"Depuis les années quatre-vingt et la dérégulation de la
finance aux Etats-Unis, il se produit une déconnexion croissante du
secteur productif, c’est-à-dire de l’économie réelle, et du secteur
financier, qui tend à vivre en vase clos, dans la spéculation devenue
une activité à part entière parce que de plus en plus autorisée sans
freins. «
Ah cette fameuse économie »réelle« et l’autre »virtuelle« ca me fait toujours rire. Pourtant l’argent en bourse investit sur des entreprises réelles on est d’accord jusque la ?
Maintenant prenons un produit X que je vous vend 100 € et dont le prix peut varier à la hausse comme à la baisse. Si vous ne pouvez pas facilement revendre ce produit (manque de liquidité) vous allez hésiter à l’acheter puisque vous ne controlez pas le montant exact de votre perte. Probablement que pour vous ce produit ne vaudra que 80 € ou même beaucoup moins. La décote correspond à une prime de risque.
Maintenant si je vous permet comme en bourse de revendre ce produit à la seconde, la vous controlez le montant de vos pertes (du moins si c’est un titre liquide) sauf si on vous as imposé une régulation débile. Donc vous pouvez en soit payer ce produit 100 €. La prime de risque va dans l’entreprise au lieu de rester dans l’épargne. Et l’économie réelle en profite.
Et puis visiblement vous n’avez jamais été entrepreneurs parce que la finance c’est un partenaire pour réussir. De temps en temps votre entreprise a besoin de fric pour développer un nouveau produit et vous êtes content de le trouver. De temps en temps aussi vous êtes content de pouvoir placer un excédent de trésorerie ou de vous couvrir contre la hausse d’une matière premiére, etc, etc, ...
Je bosse dans la technologie (et non dans la finance) mais je peux vous garantir que sans la finance très peu des entreprises de technos ne vivraient.
»cette bulle et d’autre part d’en
revenir à un cloisonnement des activités financières entre spéculation
et banque, et notamment revenir à la séparation stricte entre banques
de dépôt et banques d’affaires. «
Bien si les dépots dorment ils ne servent en soit pas à grand chose.
»Or, tous les économistes sont
de cet avis mais les pouvoirs politiques, gangrenés par la mainmise de
la finance, refusent de telles mesures pourtant indispensables. Il
faudra sans doute plusieurs crises majeures pour qu’ils s’y résignent
sous la pression des événements."
Non tous les économistes rouges !