Ils marchent sur Paris !
Ils sont en route… Le grondement des moteurs commence à résonner dans le pavé parisien… Ils arrivent…
106 réactions à cet article
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"Ils demandent au ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Monsieur Bruno Lemaire, des mesures immédiates comme des aides à l’exportation (crédits à taux zéro) afin d’écouler les stocks avant la prochaine saison, un allégement des charges fiscales et sociales et une aide au stockage."
ils ont toujours rien compris !
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Bonjour Foufouille,
Que voulez vous dire ?
Matthieu -
"Ils demandent au ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Monsieur Bruno Lemaire, des mesures immédiates comme des aides à l’exportation (crédits à taux zéro) afin d’écouler les stocks avant la prochaine saison, un allégement des charges fiscales et sociales et une aide au stockage."
meme rengaine depuis des annees
les export servent a ruiner les agriculteurs des autres pays grace a la cotation en bourse
le droit de produire ses semences ?
moins de tracteurs hors de prix ?
des exploitations plus petites et plus nombreuses ?
interdiction de speculer sur la bouffe ?
des cooperatives controles ?
un prix d’achat controle ? -
Ils ont toujours la même rangaine depuis des dizaines d’années, et ils retournent à chaque fois voter pour des gens contre lesquels is manifestent et qui les ruinent.
Alors, ils n’ont que ce qu’ils méritent. -
Salaire annuelle : 24000 euros soit 2000 euros par mois. Combien pour un smicard ? Bien. Je suppose que les aides de l’europe ne sont pas incluses vu que quand je vais voir sur le site, elles se situent environ de 30000€ à 100000€ par an et même bien plus. Combien vaut le matériel qu’il ont entre les jambes. Dans mon coin, les plus belles maisons qui se construisent parfois avec piscine incorporée sont celles des agriculteurs.Je sens que je vais pleurer.
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Bonjour Curieux,
Petite précision : 24 000€ était le salaire moyen en 2007. En 2010, il sera environ de 14 400€.
Cordialement
Matthieu -
tu oublies les granges qui pourrissent sur place et le vieux materiel rouille
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Petite précision : 24 000€ était le salaire moyen en 2007. En 2010, il sera environ de 14 400€.
Encore un Nostradamus. Franchement, tu y crois aux chiffres (-49%) annoncés par un type dont le boulot est de faire peur pour pouvoir pleurer des aides ?
Le président de la FNSEA est aux agriculteurs ce que F.Lefebvre est à l’UMP... -
à Martin
14400 € ben dis donc, y’en a un sacré paquet de Français qui ne les gagne pas. Et tu oublies les primes : c’est pas un salaire, les primes. -
Salsabil 27 avril 2010 11:59Bonjour Matthieu,
Merci de relayer cette info. Est-ce vous qui avez pris ces photos ?
Je trouve la comparaison avec la marche des femmes sur Versailles assez judicieuse. Les agriculteurs aujourd’hui, demain, qui ?
Il est évident que ce secteur est particulièrement touché par la concurrence inique, comme celui de la pêche d’ailleurs. Espérons qu’une politique sérieuse et tenant compte des « petits » agriculteurs autant que des immenses exploitations sera mise en oeuvre, au plan européen, certes, mais aussi et surtout national.
Il faudrait revenir à un système plus raisonné permettant à chacun de vivre de son travail. Je n’imagine pas une France sans cette tradition agricole, et pourtant combien d’exploitants doivent-ils aujourd’hui abandonner leurs terres ?
Enfin, une question : « le salaire moyen annuel en 2007 était de 23 964€ ».
S’agit-il de ce qu’il reste aux seules fins personnelles de l’agriculteur et sa famille, ou bien cela inclue-t-il d’éventuels investissements liés à l’exploitation proprement dite ? Je suppose que c’est la 1ère solution mais pourriez-vous le préciser ?
Quoi qu’il en soit, une baisse de 39% est énorme, ce salaire indiqué étantà peu près l’équivalent de celui d’un OS.-
salaire moyen sans les credits a 2pc, le tout entreprise (maison, voiture, fioul, gasoil, etc, les subventions)
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Bonjour Salsabil,
Non, je n’ai pas pris ces photos. J’ai été les piocher sur google images. Il s’agit de photos de manifestations de 2009.
« S’agit-il de ce qu’il reste aux seules fins personnelles de l’agriculteur et sa famille, ou bien cela inclue-t-il d’éventuels investissements liés à l’exploitation proprement dite ? Je suppose que c’est la 1ère solution mais pourriez-vous le préciser ? »
Bonne question. Je vais de ce pas rechercher l’information et la diffuserai si je la trouve. Je tiens à préciser qu’il s’agit du salaire moyen des céréaliers et non de l’ensemble des agriculteurs. La filière laitière est vraiment moins bien lotie par exemple.
Merci pour votre commentaire
Cordialement
Matthieu -
Foufouille,
Merci pour ces précisions
Cordialement
Matthieu -
petite precision
les subventions sont une usine a gaz necissitant un personnel specialiser
par exemple les arbres poussant sur un pre sont exclues
c’est pourquoi les plus gros touchent plus
le stockage permet aussi de vendre quand le cours de la bourse est le plus eleve -
A quand la marche des chômeurs, des stagiaires sous rémunérés, des licenciés qui eux, ne bénéficient pas de la même mansuétude des pouvoirs publics, il est vrai que eux, ne votent pas correctement.
Aprés avoir touché pendant des années les subventions de la PAC, ces mêmes agriculteurs découvrent les délices de l’économie libérale. Et qu’on ne me raconte pas qu’ils sont les acteurs de la préservation de nos paysages, ils ont, par les ajouts inconsidérés d’engrais, de produits phytosanitaires démoli la qualité des sols. La loi du marché, c’est maintenant pour tout le monde. je ne me sens pas solidaire de ces gens là.-
tu as tout à fait raison. On ne parle jamais des primes faramineuses qu’ils touchent. Et puis ils se basent sur le prix des céréales qui avait plus que doublé il y a deux ans. C’est un peu comme si le boursicoteur venait défiler à Paris parce que le CAC40 s’est cassé la gueule. Et aujourd’hui, ils viennent pleurnicher. Je ne connais pas d’agriculteurs pauvres ou alors, ils le font croire par radinisme
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A Pierre de Vienne : A quand la marche des chômeurs, des stagiaires sous rémunérés, des licenciés
Le 3 mai
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Bonjour Chantecler,
Je ne comprends pas bien le sens de votre commentaire. Est ce une manière de dire que l’information que je relaye n’a pas sa place sur le média agoravox ?
Cordialement
Matthieu -
Woua, même la police les aide a manifester.
C’est là qu’on voit la différence entre les catégorie professionnelles dites « de droite » (taxis, médecins, agriculteurs...) et celles « de gauche » (profs, infirmieres...) : y a autant de flics pour encadrer les manifs, mais ils sont pas tournés dans le même sens...
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Oui, pour les gens supposés de gauche, c’est pas la police, mais les CRS que le nabot envoie
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Au fond là-bas, sur le tracteur orange, c’est pas Bayrou ?
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il eleve pas des chevaux de course ?
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les gites ruraux hors de prix sont aussi subventionnes
la plupart sont « rustiques »-
lLes gîtes et chambres d’hôtes sont hors de prix, vous l’avez dit Foufouille !!!
Et encore vous n’avez pas tout dit, le prix d’une chambre est multipliée par le nombre d’occupant, ce qui au final revient plus cher que l’hôtel. -
Parmi les 508 000 bénéficiaires français de la politique agricole commune (PAC), il en est un plus habitué à faire la une des magazines people que de la presse agricole. Le prince Albert de Monaco reçoit en effet une subvention de 253 986 € de Bruxelles pour son soutien aux cultures « propres » et aux pratiques en faveur de l’environnement. Car le souverain monégasque est aussi agriculteur. Sa famille est propriétaire du domaine de Marchais, dans l’Aisne, qui compte 773 ha et où travaillent onze salariés. Sur ces terrains, où passe le prince « cinq ou six fois dans l’année », sont cultivés du blé, de l’orge, de la luzerne, des légumes, etc. Mais la subvention en faveur de la famille Grimaldi pèse peu au regard des aides européennes reçues par les grands groupes industriels. Sur cet aspect du dossier, l’enquête du « Parisien » et d’« Aujourd’hui en France », concernant les principaux bénéficiaires de la PAC, montre par exemple que les entreprises liées au sucre, Saint Louis, Tereos, Eurosugar, Sucrerie de Bois Rouge, etc. reçoivent plus de 160 millions d’euros. Certaines sociétés sont même parfois des filiales d’autres bénéficiaires. Un trader du sucre (qui achète et vend le produit) reçoit lui aussi une aide publique substantielle de l’Europe alors même qu’une large part de son activité se situe en Russie. Autre surprise, le volailler Doux qui est le Français le mieux subventionné par Bruxelles, avec près de 63 millions d’euros, présente la particularité de se développer en Amérique du Sud et de réduire ses emplois en France. « Cette subvention est scandaleuse », s’emporte Jacques Pasquier, chargé du dossier de la PAC pour la Confédération paysanne quand Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA (premier syndicat agricole), justifie cette manne comme une aide pour lutter contre la concurrence.
Le Parisien http://www.leparisien.fr/economie/d...
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Bonjour à tous,
Les paysans auraient cassé leur tirelire pour se payer le voyage à Paris ?
Trève de plaisanterie, la manifestation émanerait (de source officieuse) surtout des céréaliers, ceux qui ont l"habitude de rafler toutes les subventions européennes, ne laissant rien aux petits agriculteurs entendent inverser les rapports de force en leur faveur !!!-
Bonjour Vipère
« la manifestation émanerait (de source officieuse) surtout des céréaliers »
Précision : il s’agit d’une manifestation organisée officielement par les céréaliers au travers de 14 FRSEA et soutenu par la FNSEA.
Cordialement
Matthieu -
300 euros par hectare de prime PAC, ca fait déjà un beau paquet pour les étrennes.
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Cela explique pourquoi vous ne voyez plus une seule haie au bord des routes, le moindre buisson est rasé pour augmenter la surface. Ce sont les destructeurs de la nature. Pauvres oiseaux
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Bonjour Calmos,
D’un autre coté, étant donné la vitesse du tracteur, le coté marche n’est pas si inaproprié
Par contre, étant donné que ce sont des céréaliers, pour le fumier, ils auraient eu plus de mal, même si tout comme vous, je pense l’action plus marquante et odorante.
Cordialement
Matthieu -
Mais voilà ce que publiait la Confédération paysanne, il y a un mois, à la veille d’une autre manifestation :
Redistribution des aides PAC : Tenir compte des revenus pour répartir plus justement
24 mars 2009
Demain, mercredi, les plus grands céréaliers des régions les plus riches, ayant les plus gros revenus et aussi les plus gros soutiens publics, manifesteront à Paris, pour conserver et faire perdurer leurs privilèges.
Cette manifestation est indécente
Va-t-on appauvrir et faire disparaître les céréaliers des ¾ du territoire français pour défendre les revenus élevés des régions les plus riches ?
Pour illustration, revenu annuel moyen des producteurs céréaliers, entre 2003 et 2007, par agriculteur :
* 44 000 euros en Ile de France – 46 400 en Champagne-Ardenne
* 15 800 euros en Aquitaine – 15 400 en Midi-Pyrénées
Les arbitrages sur les modalités françaises d’application du bilan de santé de la PAC se poursuivent. Ce bilan de santé donne l’occasion de renforcer les soutiens sur les 50 premiers hectares des exploitations, et de les renforcer également dans les zones dites « intermédiaires ». Ainsi, ces modalités peuvent permettre de conforter un peu les revenus agricoles les plus faibles ; la France a l’opportunité d’introduire la prise en compte de l’actif paysan et le plafonnement des aides pour rendre l’agrandissement des fermes moins attractif.
Seulement, les représentants des FRSEA et JA des grandes régions productrices de céréales, n’entendent pas admettre ces opportunités de répartition. Ils manifesteront demain à Paris pour conserver leurs acquis historiques.
514 millions d’euros issus du découplage du solde des aides SCOP (surfaces en céréales et oléoprotéagineux) sont en jeu. Les céréaliers les plus riches refusent l’orientation d’une partie des soutiens vers les céréaliers des zones les moins favorisées – Qu’en pensent les céréaliers de ces zones ?
Il est choquant que des agriculteurs ayant des revenus annuels moyens par actif sur 5 ans de 44 300 € comme en Ile-de-France ou de 46 400 € comme en Champagne-Ardenne, fassent main basse sur des soutiens qui peuvent être redistribués à des paysans qui, étant dans des régions moins favorables ont des revenus très inférieurs, comme par exemple, les producteurs céréaliers d’Aquitaine ou de Midi-Pyrénées dont le revenu moyen est inférieur à 16 000 € (voir le document en pièce jointe : « Résultat courant avant impôt par UTA familiale », données par système et par région, source Agreste-RICA France 2007)
Au regard des différences de revenus entre les céréaliers des différentes régions, il apparait impératif que l’enveloppe soit prioritairement redistribuée vers les régions dites « intermédiaires », c’est-à-dire les régions n’ayant pas les meilleures terres, ni les plus gros DPU, et ayant simultanément des revenus sensiblement inférieurs aux régions céréalières les plus riches (voir la carte des zones intermédiaires, document de travail 19/03/09). Si ce n’était pas le cas, les fermes de ces régions « intermédiaires », en grandes cultures ou en polyculture-élevage se retrouveraient avec des revenus insuffisants, notablement décrochés de ceux de leurs collègues spécialisés des régions les plus favorisées et ce, pour une durée aussi longue que celle de ce système DPU.
Au-delà du débat initial entre céréaliers et éleveurs, qui opposait les associations spécialisées de la FNSEA, c’est maintenant un débat entre régions céréalières. La direction de ce syndicat joue purement et simplement avec l’avenir des agriculteurs de France et d’Europe car une PAC honteusement injuste et inefficace à assurer un revenu décent au plus grand nombre, est une PAC condamnée à échéance très rapprochée.
La Confédération Paysanne, propose de redistribuer ces 514 millions d’euros aux 50 premiers ha de toutes les fermes produisant des céréales (systèmes d’élevage compris) dans les régions « intermédiaires » ce qui permet de revaloriser leurs DPU de l’ordre de 60 à 80 €/ha. Notons que dans des régions de fort potentiel de production, aux conditions pédoclimatiques favorables, et où les DPU sont cependant en moyenne les plus élevés, les plus forts revenus sont obtenus dans des exploitations de surfaces élevées ; il existe une relative économie d’échelle entre 80 et 150 ha puis au-delà. Compte tenu de la nécessité de maintenir un revenu sur les plus petites fermes de ces régions, il est possible d’envisager une augmentation moindre des DPU sur les 50 premiers hectares des zones riches.
Aujourd’hui les revenus des systèmes de grandes cultures peuvent être très partiellement rééquilibrés : Aujourd’hui se joue en France une part de la légitimité de la PAC.
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Bonjour Philaouer,
Merci d’avoir publié ici ce communiqué. En effet, les céréaliers ne sont pas égalitaires entre eux. Les chiffres que donne ce texte parlent d’eux-mêmes. La répartition proposée par la Confédération paysanne semble équilibrée.
Cependant, aujourd’hui, ils se regroupent tous ensemble pour défendre leurs acquis, et contre la nouvelle répartition de la PAC mise en place pour aider également les autres filières de l’agriculture.
Cordialement
Matthieu -
Parmi les 508 000 bénéficiaires français de la politique agricole commune (PAC), il en est un plus habitué à faire la une des magazines people que de la presse agricole. Le prince Albert de Monaco reçoit en effet une subvention de 253 986 € de Bruxelles pour son soutien aux cultures « propres » et aux pratiques en faveur de l’environnement. Car le souverain monégasque est aussi agriculteur. Sa famille est propriétaire du domaine de Marchais, dans l’Aisne, qui compte 773 ha et où travaillent onze salariés. Sur ces terrains, où passe le prince « cinq ou six fois dans l’année », sont cultivés du blé, de l’orge, de la luzerne, des légumes, etc. Mais la subvention en faveur de la famille Grimaldi pèse peu au regard des aides européennes reçues par les grands groupes industriels. Sur cet aspect du dossier, l’enquête du « Parisien » et d’« Aujourd’hui en France », concernant les principaux bénéficiaires de la PAC, montre par exemple que les entreprises liées au sucre, Saint Louis, Tereos, Eurosugar, Sucrerie de Bois Rouge, etc. reçoivent plus de 160 millions d’euros. Certaines sociétés sont même parfois des filiales d’autres bénéficiaires. Un trader du sucre (qui achète et vend le produit) reçoit lui aussi une aide publique substantielle de l’Europe alors même qu’une large part de son activité se situe en Russie. Autre surprise, le volailler Doux qui est le Français le mieux subventionné par Bruxelles, avec près de 63 millions d’euros, présente la particularité de se développer en Amérique du Sud et de réduire ses emplois en France. « Cette subvention est scandaleuse », s’emporte Jacques Pasquier, chargé du dossier de la PAC pour la Confédération paysanne quand Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA (premier syndicat agricole), justifie cette manne comme une aide pour lutter contre la concurrence.
Le Parisien http://www.leparisien.fr/economie/d.
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13h 45 not Fouf’ a donné le même coupé collé ...
PAS UN PEU c...... SUR LES BORDS , ça t’arrive de lire les fils ? -
Bonjour Brieli,
En effet, mais cela peut être dit sans insultes.
Cordialement
Matthieu -
ce qui me désole ,c’est de voir petit à petit des exploitations agricoles disparaitre ,les terrains bradés et repris par des promoteurs pour construire des lotissements ...
j’habite en Seine et Marne département agricole si il s’en faut ,malgré ça,les petites et moyennes exploitations que j’ai connu ont disparu les unes après les autres,le matériel abandonné dans les hangars et les terrains en friche ....
pendant ce temps là,on importe les produits qu’on cultivait auparavant !....
certains agriculteurs se sont tournés vers le maraichage et le petit élévage de basse cour et font de la vente sur place...mais pour combien de temps ?
à Achères la Forêt ,il y avait un maraicher qui semblait bien tourner,avec personnel ,logement pour ces derniers et matériel ....
maintenant c’est à l’abandon,les terrains sont en herbes folles ,et une des hangars sert de refuge pour chiens .....
ce matin ,j’ai acheté des tomates en grappe d’Espagne ,et des fraises du Maroc !......
je ne sais même pas d’où provient mon lait, mes patates,mes poireaux ( de Hollande je crois ! )
bon ceci dit,il y a encore des champs de colza,de tournesol,de mais,de l’orge,de l’avoine et du blé bien sûr ,mais la betterave et les sucreries qu’on a connus à Lieusaint et à Montereau sont disparues depuis un bail déjà ,alors que l’on importe du sucre,un comble....
on achète chez le voisin ce qu’on produisait avant !
putain,mais je serais paysan,mais je foutrai le feu au ministère ! la France était un pays agricole reconnu,les campagnes deviennent des deserts,ou alors des golfs,des lotissements,ou des parcs d’attraction !
pour ceux qui verront les cinquantes prochaines années,je vous souhaite bien du plaisir ,profitez vite si vous en avez encore le temps de découvrir le goût des vrais légumes et des vrais fruits de chez nous ,du bon pain,avec la farine de chez nous également ,parce que tout ça ,ça va foutre le camp dans pas longtemps !-
Bonjour Kitamissa,
Je constate tout autant que vous la disparition des petites exploitations, qui découle souvent de la dureté de ces métiers dans l’agriculture « manuelle » contrairement à l’agriculture « industrielle ».
Des fraises en avril : voilà aussi une partie du problème. Dans une société de consommation comme aujourd’hui, c’est le tout tout de suite. Mais il faut savoir respecter les saisons sous nos lattitudes. J’ai connu un vieux paysan, enguelant ses petits enfants (déjà grands) lorsqu’ils revenaient du supermarché avec des sacs remplis de légumes hors-saison. Lui se contentait des légumes de son jardin. Malheureusement, chaque individu ne peut se permettre un tel luxe en France.
Cordialement
Matthieu -
La question est vraiment de savoir si on importe, au niveau agricole, plus qu’on exporte. Si c’est devenue le cas, il faut d’urgence réhabiliter les champs non utilisés, quitte à faire une société publique de production agricole
Quand aux petites structures artisanales, et bien je ne les pleurerai pas. Quand on voit les efforts à faire pour les maintenir en vie, alors qu’un groupe agricole de taille est bien plus facile à gérer pour les gens travaillant là dedans, on se dit que, dans l’intérêt des agriculteur, il est bon qu’elles disparaissent. Les conditions de travail des petits exploitants sont toujours peu agréable. Et en dehors des rentiers, nous ne sommes pas que consommateur, mais également producteur.
Quand aux goûts, ils varient selon les clients. Dire que les tomates du marché sont meilleurs que celles venues d’Espagne, c’est avant tout une question de mode. Même si, pour réduire notre consommation de pétrole, une consommation locale est en effet à privilégier. Mais locale ne signifie pas du tout petite structure artisanale.
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Salsabil 27 avril 2010 15:08Matthieu et Maxime,
Entièrement d’accord avec vos commentaires respectifs
Effectivement, il serait bon de réapprendre à consommer les productions de saison. On peut se passer de fraises et de tomates en hiver, non ?
Autrefois pour continuer à profiter des fruits et légumes d’été durant la période froide, on faisait soi-même ses conserves. Ce sont des gestes simples, ça prend finalement relativement peu de temps et c’est autrement meilleur que les conserves achetées au supermarché !
Maxime nous avions, je crois, un jour parlé de pêches de vigne ? Elles sont succulentes aussi en conserve.
Ainsi donc les cultures de betteraves ont quitté la région ? Je me souviens, petite, des précautions qu’il fallait prendre sur la route boueuse tellement elle était glissante à cause du passage incessant des camions. Les accidents n’étaient pas rares d’ailleurs...
Il n’empêche que cette sucrerie était une fierté pour tous les villages environnants et qu’elle donnait du travail à profusion.
Bouh ! Ca ne nous rajeunit pas !!!
Matthieu,
Si tout le monde ne peut pas se permettre le luxe d’avoir sa propre production, il faut quand même noter qu’existent de nombreux « jardins ouvriers » offrant cette possibilité. C’est aussi une question de volonté, non ?-
Salsabil
« Si tout le monde ne peut pas se permettre le luxe d’avoir sa propre production, il faut quand même noter qu’existent de nombreux »jardins ouvriers« offrant cette possibilité. C’est aussi une question de volonté, non ? »
De manière locale et marginale, c’est tout à fait viable. Mais imaginez si ce phénomène d’achat « à la ferme » s’intensifiait : les producteurs tenteraient à nouveau de produire plus, chercheraient à réduire les couts, feraient jouer la concurrence, la qualité des produits baisserait et l’on reviendrait à la situation actuelle.
Cette vente « directe » est vouée à rester marginale, je pense.
Par contre, consommer des produits de saison est tout à fait envisageable. Si les supermarchés constatent que les consommateurs n’achètent pas de fraises au mois de décembre, ils vont rapidement cesser d’en proposer : la loi de l’offre et la demande.
Cordialement
Matthieu -
Salsabil 27 avril 2010 15:49Matthieu,
Je ne parlais pas du commerce en direct de la ferme, mais bien de jardins ouvriers. Ces petits espaces de terre concédés aux particuliers pour une somme modique payable à l’année et leur permettant de planter leur propres fruits et légumes.
Leur règlement est en général assez strict, ce qui évite que des citadins s’en servent comme jardin d’agrément. La plantation y est obligatoire.
En ce qui concerne l’approvisionnement direct auprès du producteur, je ne sais pas si un développement du principe amènerait forcément une qualité médiocre. Une concurrence, sans doute, mais si elle est raisonnée par des lois, on pourrait tout à fait imaginer un respect d’une certaine forme de culture, un accès facilité pour tout un chacun.
Le problème de cette utopie est bien l’extraordinaire puissance des grosses exploitations et de la grande distribution. Mais, de la même façon... La demande...et l’offre ! -
Salsabil,
Même pour les jardins ouvriers, cela ne peut marcher à une échelle macroéconomique : pas assez de terrain, problème d’accesibilité pour les citadins, temps concédé pour l’entretien, la culture et la plantation, faibles quantités, ... Je ne crois pas à cette solution au niveau macro.
Je pense que seul un reéquilibre de nos habitudes de consommation peut permettre de revenir à une agriculture saine du moins en ce qui concerne l’agriculture « alimentaire ».
Il restera cependant, encore et toujours, la culture intensive de blé, maïs, orge, avoine, colza, non pas pour un aspect nutritionnel mais pour un aspect économique. Ainsi, nous aurons toujours en France une agriculture à deux vitesses.
Cordialement
Matthieu -
je pense le contraire
c’est justement pourquoi il y tres peu de jardin ouvrier
la pelouse devrait etre interdite a certains endroits -
Foufouille,
Je me souviens d’une émission de télévision il y a quelques années où ils avaient fait l’expérience dans un quartier populaire de supprimer une partie de pelouse pour en faire un jardin potager pour le quartier. Je ne sais pas ce qu’a donné au final cette initiative.
Cordialement
Matthieu -
S. Cosmicoïd
Merci d’arreter de venir provoquer les intervenants, raison pour laquelle j’ai demandé la suppression de vos posts.
Cordialement
Matthieu -
S. Cosmicoïd 27 avril 2010 16:29Si c’est vous, no problemo. Mes confuses.
Cordialement.
Rejoignez-nous
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Greve in Chianti
Tu connais ? Superbe.Je connais un resto sur les hauteurs, je t’invite quand tu veux. -
Rassure-toi je suis désespérément hétéro.
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Salsabil 27 avril 2010 16:46Mathieu,
Exact en ce qui concerne les cultures céréalières, c’est inévitable.
Je reste malgré tout convaincue qu’il est possible dans de nombreux endroits d’installer des carrés de terrain permettant une culture familiale.
Il me semble que c’est Monolecte(?) qui avait fait un article sur ce type de sujet il y a quelques temps. Les pelouses autour d’une barre de HLM avaient été dédiée à de petites plantations individuelles et ça avait, a priori, plutôt bien fonctionné.
Même chose en plein coeur de Paris où des espaces entre immeubles ont été utilisés dans ce but, même réussite, avec en plus une convivialité de voisinnage retrouvée.
Si de telles initiatives ne sont évidemment pas souhaitables pour le commerce, il n’empêche qu’elles peuvent fonctionner et permettre une meilleure alimentation à nettement moindre coût.
Aux producteurs de faire le nécessaire pour fournir une qualité plus haute, au consommateur de faire savoir qu’il n’accepte plus de se faire rouler indéfiniment. C’est tout un système qu’il faut revoir et c’est une guerre ouverte aux pratiques actuelles de la grande distribution.
Mais on s’éloigne en partie du sujet premier de votre article qui concerne le sort réservé aux agriculteurs. J’ai noté qu’il s’agit majoritairement des céréaliers qui manifestent aujourd’hui et comme vous le souligniez, ce ne sont probablement pas les plus à plaindre, si on compare leur situation, effectivement, à celle des producteurs laitiers par exemple. -
Shawford,
Les mots utilisés dans le commentaire auquel vous faites référence étant contraire à la charte, il a été logiquement supprimé. De même que tous les commentaires hors sujet.
Si vous voulez emettre un avis en rapport avec l’article, quelqu’il soit, faites le en des termes non contraires à la charte du site et il sera conservé.
Cordialement
Matthieu -
bonsoir Gul...
eh oui,Beghin Say à Lieusaint et Générale Sucrière à Montereau c’est fini,à Montereau c’est une ZAC qui a remplacé la sucrerie ...
à Lieusaint ( y’ a un bail que je n’y suis pas passé) la raffinerie est partie depuis bien longtemps ...
les jardins et les champs que j’ai parcouru dans ma jeunesse sont devenus des lotissements ou des centres commerciaux ....
tout ce qu’on a connu qui venait de nos jardins n’est plus que d’agréables et lointains souvenirs .....
dommage pour ceux qui sont venus après nous et qui ne connaissent plus que les machins muris artificiellement,calibrés,sans saveur et pleins de flotte ...
je ne parle même pas des produits du marché,trimballés de ville en ville,exposés aux poussières ,postillons,et manipulations diverses ,ayant perdu plus de la moitié de leur valeur gustative et des vitamines ....
effectivement,reste le jardin ouvrier pour celui qui n’a pas de terrain ,mais les places sont chères !
A + -
OUI mais c toujours pas du chianti et n’apas le coq sur le liège !
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Pour nous remonter le moral !
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Pilhaouer
Merci pour cette vidéo.
Cordialement
Matthieu -
Slipenfer 27 avril 2010 16:12il est ou José bové ? il broute quoi à choux de Bruxelles ?
c’est quoi maintenant 5000 agriculteurs ?
c’est quoi maintenant un syndicat ?
combien de chimiste camouflé en cultivateur ?Ps.Qui à le plus gros tracteur ?
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inès 27 avril 2010 17:16Chauffe Colle,
Le trouduc qui se tapait la corvée de désherber chez mes parents pas plus tard qu’hier.On arrête de désherber les citadins.
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ceux qui sont montés à Paris sont les petits qui en ont besoin ,les gros ,eux,attendenttranquillement dans leurs BMW X5 ou Merco ML que les subventions leurs tombent !!
les gens plaignent les paysans,mais lesquels ?
les gros cerealiers qui ne font plus d’elevage depuis longtemps(trop contraignant) travaillent
en moyenne 5 mois par an et l’hiver ils partent aux Antilles !!
A la tele on nous montre toujours les pauvres ceux qui sont au cul des vaches mais les gros
qui ne mettent jamais les pieds dans un champ qui ont des tracteurs à +de 150000€ et qui
visitent leurs plantations en helico(j’en ai vu) on ne les voit jamais.
Eux ils sont copains comme cochon avec tous les deputés... !!
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Bonjour TSS,
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous écrivez. Cela concerne en effet une partie des patrons céréaliers. Reste les autres et leurs ouvriers.
Cordialement
Matthieu -
S. Cosmicoïd 27 avril 2010 17:05Vous votez Vlaams, Matthieu. I know.
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inès 27 avril 2010 17:24Martin
En effet, entre 2008 et 2009, ils ont du faire face à une baisse de 20% de leurs revenus, et prévoit une baisse de 39% en 2009, tout en sachant que le salaire moyen annuel en 2007 était de 23 964€.C’est pas clair. C’est brut . Le salaire, déjà ce ne sont pas des salariés alors, c’est un revenu. 23964 € , c’est net ou quoi ?
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Bonjour Ines
En effet, il s’agit du revenu net.
Cordialement
Matthieu -
inès 27 avril 2010 17:42Ce rassemblement, qui avait pour cible au départ les Champs Elysées, est organisé par 14 fédérations régionales des syndicats d’exploitations agricoles (FRSEA) des régions Ile-de-France, Haute et Basse Normandie, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Poitou-Charentes et Champagnes-Ardennes… Le président de la FNSEA, Monsieur Jean-Michel Lemétayer sera également présent.
Précisez, de qui vous parlez . Gros ou petits céréaliers. Même les petits céréaliers des régions (en plaine) que vous précitez, vivaient grassement sur une politique de l’intensif alors que la majorité de la petite agriculture de nos paysages français avaient peine. Aucune prime pour l’extensif.
A la limite, il en est de même pour la viticulture extensive sans raison valable d’installer sans cesse des jeunes à engraisser les banques.
Dans ma viticulture familiale mais de terroir, le chiffre revenu donné par vos soins, multipliez par 2 ou 3 fois. Les heures ne se comptent pas mais il en est de même aussi qu’ils défilent mais qui n’auraient jamais dû installés.
Demandez des comptes au Crédit Agricole. Point, à la ligne.
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Inès,
Les régions citées comportent et des gros céréaliers et des petits. Il n’y a donc pas à préciser, ils sont tous représentés.
Les revenus que je donne sont une moyenne. Il est donc tout à fait possible que dans votre région, ils soient plus élevés.
Je vous encourage à lire ou relire le commentaire de Pilhaouer de 14h22
Cordialement
Matthieu -
inès 27 avril 2010 18:02Correction
mais il en est de même aussi pour ceux qui défilent mais qui n’auraient jamais dû installés.Je voudrais dire qu’il ne fallait pas continuer à jouer avec l’extensif.
La politique agricole a fait installer même dans les dernières années 2000, des jeunes sans terres, sans équipements.
Folie alors que les productions agricoles étaient protégés mais maintenant ouvertes sur la loi du marché.
Cela n’empêche que pendant, l’agriculture française était protégée, nous envahissions les pays africains par exemple, avec nos productions subventionnées.
Malgré tout, il faut trouver une solution pour ces céréaliers sur peu d’hectares . -
« Ces agriculteurs sont à la fois en colère et désespérés par la situation actuelle. Ils seront là pour « alerter les pouvoirs publics sur la situation préoccupante du secteurs des grandes cultures » indique la FNSEA. »
Non mais vraiment vous pensez que les pouvoirs publics ne savent pas que l’agriculture française se meurt ?? Ma parole c’est une blague ou quoi ?
Il suffit de visionner la conférence de François Asselineau sur l’europe -j’ai aussitôt enlevé la majuscule-. « Qui gouverne la France » présente sur internet pour comprendre où va l’agriculture.
Après tout, il faut bien laisser « le champ libre » à Monsento pour y planter ses OGM.-
Bonjour Paoptimiste
« Non mais vraiment vous pensez que les pouvoirs publics ne savent pas que l’agriculture française se meurt ?? Ma parole c’est une blague ou quoi ? »
Je ne fais que citer la FNSEA et reprendre leurs propos et leurs explications quant aux motifs de cette manifestation.
Cordialement
Matthieu -
Bonjour Matthieu Martin, je ne m’adressais pas à vous personnellement j’ai bien compris que vous rapportez des propos, je m’adresse à l’ensemble des lecteurs. Mais avez-vous visionné la conférence « qui gouverne la france », j’y ai appris des choses incroyables et desespérantes.
Cordialement -
inès 27 avril 2010 18:32Martin
Les régions citées comportent et des gros céréaliers et des petits. Il n’y a donc pas à préciser, ils sont tous représentés.Je suis d’accord avec vous ainsi que du propos de la Confédération Paysanne mais j’en démords pas , on aurait jamais dû continuer cette folie extensive . Nous en avons le résultat maintenant et le RDV est là et de plus 2013, il en sera fini de la PAC.
Dans la viticulture Bordelaise, il en est de même pour des jeunes qu’on a laissé s’installer sur des vignes, habitation, équipements. Comme un package alors qui’il n y avait pas de marchés viables alors qu’ils étaient bouchées. Ce sont ici, pour faire du Bordeaux simple que l’on retrouve à foison dans les grandes surfaces.
Les revenus en haut que je vous ai donnés sont ceux du viticulture d’appellation supérieure, de cru , de terroir, donc, plus de valoir.
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Et si tu nous parlais des plus-values de terres ou de prés devenu rangées de ceps...
J’ai souvenir d’un rateau faneur propulsé à mulet rouillant dans les « Graves de Lalande de Pomerol ».Comment ça se passe entre les descendants celui qui est resté a la ferme et les autres question héritage ?Arrête de nous bassiner avec les produits terroir et de tradition etc.LE FOIE GRAS n’est pas du Sud-ouest,industriellement et intensivement que depuis 1918.Il y a une autre région où pousse à profusion maïs et tabac.sur un site en jachère_ donc trouver la bonne dimension de la page _ d’un enseignant allemand badoisLes vins de Bordeaux et du Sud_Ouest ?d’abord il y a des cépages américains hybrides dans le Cognac et l’Armagnac qui résistent naturellement aux maladies. La culture de ces vignes ou des interspécifiques est interdites ailleurs sur le territoire français.Arrêtez de nous parler traditions svp. J’ai pu goûter de la petite et de la grande vidure franche sur pied ;; cad des plants non greffés. C’est vraiment autre chose !puis la technologie par exemple, mais cliquez sur les autres « machines » du clapetPardon pas chez nous ?L’ osmose inverse est proposé de ferme en ferme de cellier en cellierpar un ambulant naviguez un peu sur son site !Revenir à l’hypocras ... Mah ! non quand le vin tiré est bon, il faut le boire. -
bof ! le Petrus fait avec des grains de Merles... c’est vraiment surfait ! rare donc cher !
Dans la plaine de Békaa avec son temple dédié à Bacchus, on peut avoir qualité égale.Faut attendre un peu, des navions sont passés par là... et les assurances ne suivent pas.sinon des rouges moldaves qui merlot_tent (pétrussent) très bien)pour ce guichetier du Crédit Agricole,du temps des cardinaux et des reines il aurait fait son beurre dans le venin vu son patronyme. -
Brieli,
Ou voulez vous en venir ?
Cordialement
Matthieu -
Shawford,
Puisque vous n’avez pas lu le premier post que je vous avais adressé, je me répète. Si vos posts sont hors sujet, ils seront repliés. S’ils contiennent un mot contraire à la charte, ils seront repliés et déclarés comme abusifs.
Cordialement
Matthieu -
inès 28 avril 2010 11:17Brieli67
Arrête de nous bassiner avec les produits terroir et de tradition etc.LE FOIE GRAS n’est pas du Sud-ouest,industriellement et intensivement que depuis 1918.Je ne savais pas Toi, Monsieur que je faisais de la pub pour le fois gras.
Je ne fais pas de fois gras. Vous devez vous trompez de personne.Le reste de vos propos sont sans intérêt.
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@ AUTEUR
Tiens Tiens un alsacien avec son castel sur les hauteurs de Sélestat !Tu interviens ici en ton nom ou pour le compte de comtes, des gros plutôt que les petits ?Quels sont tes rapports avec le secteur primaire presque insignifiant de notre société ?Héritier ? Producteur ? Fonctionnaire d’une chambre d’Agriculture ? Syndicaliste ?Tu ne fais et ne veux que rapporter ou as tu un message à faire passer ?style comprenez donc nos paysans, l’ IA est sympa et la GD si coopérative.Il y a un bail : sur la baguette qui était à 4 Francs 2o,19 centimes de francs revenait au producteur gros ou petit et polycultivateur ( pas le bénef !)- une campagne de l’ONIS-Pourrais tu nous actualiser ces chiffres et les discuter avec toute la banque de données professionnelle qui est à ta disposition...Merci !-
Bonjour Brieli,
Aucun message à faire passer. Je relaye uniquement cette information qui me parait importante. Vous pourrez constater que je cite uniquement des faits mais ne prend pas partie dans mon article.
Je suis de ces personnes qui aiment que le journaliste donne des faits et non sa version des choses, et j’essaye en tant que citoyen publiant sur un media citoyen d’exercer cet art.
Pour ce qui est de mon avatar, il évolue chaque semaine, passant d’un monument du patrimoine français à un autre. J’aime nos vieilles pierres.
Quant à ma banque de données professionelles, vous pouvez y acceder librement ici
Cordialement
Matthieu -
Dix mille taxis parisiens déjouant les cadors de la police rurale ont bloqué tous les accès à Trifouillis les blés d’Or, haut lieu de l’agriculture en zone douce. Dès demain, il n’y aura plus de navets biologiques sur le marché.
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mon avis sur le monde agricole : ils ne sont pas trop à plaindre !
bien qu’originaire de la campagne , je suis devenu citadin depuis fort longtemps , j’ai constaté que ces exploitants agricoles ne manquent pas de foncier et de patrimoine sans oublier leur congélateur et frigos pleins de produits frais , en résumé je ne les plains pas - j’ai un cousin , éleveur qui a 5 baraques en location et quelques apparts à TOULOUSE , non la plupart ne sont pas à plaindre par rapport au monde du travail industriel ou ce qu’il en reste , de plus , souvent ils ont voté à DROITE !
RA .-
« souvent ils ont voté à DROITE ! »
Vous auriez dû placer ça au début des votre tirade à l’emporte pièce, c’eût été plus honnête. Le monde agricole est divers et tout le monde ne roule pas sur l’or ramené au temps passé et aux aléas à affronter ( climatiques, bancaires, bruxellois, techniques, familiaux, sociaux,...). Plus facile de les critiquer que de prendre leur place-
Avec 100 à 200 hectares, les agriculteurs sont les plus riches d’un village. De toute façon, avez-vous rencontré un agriculteur qui ne se plaignait pas ? Le sketche de Fernand Raynand est vraiment d’actualité . Il faut qu’il s’achète le sel.
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oui je confirme à 80% , le « monde » agricole dans sa globalité de ses différentes formes d’exploitations ont toujours voté à DROITE , donc pour ce système qui les ont avantagé par de nombreuses subventions !
Actuellement , c’est vrai , pour eux ,c’est aussi la « récession » , ben ils se font moins de liquidités , mais le patrimoine est là , et si la crise perdure et va ruiner la classe moyenne , les « paysans » , eux , auront toujours de quoi « manger » , puis ils ne se gêneront pas d’augmenter les prix lors de la vente de leurs produits maison , non pas de quoi s’inquiéter pour eux .
RA .-
Les politiciens sont évidemment responsables, par définition. Voir cette petite video sur l’agriculture dans le monde
Responsables mais pas très motivés pour réagir dans l’intéret de la société.
Je crois hélas, que le seul moyen de faire bouger les politiciens est la violence. Quand un agriculteur désespéré prendra la tête du ministre pour cible au lieu d’en finir et de se tirer lui meme une balle dans la tête, les choses bougeront. Pas avant ...
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Et puis, les agriculteurs sont des fouteurs de merde. Quand vous arrivez sur une sortie de chemin de champ, alors qu’il a plu. Ils se permettent d’emmerder tout le monde sur la route , ne se rangent JAMAIS pour laisser passer une file de voiture. Roulent à la tombée de la nuit tous feux éteints avec un vulgaire gyrophare, quand il marche ou qu’il n’est pas caché par la remorque.
Des accessoires hors gabarit non signalés. Pas besoin de permis pour conduire des attelages de 10,20 ou 30 tonnes quand ils ne sont pas conduits par des gosses. Ils achètent tous des voitures Diesel, allez savoir pourquoi ? Ils empuantissent l’atmosphère avec leur saloperie d’ensilage. Ce sont des privilégiés.-
En tout cas, c’est eux qui vous font bouffer, qui entretiennent le paysage que vous êtes content d’admirer quand vous partez en vacances et je me doute pas que vous serez les premiers à vous plaindre lorsque vous trouverez des friches partout, et de la bouffe industrielle d’importation. Moi je trouve qu’ils méritent globalement de bien gagner leur vie. D’ailleurs si c’était le cas pour toutes les agriculteurs, il n’aurait pas autant de suicides. Cherchez plutôt chez les footballeurs l’enrichissement insupportable
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@ curieux
les emmerdeurs que tu croise sont justement les gros
et non ils ont pas tous des 4X4 mais plutot des kangoo ou C15
au lieu de rester sur les nationales prend les petites routes hors viticoles -
avec des températures de 20°, il aurait fallu déverser du purin
l’barnum aurait eu très longtemps au pif, l’odeur du travail de ces agriculteurs
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En gros si j’ai bien compris...
« ils votent majoritairement à droite » donc bien fait pour eux..
Que ceux qui votent mal crèvent...
Hi hi hi. Mort de rire de la part de ceux qui se présentent comme solidaires.
Le solidaire ; « Je veux bien de la thune de autres car c’est la solidarité, et ils en ont plus que moi c’est dégueulasse. Mais je veux pas de ma thunes chez les autres, ils en ont moins que moi mais c’est bien fait pour eux. »
Fnalement le « solidaire » n’est qu’une forme particulière de libéralisme : c’est la tendance hypocrite. De beau discours mais finalement sous le maquillage c’est encore plus moche que chez un vendeur de crédit à la conso...
Je ne peux que me rémémorrer un dessin de Cabu au moment de l’accession de la gauche au pouvoir au dans les années 80. Un bon franchouillard regarde la télé où Fabius affirme « on va prendre aux riches pour donner aux pauvres ». Et le franchouillard de conclure « avec ce que j’ai déjà, ca me fera déjà pas mal »
La solidarité en France c’est ça : « avec ce que j’ai déjà ca me fera déjà pas mal ».
Bonne chances pour les retraites !! hahahahaha !!-
je réitère mon commentaire qui a disparu !
@ titi , voter à droite , c’est approuver les méthodes de ceux qui détiennent le pouvoir économique et financier quelle que soit le type de droite !
Le pouvoir économique c’est la possibilité d’investir ou plutôt de S’APPROPRIER les outils du capital en possédant les terres , l’outil industriel ( les usines ) , le sous-sol qui détient les produits énergétiques , bref tout ce qui mène à la création pour la consommation .
Le pouvoir financier c’est de contrôler tout le commerce de ces produits , les échanges commerciaux , les transporter , bref de faire fructifier ce capital .
Tous les autres , vous , moi , ceux qui ne détiennent pas ces capitaux , sont à leur service et leur bon vouloir !
Avec les délocalisations actuelles , les licenciements économiques d’avant , vous approuvez ces méthodes anti-sociales , donc anti-démocratiques avec l’appauvrissement du plus grand nombre , pendant que ces gens vivent et s’approprient la plus grande partie des richesses produites .
Il est vrai que la gauche actuelle ne représente plus les intérêts du plus grand nombre , elle reste donc à se reconstituer !
Ce n’est pas non plus en manifestant , chacun de son côté , corporations par corporations que le système changera , il faut une solidarité solide et un détermination certaine pour changer les choses .
Les agriculteurs comme toutes les autres corporations de métiers sont au service du système qui tire les ficelles et garde ses privilèges et son emprise !
RA . -
Bonjour Elchetorix,
Vous pourrez constater que ce dernier commentaire, reprennant l’ensemble des idées du post disparu, les injures en moins, restera en ligne car il n’est pas contraire à la charte du site. Vous constarerez donc que ce n’est pas vos idées mais vos injures qui ont été censurées.
Ainsi, le débat d’idées reste et les injures disparaissent.
Cordialement
Matthieu -
exact , l’auteur , s’emporter ne fait pas avancer un débat !
Cependant , si le commentateur auquel je me suis adressé n’avait pas utilisé une ironie proche de l’insulte , j’aurais sûrement gardé mon calme ou adressé des propos plus nuancé !
Mais , encore une fois le sang-froid et le fond des idées portent mieux que des propos provocateurs !
RA . -
Elchetorix
« le sang-froid et le fond des idées portent mieux que des propos provocateurs »
Tout est dit. Chacun a le droit d’avoir son avis, quelqu’il soit. En tant qu’auteur, je n’ai pas à prendre parti et censurer un avis ou un autre par ce qu’il ne serait pas conforme au mien. Mon rôle est de m’assurer que les fils de mes articles soient dans le sujet et courtois (ce qui n’empeche en rien les avis divergents)
Cordialement
Matthieu -
http://www.liberation.fr/economie/0101632385-manif-d-agriculteurs-je-gagne-1-000-euros-et-bosse-45-heures-minimum-par-semaine
« Je perds 3.000 euros chaque mois »
ils sont pas tous conTous le disent, ils suffoquent financièrement. Et déplorent de concert une baisse, pour ne pas dire une dégringolade, de leurs revenus « depuis deux ans ». « Enfin, surtout en 2009, avance Michel. Je perds 3.000 euros tous les mois. Du coup, on est obligé de taper dans nos réserves. » Signe que les temps ont été naguère moins durs. En 2007, le cours du blé a atteint des sommets. Résultat, les céréaliers ont réussi à engranger des euros qui leur sont bien utiles aujourd’hui. « Heureusement pour moi, ma femme est coiffeuse et apporte d’autres revenus, sinon on ne s’en sortirait pas », avoue Michel Zimmermann.
Cet exploitant d’une ferme de 85 vaches pour 200 hectares ne se reconnaît plus dans son activité. Déboussolé, il demande un GPS au gouvernement. « Une visibilité à long terme, parce que là, on navigue dans le brouillard. » Il argumente : « On nous met de plus en plus de contraintes, notamment environnementales et européennes, par rapport aux nouveaux pays de l’UE. »
L’Europe. Voilà un des principaux responsables des difficultés actuelles du monde agricole, selon ses acteurs français. « Il faut revenir à des prix normaux, dit Jean-Yves. Et réguler le marché européen, avoir une uniformisation au niveau des lois sociales. Parce que se passe-t-il actuellement ? Les pays du sud de l’Europe font du dumping social. »
« A bas Maastricht ! »Jean-Yves prend sa respiration et fend son armure : « Le cas de l’Espagne me reste en travers de la gorge. Comment un pays qui fait partie de l’UE et avec lequel on est en concurrence peut-il être aux 42 heures et payer un Smic deux fois moins élevé que le nôtre ? On ne peut pas lutter... Je ne dis pas qu’il faut baisser notre Smic, mais il faut plus d’harmonisation dans l’UE. »
Bruno, lui, entame une diatribe anti-européenne. « Une Europe à dix, oui, mais à vingt-sept non... Ou alors, avec les mêmes contraintes environnementales et sociales. »
Un homme bien mis passe et lâche : « A bas Maastricht ! » Bruno s’interroge, puis lâche, oubliant sa charge anti-européenne précédente : « Ben non, heureusement qu’on a voté pour Maastricht ! »
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« Le cas de l’Espagne »
Si ce n’était pas l’espagne ce serait une autre.
Pendant toute la période de la colonisation de l’Algérie, il y a eu de l’autre coté de la méditerrannée des productions de vin et de fruits.
Ces produits étaient en concurrence avec les produits du sud de la France.
Etait ce la faute à l’Europe ? A Wall Street ? C’était en 1907 http://www.thezandescorbieres.com/revolte1.htm.. -
inès 28 avril 2010 11:50-
Ines,
Merci pour ce complément
Cordialement
Matthieu -
j’ai l’impression que les agriculteurs de la FNSEA ont mal joué sur ce coup là
deux articles sur le même sujet : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/on-veut-polluer-plus-pour-gagner-74168et à voir les commentaires, tout ce qu’ils font, c’est attirer l’attention sur eux... mais pas en bien.
La population ne soutient plus ce type d’agriculteurs qui ne sont là que pour faire du business et pas pour nous nourrirmais bon... la population d’agoravox n’est peut etre pas encore représentative de l’ensemble de la population française.
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Bonjour Thomthom
Je ne saisie pas bien le sens de votre post. Pensez vous que je fais parti de la FNSEA ?
Je ne fais que relater des faits qui me semble important sur un media citoyen
Cordialement
Matthieu -
du tout, je ne faisais que compléter votre propos
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Thomthom,
Excusez alors ma remarque.
Cordialement
Matthieu -
.« Comme l’ont fait les femmes parisiennes vers Versailles dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789 pour réclamer du pain au roi Louis XVI. »..elles avait déja des tracteurs, des fardiers sans doute....L’auteur se fiche de nous ? ou alors il a le sens de l’ironie, et sa cruauté ne sert pas la cause qu’apparement il défend
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Bonjour Moebius,
Tout d’abord, je ne défend pas de causes ici, je donne des faits.
Par ailleurs, je vois un parallèle entre la marche de ces femmes vers le pouvoir pour aller demander du pain et des explications et l’arrivée sur Paris de l’ouest, de l’est, du nord et du sud des agriculteurs venant demander à l’Etat des aides fiancières et des explications sur la politique menée par le gouvernement.
Je ne vois pas bien en quoi ceci pourrait être ironique ou cruel. Mais sans doute pourriez vous m’expliquer pourquoi vous trouvez cela cruel ?
Cordialement
Matthieu -
.« Comme l’ont fait les femmes parisiennes vers Versailles dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789 pour réclamer du pain au roi Louis XVI. »... Mon dieu !
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Moebius,
Pourriez vous être plus explicite dans votre critique ?
Cordialement
Matthieu -
Cher Monsieur,
Selon votre demande, j’ai supprimé votre extrait d’article de mon blog. Je pense que votre ego s’en trouvera pleinement satisfait, mais cela ne m’empêchera aucunement de produire d’autres articles mettant en avant les problèmes des agriculteurs.
Quant à vos allusions sur mes orientations politiques je crains qu’elles soient erronées. Je vous serais gré de lire plus attentivement les articles de mon blog afin de vous faire une idée plus précise de ma démarche, si cela reste dans le cadre de vos possibilités.
cordialement,
Webrunner-
Monsieur
En effet, je suis pleinement satisfait de voir mes écrits supprimés de votre blog, écrits que vous avez publiés sous votre nom sans me citer ni citer le média d’origine.
Comment pouvez vous vous permettre de vous attribuer un texte d’un autre auteur de la sorte ?
J’ose espérer que l’ensemble des textes de votre blog n’ont pas été honteusement plagiés comme le fut le mien.
Des excuses auraient été les bienvenues.
Non cordialement
Matthieu Martin -
Une simple paire de lunettes vous permettrait de constater que je cite toujours l’auteur mais également la source de l’article. En ce qui vous concerne, il s’agissait d’un extrait et j’ai omis de vous mentionner...cela ne se reproduira plus car je ne publierai plus vos articles, ce qui , j’en suis sûr, vous réjouira. Je pensai naïvement que la finalité d’une information était d’entrer au contact d’un maximum de personnes.
« il n’y a pas de petits tracas pour les simples d’esprit, ce qui nous semble mesquin leur semble infini »... je vous laisse le soin d’en chercher l’auteur, qui je pense, ne me fera pas grief de ne pas l’avoir mentionné. -
Monsieur,
Ceci est totalement faux : Vous avez repris mon article dans sa totalité et non un extrait comme vous voulez le faire croire, sans me citer ni citer agoravox.fr.
Maintenant, puisque je vois que vous en venez aux insultes, preuve de votre mauvaise foi, je cesse tout dialogue avec vous.
Non cordialement
Matthieu
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