crâne de manière à ce que nous ne voyons pas que le "problême des retraites" se résume en gros à :"Comment faire pour s’en mettre encore plus dans les poches, et en culpabilisant ceux qu’on pigeonne ?"
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et bien oui il y a un problème de retraite : les déficit sont virtuels ? la génération baby boom, une invention. comment peut on le ner ? comment nier la diminution de staux de remaplacement ? Sommes nous le seul pays où il y a pas de probléme de retraite ?
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Bon je ne fais que passer, mais je tiens à rappeller que l’espérance de vie n’est pas la même selon les métiers, donc l’âge de la retraite devrait être ajuster à cela... Evidence si peu rappellée... Voyez les ouvriers du bâtiments à plus de 60 ans sur les chantiers, perclus de rhumatismes, d’arthrose et j’en passe... Voyez les et demandez vous combien de temps ils vont vivre ensuite ?
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la problématique de l’espérance de vie n’est pas si simple : les instits ont une durée de vie plus longue :est ce due à la pénébilité du travail ou bien au fait qu’il y a plus de femme. DSoit on distinguer la durée de vie des hommes et celle des femmes ?
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Article totalement inintéressant et déjà paru ailleurs. Monsieur Van de ville récite les lieux communs de la pensée unique sarko libéraliste que l’on injecte à doses répétées dans l’esprit de nos concitoyens (les caisses sont vides, ailleurs c’est comme ça, et un petit coup contre les fonctionnaires, etc.) au lieu de soulever les vrais problèmes (bien sûr qu’il y en a) et de les étudier avec pragmatisme et sans idéologie. Un seul passage plein d’humour quand il épingle les 25 ans d’erreurs politiques de nos gouvernants successifs ... Mais lui durant toutes ces années, où était-il, n’a t-il aucun passé politique ?
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@jpc45
le système de compensation vous parait normal ,pas à moi !
les chantres de l’individualisme que sont les agriculteurs et autres qui glosent sur l’assistanat oublient un peu trop souvent qu’ils ont une partie de leur retraite payée par le regime general celui des salariés qu’ils traitent de fainéants et de profiteurs à la moindre occasion.
pour eux la solidarité ne fonctionne que dans un sens
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c certain vous allez travaillez plus longtemps, alors travaillez i mi temps,vous aurez du temps libre
pasque quand vous avez travaillé a temps plein,ben vous avez une retraite a mi temps
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à quoi sert le progrès si c’est pour que l’homme se tue à la tache !!
ceux que l’on voit qui aiment continuer à traviller après 60ans - ce ne sont pas les smicards -qui parfois sont obligés de travailler + car ils ont reçu un salaire de misère et leur retraite est en rapport-ou qui meurent avant de toucher leur retraite-
c’est plutot les politiques, professions libérales, ou cadres supérieurs-qui ont un certain train de vie et qui ne veulent pas perdre leurs avantages attachées à leur fonction -voitures horaire-reseau -restos ...etc
et qui sont tellement aliénés par leur travail qu’ils ne pensent pas faire autre chose-et qui se pensent souvent indispensables...
si la crise du carburant obligeait circuler à pied ou en vélo -la manne de la tva diminuerait -l’on verrait si les l’on ne serait pas obligé de se passer des politiques faute de d’argent-et si tous ces messieurs, fatigués de courir, travailleraient jusqu’à + de 70ans-
l’auteur a travaillé à la cci-il semble si imprégné des valeurs des entrepreneurs des cci qui ne sont surement pas pour les les luttes syndicales !!les cci défendent les dominants !!
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Perso j’ ai cotisé 43 années soit 172 trimestres , suis en bonne santé , ce serait bien que les suivants assurent pareil au lieu de défiler syndicat kiki ...
@Rocla et un peu aussi @ l’auteur
Bravo ! félicitation ! et ca t’as apporté quoi de travaillé plus longtemps ?? La gloire ??
Grace à des travailleurs émérites comme toi qui en font plus qu’on leur demande on en arrivera bien a faire bosser ces cons de travailleurs qui comprennent rien et ne veulent qu’une chose flemmarder dans leur sofa. Non mais ?
Ils veulent être oisifs quand leurs os ayant un peu vieilli ilsse sentent un peu mieux assis dans un bon fauteuil que debout derrière une machine ? Honte à eux, et la survie de la nation alors ???
Ils refusent de bosser un an de plus pour la même retraite minable, quasi jamais revalorisée au nomdes acquis sociaux ? En plus ils osent manifester leur mécontentement mais ou va t’on ?
Les fonctionnaires ? La pire espèce...n’ont ils pas accepté leur situation de pauvres permanents pour un avantage majeur dans cette société pourrie ; la sécurité de l’emploi, salaires gelés, carrières bloquées, RGPP en vue, ils viennent de se prendre 2 ans et demi dans la gueule alors un an de cotis en plus....c’est bien connu ca glande rien un fonctionnaire, ca se lève pas le matin, ca prend pas les transports, ca se fait pas emmerder par un supérieur aigri, c a pas de factures et pas de soucis, une race à part le fonctionnaire....
Ben voila le travail des politiques et des patrons, diviser pour nous foutre à terre. Dresser ceux du privés contre ceux du public et vice versa, pour en coller aux uns avec la bénédiction des autres.....Moi je pense que nous devons réagir car les retraites sonnent le glas de beaucoup d’acquis sociaux, apres viendra la couverture maladie, s’attaquer aux plus pauvres c’est en cours (Chômeurs et rmistes désignés comme la gangrène de cette société, les immigrés n’en parlons même pas !)
les dirigeants et depuis bien des années, excusez l’expression triviale, sont en train de nous la mettre bien profonde et il s’en trouve encore pour crier "encore ! encore !!" libre a eux mais si ils pouvaient éviter de crier trop fort....ca arrangerait ceux qui jusque la ont réussi à rester dos au mur.......
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@Rocla et un peu aussi @ l’auteur
Bravo ! félicitation ! et ca t’as apporté quoi de travaillé plus longtemps ? ? La gloire ? ?
Grace à des travailleurs émérites comme toi qui en font plus qu’on leur demande on en arrivera bien a faire bosser ces cons de travailleurs qui comprennent rien et ne veulent qu’une chose flemmarder dans leur sofa. Non mais ?
Chère Lilette ,
Merci d’ avoir posé si délicatement une si peu agressive question ,
D ’ avoir bossé comme je l’ ai fait m’ a apporté l’ immense satisfaction de ne pas ressembler au troupeau bêlant qui comme vous attendent que quelqun d’ autre réussisse à votre place ce que vous devriez entreprendre vous-même , je veux dire compter sur son savoir-faire et son courage pour finaliser un rève d’ enfant consistant à se démerder dans ce monde imbécile au lieu de demander des subventions , aides et autres prébendes , si on est pas handicapé physique ou mental .
Ca m’ a apporté le fait que non pas habiter un HLM pourri je suis dans un mas , en Provence au milieu de champs de tournesols , vous verriez comme c ’est beau . il y a aussi des coquelicots , je viens de terminer les dernières fraises du jardin , un vrai bonheur . Mes enfants et petits-enfants profitent quand ils peuvent de venir passer leur vacances en été , on passe de super moments .
Mais rassurez-vous , je suis un peu comme vous , ça sert pas longtemps , d’ ici peu on est tous plus là , ni toi ni moi , mais pendant que tu râles , je regarde ce à quoi ça m’ a servi de bosser , c ’est à dire les tournesols , c ’est quand-même beau..
Très cordialement à vous ...
Rocla
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Tiens c’est marrant le tout en seulement 12 trimestres supplémentaires ca vaut le coup !!!!
Ne pas vouloir bosser plus ne veut pas dire que moi je ne vive pas dans un mas !!
Travailler plus ne veut pas dire que je l’aurais.....(le mas)si je ne l’ai pas déja
Concrêtement avant de me raconter votre vie de chatelain au milieu des tournesols me vient une question...
Un smicard aura t’il votre niveau de vie actuel en cotisant un an de plus ? ou 12 trimestres comme vous ?
Bien évidemment la réponse est non...car ce n’est pas de vos 12 trimestres offerts a l’état que vous profitez mais visiblement du fruit de votre labeur ce qui n’est pas la même chose.
Mais bien sur c’est tellement plus simple comme réponse, travaillez plus et vous aurez une retraite confortable et heureuse que dire travaillez plus mais vous aurez sensiblement la même retraite sauf que vous en profiterez moins longtemps et que votre niveau de vie n’ira pas en s’améliorant....
je crois pas avoir dit dans mon commentaire que je bénéficiait d’une aide quelqonque, et si les gens ont de plus en plus besoin d’aides c’est sans nul doute que la misère orchestrée par nos dirigeants va grandissant, et que surgit une nouvelle catégorie de personnes qui coulent...ceux que l’on appelle les travailleurs pauvres qui, eux, ne verront jamais à quoi ca leur a servi de bosser et ne verront les tournesols que sur les bouteilles d’huile bon marché qu’ils achèteront chez LIDDL !
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Liliete ,
Tu peux , si tu veux , faire ce que tu veux , j’ ai choisi de faire comme j’ ai voulu , chacun sa merde ...
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J ’ai oublié
Très cordialement à toi ......
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ah , un petit supplément , quand j’ ai commencé en 1960 ma première paye pour une semaine de travail d’ environ 75 heures était de 10 francs pour la semaine , remballe ta rancoeur Liliette ..
Très cordialement ....
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Cette conception de la solidarité à sens unique est affligeante. Je veux bien prendre mais pour donner, s’il vous plait, demandez aux autres, merci. Mais ou donc est passée cette crémière au fait ?
Avec l’évolution démographique, le nombre d’inactifs va augmenter par rapport au nombre d’actifs. Hors le système est déjà déficitaire.
Les caisses sont vides et vont encore se creuser. C’est le moment ou jamais de démontrer son sens de la solidarité, non ?
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On devrait penser à l’ érection d’ un monument sur la place du village en forme de gros index , on l’ appelerait " le moinsseur inconnu " avec flamme ralumée chaque premier novembre jour des morts ...
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Vous pouvez rallonger la durée de cotisation tant que vous voulez de toutes les facons aucune retraite ne sera versé à taux plein sauf (éventuellement) celle des fonctionnaires, pour les raisons déjà évoqués.
Les fonctionnaires ont eut une retraites calculé sur les 6 derniers mois d’exercice de leur activité pendant de nombreuses années. Aujourd’hui elle est calculée sur les 15 derniéres années, sur les 25 derniéres pour le privé (15 auparavant). Bref, on garde encore des écarts, dont je ne comprends pas la raison. C’est surement pas la pénibilité.
Dans le secteur public (pas de risque de chomage) + meilleur versement de la retraite - de stress et surtout pas de responsabilité. Et c’est en plus les seuls à bénéficier encore de l’appui des syndicats et à pouvoir encore manifester (moi j’ai vu personne du privé manifester, à part des chomeurs peut être).
Car quel intérêt de s’emmerder à travailler plus pour gagner plus pour financer toujours le meme puit sans fond, tout en prenant le risque de se retrouver au chomage, voir à la rue.
Sur ce point les jeunes ne se trompent pas (60% veulent travailler dans le secteur public)
Le prolongement de la durée de cotisation et de l’age de la retraite est une réforme qui n’en a que le nom et ne vise qu’à réduire le nombre de ceux qui pourront la toucher à taux plein (Quid DRH : à 40 ans les entreprises se demandent ce qu’elles vont faire de vous) De plus cette majorité a supprimer la loi (Delalande) Cette loi imposait une amende de 50000€ aux entreprises pour tout salarié de + de 50ans mis au chomage ou en retraite anticipée. Qui dès qu’elle a été supprimé, a favorisé les préretraites et les licenciements dans cette tranche d’age. Alors après faire une réforme plan sénior c’est un peu bidon !
Le chomage endémique ne permettra pas à ceux du privé de cotiser le nombre d’année nécessaire dans tous les cas de figure et donc d’obtenir un taux plein. Secteur privé qui finance en grande partie les retraites de nos fonctionnaires et dont je ne pense pas que les salaires soient 65% plus élevé que dans le secteur public (rapport des 25 années sur les 15 du public).
Si garder un service public est primordial, il ne peut se faire au détriment de tous. De plus, il n’y a aucune raison pour le service public ne profite pas des méthodes de gestion qui ont fait leur preuve dans le privé. (lorsque je vois 5 ouvriers de la ville pour planter un arbuste, 1 qui creuse, l’autre qui plante et 3 qui regarde, on s’en sortira pas) Et lorsque l’on parle d’un cout du travail trop élevé en France ceci y contribue pleinement.
Car je ne vois pas en quoi cela nuirait au service public que de rationnaliser ses effectifs (? !) (à part peut être pour ceux qui regarde) et les politiques pour lesquels cela arrange les statistiques du chomage.
La France est géré par des élites formatés et déconnectées depuis longtemps de la réalité, sans parler d’une incapacité d’anticipation (vieillissement de la population, accroissement des durées de vie...) et dépourvue d’un quelconque courage politique (droite ou gauche). S’occupant plus de savoir qui va mettre ses fesses dans le fauteuil que ce qu’il va y faire à part nous ressortir les memes réformes éculés (la formation, le machin, le truc..) qui n’ont jamais eu aucun effet et que l’on nous ressort à toutes les sauces en changeant le nom.
Bref, sans changement radical, préparez vous à une retraite heureuse dans un pays du tier monde, vers lequel il vous faudra partir vivre votre retraite à 400€ / mois (enfin si nous ne sommes pas devenu le seul pays du tiers monde, les pays émergents eux avance, nous on recule sur tous les points croissance / protection sociale / industrie...).
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"Tu peux , si tu veux , faire ce que tu veux , j’ ai choisi de faire comme j’ ai voulu , chacun sa merde ..."
Ah ces petits commerçants fiers de s’être faits tout seuls et qui vivent dans de beaux mas en Provence et qui crachent sur les HLM "pourris" dont doivent se contenter des millons de travailleurs et où vit d’ailleurs encore certainement leur(s) vendeuse(s) exploitée(s) sa (ou leurs) vie(s) durant (bien qu’il ne l’avouera lui-même jamais)...
Mon rêve d’enfant n’a jamais été celui là... Le "chacun sa merde" s’il était porté par la majorité des gens de ce monde aurait achevé l’humanité en trois coups de cuillères à pot...
Je connais bien cette catégorie sociale qui se considère comme la seule a avoir bossé et avoir été utile à la société, raciste et pleutre, qui se flatte de son inculture crasse, et dont l’heure de gloire fut de remplir son tiroir caisse en vendant du beurre aux Allemands... ("chacun sa merde" n’est-ce-pas)... pendant que les ouvriers, les cheminots (ces privilégiés) tombaient devant les pelotons d’exécution des occupants...
Pour cette catégorie la solidarité ne veut rien dire, seul le "ma gueule" compte... Le capitalisme est pour elle le meilleur des systèmes, tant qu’il n’exploite que les travailleurs, sans attenter à la "liberté du petit commerce", si chère à leurs bas de laine, en créant des supermarchés gigantesques qui le ruineront...
Et quand le temps de la retraite venu ils s’emmerdent comme des rats morts, entre deux pissettes dans leurs tournesols, ils vous abreuveront sans relâche de commentaires débiles sur Avox...
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Vous dites dans votre article : "Et pourtant les réalités sont implacables, les chiffres incontournables."
Pourtant il y a d’autres réalités implacables, d’autres chiffres incontournables qui ne sont..... JAMAIS..... évoqués, tels ceux données par cet appel que je reproduis ici :
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Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.
1/ Sur les recettes exonérées, visées par la Cour des Comptes :
- La taxation immédiate des stock-options, qui, selon les termes du dernier rapport constituent "bien un revenu lié au travail, donc normalement taxable", qui ont ainsi entraîné une "perte de recette aux alentours de 3 milliards d’euros" ( année 2005).
Ce rapport de la Cour des Comptes précise que : les 100 premiers bénéficiaires devaient toucher chacun une plus-value de plus de 500.000 euros et les 50 premiers de plus de 10 millions d’euros.2/ Sur les dettes de l"Etat :
- Apurement de ses dettes, supérieures à 10 milliards d’euros, qu’il a cumulées à l’égard de la "Sécu" en ne compensant pas systématiquement les exonérations de charges (rapport Cour des Comptes).
3/ Sur les recettes de privatisations :
- Transfert des sommes non versées depuis 2002 vers le fond de réserve des retraites, comme la loi le prévoyait.
A savoir que ce fond était abondé à hauteur de 30 milliards d’euros en 2002. Il aurait dù étre à hauteur de 300 milliards en 2007, or 3% seulement des recettes de privatisations effectuées depuis ont alimenté ce fond de réserve.
4/ Sur les gains de la VAB, détournées des bénéfices du travail, vers les profits :
- 8,4 points de valeur ajoutée depuis 25 ans (référence INSEE), représentant pour la seule année 2006, 134 milliards d’euro, au détriment des bénéfices du travail.
5/ Sur les "niches" fiscales :
- 254 "niches" fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu, privant l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire.
Nous demandons avec force et en préalable également, pour des raisons de simple justice et d’égalité des citoyens devant la loi, de morale républicaine, que le régime spécial de retraite des parlementaires soit réformé, pour l’aligner sur les critères que ces derniers décident, votent et font appliquer aux autres régimes de retraites des citoyens.
A savoir :
1/ passage à 40 années de cotisations au lieu de 37,5 années pour les parlementaires.
2/ abandon du scandaleux privilége de la double cotisation qui ne se justifie en aucun cas, permettant aux parlementaires de bénéficier d’une retraite à taux plein au bout de 22,5 années seulement de cotisations.
Nous appellons pour toutes ces raisons, les organisations syndicales du public et du privé, à s’emparer avec force et résolution de ces questions, pour les faire valoir au nom des salariés.
Merci de bien vouloir signer, divulguer et faites connaitre cet appel SVP.
N’oubliez pas de valider votre signature dans le mail de confirmation qui vous sera adressé.Pour signer l’appel : http://www.ohfr-redir.com/1434
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c’est beau la désinformation ou alors l’incompétence des personnes qui font courrir ces chiffres. C’est beau de croire que malgré le problème démographique on peut être largement bénéficiaiare : seuls les naïf ou ceux adeptent d ela méthode Coué peuvent le croire.
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Alors la Cour des Comptes et l’INSEE ; d’où sont issu ces chiffres ; seraient incompétents ?
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" 254 "niches" fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu, privant l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire."
j’aimerais avoir un lien sur ça si vous avez, merci.
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ne cherchez pas, vous n’aurez pas le lien. Dans la droite ligne de la plupart des arguments, on prends un chiifre et on rajoute qq chose de faux. Le chiffre de 43 milliards de niche fiscale est juste, le chiffre de 3900 contribubables ne payant pas d’impôt peut être mais le lien entre les 2, non ! les 43 milliards concernent toutes les niches fiscales qui bénéficient à bien plus de français (comme emploi à domicile, etc).
c’est de la désinformmation pure !
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Moi j’ai trouvé ça : Comment Christine Lagarde lutte contre les niches fiscalesPendant que la ministre de l’Economie annonce un nouveau plan de luttes contre les niches fiscales, ses services en créent à tour de bras.
C’est un exercice obligé pour tout ministre des Finances qui se respecte : annoncer, au nom de l’équité fiscale, un implacable plan de chasse aux niches fiscales. C’est à dire aux éxonérations, abbatements et autres franchises accordées à certaines catégories de contribuables. Il y a vingt ans que ça dure, et Christine Lagarde n’a pas dérogé à la règle. Mais dans un registre modeste : elle se contentera de "plafonner" cinq "niches".
Gain pour les finances publiques : quelques dizaines de millions, 100 tout au plus. On est loin de la sauvagerie : les niches permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impôt sur le revenu, et privent l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire !!
A peine élu, le Président avait pourtant promis, le 20 juin 2007, devant les parlementaires UMP, de "nettoyer les niches fiscales". Avant lui, un certain Sarkozy, alors ministre des finances, avait commandé à ses collaborateurs, à l’été 2004, un rapport sur la question. Aussitôt enterré.
Auparavant, Villepin et son ministre des Finances, Thierry Breton, avaient lancé, fin 2005, un vaste plan de "suppression et plafonnement" des niches. Encore enterré sous les coups de boutoir des lobbies...
En veux tu, en voilà
En novembre 2003, c’était francis Mer qui, depuis Bercy, annonçait la "réduction des niches fiscales, parallèlement à la diminution de l’impôt sur le revenu". On attend toujours. Bref, autant de plans qu’il y eut de ministres.
Résultat, jamais les niches fiscales ne sont si bien portées. Pour le seul impôt sur le revenu, on en dénombrait 75 à la fin des années 80, elles sont 254 aujourd’hui. Leur liste tient du bric à brac, défiscalisation des interêts du Livret A, prime pour l’emploi, abattement pour les salariés à domicile, demi-part supplémentaire pour les personnes élevant seules un enfant, taux réduits de la TVA, etc...
Il y en a même pour les scaphandriers, les chanteurs d’opéra et les journalistes. Mais le plus drole, c’est que, pendant cette chasse aux niches, celles ci se reproduisent, se multiplient et prospèrent. En un an, Sarkozy a crée plus de 10 milliards d’euros de nouvelles niches : défiscalisation des heures supplémentaires ( environ 6 milliards) et des interêts d’emprunts immobiliers ( 2 à 3 milliards), ISF (près de 1 milliard). Et d’autres sont en préparation ( énergies propres, achat d’oeuvres d’art contemporain, etc..).
C’est même devenu un moyen de camoufler les dépenses. Plutôt que d’accorder un crédit ou une subvention à une activité -ce qui augmente la dépense publique et fait froncer les sourcils à Bruxelles- , il est plus discret de renoncer à un impôt pesant sur cette activité. En 2008 par exemple, alors que les dépenses du budget doivent rester stables, les "dépenses fiscales" -le nom administratif des niches- augmenteront, elles, de 7%.
Malgré le plan Lagarde...
Article par Hervé Martin, extrait du canard enchainé----------------Et ça : -
vous essayez de sortir plusieurs articles mais un seul parle des 3900 contribuables bénéficiant des 43 milliards. Et le sérieux de votre référence n’est plus a démontrer...
Vous avez une référence un peu sérieuse style la cour des comptes qui confirme cela ? non !vous en trouverez pas...
Vous vous rendez compte de l’énormité du chiffre 43 milliards ? vous êtes famillier des chiffres ?
Plus c’est gros...
Je vous aide, j’ai cherché pour vous mais pas trouvé sur un rapport mais sur ce lien http://www.inegalites.fr/spip.php?article891
Nombre de contribuables Gain par contribuable Coût pour le budget de l’Etat 100 000 contribuables qui réduisent le plus leur impôt 15 240 € 1,5 milliard d’€ 10 000 contribuables qui réduisent le plus leur impôt 67 000 € 670 millions d’€ 1 000 contribuables qui réduisent le plus leur impôt 296 000 € 296 millions d’€ 100 contribuables qui réduisent le plus leur impôt 1,1 million d’€ 110 millions d’€ Source : Rapport de la Commission des finances sur les niches fiscales, 2008On est très loin des 3900 contribuables qui bénéficient de 43 Milliards (! !!!!!!!!!!!)
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Il me semble que vous avez quelque difficulté à interpréter les phrases.
" 254 "niches" fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu, privant l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire."
Ne veut pas dire que les 43 mds tombent dans les poches de 3900 personnes seulement, il faut l’entendre comme la perte globale pour ces 254 niches fiscales en question, tout en permettant à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu.
Mais la vérité c’est que vous voulez jouer la polémique sur les chiffres pour nier cette gabégie des niches fiscales.
Vous demander si 43 milliards ça ne me dit rien ?
Et ça, ça vous dit quelque chose ? c’est issu de votre lien :
"Les niches fiscales entraînent un manque à gagner considérable pour la
collectivité. Les nombreuses exonérations, réductions et autres crédits d’impôt
représenteraient en effet chaque année une perte de 73 milliards d’euros de
recettes fiscales, dont 39 milliards d’euros sur le seul impôt sur le revenu
[2].Quand au Canard que vous semblez mépriser sur les chiffres donnés, désolé pour vous mais il est plus souvent crédible que d’autres informations.
Maintenant vous pouvez l’interroger sur la validité de ses chiffres au lieu de vous en prendre aux autres.
Sur ce, bon WE...
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Je trouve que la phrase est plus qu’ambigue. Sinon je vous conseille le sujet sur ’le scandale fiscal’ ou l’on parle de ceci sur les niches fisclaes et l’interventien en particulier d’in inspeteur des impots qui remet les choses au clair sur la manipulation de ces chiffres.
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Ce qui est malhonnéte c’est de toujours ramener tous ces effets d’aubaines, à de prétendues bénéfices pour la consommation, etc., sans que jamais ne soit évaluées ces prétendues retombées.
Inutile de tourner autour du pot, la plupart des niches profitent aux plus aisés. Point barre. Les bénéfices tirés pour la collectivités il serait interessant de les mesurer, ce qui ne se fait jamais, et pour cause.
Il en va de même pour les 65 mds d’aides annuelles aux entreprises dont on jamais eu le moindre commencement d’un rapport sur les effets engendrés pour l’emploi.
La fumisterie elle est là.
Bientot plus un emploi, un achat, un investissement ou un travail de rénovation, qui ne posséde sa niche, son éxonération ou sa subvention, de l’investissement dans les yachts d’outre-mer au changement de vitrage dans le pavillon privé en passant par les heures supplémentaires.
Il faut arréter avec ces discours bien orientés politiquement, qui en appelle d’un coté au libéralisme pour toutes les remises en question PUBLIQUES COLLECTIVES, mais de l’autre encense toutes les aides et éxonérations de toutes sortes au bénéfice de l’INDIVIDUEL PRIVE, aux motif que ce serait bon pour l’économie et bla bla bla.
En somme, une sorte de collectivisme libéral, où plus on aurait de moyen pour investir ou acheter, moins l’on contribuerait à l’effort national, au motif que.... investir ou acheter serait déjà en soi-même cette contribution utile à l’intérét collectif..
Une nouvelle race d’aristocrates ni plus ni moins.
Mais c’est vrai que c’est déjà le cas, qu’elle existe bel et bien cette aristocratie, on s’en apercoit chaque jour davantage.
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bla bla bla... qui nous ressort un discours tout fait ? Sur l’évaluation des niches fiscales, si vous ne savez pas, pas la peine d’affirmé sans savoir (encore une fois !). Je vous renvoie donc vers le rapport Migaud sur le sujet (puisque c’est le but au cas où vous ne savez pas).
Continuons sur le discours, dont vous êtes une représentante :
1) sur les recettes de la cour des comptes et les 3 milliards Il y a sûrement à revoir la fiscalité des stocks options, mais si effectivement il y a une plus grande fiscalité, il y aura moins de stock option car moins rentable pour les intéressés et de plus ce chiffre est fait lors des années fastes de ces dernières années, ce qui ne sera plus le cas. Donc ça ne sera plus 3 milliards.
2)sur les dettes de l’état : à ma connaissance elle est de 5 milliards et c’est vis à vis de la branche maladie (et donc pas retraite) qui l’a elle-même intégrée dans ses comptes (rapport de la cour des comptes), en revanche l’état ne l’a pas intégré dans ses dettes. donc quand l’état remboursera la branche maladie, cela n’aura aucun impact sur le déficit de la sécurité sociale
3)sur le Fonds de réserve des retraites : tout est faux ! D’abord le fonds n’a pas été abondé de 30 milliards en 2002 mais de beaucoup moins et ce montant de 30 milliards est celui à fin 2007 (il y a eu un très bon rendement de ce fonds + des sommes versées régulièrement, certes non suffisantes, sur ce fonds).
De plus les 200 à 300 milliards (et non seulement 300 milliards) sont pour 2012 (et non 2008). De plus pouvez vous me donner les 300 milliards de privatisation depuis 2002 ? Donc difficile de verser ce qui n’existe pas !
4) sur le partage de la valeur ajoutée, je vous renvoie vers ce lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:R%C3%A9partition_valeur_ajout%C3%A9e_France.png qui fait que ce qui est dit est faux.
De plus, je connais bien cette manipulation de la diminution de la part des rémunérations dans le PIB car la référence est 2002 ou il y a un pic (du à des entreprises qui avaient des ratios supérieurs à 100% comme dans la métallurgie) et on connaît la crise qu’il y a eu à cette époque obligeant le gouvernement à faire marche arrière.
De plus la moitié de cette diminution est due aux indépendants (renseignez-vous) qui ont le choix soit de se verser un salaire, soit un bénéfice. Ils choisissent le bénéfice car fiscalement moins chargés.
De plus, il faudrait rajouter les sommes versées par les employeurs dans les PEE, contrats retraites, mutuelles santé, prévoyance mais aussi formation des salariés, comités d’entreprises, ce qui n’est pas le cas dans le comparatif
et enfin, il faudrait rajouter la part des impôts de l’état qui augmentent et réduit la part des autres acteurs dont les salariés
5) sur les niches fiscales, je ne reviens pas sur le sujet
Sur le régime de retraite des parlementaires, à ma connaissance est déjà passé à 40 ans.
ALors qui sort un discours tout fait ?
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Inutile d’insister vous nierez toujours les chiffres.
Sur le régime des parlementaires ce que vous dites est tronqué aussi :
"Mais cette réforme est en réalité une vaste mascarade (on parle de réforme "limitée" dans les dépêches de l’AFP) puisque nos députés gardent leur principal avantage : la double cotisation. Cette double cotisation leur permet de toucher, à partir de 60 ans, une retraite à taux plein avec 22,5 annuités. De plus cette réforme n’entrera en vigueur qu’en 2012 : pas si pressés de faire des efforts (même infimes), nos députés !
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31117 -
Je crois surtout que c’est inutile de vous expliquer quoi que ce soint. Libre à vous de croire à la désinformation. Je n’ai jamais dit que la double cotisation était fausse j’ai parlé du nombre de cotisation.
Alors au lieu de balancer des chiffres on se renseigne ou on demande.
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Je remets ici le post d’un intervenant :
par igor hintertux (IP:xxx.x1.129.84) le 7 juin 2008 à 12H53
Je suis inspecteur des impôts et je suis vraiment fatigué d’entendre toujours les mêmes arguties concernant la fiscalité.Oui. Fatigué. A cause d’abord des parlementaires, qui, visiblement, n’ont pas grand chose à faire... à part faire et refaire les mêmes analyses et les mêmes effets d’annonces. Pour rappel en 2006 il était déjà question de plafonner les niches fiscales... Et le Conseil Constitutionnel, saisi par le P.S. à l’époque, avait invalidé le projet. Bref toutes ces agitations ne sont que pantalonnades politiciennes pour occuper l’espace médiatique, montrer que l’on existe... Franchement voter des lois instaurant des niches fiscales pour ensuite expliquer qu’il y en a trop n’est pas sérieux et est indigne de nos représentants.
Fatigué aussi par l’homme de la rue, à savoir vous, qui, les poumons remplis de convictions, essaient de se raccrocher à des chiffres et des analyses, non pas pour prendre du recule et réflechir, mais pour se rassurer. J’ai raison, d’ailleurs c’est Didier Migaud qui le dit.
Et si on prenait un peu de recule deux minutes, sans polémiques, sans politique ?
Alors oui les niches fiscales ont fleuri à partir des années 80. Pour rappel, avant, tout tenait sur une déclaration de 4 pages. Pas de déclarations annexes. Pas de déclarations spéciales. L’inflation législative créant ces niches fiscales a donc un coût, avant même la baisse des impôts ou les éventuelles restitutions. Un coût de gestion terrible : papiers, applications informatiques, moyens humains dédiés à la gestion de l’impôt sur le revenu, l’accueil du public et bien entendu le contrôle. Car pour ceux qui ne l’auraient pas compris, la probabilité de voir son dossier contrôlé est plus forte (même égale à 100% de chance, ou de risque c’est selon, dans les zones rurales) si on prétend à l’une de ses niches.
L’autre coût, j’en ai parlé, réside dans la baisse des impôts ou les restitutions. Ce coût est donc estimé en valeur absolue à 73 milliards d’eurons selon la dernière étude. Soit. Mais ce chiffre n’a en réalité aucun sens si on ne le rapproche pas des rentrées fiscales que ces niches apportent dans les caisses de l’état. Voilà pourquoi je trouve ce débat malsain et malhonnête.
Oui les niches fiscales rapportent de l’argent à l’Etat. Et beaucoup. Combien ? On en sait rien et on ne le saura pas car il faut tuer les niches fiscales qui ne sont pas politiquement correctes.
Oui les niches fiscales concernant l’emploi à domicile coûte en matière d’impôt sur le revenu. Pourquoi le nier ? Mais cela a rapporté combien dans les caisses de la sécurité sociale ? Il y a combien de personnes déclarées en plus grace à ce système par rapport à 1994, date de naissance de cette mesure ? Il y a combien de sociétés qui paient l’I.S. sur la "niche" des emplois à domicile et des services à la personne ?
Oui pouvoir imputer tous les travaux sur ses autres revenus dans le cadre de la loi Malraux, si on possède un monument historique, coûte en terme d’I.R.... Personne, là encore, le nie. Mais la personne qui a fait pour 50 000 € HT de travaux dans son monument historique a contribué à hauteur d’envrion 10 000 € au titre de la TVA. J’ajoute que ces travaux doivent être justifiés par des factures pour faire échec aux "marchés parallèles". On ne peut donc pas dire que cette personne contribue pas au budget de la nation.
Un intervenant citait son prof de gestion qui expliquait que les riches contribuaient moins que les autres grace aux niches fiscales... Je n’aurais jamais voulu avoir ce prof dans ma scolarité. Car qui dit niches dit dépenses. Qui dit dépenses dit T.V.A., I.R., I.S., T.P., T.S. etc en plus. Bref. Expliquer que les niches fiscales permettent aux riches de ne pas contribuer aux dépenses de l’état est une légende, une fumisterie.
En résumé, une niche est là pour compenser tout ou partie d’une dépense. Plus une personne a de niches plus elle a dépensé, contribuant ainsi aux caisses de la nation et à la croissance. Et comme la baisse d’impôt ou la restitution a lieu à l’émission de l’avis de mise en recouvrement en septembre N+1, par rapport à ces dépenses qui ont eu lieu en N, l’Etat est gagnant sur toute la ligne... car les baisses d’impôts ou les restitutions se font sans intérêts moratoires !
Je précise enfin que les entreprises françaises qui font plus de 100 millions d’euros de chiffres d’affaires contribuent à peu près à hauteur de 80% aux recettes de l’état avec leur I.S. et leur T.V.A. principalement. Ainsi, outre que ce débat est malhonnête, il est totalement dérisoire et confirme mon idée de départ : il n’est là que pour amuser la galerie.
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