Crise systémique : la vérité sur la bourse
Personne ne comprend pourquoi la bourse, alors que tous les
indicateurs sont dans le rouge (dont le plus important est le chômage) continue
de progresser, ce que les médias nomment « la reprise ». La Banque
mondiale avait d’ailleurs estimé la baisse du PIB mondial à 3% pour 2009.
Source : Baisse
de 3% du PIB mondial en 2009 - - leJDD.fr
Or Le Dow Jones est passé de 8577 points le 15 octobre 2008 à 10 000 points le 14 octobre 2009 soit plus de 16% en pleine crise. Nous avons donc -3% pour l’économie réelle et + 16% pour la bourse, bizarre, non ?
Une petite explication (un peu technique) s’impose donc.
I. Les rats quittent le navire
Laurent Useldinger, président d’Ullink, une société fournissant des solutions de trading et de connectivité FIX (Financial Informations Xchange) explique le trading quantique ainsi : « On estime qu’un trader équipé d’outils algorithmiques traite dix fois plus d’ordres que manuellement »
Tout ceci est du vent, bien sûr, déconnecté de toute réalité économique !
II. La vérité sur la bourse
L’effondrement de la volatilité consécutif à la disparition de toute correction technique — là encore, un phénomène qui démontre que toute trace de psychologie humaine est impitoyablement gommée par les ordinateurs — tendrait à démontrer que les opérateurs affichent une confiance absolue dans un contexte où cours de Bourse et conjoncture sont totalement déconnectés."
De plus, le 30 juin 2008 , l’OCC (Comptroller of the Currency, l’autorité gouvernementale de tutelle des banques) déclarait que les USA possédaient 182 100 milliards de dollars de produits dérivés (des métastases), or, il y a quelques mois, le dernier rapport fait état de 200 000 milliards de dollars (contrôlés par 5 banques). A l’heure où l’on parle de réguler la finance, 20 000 milliards de dollars ont donc été créés en 1 an, soit 1,5 fois le PIB des USA. Source :http://www.occ.gov/ftp/release/2009-114a.pdf (tableau page 12).
La crise systémique actuelle, qui est le chant du cygne de notre système économique, nous démontre que les théories économiques sont obsolètes.
Paul Krugman qui a un métro de retard se demande encore comment les économistes ont fait pour se tromper à ce point ?
C’est pourtant simple, les théories économiques n’ont pas évoluées au rythme de la finance. Celle-ci, à l’aide des mathématiques et de pressions politiques a su créer un gigantesque casino planétaire avec des montants dépassant 10 fois le PIB mondial. Pire que tout, la plupart de ces dizaines de milliers de milliards de dollars sont directement liés à des dettes.
Toutes les théories économiques volent donc en éclat : celles sur la valeur, la relation capital/travail, etc, etc.
"Il était inévitable que des choses très graves se produisent" déclarait Benoît Mandelbrot, mathématicien et inventeur des fractales car ce système est mathématiquement condamné. Il est en train de mourir en ce moment même et le temps d’un nouveau paradigme est venu, une nouvelle vision du monde en effet qui doit exclure les « seigneurs féodaux » qui tentent de verrouiller définitivement le système à leur profit.
52 réactions à cet article
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Non seulement LB, bras armé de la Fed, travaille avec des logiciels sur-mesure, mais ses achats massifs, payés avec l’argent ex-nihilo des assouplissements quantitatifs, peuvent être considérés comme de l’interventionnisme d’état, compensé en dette publique.
Le pire de tout, c’est que le pognon distribué par les banques centrales n’atteint pas l’économie réelle, mais est utilisé pour créer une une bulle, plus grande encore, celle du Carry Trade. En clair, le système financier tourne en circuit fermé, et laisse l’économie choir en mort lente.
Le problème n’est donc pas de savoir si ça va se casser la gueule, mais quand. Merci pour cet excellent article.-
Errata : pas LB, mais GS
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Vous avez tout à fait raison de souligner que la bulle en cours est issue de l’interventionnisme d’état, compensé en dette publique visible ou invisible.
Ceci dit ... la giga bulle s’est faite progressivement au cours des années 1995-2005 ! La masse monétaire doublé durant cette période aux US et en UE alors que l’économie réelle des pays développés croissait d’un tiers seulement. Durant cette période l’indicateur habituel de l’inflation à la consommation a été stable alors que c’est qui permet habituellement aux banques centrales de lire si la quantité de monnaie injecté entre les acteurs de l’économie est suffisante ou pas. On a tout lieu de penser que d’une part un phénomène de déflation des prix issus du commerce extérieur (biens de consommation made in China avec Yuan sous-évalué etc.) s’est couplé à une inflation du prix des productions intérieures. Aussi, les NTIC ont bouleversé la planète financière donc la nature de la monnaie. En outre pour sous évaluer leurs monnaies les PNI ont retransféré leurs liquidités aux pays développés sous forme d’achat de créances du trésor ou de l’immobilier, de stockage de devise, etc.
En 2005 et 2006 il y a eu un serrage de vis monétaire et dans la gestion de l’accès social à la propriété aux USA (les républicains ont réussi en 2005 à obtenir une majorité sur ce sujet au parlement malgré les corruptions venant de Fannie Mae et Freddy Mac qui jusque là avaient réussi) qui a conduit à la stabilisation de la bulle donc, comme pour toute bulle spéculative, au départ des spéculateurs haussiers, donc à son éclatement.
En 2007 puis en 2008 l’édifice financier planétaire a tremblé sous le poids de l’effondrement de la bulle. Dans le monde 50 000 milliards d’euros d’évaluation des patrimoines étaient partis en fumée entre l’été 2007 et l’automne 2008.
Les banquiers centraux, avec à leur tête Ben BERNANKE pour la Fed US, ont alors cherché à compenser la contration du crédit entre acteurs de l’économie par un assouplissement du crédit fournit par les banques centrales. Cela se fait par une mutualisation du risque et une prise en otage de la monnaie. Comme toute intervention étatique, cela conduit à la mise à disposition imparfaitement ciblées de ressources (la monnaie) prises sur le dos de tous les contribuables. En dernier ressort l’édifice est garanti par le contribuable et la force armée qui protège mais aussi menace. En cas d’échec global de la sortie de crise par phases épisodiques, cela risque d’être sinistre.
Il y aura donc d’autres chapitres de crise ouverte au sein de cette crise globale issue du dégonflement de la gigantesque bulle financière et monétaire qui s’est constitué dans la décennie 1995-2005. De mon point de vue la question est donc de savoir si ce qui va « se casser la gueule » (pour employer votre terminologie) sera trop gros et mal réparti au point d’engendrer un effondrement global, ou si cela sera amortis.
En ce qui concerne l’économie réelle, la plupart des contributeurs semblent faire l’impasse sur les conséquences de la bulle mère, celle qui s’est constituée entre 1995 et 2005. Une telle bulle a donné l’illusion à l’Occident qu’il était plus riche qu’il ne l’est. La conséquence en est un surendêtement (privé ou public selon les pays), des surconsommations, des malinvestissements. L’économie réelle pour être soutenable, doit être plus tournée vers l’exportation auprès des pays en forte croissance, typiquement les pays nouvellement industrialisés que sont la Chine et l’Inde. -
Analyse impeccable et conclusion implacable. Ce n’est pas la première de Bonafi. On peut simplifier pour les profanes :
1. Tout cet argent ne vaut rien ; on en crée a volonté et on le distribue comme on veut.2. Ça ne peut durer indéfiniment ; on travaille donc d’arrache-pied à mettre la structure industrielle a l’abri et à préparer un nouveau paradigme politique.3. On aura sans doute une production plus efficace, un meilleur assistanat pendant la reconversion de la main d’oeuvre... et un régime plus autoritaire, où le pouvoir en place prendra ses distances du capital devenu pure convention pour s’en remettre davantage à la simple force. Un modèle proche de l’URSS des années 60, mais avec des médias bavards et contrôlés permettant une image de démocratie.Ça durera un temps. Apres on verra...Pierre JC Allard -
@ JP Allard :
Votre solution est pire qiuele mal. Vous accusez le capital de ne plus représenter qu’une convention. Cela s’appelle la monnaie fiduciare ; elle est entre les mains des banques centrales étatiques. Plus l’Etat échoue, plusil faudrait d’Etat ?
En vérité tout système administratif est parasitable par des ambitieux, des incompétents ou des magouilleurs. Quelque soit votre régime autoritaire, il sera piratable par ces gens là. Ils ont piraté les politiciens avec le réchauffement climatique, avec les subprimes, avec les bulles monétaires. Ils sauront parasiter votre socialisme que celui-ci soit de la variante nationaliste ou internationaliste. De toutes façons on a vu ce qu’elles valaient ces « solutions », finales au goulag, avec en préliminaire la ruine économique, la haine d’état, les massacres sans fin et la spirale des régime policier totalement liberticides.
La seule solution au problème que vous posez c’est la liberté qui seule permet à chacun de sortir volontairepment des mauvais systèmes. Thomas JEFFERSON disait : le prix de la liberté c’est la vigilance éternelle. -
La résilience de la bourse ne cesse de m’étonner. Le pire c’est que personne ne semble dupe !
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"Personne ne comprend pourquoi la bourse, alors que tous les indicateurs sont dans le rouge (dont le plus important est le chômage) continue de progresser, ce que les médias nomment « la reprise ».
je trouve ce titre exageré, pour les raisons suivantes
- le dow jones a perdu 34% en septembre 2008 et encore 10.3%au Q408. Entre Mars 2008 et Mars 2009 , c’etait -46% au total. Pourtant le P|IB 2008 etait a +0.4% effectif
Si on suit votre raisonnement, la bourse aurait du etre stable en 2008
- la bourse ne reflete pas l’economie mais juste les perspectives des entreprises cotees en bourse, soit une minorite des entreprises.
Il y a 2,7 millons d’entreprise en France uniquement (dont 232 000 de plus de 10 salaries et 1800 de plus de 500 salaries) et moins de 100 000 entreprises cotees en bourse dans le monde entier
Il y a beaucoup de grandes entreprises privees connues mais pas cotees en bourse (Pwc, Mars Masterfoods, Auchan, KPMG, AS Monaco, etc etc) , la bourse n’est PAS toute l’economie.
En fevrier dernier le CAC 40 etait a moins de 10 fois ses benefices estimes 2009, contre 15 en moyenne historique et 20 et + en periode speculative. les gens ont un peu racheté car la bourse etait trop peu chere, tout simplement.
C’est d ailleurs contradictoire de dire que les rats quittent le navire (=vendent) si ca monte (plus d’achats que de ventes), en net.-
Bonjour,
dans votre démonstration, vous occultez le fait que le CA de ces 100 entreprises représente pour certaines d’entre elles l’équivalent du PIB du Bangladesh… à ce stade là, cela devient significatif, il me semble
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Bonjour Cyberfurax,
ce que vous dites sur la taille de ces entreprises est vrai, mais quel rapport avec mon propos qui ne vise qu a expliquer pourquoi la bourse monte ? -
Bonjour Cyberfurax,
vous avez raison, c’est significatif, mais quel est le rapport avec mon propos qui vise a comprendre pkoi la bourse est deconnectee de l’economie dans son ensemble ?
D’autre part comparer le PIB d’un pays avec le chiffre d’affaires d’une entreprise n’a pas beaucoup de sens. Le PIB n’est pas un chiffre d’affaires, le PIB est une somme de valeur ajoutee, cad le chiffre d’affaires moins le cout des matieres premieres.
Si on veut denoncer les inegalites, il vaut mieux comparer le PIB du Bangladesh 80 milliars de dollars pour 160 millions d’habitants (500 dollars par habitant) avec celui de l’Alsace seule 78 milliards de dollars en 2008 (2.8% du PIB francais) pour moins de 2 millions d’habitants (26 000 euros soit 39 000 dollars par personne, 78 fois plus que le type du Bangladesh) . ou celui du Languedoc - Roussillon 61 milliards d’euros/ 91 milliards d’euros pour 2.5 millions d’habitants) avec celui du Maroc (88 milliards de dollars pour 31 millions d’habitants) ou de la Slovaquie (95 milliards pour 5.3 millions d’habitants). -
On regarde de plus en plus le spectacle de notre système économique comme un spectacle de Guignol.
Sauf qu’ici, c’est le public (nous) qui prend les coups pour de bon !-
le taux de la FED est a zero, l’argent est donc « bon marché », cet argent par en investissement dans les bourses asiatiques, via le systeme « carry trade », qui connaissent des booms spéculateurs et incontrôlable pour de jeune bourses. 1/3 sur du plan de relance de la Chine est déjà parti en bourse alors que la moitié a été dépensé, donc reste finalement pas grand chose pour l’économie réel.
corrigez moi si je me trompe, mais on assiste à une bulle monétaire qui va crever dans quelque moi, non ?
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la possibilité pour les traders d’emprunter pour spéculer ==> source ?
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ah ? et bien si il n’y a pas a sourcer ...
j espere que vos eleves, eux, demontrent leurs affirmations !
@+ -
il me semble d’ailleurs que c’est ce qu’on appelle l’éffet de levier non ? emprunter massivement pour spéculer.
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Oui vous avez raison, Saint Sebastien, mais notre prof d’economie a ecrit "Un élément est important dans les hausses récentes des marchés : la possibilité pour les traders (contre toute logique économique) d’emprunter pour spéculer. " , donc il lit la hausse de Mars - Novembre 2009 au leverage,
or, le leverage est en forte baisse sur la periode.
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effet de levier : Comme vous avez suivi l’actualite depuis 2 ans, vous savez que quasiment TOUTES les banques ont renforcé leurs fonds propres par des augmentations de capital importantes.
L’effet de levier a donc diminué. l
N’est ce pas, Mr le Professeur ? -
il suffit pour cela de comparer le nombre d’actions, par exemple, négocié chaque jour à la bourse, en 2009 par rapport a 2007 et 2008 : ces volumes sont deux fois moins importants. La speculation des banques a do,c fortement chuté .
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Mercredi 25 novembre 2009, l’interview de Dominique Strauss-Kahn dans Le Figaro nous confirme une chose : les grandes banques privées nous présentent des bilans mensongers.
« Le Figaro : Quel est aujourd’hui le niveau des pertes non reconnues des banques ?
Dominique Strauss-Kahn : Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50 % sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. Je le redis : l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques. »
Les banquiers mentent sur l’état réel de leur banque.
Les banquiers expliquent qu’ils possèdent des soi-disant « actifs », alors que la moitié de ces « actifs » sont en réalité des actifs pourris.
En clair : 50 % de ces soi-disant « actifs » ont en réalité une valeur égale à zéro.
Le même jour, nous apprenons que les banques centrales mentent elles-aussi.
Le même jour, nous apprenons que les banques centrales présentent elles-aussi des bilans mensongers.
Nous apprenons qu’au Royaume-Uni, la banque centrale a menti sur l’état réel des banques anglaises : la banque centrale a été obligée de prêter aux banques anglaises HBOS et Royal Bank of Scotland la somme de 61,6 milliards de livres dans le plus grand secret.
Ces 61,6 milliards de livres n’apparaissent pas dans le bilan de la Banque centrale d’Angleterre.
HBOS and Royal Bank of Scotland received secret bank rescue loans.
The Bank of England has revealed for the first time that it lent Royal Bank of Scotland (RBS) and HBOS £ 61.6 bn in emergency funding last autumn.http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/8375969.stm
Conclusion : la Banque centrale d’Angleterre ment sur son propre bilan.
La Fed ment sur son propre bilan.
La BCE ment sur son propre bilan.
Je commence à comprendre pourquoi les parlementaires américains ne parviennent pas à voter un audit de la Fed. Ce que l’audit de la Fed révèlerait, c’est le nombre scandaleux de mensonges que la Fed a diffusés.
Idem pour la BCE.
Le Parlement européen doit maintenant voter un audit de la BCE.
Les citoyens veulent connaître les vrais chiffres.
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Bonjour l’auteur,
un des aspect important et fondamentalement vicié des divers plans de sauvetages que les états ont mis en place est que on ne dépense pas comme ça des milliers de milliards de dollars. Et c’est même très difficile de le faire à bon escient car pour cela, il faut des projets réellement d’avenir, c’est à dire autre chose que les arnaques habituelles de la bagnole électrique ou à hydrogène,Et c’est bien là le problème, dans une économie organiquement moins consommatrice du fait de l’utilisation de la masse salariale comme variable d’ajustement obligatoire, l’économie réelle consommera de moins en moins, tout simplement par manque de pognon. Le crédit a pu créer une illusion pendant assez longtemps, mais maintenant les prises de consciences se sont opérées.
Pour le dire de manière moins alambiquée, le pognon balancé aux banques ne pouvait se retrouver dans l’économie réelle rendu atone par la recherche de compétitivité et les délocalisations. Bref, comme la nature a horreur du vide il s’est retrouvé en bourse, et dans ce qu’ils savent faire de mieux, CAD de la création monétaire ex-nihilo.
Évidemment, cette bulle là va péter, et il y a peu de chance que ce coup-ci elle soit rattrapable. A partir de là, inéluctablement un autre système réellement différent sera à inventer.
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résumé :
L’état US a claqué environ 14.000 milliards de dollars donné aux banques. Pour le même prix, il aurait pu rembourser tous les prêts immobiliers (environ 11.000 md$ d’en cours aux USA), et en prime aller claquer 2.000 md$ à la roulette à Las Vegas ou payer 2 ou 3 prostituées à Reno à chaque congressman.Et dans cette hypothèse, cela aurait servi à quelque chose !
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Le pessimisme est actuellement la position la plus réaliste
Il y a un mois je jugeais cet article de Dedefensa excessif, ce n’est plus le cas
L’hiver sera chaud ?-"L’establishment washingtonien est actuellement complètement déconnecté des difficultés de la situation économique et financière, qu’ils jugent inconsciemment comme plus ou moins résolues après l’“effort” du printemps (essentiellement gaver le coupable, Wall Street, de centaine de $milliards). La situation est infiniment plus grave qu’avant le 15 septembre 2008. Tous les pouvoirs sont non seulement affaiblis, mais en état d’affrontement" (dedefensa)
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La Bourse n’est pas un indicateur de la santé économique,
elle est le reflet de la vitalité du marché à court terme.
http://millesime.over-blog.com-
Le bateau coule...
Quelques personnes seulement possèdent des bouées de sauvetage...
Là où ça fait vraiment enrager, c’est que ceux qui ont les bouées, c’est justement ceux qui ont percé la coque du bateau !!!
Hein ? Lancer un SOS ? mais on fait que ça !...
Et le pire, c’est qu’ils continuent à percer la coque encore plus fort, parce que, comme ils disent « plus vite vous coulerez, et mieux on pourra s’en sortir, nous-autres, avec nos bouées... »Et là ... ça donne carrément des idées de meurtre !!!
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Bien évidemment, pas une seule émission tv ou radio sérieuse pour expliquer au commun des mortels ce genre de chose,
Qui n’a jamais entendu au JT ou à la radio la fameuse phrase : « Aujourd’hui les amis, le CAC a progressé de 1,2% ! Youpi Et maintenant la météo... »
Ou bien
« Le CAC 40 a perdu 0,40point ! Et maintenant l’horoscope des béliers blablabla »-
Bien non !
La bourse c’est un Paris sur l’avenir et ce n’est donc pas abérrant de jouer à l’envers de la tendence.
Si l’économie va bien, tu as un PER (Price Earning Ratio élevé) et tu sais qu’un jour prochain pas si lointain l’économie va se viander. Ce jour la non seulement les actions vont baisser (car les bénéfs baissent) et le PER va baisser aussi. Il y a intérêt à vendre.
A l’inverse, en pleine crise, les actions s’achéte pour un PER bas et tu sais que la crise va avoir une fin et donc tu achètes pour revendre quand ce sera au plus haut. Bien sur, gogo premier qui se fera conseiller par son banquier parce que « les actions cékompliqué » va se faire pigeonner et rachétera ton action au moment ou ca coutait rien.
N’oubliez donc jamais que le principe de la bourse (ou de l’investissement en général) c’est d’immobiliser du fric en vue d’obtenir un rendement. Et bien c’est en achetant en période de crise que l’on fait le meilleur rendement. Si on achéte à un PER de 30 un bouzin qui ne fait pas de croissance, il faut s’attendre sauf jeu favorable au jeu du dernier imbécile à perdre.
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"Depuis les années quatre-vingt et la dérégulation de la finance aux Etats-Unis, il se produit une déconnexion croissante du secteur productif, c’est-à-dire de l’économie réelle, et du secteur financier, qui tend à vivre en vase clos, dans la spéculation devenue une activité à part entière parce que de plus en plus autorisée sans freins. «
Ah cette fameuse économie »réelle« et l’autre »virtuelle« ca me fait toujours rire. Pourtant l’argent en bourse investit sur des entreprises réelles on est d’accord jusque la ?
Maintenant prenons un produit X que je vous vend 100 € et dont le prix peut varier à la hausse comme à la baisse. Si vous ne pouvez pas facilement revendre ce produit (manque de liquidité) vous allez hésiter à l’acheter puisque vous ne controlez pas le montant exact de votre perte. Probablement que pour vous ce produit ne vaudra que 80 € ou même beaucoup moins. La décote correspond à une prime de risque.
Maintenant si je vous permet comme en bourse de revendre ce produit à la seconde, la vous controlez le montant de vos pertes (du moins si c’est un titre liquide) sauf si on vous as imposé une régulation débile. Donc vous pouvez en soit payer ce produit 100 €. La prime de risque va dans l’entreprise au lieu de rester dans l’épargne. Et l’économie réelle en profite.
Et puis visiblement vous n’avez jamais été entrepreneurs parce que la finance c’est un partenaire pour réussir. De temps en temps votre entreprise a besoin de fric pour développer un nouveau produit et vous êtes content de le trouver. De temps en temps aussi vous êtes content de pouvoir placer un excédent de trésorerie ou de vous couvrir contre la hausse d’une matière premiére, etc, etc, ...
Je bosse dans la technologie (et non dans la finance) mais je peux vous garantir que sans la finance très peu des entreprises de technos ne vivraient.
»cette bulle et d’autre part d’en revenir à un cloisonnement des activités financières entre spéculation et banque, et notamment revenir à la séparation stricte entre banques de dépôt et banques d’affaires. «
Bien si les dépots dorment ils ne servent en soit pas à grand chose.
»Or, tous les économistes sont de cet avis mais les pouvoirs politiques, gangrenés par la mainmise de la finance, refusent de telles mesures pourtant indispensables. Il faudra sans doute plusieurs crises majeures pour qu’ils s’y résignent sous la pression des événements."
Non tous les économistes rouges !
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C’est gentil de nous expliquer la« b-a-ba » de la Bourse.
Autre chose est d’expliquer pourquoi le chômage est en hausse vertigineuse...
Pourquoi les entreprises ferment leurs sites les unes après les autres....
Pourquoi les banques Américaines font faillite en cascade, les plus grosses n’étant sauvées que parce que le Trésor leur prête l’argent des contribuables à 0% ou presque...En fait la Bourse est sous respiration artificielle, de façon à ce que les bénéfices sur transactions bidon puissent aller grossir le butin des banquiers, vite, vite, avant la débâcle finale, qui se profile à l’horizon...
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"L’argent des subprimes était investi sur du vent, comme dans le cas de la bulle internet, qui fut bien moins grave."Ah ouais l’argent de la bulle internet investit sur du vent. Et tu crois quoi ? Tout cet argent investit dans la bulle internet a bien servi a créer une infrastructure. Les backbones ont coutées des sommes colossales et ont été financées à cette époque grâce à la générosité des actionnaires ;) Les opérateurs ont plus tard tous fait faillite, mais le réseau a été préservé. Toute l’infrastructure pour faire du e-commerce a été financée grâce à la bulle. Sans la période fabuleuse entre 1996 et 2000, nous en serions à l’age de pierre en matière d’internet.
Quand aux subprimes ce n’est pas perdu pour tout le monde. Des tas de gens dans la classe moyenne américaine achétent en ce moment des baraques à pas cher.
Quand au piaf, je sais très bien que quand j’investit sur une action en bourse rien ne va à l’entreprise. Mais cette possibilité de céder ses parts (la liquidité) augmente la valeur de la dite entreprise et donc lui permet de lever des fonds plus facilement.
Si tu relis mon commentaire plus haut tu le verra. Mais tu as la lecture sélective ;) C’est pas grave...
Pour le reste j’ai déja écrit mainte fois ici que j’étais pour le sauvetage des banques à conditions que leurs actionnaires soient plumés au passage. (On sauve l’institution pas leurs proprios). Mais bon c’est pas grave hein.
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Si l’immobilier et la pierre sont du vent, alors le subprime a été investi sur du vent. En cas contraire .... lol
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Les liberaux ont effectivement dénoncé l’intervention des Etats aupres des banques en difficulté !
Il n’y a que les socialistes de gauche ou de droite pour avoir applaudit aux milliards donnés aux banques.
Je cite Sabine Herold, d’Alternative Liberale
"Madame Herold semble bien la seule à regretter que l’Etat se soit porté au secours des banquiers en péril. « Ils ont joué, ils ont perdu, il fallait les laisser couler », tranche-t-elle en se disant « d’accord avec Olivier Besancenot » lorsqu’il déplore cette socialisation des pertes après la privatisation des profits. « On prépare les futures crises, prévient-elle ; pourquoi seraient-ils plus prudents demain ? » le Monde Diplomatique Fevrier 2009 -
Il suffit de regarder le documentaire « Money as debt » ( http://www.dailymotion.com/video/x5pq53_money-as-debt-vostfr-13_news ) pour comprendre comment le système monétaire fonctionne. J’aimerai trouver des contradicteurs sur ce site, (Marc Bruxman par exemple) capable d’emettre des arguments contre ce documentaire. Ce doc explique le mecanisme d’endettement des états, la toute puissance de la finance sur l’économie. Bref une vraie bombe..
Cordialement
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André Gunthert, chercheur de l’École des hautes études en sciences sociales qui indique incidemment sur son blog que la vidéo est une « remarquable et très pédagogique description du système financier »
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@ Sunette : Je m’étonne que ce document vous surprenne. Comparez avec ce texte que j’ai publié en 1991 et mis en ligne en 1996. Pas comme une découverte, mais comme une vulgarisation d’une situation bien connue.
A rapprocher de ce texte que j’avais écrit è la fin des années ’’70Et, derriere tout ça, un livre « The Money Game », écrit 10 ans plus tôt par un financier qui avait pris ironiquement le pseudo « Adam Smith ». Quiconque a lu ce livre pouvait prévoir la crise actuelle. Mais les gens ne croient pas la vérité qui les surprend. Comme ils ne croient pas aujourd’hui que le capitalisme est mort et est à être remplacé par quelque chose de bien plus musclé...Pierre JC Allard-
L’explication de Marc Bruxman repond a la question posee par le titre de l’article.
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Tant que les états nous ferons croire (et surtout que l’on continuera à l’avaler) qu’ils financent la dette publique alors que nous finançons avec cynisme et impudeur la dette privée , les banques , la bourse et tout le système financier pourront encore longtemps continuer à se gaver , laissant l’économie réelle s’ecrouler........
Le plus grave dans tout cela est qu’aucune opposition à ce système puisse se mettre en place ..
et que l’on ne parle pas de volonté , certains ont la volonté mais les maitres de l’usure tiennent le monde par ................ les cordons de la bourse ......
les gouvernements sont complices de la situation car il faut bien que chaque pays tire son épingle du jeu pour tenir sa place et son rang dans la nouvelle redistribution des roles geopolitiques à venir
Ainsi,la création de grands poles geographiques répartis sur la planète ,aux compétences spécifiques tenus en laisse par quelques grands groupes financiers où chacun d’eux détiendra tout (et se sera réparti), des dernieres institutions publiques à l’agonie .....à toute la sphère privée...
Nous assisterons apres cette guerre économique à un « Yalta » de la grande finance où les peuples n’auront qu’à se coucher pour survivre ou alors leurs composants réticents disparaitre pour que continue la« bonne marche » des choses .-
Je suis desolé Pierre mais en 1991 j’avais 3 ans :) Je suis étudiant en Économie et ravis de constaté que des gens comprennent notre système financier actuel. J’attend toujours des arguments qui pourrait à l’encontre des idées développés dans le documentaire money as debt.
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@ Sunette : Ce n’était pas une critique. Vous ne recevrez pas d’arguments contre ce qui est dit dans ce documentaire, parce que tout ce qui est dit dans ce documentaire est vrai et largement connu.
La stratégie du système est de ne pas relever ce genre de propos et d’attendre que les gens n’y pensent plus. Né en 1988, vous avec raté les beaux jours de notre civilisation. Vous avez le défi de bâtir autre chose. Mes meilleurs voeux vous accompagne.Pierre JC Allard -
Sauf à être un « intégriste du capitalisme financier », un « pur croyant du système », tout le monde sait désormais que la Bourse est totalement déconnectée de l’économie réelle ; on peut également n’être qu’un « j’m’en foutistes » et penser ne pas être concerné ! Ils ont tort ces « j’m’en foutistes » car les incidences néfastes de ce système financier nombriliste, exclusif de lui-même, en totale négation de l’économie réelle, les toucheront forcément un jour ou l’autre !
On peut même se demander : qu’est-ce que c’est que la bourse aujourd’hui ? Et surtout comment s’en sortir les cuisses propres de ce cercle vicieux : mathématicofinancier vicieux ?
Autrefois, cette bourse s’appelait « bourse des échanges », et elle justifiait cette dénomination dans le fait qu’il était nécessaire pour quelqu’un qui avait investi dans une entreprise, comme associé actionnaire ou comme prêteur obligataire, de pouvoir se procurer, si nécessaire, ceci le plus rapidement possible, des liquidité et d’une façon strictement encadrée : établissement de cours, surveillance des marchés, contrôle de l’information financière et comptable. Elle se justifiait également comme instrument de collecte de capitaux pour mener à bien des projets économiques d’importance nationale et même internationale ; à condition, dans ce dernier cas, qu’il s’agisse de coopération internationale à vocation réellement économique et non de domination voire de guerre économique pour dominer l’autre !
Ensuite, mondialisation économique oblige, exclusivement financière en fait, de « Bourse des échanges » elle est devenue « Bourse des valeurs » et ensuite « marchés financiers » ; là les valeurs mobilières, qui existaient sous forme papier et qui impliquait du temps de traitement, mais aussi une certaine « temporalité » lié à cette matérialisation papier ; ces valeurs mobilières ont été dématérialisées pour devenir des unités de comptes informatiques ! A partir de là, de cette dématérialisation, par la cotation en directe, instantanée (qui ne dure qu’un instant), en continue, la « temporalité boursière » étant supprimée, n’étant même plus nécessaire d’avoir des « connaissances » pour faire de la « bourse », cliquer dans un réflexe pavlovien, en fonction d’une alerte préprogrammée, étant suffisant, la porte était alors ouverte à tous les excès ! C’est alors que la bourse des échanges ou des valeurs est devenue le temple de la spéculation financière, ceci, dans des proportions inimaginables : à l’excès et même à l’abus !
Ce sont alors des ingénieurs financier, purs mathématiciens, virtuoses de la martingale casinotière, des ces concepts mathématiques auxquels mêmes les dirigeants de Banque ne comprennent absolument rien ; eux, qui, par des méthodes de pure « trading », ont alors pris le,pouvoir ! Dans ce système, de la même manière que les jeux sont truqués dans les casinos, pour que les propriétaires, entendez les actionnaires, ne soient pas perdants, tout comme pour les loteries nationales, tout est bidouillé mathématiquement ! De la même manière qu’au casino : il faut trouver des gogos et ils sont légions !
Chaîne de Ponzi, système de ventes pyramidales, ou cavalerie financière comme le font les banques ; il n’y a pas de différence ! Tout ceci relève d’une escroquerie généralement réaliser au détriment de gens cupides, sauf que là, l’immensité du système, il est mondialisée, fait qu’il y a des répercutions néfastes sur l’économie réelle ! Quelle différence y a-t-il entre Madoff et le reste des banquiers ? Ils font tous la même chose, de la cavalerie financière, sauf que Madoff a fait les choses, et c’est là ou c’est un crétin, en son propre nom… alors que les autres pratiquent au nom d’un « système » mondialisé ! Madoff aussi avait mondialisé son système mais il lui avait donné son nom, et, donc, la possibilité de l’identifier et de le désigner comme coupable !
On sait parfaitement, ceci depuis le premier krach boursier recensé en 1636 en Hollande, comment se termine la spéculation sur les « dérivés » ou « sous-jacents », avec l’affaire des bulbes de tulipes . Normalement la partie de poker menteur des banques aurait dû s’arrêter là… mais les Etats-Nations, au lieu de siffler la fin de la partie, ont bêtement remis au pot… et c’est ainsi que la partie à pu gentiment reprendre et de plus belle encore ! Mais elle s’arrêtera un jour ou l’autre cette partie de poker menteur… il y aura forcément des banqueroutes car les banques ne savent pas réellement où elles en sont de toutes ces manipulations financières ! Il n’y avait qu’une solution pour arrêter tout ce cirque : nationaliser les Banques en défaut de paiement et ensuite réglementer les pratiques financières de ces Banques nationalisées !
Vous dites : « les théories économiques n’ont pas évolué au rythme de la finance. Il y a tout simplement que c’était impossible car il n’y pas, là, dans le capitalisme financier la moindre considération économique !
C’est simple et même simpliste : il n’y a plus aucune théorie économique, il n’y a que des pratiques systémiques, qui, quand elles ne s’ignorent pas, se combattent les unes les autres !
C’est impensable qu’on en soit arriver à un tel extrémisme du « capital » sur l’économie ; le problème de l’économie, de la science économique en fait, c’est qu’il n’y a pas d’« ingénieur système »… qu’il n’y a que des spécialistes : une spécialisation au spécieux et au fallacieux !
Il faut cesser de raisonner l’économie en termes exclusif d’individualisme méthodologique et la raisonner également en termes « histologiques » : de tissu économique organique ; d’un ensemble émergent de la masse des agents économiques, d’un système émergent, d’un « méta système », ou même d’un « écosystème économique » impliquant des règles propres, différentes mais complémentaires de celles qui concernent les agents individuels !-
Econometa, vous partez d’un constat outré sur la bourse, vous déclamez des lacunes épistémologiques qui n’existant pas traduisent simplement votre inculture, puis vous vous lancez dansune diatribe pseudo moraliste déconnextée de toute réalité.
Pour votre gouverne les libéraux dénoncent depuis toujours le capitalisme d’Etat et les privilèges. Tout ce que vous dénoncez sur la bourse, ce sont les errements d’un prix de l’argent truqué par les banques centrales qui chaque jour utilisent la planche à billet en prenant en otage les contribuables qui se trouvent sous la contrainte de leur force armée. Les bulles spéculatives se forment d’autant plus facilement que les gens sont aveugles ou que l’argent est bon marché. Rendez les lucides et il n’y en aura plus, rendez l’argent couteux et il n’y en aura plus. Les économistes libéraux ont théorisé les bulles issues des monnaies fiducuaires (cf. Von MISES dans les années 1920), l’effondrement économique des systèmes socialises notamment par leur incapacité à mettre en place des prix pertinents (Von MISES dans les années 1910), et aussi la corruption systémique des systèmes dirigistes qui dégénèrent en capitalisme d’Etat où les lois sont faites au profit des lobbys des copains ou socialistes (qui dégénèrent en communisme fondé sur la violence au quotidien (théorie des choix publics, cf. Duncan Black, Charles Tiebout Anthony Downs, James M. Buchanan).
Ensuite vous oubliez tout simplement que pendant que des bulles à la cons se forme du fait des politiques monétaires étatiques, de l’avidité d’escrocs et de la bêtise des suiveurs, le reste de la bourse bosse honêtement avec des centaines de milliers de financiers par le monde qui font bien leur boulot et permettent à notre système d’être immensément prospère là où le socialisme des vieux fossile genre JP ALLARD a mené des pays d’une immense richesse à la ruine la pénurie et la violence policière permanente. Vos critiques sont simplement inhumaines. -
@ Econometa.
Brillant commentaire sur un article brillantPJCA-
Revue de presse sur la Crise financière, de Pierre Jovanovic, sur « Radio Ici & Maintenant », du 25/11/2009.
http://www.dailymotion.com/playlist/x15kxq_astya_pierre-jovanovic-25-nov-2009
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Je cherche des systèmes alternatifs, auriez vous des suggestions ? Le seul système alternatif que je connaisse est une économie de ressource de Jacque Fresco ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacque_Fresco ) developpé dans la deuxième moitié du documentaire zeitgeist addendum ( http://www.dailymotion.com/video/x77763_zeitgeist-2-addendum-vost-fr-01_news ), autrement appelé Projet Venus. Quand pensez vous ?
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après avoir lu http://nouvellesociete.wordpress.com/une-nouvelle-societe-12-min/ je constate que vous vous êtes déjà penché sur la question : ) (je suis naïf parfois c’est fou..) que pensez vous du projet venus ? quelles sont les critiques que l’on peut lui (Jacque Fresco) faire ?
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Fresco est un designer talentueux. vous retrouvez son influence dans certains projets du Grand Paris. Il ne posssède pas cependant - et il n’a jamais prétendu posséder - un projet alternatif de société en recouvrant les principales variables économique et sociales... et surtout leurs interactions. Le lien entre les changements physiques q’il esquisse et une transformation sociétale sont un acte de foi.
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@sûnette
« Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau ».
Autrement dit : « Les problèmes ne peuvent pas être résolus par le niveau de conscience qui les a engendrés »
Albert Einstein
Il faut partir du principe d’Einstein, celui de résolution de problème, très peu connu, en tout beaucoup moins que celui de d’« Energie » que tout le monde sait énoncer mais sans savoir de quoi il retourne précisément , ou de « relativité »… encore qu’on soit dans la relativité. Un principe peu connu même de la part de personnes sensées résoudre les problèmes comme les qualiticiens en entreprise, dont je suis, et dont la résolution de problèmes est le métier… encore faudrait-il qu’on les laisse opérer !
A l’évidence les difficultés auxquelles nous sommes confrontés ; celles environnementales qui visiblement comme par un sursaut de conscience un peu tardif intéressent beaucoup plus, mais également celles sociétales, qui, comme par une sorte de fatalisme économique systémique, intéressent beaucoup moins ; ces difficultés sont de nature bien plus « fondamentale » que ce que pensent la plupart des gens, en tout cas beaucoup plus que ce que pensent ceux qui entendent nous diriger !
Rationaliste et scientiste en diable… c’est-à-dire : épiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses applications ; spécialisé au spécieux, surfait au superfétatoire manipulateur, fallacieux, factuel, artificiel, voire de plus en plus virtuel ; hypocrite, sophiste, cynique, cupide, indifférent, inconséquent, devenu totalement paranoïaque et schizophrénique : ce monde est savamment, délibérément, même académiquement malade !
Il y a que « logique dichotomique » oblige, vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal…voire du plus récent manichéisme, tout simplement opposition culture / nature oblige ; nous avons développé un savoir en totale négation de la « Nature » et des « Etats de nature » dont notre propre nature humaine. Une « nature humaine », qui, visiblement, trop complexe, ne conviendrait pas d’après cette culture simplificatrice au simplisme (La science va du complexe au simple, ceci, quand l’évolution, elle, fait le chemin inverse et va du simple au complexe).
Totalement indépassable, c’est la raison qui fait la logique, qui, elle-même, fait le savoir qui fait la culture, qui, elle-même, fait la civilisation dans laquelle nous vivons ; et, à raison et logique paranoïaque et schizophrénique : savoir, culture et civilisation forcément paranoïaque et schizophrénique ! Une autre raison, une autre logique, un autre savoir et une autre culture s’imposent… et que tout ceci soit un peu plus ouvert sur les principes même de démocratie et d’humanité.Vouloir réellement comprendre, notre monde, le monde physique bien sûr, mais, aussi et surtout, celui « métaphysique » des humains, et non simplement vouloir seulement les manipuler ; tout ceci implique une forme de modestie et d’empathie, qui, visiblement sied assez mal, non seulement avec l’arrogance de notre savoir rationalo mathématico technoscientiste, mais aussi et surtout celle d’une élite bourgeoise en tout genre qui a fait sien ce savoir essentiellement utilitariste et forcément manipulateur.
S’impose une autre raison que la raison rationaliste qui nie l’humain ! S’impose aussi une autre logique que la logique dichotomique qui oppose à l’antagonisme tout ce qui pourtant, partout et toujours, participe et collabore ! S’impose un autre savoir que celui de l’exclusive scientifique car tous les savoirs ne sont pas, ne peuvent pas et ne seront jamais de nature exclusivement scientifique ; des savoirs autres, différents d’approche, et qui sont mis sous le boisseau, savoirs qui pourtant nous sont utiles si nous voulons réellement comprendre la complexité du monde dans lequel nous vivons ; si nous voulions réellement comprendre la réalité, les réalités au lieu de les manipuler ! S’impose également une autre culture que celle de l’individualisme paroxysme d’individualité et plus individualité ! Que tout ceci soit un plus ouvert sur les principes mêmes de « démocratie » et d’« Humanité », comme sur ceux de la « République » qui les rejoignent !
Dans la nature tout participe, tout collabore, tout s’entretient naturellement ; il n’y a que dans notre petite cervelle d’humain rationalo technoscientiste que les choses s’opposent à l’antagonisme ! Si au lieu de raisonner en termes d’opposition de dichotomique, nous raisonnions en termes de complémentarité, d’association ; sans pour autant être facile, tout serait très différent et sans aucun doute plus profitable aux humains ! -
L’assertion d’Enstien me semble à moitié fausse du moins si on entend par niveau de conscience type de conscience. Pour résoudre un problème engendré avec un niveau de conscience, nous avons le choix entre élever notre niveau de conscience ou simplement travailler à trouver une solution et nous souvenir, ce qui revient alors à augmenter notre conscience sans augmenter son niveau. En d’autres termes nous avons le choix entre l’intelligence ou la mémoire.
Quant au reste de votre commentaire, j’y vois un fatra sans grand intéret si ce n’est de révéler vos espoirs moraux, vos illusions humaines et vos erreurs méthodiques.
L’individualisme (au sens du droit à l’individualité) est une des vertus de notre civilisation détribalisée dans la foulée de ses valeurs chrétiennes donc libérales. Les nostalgiques de la tribalisation fantasment sur les fait que des sociétés de millions d’individus puissent être organisées comme une grande famille. C’est là une erreur majeure en matière humaine. Les antropologues distinguent les relations organiques (e.g. dans une famille, ou l’affectif relationnel joue un grand rôle) et les relations mécaniques (e.g. dans une place boursière, ou l’affectif relationnel joue un faible de rôle). Chaque type de relation a son domaine d’excellence et ce n’est certainement pas à la puisance publique de le décréter.
Nous raisonnons tous en terme d’association. Je suis donc plus optimiste que vous sur la nature humaine et sur notre culture morale. Je vous accorde que nombre de personnes plongent très facilement dans le conflit lorsque leur petit intéret égoïste le veut. Cela est vrai aussi bien pour l’égoïsme individuels que pour l’égoïsme de groupe. Le gout du conflit n’est pas la conséquence du régime politique ou économique, si ce n’est que notre société de l’abondance matérielle et de l’immensité démographique adoucit les moeurs et permet l’indépendance de chacun vis à vis de sa famille. Le gout du conflit a des racines animales et se trouve stimulé ou adoucis, ciblé ou général, par l’éducation, la culture et la morale, ou de leur absence. Le collectivisme auquel votre discours semble naïvement plus ou moins explicitement perméable ne serait en rien une solution en la matière, il donnerait simplement aux seuls hommes de l’administration d’Etat un pouvoir qui aujourd’hui est réparti entre tous ceux qui ont un peu d’argent et ceux dont le métier est de le gérer.
En d’autres termes vous appelez à des valeurs qui ne se décrètent pas et les solutions politico-économique qui semblent plus ou moins implicitement être appelée par une lecture naïve de votre discours présuposeraient en fait que le problème ait été résolu de façon radicale et définitive avant leur mise en oeuvre. Le gout pour l’injustice ne sera pas résolu par la réglementation administrative du goût mais par le libre choix du goût de la justice.-
@xavdr
Mais c’est qu’elle mordrait la salle bête !-
Erratum :
Mais c’est qu’elle mordrait la sale bête ! -
le probleme c ets qu il a raison. votre trop longue digression sous forme d’explication de texte c ’est du vent.
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@eleusis
Mais s’il a raison …ce n’est donc pas un problème comme vous le dites… sauf si son raisonnement, sa raison, est un problème !
Pour ma longue « digression », je m’adressais à « Sûnette » qui s’interrogeait sur un système économique alternatif. J’ai tenté de lui expliquer, que les difficultés, auxquelles nous étions confrontés, entre autres celles économiques, sont de nature avant tout fondamentale. Que ces difficultés ne pourront être résolues qu’en se servant, et je l’y incitais, du principe d’Einstein sur les résolutions de problèmes : « Les problèmes ne peuvent pas être résolus par le niveau de conscience qui les a engendrés ! ».
Quand à « xavdr » que je reprends « Quant au reste de votre commentaire, j’y vois un fatra sans grand intéret si ce n’est de révéler vos espoirs moraux, vos illusions humaines et vos erreurs méthodiques » : je lui retourne le compliment de fatras en ce qui concerne sa réaction ! J’y ajoute qu’il dit tout et son contraire et même qu’il manipule des choses qu’il ne comprend visiblement pas !
En effet, il dit : « Pour résoudre un problème engendré avec un niveau de conscience, nous avons le choix entre élever notre niveau de conscience ou simplement travailler à trouver une solution et nous souvenir, ce qui revient alors à augmenter notre conscience sans augmenter son niveau. En d’autres termes nous avons le choix entre l’intelligence ou la mémoire. »
En ce qui me concerne, je n’oppose pas (nous avons le choix dit-il entre l’intelligence et la mémoire) ; je n’oppose pas intelligence et mémoire, chez moi l’une est au service de l’autre et inversement ! De même, pour moi, travailler à chercher une autre solution… c’est prendre conscience des difficulté du moment et donc élever son niveau de conscience : il n’y a là aucune opposition de choix à avoir !
Un peu avant, suite à mon point de vue à la fois « historique » et « actuel » su r la bourse, le même « Xavdr » écrit « Pour votre gouverne les libéraux dénoncent depuis toujours le « capitalisme » d’Etat et les privilèges ». Seulement le « capitalisme d’Etat »… quant à l’autre : il leur va très bien aux « Libéraux économiques » libertaires et liberticides ! De plus, de quels « privilèges » est-ils questions ? Ceux dont bénéficient ces autres capitalistes !
Il continue : « Tout ce que vous dénoncez sur la bourse, ce sont les errements d’un prix de l’argent truqué par les banques centrales qui chaque jour utilisent la planche à billet en prenant en otage les contribuables qui se trouvent sous la contrainte de leur force armée »
Qu’est-ce que le prix de l’argent ? Je ne connais pas ce concept en économie ! Pour ma part, ce que je dénonce c’est que la bourse est devenue le temple de la spéculation financière et que de ce fait elle a perdu son rôle simplement économique !
Il écrit également : « Nous raisonnons tous en terme d’association. Je suis donc plus optimiste que vous sur la nature humaine et sur notre culture morale ». Puis il continue : « Je vous accorde que nombre de personnes plongent très facilement dans le conflit lorsque leur petit intéret égoïste le veut. Il faudrait savoir ?
Moi j’affirme que la science, que l’approche scientifique qui sépare et divise pour comprendre, qui réduit le tout à ses parties (l’économie au seul moyen qu’est le capital) raisonne en termes de dichotomie, d’opposition, même à l’antagonisme ! Les querelles d’experts en tout genre sont là pour en témoigner !
Le savoir vient toujours à posteriori de la matière, quelle qu’elle soit, qu’il entend étudier ; ceci vaut pour les sciences dures comme pour les sciences dites molles ; en fait des pseudo sciences au titre desquelles se trouvent les sciences économiques qui en aucune façon ne peuvent être considérées comme une science dure : purement physique ! C’est ainsi que la pratique économique, pratique sociétalepar excellence, a précédée la théorie économique qui relève s d’une approche dite scientifique : observation, déduction puis induction ! Le problème est que la théorie économique ne tient plus compte de la pratique originelle sociétale de l’économie (sans société il n’y a pas d’économie possible), qu’elle impose sa prore réalité, exclusivement technoscientifque, même pseudo technoscienrtifique, et qui confine à un surrélaisme économique !
Nous conceptualisons humainement notre savoir… ce qui implique, l’erreur étant humaine, même éminemment humaine, non pas un système de « vérité pure », mais plutôt un système dans lequel l’erreur et l’illusion et même la manipulation sont toujours possible ; ce qui implique une surveillance de tous les instants : ce qui implique l’introspection (associer mémoire et intelligence) et justifie le concept d’épistémologie !
Fondamentalement l’économie, la pratique économique est sociétale ! Sans société il n’y a pas d’économie possible… il conviendrait que la théorie économique s’en souvienne un minimum et qu’elle soit raisonner en terme d’histologie économique : de tissu économique et non de seul moyen, de capital exclusif de lui-même, ni de seul agent économique ! Avant de raisonner en termes de moyens, sauf à prôner le moyen pour le moyen, il faut d’abord raisonner en terme de finalité… et ensuite de moyens en adéquation avec cette finalité : là, la science économique aura du sens !
Je vous informe également, par rapport à votre propre discours, que l’effet de levier est une opération de crédit !
Le mécanisme du crédit en bourse
Sur le Service Règlement Différé, comme son nom l’indique, le dénouement des opérations (paiement pour des achats ou encaissement pour des ventes) ne se fait qu’à la fin du mois boursier.
En d’autres termes, vous pouvez acheter et vendre la même action durant le mois boursier sans avoir à débourser des liquidités. Vous encaisserez des liquidités si le prix de vente est supérieur au prix d’achat, et vous paierez si le prix d’achat est supérieur au prix de vente.
Ce qui veut dire aussi, qu’ entre la date d’achat et la date de vente vous avez bénéficié d’un crédit (car le jour de l’achat vous n’avez pas payé les titres). Si vous voulez réellement acheter les titres, vous ne les paierez qu’à la fin du mois. « Malheureusement », mais c’est la règle, ceci est vrai dans l’autre sens, vous ne serez payé qu’à la fin du mois si vous en vendez. Le coût de ce crédit est calculé par chaque intermédiaire financier (Broker, Banque ou Société de Bourse).
J’aurais aimé que « sûnette » intervienne : hélas non ! -
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