Ce que rapporte un salarié modeste à l’Etat
Je souhaiterais vous faire part d’un petit calcul valable pour tous les salariés. En effet, après le temps du CPE, on parle de tordre le cou du CNE, une partie de la classe politique opposante fustige les patrons, tous présumés voyous. Remettons quelque peu les choses à leur place.
Que coûte un salarié à une entreprise ?
Combien l’Etat ponctionne-t-il au passage pour faire vivre notre pays, ses administrations et les personnels qui y travaillent ?
Les charges patronales sont d’environ 46 % du salaire brut versé au salarié.
Les charges salariales sont d’environ 20% du salaire brut versé au salarié.
Autrement dit, un Smic horaire à 8,05 €/h coûte 11,75 €/h à la société qui emploie l’ouvrier.
Et rapporte 6,44€ à l’ouvrier.
Calcul pour un mois à 35h00 :
11,75 x 151= 1774 € coût employeur
6,44 x 151= 972 € net pour l’employé
Là où ça commence à devenir intéressant, c’est lorsqu’on calcule la part qui revient à l’Etat :
pour un mois, sur un Smic, l’Etat empochera environ 800 €. Soit environ 85% du salaire net de l’employé.
Le smicard, s’il est seul, célibataire et fait sa déclaration d’impôt sans frais réels, déclarera environ 13 843 € annuels (déduction faite de la CSG déductible 5,1%) sans 13e mois.
Soit une imposition de 400€ par an (pour l’année 2005).
http://www2.finances.gouv.fr/calcul_impot/2006/index.htm
Extrait de la simulation impôt 2005
Traitements et salaires
AJ 13843
Nombre de personnes à charge : 0
Nombre de parts : 1
Revenu brut global ou déficit : 9967
Revenu net imposable ou déficit à reporter : 9967
Droits simples : 538
Décote : 138
Impôt avant imputations : 400
Prime pour l’emploi : 0
IMPÔT NET A PAYER : 400
TAUX MOYEN D’IMPOSITION : 3,21%
Donc notre smicard touchera après impôt un revenu net de 930 € par mois.
Conclusion, ou raccourci facile, quand un employeur donne 100€ à un ouvrier, l’Etat empoche grosso modo 85 €, et encore, dans ce calcul, je n’ai pas parlé non plus de taxe d’habitation, de TVA sur l’ensemble de ce que j’achète et de TIPP si j’ai une voiture.
Mais en admettant que notre smicar dépense 75% de son revenu dans des produits de consommation, juste pour vivre, on peut dire qu’il reverse à l’Etat sous forme de TVA 120€ par mois.
En résumé, le smicard gagne 972€ net par mois et l’Etat empoche :
800(différentes charges)+ 40(impôts)+ 120(TVA)= 960 €.
Donc, quand on gagne 972 € par mois, l’Etat empoche la même somme à 1,2% près.
C’est quand même bien fait, non ?
Et si, au lieu de nous imposer sous différentes formes (impôts et taxes en tous genres), nous n’avions plus qu’une seule imposition ?
L’employeur vous donnerait vos 1775 €, l’Etat vous en ponctionnerait 50% ; après, le reste serait pour vous, plus de taxe, plus d’impôt. Donc une vision claire de son budget, aussi maigre soit-il.
Bien sûr, on garderait l’impôt société, qui resterait d’environ 15% ou 35% selon les bénéfices de l’entreprise.
De cette façon nous pourrions simplifier grandement la collecte des revenus de l’Etat, par contre ça ferait un paquet de gens sur le carreau, entre les fonctionnaires des administrations fiscales, les cabinets conseils et autres avocats payés pour trouver la faille dans le Code général des impôts, et bien d’autres encore, vivant plus ou moins aux crochets de l’Etat.
Que feraient ces personnes ? Eh bien, elles inventeraient de nouveaux métiers, elles seraient en fait nos nouveaux chercheurs d’emplois !
Supprimons aussi l’ensemble des régimes d’exception. Si nous devons faire un effort pour l’avenir, faisons-le, ensemble, et proportionnellement à nos moyens.
Il me semble très difficile de mettre ce type de réforme en place ; en effet chaque Français constitue une exception, et refusera toute nouvelle forme de prélèvement égalitaire, et préférera sans doute bricoler pour faire partie d’une minorité à qui l’on aura accordé une déduction fiscale.
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé de statistiques relatives aux déclarations d’impôts donnant le nombre de déclarations normales, c’est-à-dire sans un seul abattement ou la moindre exonération.
Un régime régi par les exceptions, à mon avis, n’est plus viable.
Plus on accorde d’exceptions, plus on multiplie les occurrences de dérives.
Revenons aux fondamentaux, faisons un effort global, mais ne traitons pas au cas par cas, ne catégorisons plus la population, rendons chaque citoyen de notre pays l’égal de son voisin, si c’est déjà le cas dans la Déclaration des droits de l’homme, c’est loin d’être le cas dans le Code général des impôts : celui qui sera le plus riche et/ou le plus apte à comprendre et à interpréter les lois sera le moins taxé.
L’égalité fiscale absolue serait peut-être un bonne chose. En effet, les aides proposées sont souvent mises en place pour inciter à faire quelque chose, ou faciliter les initiatives, alors que finalement, si nous faisions uniquement les choses dont nous avons envie, elles seraient probablement mieux faites.
Car au fond, ne sommes-nous pas tous un peu fonctionnaires, d’une façon ou d’une autre ? Nous bénéficions tous d’une aide quelconque de l’Etat, et nous nous laissons manipuler par les gouvernements successifs qui, au gré de leurs réformes, associent des aides, et donc orientent indirectement nos choix.
C’est peut-être ça, gouverner, mais cette méthode ne me plaît pas du tout.
Alors, s’il vous plaît, Nicolas, Ségolène et les autres, proposez-nous de vrais programmes de politique générale, une vision globale, et non un saupoudrage clientéliste en fonction des catégories de population.
69 réactions à cet article
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bon.
Commencons d’abord par supprimer les avantages des elus politiques, logement et voiture de fonctions, frais de nouriture....(ils touchent un salaire, comme tout le monde, donc ils doivent payer comme tout le monde). Ces politiciens se comportent comme au temps du roi soleil.
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bah ces avantages c’est pour payer moins de salaire, donc moins financer les retraîtes et moins avoir à accorder de retraîte... non ?
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« un régime régi par les exceptions » est un régime plus juste. Plus il y a de cas particuliers, plus cela signifie que la loi tient compte de la situation de chacun. En fait l’idéal serait même qu’il n’y ait aucune « déclaration normale ».
Maintenant, est-ce trop compliqué, y-a-t-il trop de ces exceptions, dont certaines rarement utilisées, probablement. Mais un impôt unique, ça veut dire l’injustice fiscale.
Enfin, il y a des taxes qu’on ne peut facilement manipulées, comme la TVA, brièvement évoquée : l’impôt le plus unique qui soit, tout le monde la paye et de la même façon. C’est donc le plus injuste, on le répète régulièrement, et c’est aussi celui qui rapporte le plus à l’état. Impossible d’y toucher, cependant, sans en rapporter à l’europe. Et le faire disparaître pourrait entraîner d’autres injustices, puisque c’est la taxation principale sur les revenus des sociétés basées à l’étranger et profitant du marché français.
Bref, les solutions trop lumineuses sont parfois aveuglantes.
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Je ne suis pas d’accord avec vous à propos des exceptions.
Faisons une analogie avec le milieu industriel dont je fais parti. Un des leviers de la productivité consiste à standardiser les méthodes de travail, à rendre répétables et sans dérives le plus d’opérations possibles.
Avec ces méthodes vous réussissez à augmenter la qualité de vos produits, à augmenter les cadences de production, à améliorer les conditions de travail et donc à rester compétitif sur les marchés.
Statistiquement nous analysons séparément des effets pour en déterminer les causes profondes et trouvons dans la mesure du possible des solutions génériques applicables à l’ensemble des systèmes.
Imaginez une usine où chaque machine aurait un mode de fonctionnement différent, chaque ouvrier aurait une méthode de travail différente, chaque personnes des horaires différents. Comment feriez vous fonctionner cette usine, vous devriez avoir autant de techniciens maintenance que de machines, autant de technicien méthode que d’ouvriers..... Au final plus de main d’œuvre indirecte que d’ouvriers productifs, ce ne serait pas rentable.
Je pense qu’actuellement notre administration n’est pas loin du cas cité au dessus.
Vouloir personnaliser à outrance est une très intéressant pour les activités créatrices de valeurs ajoutées, effectivement plus vous personnaliserez, plus votre client sera prêt à payer un produit qui lui ressemble à forte valeur ajouté donc à prix élevé.
Par contre les services généraux, de recouvrements par exemple, ne créent pas de valeur ajoutée, ils permettent simplement aux systèmes de fonctionner. Donc toujours dans mon analogie avec l’industrie, dans une entreprise,si vous réduisez les frais généraux vous augmentez mécaniquement votre marge et donc vos bénéfices.
Pour finir deux remarques :
La première : la génération d’exceptions est contraire aux principes de cohésions.
La seconde : il ne faudrait pas oublier qu’entre les services de l’état et nous, les clients c’est nous, l’état est à notre service et pas l’inverse.
Il serait bon de le rappeler à nos dirigeants.
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Il est evident que l’etat a tendance a vouloir diluer toutes ces impositions, car plus c’est dilue mieux ca passe ! Si d’un coup l’Etat me ponctionne 50% la pillule aura du mal a passer, par contre dilue en plusieurs fois on se rend moins compte de la ponction.
Dans le lot il faut qund mem dire qu’il y a l’assurance maladie ce qui reste le paiement d’un service, donc pas vraiment une ponction purement destinee aux caisses de l’Etat.
Il faut aussi preciser que les personnes qui gagnent le SMIC ont souvent droit a uen allocation logement de 120 euros par mois je crois.
Il est egalement scandaleux qu’aujourd’hui le travail rapporte moins que la glandouille. En effet un RMISTE gagne plus qu’un smicar, il a droit a plus d’aides, il ne doit pas payer les transports tous les jours pour se rendre sur son lieu de travail, il ne doit pas non plus s’habiller pour aller travailler, il ne doit pas non plus faire face a des frais annexes assez faibles. Bref, le RMISTE malin peut gagner davantage que le smicard, de plus souvent ils ne payent pas les transports en commun, ils ne payent pas la cantine a l’ecole, et tout un tas d’avantages comme ca, qui font qu’aujourd’hui travailer n’est pas dans l’interet de quelqu’un qui gagnera le SMIC.
Le salaire median en France est d’environs 1240 euros nets je crois, un RMISTE malin a mon avis peut tout a fait parvenir a un niveau de vie semblable a une personne qui gagne ce montant, il ne paye pas d’impots, et si ils beneficie de toutes les aides financieres et autres ils aura une train de vie assez sympa du moment qu’il n’ait pas des pretentions de train de vie delirantes.
au final un RMISTE peut gagner j’en suis persuade pas loin de 800 euros par mois net d’impots et beneficie d’aides non financieres qui font qu’un smicard gagne moins et qu’une personne au salaire median gagne a peine davantage.
De plus je crois que les RMISTES ne payent aucun impot local, bref soyez un RMISTE malin vous aurez, moins de paperasse, plus d’argent, plus de liberte.
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Perso je pourrais prétendre au RMI, je ne le fais pas. En effet, il y a quand même un clause dans l’intitulé même du contrat « revenu minimum d’insertion » cela veut dire que l’on doit fournir l’effort d’insertion demandé.
Je préfère rester en congé parental et en même temps suivre des formations et chercher du travail par mes propres moyens.
Mais même dans un cas comme le mien,retour à l’emploi pour des mères de famille il y effectivement des problèmes :
On a souvent des propositions ultra-précaires, de petites missions, mais qui permettent de garder un pied dans le monde de l’emploi. Au final c’est un choix difficile, accepter une journée de boulot par semaine et le contrecoup suppression des aides, de certains avantages, et surtout payer la garde des enfants.
Donc effectivement tout compte fait, travailler = accepter de perdre de l’argent par rapport à ne pas travailler ! On a juste l’effet « investissement à long terme » de penser que ne pas être totalement inactif fera bon effet pour accéder à un « vrai boulot ».
A se demander si le système n’est pas plutôt fait pour dissuader un maximum de personnes de grossir les rangs des demandeurs d’emploi (étudiants, mères...).
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Alors là bonjour la désinformation.
1 : « un RMiste gagne plus qu’un SMICard ». Ah bon, où avez vous vu cela ? Le RMI tourne autour de 450 euros par mois (variable selon la localisation géographique)
2 : « il ne doit pas s’habiller pour aller travailler ». Donc il ne s’habille pas ? Ou alors voulez vous dire que tous les SMICards mettent le costume-cravate pour aller bosser ?
Grosso modo, un RMIste toutes aides comprises touche aux alentours de 700 euros nets. Il ne paye pas d’impots, c’est un fait mais le SMICard en paye très peu voire aucun s’il a des enfants ou est marié à une personne ne travaillant pas (hormis les impots locaux).
On peut discuter du fait que les français en difficulté sont « trop » aidés (je n’ai pas d’avis tranché sur la question), mais ne dites pas n’importe quelle contre-vérité entretenue par des idées démagogiques entretenues dans certains médias.
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Bien sur, le moins il y a de demandeurs d’emplois mieux c’est. La France n’est plus en mesure de creer des emplois en nombre suffisant, donc il faut masquer un maximum le nombre d’inactifs cela ferait bien trop peur a ceux qui travaillent qui si on leur disait que l’Etat leur ponctionne 50% de leur fruit de labeur et qu’un pourcentage enorme de la population ne fait rien, ils auront de quoi devenir fous.
L’Etat est le plus gros employeur de la nation, fonctionnaires, RMISTES, Chomeurs, et autres cas particuliers, il y a 15% de chomage en france, plus 1 200 000 RMISTES, 8 millions de fonctionnaires, tous ces gens ne sont pas productifs, les fonctionnaires n’ayant pas a etre productifs (les seuls a etre payes au rendement sont les inspecteurs des impots je crois)
Il y a les etudiants, les retraites, aussi.
Le prive dans son ensemble produit la majeure partie de la richesse, trop de personnes dependent de l’Etat afin de creer une richesse suffisante et conserver notre systeme social. SI il y avait plus d’emplois prives, notre systeme pourrait fonctionner un peu mieux. Le probleme c’est que par exemple une ancien chef d’entreprise n’a pas droit au RMI, choquant non ? Pourtant c’est lui qui prend les risques et fait fonctionner la machine creation d’emploi, et pourtant c’est le patron qui a le moins de droits sociaux en France, le glandeur lui a tous les droits.
Et je precise que patron ne rime pas toujours avec riche ou abusif, c’est comme partout, il y a les bons et les moins bons.
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Je reagis au commentaire selon lequel je serais demagogue. Quand je dis que le RMISTE ne doit pas s’habiller, c’est pour travailler, un employe de banque doit etre en costume, donc un minimum de 150 euros, plus les chemises chaque jour et pas qu’un seul costume. il y a beaucoup d’emplois qui necessitent une tenue vestimentaire differente de celle de tous les jours et donc des frais.
Un RMISTE peut tout a fait obtenir jusqu’a 800 euros nets par mois, de plus, la mairie lui octroie souvent plus d’aides non financiere qu’un SMICARD, donc la encore il est gagnant.
Il n’a pas a se deplacer tous les jours, les transports en communs representent une part non negligeable dans le budget d’un SMICARD, et si il prend la voiture alors la n’en parlons pas sanchant qu’une petite voiture ne consomant pas trop toutes charges comprises (assurances et tout le reste) coute 0,5 euros du km environs. Comme le RMISTE n’a pas a se deplacer tous le jours il est encore une fois gagnant.
Le RMISTE je persiste et signe PEUT gagner davantage qu’une personne gagnant le SMIC.
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l’avantage c’est que c’est facile d’être rmiste monsieur, vous devriez postuler... c’est tellement merveilleux, ça coute rien la vie dans un canapé lit dans un studio sans sortir (le rmiste ne se déplace donc pas) en survet de 1997.
tous les gens qui s’en sont sorti grace au RMI vous remercieront probablement pour le qualificatif de glandeur.
votre précision est bien inutile : vous êtes démagogique.
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c’est sur qu’il vaut mieux etre cadre que RMIste et je ne parle pas ici que de l’aspect financier. Cela dit il a raison l’ecart entre un RMIste et un Smicard n’est pas assez grande pour inciter les gens a travailler. J’avais au moins 2 exemples autour de moi qui preferaient etre au RMI plutot qu’au SMIC.
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Cher Silent Bob,
il est surprenant de lire dans votre commentaire qu’un RMIste peut mieux se débrouiller qu’un salarié. Avez-vous déjà été RMIste ? Probablement pas, sinon vous ne parleriez pas du train de vie « acceptable » que vous supposez à leurs bénéficiaires. En dehors de vos calculs savants (qu’il faudrait vérifier avant de tirer de telles conclusions !) vous négligez l’aspect humain du statut de RMISte. Peut-on à la fois économiser sur l’achat de vêtements, sur les titres de transport, sur les loisirs payants (expos, ciné, concerts, etc.) sur l’équipement ménager et sur les vacances, et se sentir épanoui ? De quel train de vie parlez-vous ?
Les angoisses du demandeur d’emploi, qui ne peut même pas proposer à des amis d’aller boire un verre dans un pub (je ne parle même pas du restaurant...), qui est soumis à toutes sortes de contrôles humiliants pour continuer à percevoir ses indemnités, qui doit à longueur de temps constituer des dossiers interminables pour obtenir gain de cause, qui doit faire la queue régulièrement auprès des organismes concernés pour déposer ces mêmes dossiers (qu’on lui renverra deux ou trois fois parce qu’incomplets...) qui a peu l’occasion d’être insouciant, en somme, vous sont elles à ce point inconnues ?
Une dernière question qui fait appel à votre humanité : devoir se serrer la ceinture au maximum, compter chaque centime d’euro dépensé, batailler sans relâche avec l’administration, est-ce là un train de vie décent ?
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Vous allez bien vite RMIste=glandeur. Déjà pensez aux femmes, quelle proportion parmi rmistes ? Personnellement je préfère travailler 60 heures par semaine, cela fait 60 heures par semaine de moins à torcher les gosses, etc... ça me ferait des vacances d’avoir un boulot ! Chercher un boulot en plus c’est déjà un boulot à temps plein !
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Je ne voulais pas dire que les RMISTES sont des personnes qui se pavanent rien qu’a l’idee de ne rien faire, personellement je me sentirais gene de ne pas travailler, et je pense qu’etre RMISTE doit etre une gene pour beaucoup.
J’ai ete un temps sans ressources, ou je vis le RMI n’existe pas. Mais ce que je veux dire c’est qu’aujourd’hui, nous sommes un des pays qui paye le plus de taxes (source Financial times d’hier) notre date de liberalisation fiscale est le 16 juillet ! 1 ou 2 mois de plus que dans d’autres pays riches ! Et au final, le retour sur investissment est moyen voire plus que moyen !
Je ne dis pas non plus qu’un RMISTE peut se payer le dernier plasma, des restos, etc... Mais il peut vivre au meme niveau de vie qu’une personne gagnant le SMIC si il se debrouille bien, sachant qu’avec le SMIC on survie !
La France ponctionne mal, pour redistribuer mal. Elle applique la theorie de relance de Keynes qui lui meme disait qu’au dela de 30% (je crois) de ponction etatique c’etait du vol !
Le travail doit apporter les ressources necessaires pour vivre et non survivre, avec moins de ponction etatiques un SMICARD vivrait bien mieux !
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Les pays scandinaves ponctionnent encore plus que la france... Les suédois et finlandais n’ont pourtant pas l’air de vivre misérablement, comment font-ils ???
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@Silent bob
Débile ce que tu écris : un RMIste touche 430 Euro par mois environ et pas 800 Euro ; c’est la raison pour laquelle beaucoup sont SDF.
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@tfh Pas debile du tout ! Le magawine Capital avait il y a quelque temps fait un article sur ce sujet, en prouvant calculs a l’appuis qu’un RMISTE PEUT et j’insiste sur le PEUT gagner au final, apres soustraction de tous les frais que le smicard a et que le rmiste n’a pas, un revenu restant tres similaire. Il est simple de me traiter de debile, mais il faudrait peut etre etayer votre argumentation, qui soit dit en passant n’est pas totalement fausse, des SDF touchent le RMI. Mais je n’en reste pas moins convaincu qu’il est possible en jouissant d’un maximum d’aides autorisees par la loi d’avoir un revenu qui avoisine celui d’un smicard moins ses frais.
c’est simple : 1000 euros
- transports
- habillement
- frais annexes
- impots locaux
- impots en general = 500 a 600 euros restantsje crois que l’on est pas loin des 430 du RMI, de plus si il a des enfants le smicard devra payer la cantine, bien souvent le rmiste ne pas la cantine, et il y a aussi d’autres avantages que je connais pas en details comme des tickets donnes par la mairie pour des courses au supermarche, mais je suis certain que les rmiste peut disposer de davantages d’aides qu’un smicard. Et je suis desole de le dire mais cela pose le probleme suivant que certains peuvent se poser : « est-ce que ca vaut vraiment le coup que je travaille ? »
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Pour le RMI cela dépend du nombre d’enfants, du fait qu’on est hébergé chez des tiers, etc...
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@Silent bob
Vous mériteriez d’être réduit au RMI, au moins vous verriez ce que c’est et on ne serait plus obligé de lire vos élucubrations.
Quel est votre employeur que je lui touche un mot ?
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A propos de la Finlande et de la Suède comme paradis : On y part en retraite 5 ans plus tard qu’en France. Et on y travaille beaucoup plus et pour des emplois beaucoup moins haut de gamme qu’en France.
Un exemple à propos de la Norvège (pays très riche à cause du pétrole) s’ils éjectaient du marché du travail avec la même vigueur qu’en France 30% des personnes seraient comptabilisées en chomage alors qu’on comptabilise seulement 10% de chomeur en France.
Par contre et même s’il vaut mieux avoir un diplôme universitaire pour faire chauffeur de bus ou de taxi ou guichetier (des postes à responsabilité quoi qu’on en dise), les gens ont l’air nettement plus heureux que chez nous.
Un Français tel que M. Chirac serait malheureux là bas, tout le monde parle Anglais, en effet on ne pré-mache pas les films, ils ne sont pas pré-machés (euh traduits...) juste sous titrés !
C’est très significatif de la différence de vigueur entre nos concitoyens et les gens là bas. Une chance qu’ils soit riches et peu nombreux, nous n’aurions aucune chance face à un « Ben Laden » Norvégien !
Jean-Pierre
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je perçois le fameux revenu minimum d’Insertion. Le hic c’est l’insertion...J’ai décidé de m’inscrire à l’anpe via les assedics. Cela fait cinq jours que j’essaie de joindre la plateforme rendez-vous elle porte bien son nom... rendez-vous s’il vous plait ! Bref impossible de les joindre par téléphone. C’est tout nouveau ça vient de sortir, le problème c’est que je souhaite rencontrer un conseiller PRO, mais pour cela il faut que j’obtienne ce fameux rendez-vous comme dans les bon western
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Les angoisses du demandeur d’emploi, qui ne peut même pas proposer à des amis d’aller boire un verre dans un pub (je ne parle même pas du restaurant...),
Et le smicart ? il va au Ritz ?
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C’ est même bidonnant :
On passe sa vie à travailler,donc impots sur le revenu,tva,taxe foncière,d’ habitation,si on a de la chance ,un jour on fait construire une maison,les gens qui vous la construisent sont payés avec de l’ argent sur lequel l’ état a déja prélevé l’ impot,et eux même repayent l’ impot sur le revenu,la tva,etc.. mais là ou c’ est le plus rigolo, si vous n’ avez pas d’ enfants,l’ état rafle le tout,
C’ est y pas un système bien organisé ?
ROCLA
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Bulgroz 27 avril 2006 12:27Article trés intéresant et ouvrant un large débat.
Un début de piste qui ne résoudrait pas tout mais qui serait un bon début : le prélévement à la source fait directement par l’employeur sans considération de la situation familiale ou fiscale de l’employé.
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le probléme n’est pas tant qu’un rmiste gagne « trop », mais plutôt que les salaires de bases sont bien trop bas
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Le but de cet article n’était pas de fustiger telle ou telle catégorie de la population, mais de mette en évidence ce que nous versions mensuellement à l’état.
On remarque en lisant les commentaires ci dessus que l’on assiste à un match
Rmiste VS personnes qui travaillent.
Je ne pense pas qu’être Rmiste soit une vocation, mais cette situation peu devenir un choix après avoir constaté les dérives dues aux exceptions.
Il est évident que l’ensemble de la population préfèrerait vivre avec 2000€ de salaire médian par mois, mais dans ce cas peut-être que les marchants, en fins observateurs, relèveraient leurs prix.
Donc ce que je propose dans l’article initial, c’est de réfléchir à la façon de limiter les dérives et ce, en supprimant au maximum les régimes d’exception.
Pour reprendre un terme de l’industrie, je pense que notre système n’est plus capable (au sens capabilité d’un processus) actuellement.
Je serais curieux de comparer la répartition des revenus français par rapport à la répartition des prélèvements de ces mêmes revenus. Je pense que nous aurions une courbe de Gauss pour la répartition des salaires avec une distribution normale (au sens mathématique) et une autre courbe de Gauss très aplatie, ce qui démontrerait une capabilité du process très faible.
Une dernière chose avant pour illustrer les propos sur les exceptions, la loi de Murphy (ancien pilote d’essais Américain) ou plus connue sous le terme de la loi de la tartine de confiture qui tombera du coté de la confiture. En résumé elle dit à peut près ça : si vous donnez à votre système la possibilité de disfonctionner, il disfonctionnera. Qu’en pensez vous ?
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En effet, l’étude de la répartition des salaires comparativement au prélèvement pourrait être intéressante.
Deux remarques cependant : Un la répartition des salaires ne serait pas normale car pour compenser le salaire de quelques dirigeants de grandes entreprises de plusieurs centaines de milliers d’euros (ce que je ne critique pas en soi), il faut beaucoup de SMICards pour établir un salaire médian à 1200 euros nets (1800 bruts selon d’autres sources). Mais bon cela ne diminue en rien l’intérêt d’un telle étude.
2/ Une courbe aplatie pour les prélèvements signifierait que les salaires « moyens » (ceux de la classe moyenne) sont proportionnellement les moins prélevés. Or c’est le cas inverse qui se présente à nous. Un cas simple, un salarié célibataire touchant 1500 euros, devenant chomeur à 950 euros par mois aura une perte de pouvoir d’achat de 250 euros, une fois pris en compte prélèvements (impôts divers) et aides diverses (APL, etc). Ainsi le seul groupe ayant connu une baisse du pouvoir d’achat est la classe dite moyenne, alors que celui des SMICards et hauts salaires a progressé.
D’où justement l’intérêt de l’étude que vous proposez, qui permettrait de voir qui supporte le poids financier du système social français, et dans quelles proportions.
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Bon, je vais sortir la calculette et faire fumer les moteurs de recherche pour mettre la main sur ce type d’étude. Je vais me pencher sur le site de l’INSEE.
Mais pour répondre à votre question qui finance en majorité l’état, je pense qu’il s’agit des classes moyennes.
Je reprendrai une partie d’une remarque que j’ai déjà formulée à une autre occasion : ".....j’ai l’impression que nos gouvernement successifs appliquent la règle des 80% - 20% mais pas dans le bon sens. Une loi qui favorisera 20% d’une population et qui taxera les 80% restant. Le problème étant que lorsque vous vous trouvez au centre quelque soit les gouvernements vous payerez à tous les coups.
Il reste une solution, fédérons les 80% et faisons nous entendre. Pas évident car au final vous ne vivez pas si mal , voir même confortablement et vous vous dites que c’est déjà pas mal. Alors aller demander plus lorsqu’il y en a qui souffre plus que vous vous trouvez ça indécent (pour la moitié des 80%). Quant à l’autre partie des 80% vous vous dites que vous allez faire des efforts pour appartenir à cette classe sociales de privilégiés donc pas la peine de se montrer......"
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Calcul très intéressant, mais ce n’est pas une découverte !
Chacun sait que c’est à partir du mois de juillet, août ou septembre selon les tranches que l’on travaille pour soi. Au moins 50% de nos rémunérations partent à l’Etat.
Or l’Etat, c’est 18% de remboursement de la dette et surtout environ 50% de frais de personnels ...
« La France, c’est l’Union Soviétique qui a réussi » Jacques Lesourne.
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Ça en devient lassant ces propos anti-fonctionnaires dans les recoins d’une bonne proportion des commentaires...
Ça vient toujours en catimini, la petite remarque en passant qu’on ne prend pas le temps d’argumenter (normal, on n’a pas d’argument, vu qu’on ne fait que répéter les on-dit).
Ce genre d’attitude fait tout à fait le jeu de notre gouvernement qui voudrait monter les classes moyennes les unes contre les autres pour avoir les mains libres. Diviser pour mieux régner.
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Ce n’est pas en catimini et je le dit haut et fort. Les fonctionnaires ont trop d’avantages par apport au privé. Tu es peut être fonctionnaire et tu essayes de proteger ta pitence je comprend. Mais tu te rend bien comptes que les haut fonctionnaires ont des avantages largement superieur à leurs resultats financier. On a de cesse de taper du pied quand ont entend qu’un cabinet d’actionnaires autorise un looser a avoir un parachute en or d’un million d’€ parce qu’il a reussis faire un chiffre d’affaire negatif. C’est certes rageant car il y à toujours des suppressions d’emplois à la clef. Mais l’argent ne viens pas d’un impôts ou une redevance. De plus certains patron d’entreprise ou l’état est majoritaire recoivent eux aussi des parachutes en or alors que la l’argent viens de nos impôts.
Donc oui en France il y a trop d’impôt ne servant à rien. De plus il faut voir que nombre d’entreprise n’embauchant pas non faute de ne pas savoir licensier comme ne cesse de proclamer les politiciens. Mais un employé coûte cher car l’etat prend beaucoup d’argent.
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Et voilà, le loup sort enfin du bois !
Les régimes fonctionnaire et privé ont leurs spécificités. Mais peu de fonctionnaires ont les avantages desdits hauts-fonctionnaires (qui eux sont finalement peu ou prou la même population que les grands patrons du privé). Bref, quand je défends les fonctionnaires, en réponse vous attaquez les grands patrons... cherchez le rapport !
Être fonctionnaire, c’est aussi être payé 1800€ à bac+8 !!! (début de carrière de maître de conf ou de CR2)... À comparer avec le salaire moyen d’un salarié du privé à la sortie d’une école de commerce, par exemple.
Sécurité de l’emploi, certes, mais moyens laissant à désirer. (et ne me sortez pas la stat comme quoi les fonctionnaires sont mieux payés en général : évidemment, les emplois de fonctionnaires sont bien plus qualifiés en moyenne que ceux du privé !)
Quant à moi, oui, je suis fonctionnaire (ou presque), et payé 1250€ net à bac+5 (en première année de thèse)... et je n’aurai pas la sécurité de l’emploi tant que je n’aurai pas passé le concours.
Quant aux impôts qui servent à rien... j’imagine que bien évidemment vous mettez vos enfants à l’école privée ? J’imagine aussi que vous ne tombez jamais malade, que vous n’empruntez jamais les routes nationales ni les transports en commun, que vous n’empruntez jamais de livres à la bibliothèque municipale, que vous faites la police et la justice tout seul dans votre quartier, etc...
Évidemment tout cela coûte cher. Mais que voulez-vous, une vie confortable coûte cher. Et c’est une bonne chose que tous les Français puissent en profiter. Vive la France !
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Juste une précision d’un ancien RMiste. J’ai été au RMI pendant 2 ans, marié avec 2 enfants. A condition de faire la chasse aux subventions diverses, il était plus avantageux d’être au RMI que de travailler. Au RMI « de base », il faut en effet ajouter toute une série d’avantages : allocations logement qui montent en flèche d’un coup (couvrant environ 2/3 du loyer) ; pas de mutuelle à payer pendant 1 an (soit env. 100 EUR/mois en moins) ; abonnements EDF, GDF et téléphone à moitié prix ; aides spécifiques municipales ; gratuité des musées et piscines (à Paris tout au moins). Ce qui, au bout du compte, permet de vivre décemment. J’avais fait à l’époque un rapide calcul par rapport à un emploi au SMIC, et j’étais perdant. Maintenant, les choses sont un peu différentes (possibilité de cumuler RMI et emploi pendant 3 mois, sauf erreur). Ceci pour dire que le RMI est très souvent une obligation, mais peut aussi être un choix. Comme peut être un choix de passer d’un emploi stressant et bien payé à un emploi mal payé mais tranquille.
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Tout à fait d’accord, moi seule avec trois enfants, il faudrait un salaire de 1600 euros net, sinon autant rester comme ça (du point de vue financier). Et pourtant j’ai 10% de moins que le RMI !
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à ecouter certain, c’est plus valorisant de travailler pour un smic qu’etre au rmi ! je pense qu’il est plus interressant et valorisant d’etre au rmi. 1 le rmi vous laisse du temps libre pour chercher un bon boulo et vivre. 2 le rmi permet de travailler au black ! pour les plus courageux. ou d’aider les autres. 3 vivre avec un smic c’est no future ! et tres frustrant. ce qui pensent que vivre avec un smic c’est mieux, ils ne doivent pas gagner le smic, c’est sur ! ou alors 1 smic pour 20 heure de boulo. quand tu vois le prix de l’immobilier tu peux deja choisir le camp des assistés et des aides au logement parce que avec ton smic tu vas ou ? moi je gagne 2 smic et j’ai l’impression d’etre à la rue. alors j’imagine le smicar.
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Arretez de comparer la France et le Danemark Un pays est au nord et protestant ! l’autre est au sud et catholique ! Un est très civique et honnête et l’ autre est un peu plus débrouillard et solidaires des débrouillards
C’st comme si vous compariez la france et l’Algérie ou l’Italie du nord et celle du sud !
Donc dans ce beau pays , ou il fait bon vivre, il faut bien payer pour les .............
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Il est logique que les personnes sans aucun diplome soient payés au SMIC ! Il est anormal que les gens n’ayant pas envi de bosser touchent une indemnité versée par ceux qui bossent !!
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Cher Scandinave RM iste , IP:xxx.x27.28.210, gardez le même pseudo c’est mieux....
Ceci dit
Il me paraît plus logique de payer une personne en fonction de la valeur ajoutée qu’elle apporte et pas en fonction de son diplôme.
Un orfèvre par exemple pourra avoir un CAP, et être très doué, apporter une vraie valeur ajoutée, et gagner énormément d’argent.
Tandis qu’un diplômé de psychologie (DUEG) ne pourra pas faire grand chose avec son diplôme. Si le diplôme est une porte d’entrée dans la vie active, en aucun cas il n’est une finalité.
Je pense que quelques étudiants ont oublié cet état de fait. Je parle en connaissance de causes pour avoir participer récemment à un forum entre anciens / nouveaux étudiants (du style que sont-ils devenus après dix ans dans la vie active).
Le constat était le suivant :
une majorité d’étudiants poussent de plus en plus leurs études en espérant trouver une planque dans la vie active, voire entrer dans la fonction publique avec un diplôme d’ingénieur pour être tranquille.
Et ont la réflexion suivante, je me suis arraché pour avoir mon diplôme donc j’ai assez bossé.
Heu.......... là y a erreur. Mais bon c’est un autre débat.
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Je bosse au Trésor Public, alors des gens dans la galère RMIste j’en vois souvent. Croire qu’être au RMI c’est génial est complètement crétin... Je veux bien croire que si l’on est entre 25 et 30 sans aucun problème de santé, sans enfants et avec des parents pas trop loin on puisse croire que c’est le top.
Mais enfin quel avenir ? Quel projet personnel avoir ?
Depuis 12 ans que je bosse dans ma Trésorerie en pleine campagne j’en ai vu qui croyait que dans le Lot on pouvait se satisfaire d’un RMI et vivre de l’air du temps. Heureusement la plupart a retrouvé du travail, pour ceux qui on voulu continuer dans cette voie cela s’est solder par une décrépitude générale, d’abord la santé physique (plus de mutuelle et on ne se soigne plus les dents !)... et ensuite le mental.
Si il y avait un procés à faire au RMI c’est de ne pas s’être donné les moyens pour le I de Insertion.
Malheureusement tous les pays développés sont confrontés à ce problème. Y compris en Angleterre.
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Enfin un message sensé sur le sujet du RMI.
Le Sielent Bob cité plus haut mériterait qu’on le foute au RMI pendant 5 ans ; après, il pourrait en parler.
Dire qu’un RMIiste peut « se faire » 800 Euro par mois, c’est une honte.
Si c’était vrai il n’aurait plus droit au RMI car il est attribué sous conditions de ressources.
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Mon cher tfh
Qu’on me mette au RMI pendant 5 ans, pas de probleme, je sias tres bien comment vivre du rmi mieux qu’une personne qui gagne 1500 euros par mois voire plus, alors vous savez...
Je voudrais egalement vous dire que nous sommes consideres dans beaucoup de pays a travers le monde comme des feignants, cela me derange un peu.
Vivre avec rien je l’ai fait, puisque comme je l’ai dit plus haut la ou j’habitait apres mes etudes, le RMI n’existe pas et j’ai tenu 6 mois quand meme, alors vivre au crochet de la societe en france est une chose que je mets sur le dos des francais a force d’en vouloir toujours plus en faisant toujours moins ! Pour gagner de l’argent il faut travailler point barre cher ami !
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@SilenT BoB
Vous semblez oublier que les trimestres passés au RMI ne comptent pas pour la retraite.
Les gens qui y sont ne toucheront que le minimum vieilesse lors de leur retraite ; pas très confortable
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C’est quand même bien de le dire, mais les rmistes sont quand même plus à pleindre que les fonctionnaires qui servent l’Etat ! L’Etat est toujours reconnaissant pour ses serviteurs ! Ensuite, un bourré de fric, s’en sort mieux auprès du trésor public, qu’un autre qui n’a pas de blé !
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Ça me gave un peu (sans vouloir être incivil...), ces débats très français sur tout le pognon pris par « l’Etat », alala ma brave dame, avec tous les rmistes qui s’engraissent sur le dos de la collectivité, et tous ces fonctionnaires qui coûtent cher, etc.
Je voudrais juste rappeler quelques évidences :
1. tout d’abord, l’argent prélevé sous la rubrique « charges patronales » n’est pas pris par l’Etat, mais en grosse majorité par les caisses de solidarité : assurance-maladie, retraites, etc. Bon d’accord, il y a la CSG, mais majoritairement, cet argent ressort immédiatement des caisses pour être reversé aux remboursements de médicaments, actes médicaux, hospitalisations, d’une part, aux retraités d’autre part, et aux chômeurs pour une troisième part.
2. C’est par abus de langage (ou dissimulation) qu’on appelle ces charges « patronales » : il serait plus juste de les appeler « charges prélevées sur le salaire de M. ou Mme X, versées directement par l’employeur pour anesthésier le salarié ». Pour reprendre l’exemple que vous donnez, si on disait : voilà, votre salaire mensuel est de 1774 €, mais on ne vous donne que 972 € net, le reste c’est pour les charges, il aurait certes l’impression de se faire avoir, mais ça serait la même chose d’un point de vue comptabel. C’est par une illusion d’optique que le patron a l’impression que c’est « son » argent qui part. Au Pays-Bas, le salarié paye « lui-même » la majeure partie des cotisations sociales, je ne me rappelle plus les chiffres précis, mais c’est de l’ordre de 40% du salaire pour le salarié, et 15-20% pour le patron (si un lecteur néerlandais veut corriger avec les chiffres précis, je suis OK). On est au même poids « fiscal », mais la répartition est différente. On aurait mauvaise grâce à dire que c’est différent, non ?
3. On trouve tous que c’est cher parce que les rentrées sont insuffisantes par rapport aux dépenses. Or, c’est insuffisant parce que :
- il y a de plus en plus de retraités (merci la médecine, au passage)
- il y a toujours autant de chômeurs depuis 20 ans
- il y a de moins en moins de jeunes
- on fait commencer leur carrière aux gens de plus en plus tard et on leur fait finir de plus en plus tôt (je suis quinqua avec plein de diplômes, et je viens de passer par une période de chômage, je certifie qu’après 45 ans, on vous regarde comme une bête curieuse, en tout cas sorti du système, il n’est pas vraiment question de vous y faire revenir).Et là, ça achoppe. En effet, un « patron » embauche quand il a suffisamment de prévisions de commandes, ou de commandes fermes, et sur un laps de temps suffisant pour se dire : tiens, je vais créer un poste supplémentaire. On n’embauche pas pour faire plaisir à « l’Etat », mais pour assurer un travail qui sera payé de façon certaine par un client. Ce n’est pas parce qu’on crée un nouveau type de contrat qu’on crée de l’emploi, il faut être au moins ministre pour croire de telles âneries.
Je suis d’accord qu’en France, le haut de la pyramide hiérarchique de l’Etat (ceux qu’on voit à la télé, ou ceux qui sont juste derrière) est un peu chargé (pour les résultats obtenus).
Plutôt que de coûteux plans de développement communicationnels (comme le doux délire de mixité sociale ou l’endettement des pauvres pour pas cher avec la maison pas chère à 100 000 euros de M. Borloo), il serait plus judicieux à mon avis de créer une agence d’aide au développement des commandes d’entreprises françaises à l’étranger (et pas que le TGV ou les centrales nucléaires, hein, des vraies entrepises de biens de consommation, comme des casseroles ou des chaussures [1]), c’est-à-dire d’aider les emplois de maintenant, et de subventionner réellement la recherche ; comme les Etats-Unis et la Chine (les emplois de demain).
Ouf, ben voilà, j’ai été un peu long, mais j’ai dit ce qui me démange depuis des années. Merci de m’avoir lu !
[1] Faites un test : retournez vos casseroles et vos chaussures, et cherchez la mention « made in... ». Vous serez surpris du résultat, ce n’est pas toujours le tiers monde qui nous fournit.
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Merci, ça fait plaisir...
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Merci d’apporter un peu de fraicheur dans le débat, j’avoue que je n’avais pas le courage de le faire moi même. Effectivement, l’état ne s’engraisse pas, il reverse ce qu’il perçoit... Et pour boucler la boucle, j’ajouterai en bon keynesien que ces fonctionnaires qu’il entretien à grands frais sont des gens comme tout le monde : ils consomment, dépensent leur salaire. Sans être spécialement militariste, j’ai eu l’occasion d’être trouffion à Dijon quand mon régiment à été démantelé (fin de la conscription...). Quand les civils ont compris que les loyers ne seraient plus payés rubis sur l’ongle par l’armée, quand les bistrots et les tabacs du quartier ont vu 2500 clients quitter la région, quand les grandes surfaces ont cessé de recevoir les commandes de l’Ordinaire et du Messe, je peux vous dire qu’ils les ont regrettés, leurs militaires...
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Je suis d’accord avec vous : j’ai vécu le départ du régiment de 1er Dragons de Lure (Haute-Saône), commune de 8-9000 habitants, ça a été un drame jusqu’à ce que les gendarmes viennent ré-occuper la caserne abandonnée. Comme quoi les fonctionnaires de l’Armée ont un certain sens de la citoyenneté, non ?
Ceci dit, tant que j’y suis, je suis bien d’accord avec le constat d’un excès de dépenses de l’Etat, mais pas massivement à tous les étages, comme on voudrait le croire ou le faire croire : il serait effectivement intéressant d’isoler la part des impôts reversés aux salaires et fonctionnements de la centaine de cabinets centraux (des ministres, des sous-ministres, des présidents des assemblées, etc.). Pourquoi engager des administrations parallèles (avec parfois restaurants séparés de la « plèbe » administrative comme à la Santé, je l’ai appris récemment !), alors que des hauts fonctionnaires remarquables assurent la direction des grandes missions de l’Etat ? ça m’a toujours laisé perplexe...
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Sans être spécialement militariste non plus, je pense que la suppression du service militaire, décidée de manière unilatérale par Chirac (un vote de l’Assemblée ou un referendum aurait été un minimum), est une aberration sur le plan économique :
- 300 000 chômeurs de plus en année courante
- une catastrophe économique pour les communes concernées et tous les services que cela faisait travailler (bâtiment, artisans, etc...) et le chômage induit.Ce n’est pas une armée de métier, beaucoup plus réduite et plus coûteuse en salaires et charges, qui va remplacer cela.
Comme vous dites « cela faisait tourner la machine ».
Je pense que le train de vie de l’état est beaucoup trop élévé et qu’il y a des dépenses inutiles et de la gabegie mais ce n’était pas par la suppression du service militaire qu’il fallait commencer, et de loin.
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TFH, Le choix de supprimer de service militaire n’est pas français. Belge, c’est notre cas aussi. J’ai personnellement fait mon service (69) et je ne l’ai jamais regretté. Pas que je sois militariste non-plus, mais j’ai trouvé que cela m’a ouvert l’esprit vers d’autres horizons, vers d’autres connaissances (topographie et utilisation de la trigono dans l’artillerie). Qu’on l’ai supprimé, ce service, je ne suis pas contre dans le fond, le besoin militaire s’est dissipé en apparence, mais on aurait pu le remplacer par un service civil bien plus utile de nos jours. Une année à servir la population de son pays ou d’un autre en détresse ou en développement. Plus motivant et profitable que cela pour un jeune en attente de se caser, tu meurs ! A+
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Ce que l’état prend d’un coté, il le reverse de l’autre (et même plus puisqu’il s’endette...surtout depuis 2002). Donc ça fait tourner la machine.
Peut-être qu’il ne le reverse pas là où il faudrait, mais si être RMIste c’est le pied, on se demande pourquoi plus de 90% des employables bossent...
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Voilà un raisonnement plein de bon sens. Je crains fort qu’il ne soit hors de portée de nos chers énarques...
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Pour contribuer à la réflexion :
Le taux de contribution social maximum
Ce principe peut régler bien des querelles indépassables en protégeant les salariés et les petites entreprises.
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tres bon article.enfin des chiffres. et bien sur, ceux qui s’insurgent contre l’article invoquent comme d’habitude des principes ineptes, et ce parceque ,a coup sur, ce sont soit des fonctionnaires ,soit des dependants de l’etat.
oui, les impots francais sont trop eleves. oui, ils ne servent qu’a payer les fonctionnaires et leurs retraites bonifiees.oui, il devrait y avoir un impot egal pour tous [et pas d’exceptions qui font la regle comme actuellement]. oui, si cela se realisait le chomage se resorberait.
en attendant, pour resservir des chiffres,et faire une remarque de bon sens =
il y a en france 8 millions de fonctionnaires pour 23 millions de population active,soit 1/3 de la population active. a-t-on besoin d’une telle masse de personnes pour gerer un pays efficacement ? si la reponse est oui, eh,bien nous ne sommes pas aussi intelligents que nous voudrions le faire croire, en fait nous sommes tout simplement des demeures.
si la reponse est non, eh,bien, c’est une gabegie.
alors, les messieurs avec les grands principes, arretez ! vous ne parlez ainsi que parceque vous avez ete achetes par le systeme [mis en place par nos cheres diplomes des grandes ecoles ]et parceque vous profitez du systeme .
et sans le realiser ,vous etes a l’origine du chomage des autres ,des salaires de misere qui sont la regle en france et pire encore, vous conduisez la france a la faillite. chapeau bas !!
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Ben voyons...
Allez, en passant : 2 millions de fonctionnaires (fin 2003), pas 8. http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?tab_id=199
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vous n’avez pas parler des allegements de charges sur les bas salaires, pourquoi ? Et il y a de plus en plus de gens payés au smic... Les charges patronales pour les petites entreprises sont trop elevées en france c’est tout. Il aurait fallu baisser les charges au lieu de toucher au code du travail car la tout le monde y aurait gagné, les petits entrepreneurs auraient pu embaucher et payer un peu plus leurs ouvriers ou employés...
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et si on pensait différemment : avez vous entendu parler du revenu d’existence ? pas de condition : tout le monde le percoit femmes, enfants, salariés, chomeurs...ca exsite deja partiellement au brésil... le financement ? taxer les echanges boursiers à 0,5 % permettrait de verser 1 dollar par jour à tous ceux qui sont en dessous de ce seuil..
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Oh là, on vient de découvrir le fil à couper le beurre... Jamais entendu parler de la taxe Tobin ? Pour info : http://www.quebec.attac.org/rubrique-41.php3 Le projet ne date pas d’hier et pourtant n’a jamais vu le jour. Comme bien d’autres « volonté » de bien faire d’ailleurs. Rappelez-vous la taxe sur les billets d’avion, la taxe que le ministre de Villepin défendait à l’ONU et que j’ai appelé « La taxe pour s’envoyer en l’air » (cf URL). De belles paroles mais qui ne tiennent pas la route. Dommage de la perdre dans un avion.
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"..../...Les charges patronales sont d’environ 46 % du salaire brut versé au salarié. Les charges salariales sont d’environ 20% du salaire brut versé au salarié..../..."
Les dites « charges » salariales ne sont qu’un salaire différé et servent à l’assurance maladie, assurance chômage et la retraite pour l’essentiel. Ce sont donc des éléments du salaire.
Le raisonnement de notre ami qui semble vouloir faire penser que cet argent disparait dans un trou noir étatique et qu’il ne retourne pas au salarié est donc mensonger.
Il faut donc se caler, au delà de ce discours de bistrot d’agence de com, sur les réalités et se demander si cet argent donné directement aux salariés pour les parts concernées aboutiraient ou non à plus d’éfficacité en matière d’assurance chômage, d’assurance maladie et de contisations de retraite.
Donc comparer avec des salariés qui devraient passer par des assurances privées et des fonds de pension, des assurances privées pour se garantir des aléas de la vie, pour obtenir les mêmes objectifs.
Le lieu commun qui consiste à baptiser « charges », des élements indirect d’un salaire, est navrant.
L’ensemble de l’article construit sur ce type d’insuffisances est dommageable car il faut comparer ce qui est comparable, il en ressort donc un vice majeur dans l’argumentation.
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Et si au lieu de taxer le travail on taxait la consommation ? si on faisait supporter a la TVA l’ensemble des charges ? ce serait peut etre plus juste avec une modulation de la TVA en fonction de la premiere nécessité de la necessité, ou du superflu luxueux ? Plus on consomme plus on paie, celui qui se paie une voiture de 40 000€ et de plus de 10 Cv pairait 30% de TVA celui qui achtee une logan de 6 cv paierait 8% de TVA . Les 40 Mcubes d’eau neccessaires au foyer serait taxé à 2% et l’augmentation serait progressive pour finir à 50 % pour ceux qui dilapident ce liquide précieux et necessaire a la survie. le principe est envisageable pour tout. Plus de probleme de niches, Chacun participe en fonction de ses moyens...... trop juste, trop simple pourquoi ce principe n’est presque jamais évoqué ?
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A mon avis, on approche de plus réalisme dans cette proposition. Au risque de me tromper, vous vous en approchez plus en France que chez moi, en Belgique. Les taxes directes (sur le salaire) sont beaucoup plus élevées qu’en France. La TVA est de 3 ou 4 types selon le type d’achat. 0%, 6%, 21%, 33%. Les 21% sont les plus courants. Les taxes indirectes sont comme vous dites un reflet de ce que nous sommes réellement comme consommateurs pas ce que nous valons ou avons sous le chapeau. Les véritables cerveaux quitteraient aussi un peu moins nos pays européens pour se réfugier outre atlantique. A+
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Sorry, j’oubliais d’ajouter que dans une politique de « Dis-moi ce que tu consommes, je te dirai ce que tu es, et je te taxerai en conséquence » ne fonctionne que si tous les pays limitrophes travaillent dans le même sens. Sinon, tout le monde s’évaderait vers les frontières, prêts à les traverser pour s’approvisionner en face.
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C’est toutes les richesses qu’il faut taxer et la conso de luxe !
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Je lis dans plusieurs posts que ce que l’Etat prélève d’un côté, il le reverse de l’autre et que donc cela « fait tourner la machine ».
Ce qui fait touner la machine ce sont les gens qui produisent, or une grande partie de ces fonctionnaires en surnombre et de ces dépenses superflues est improductive.
Cela ponctionne la richesse du pays et ceux qui la produise.
Passez à la limite et imaginons qu’il n’y ait plus que des fonctionnaires : cette fameuse « machine » s’arrête immédiatement !
Il y a des dépenses improductives mais nécessaires (éducation, police, armée etc...), le problème en France c’est qu’il y a de trop d’inutiles et la « machine » se grippe de plus en plus.
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... et si la machine s’arrête ? Anarchie ? Autre système ? Chaos ? (enfin le chaos n’est pas l’état naturel... je penserais plutôt à une dictature des grosses firmes transnationales)
Non mais, vous rendez-vous compte des ineptitudes que vous osez proférer ?
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Je crois que vous avez mal compris mon message.
La France dépense plus qu’elle ne produit en raison du train de vie trop élevé de l’Etat.
La machine qui s’arrête c’est une image, elle ne s’arrêtera jamais vraiment.
Mais nous allons vers un appauvrissement général (voir le fil sur les hélicoptères réquisionnés en Corse).
L’Etat prèfère depuis 30 ans sabrer dans ce qui est utile (infrastructures, médecine...) pour maintenir son train de vie et un nombre artificiellement élevé de fonctionnaires par clientèlisme (record du monde en pourcentage).
Et que fait-il d’autres ? Il augmente sans arrêt les impôts et les taxes.
Et que se passera-t’il lorque cela ne suffira plus ? Il laissera filer l’inflation en douce, remboursant ses dettes, payant ses employés et fournisseurs, donc nous tous, en monnaie de singe.
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Ah, en fait, vous pestez contre la manière dont sont utilisés les impôts, en fait.
Si je ne suis pas convaincu que ceux-ci augmentent vraiment, je pense effectivement qu’avec la même charge fiscale, il serait bien mieux d’investir sur le long terme : infrastructures, recherche, etc... que dans le maintien d’avantages exhorbitants pour les hauts-fonctionnaires et hautes fonctions publiques.
Cela dit j’ai bien peur que lesdits avantages ne soient qu’une goutte d’eau dans le budget de l’Etat.
Ou alors par train de vie, entendez vous le train de vie offert à tout un chacun : sécurité sociale, chômage, RMI, instruction publique (quoique cette dernière soit plutôt dans la catégorie investissement à long terme) ? Il est envisageable de faire des coupes dans certains de ces budgets, mais ce sera au détriment de la paix sociale. Et sans paix sociale, pas de confiance, pas de consommation, insécurité... je ne suis pas sûr que ça arrange beaucoup la situation. Donc prudence !
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Tout a fait d’accord. Je pense même qu’une grande majorité des français n’ont pas compris que l’appauvrissement generalisé de l’Etat vers lequel nous fonçons aurait une influence sur leur vie quotidienne.Tristement, je pense que leur reveil sera extremement douloureux.
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Il suffirait de passer le S.M.I.G a 2000€ sans augmenter pour autant les charges patronnales et cela inciterait peut-etre les rimistes a se bouger.
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