Le FMI passe à l’extrême-gauche ?
"L'idée ne sort pas du cerveau d'un économiste d'extrême gauche mais de celui des experts du Fonds monétaire international (FMI), plutôt réputés pour leurs potions libérales. Et pourtant, le remède de cheval qu'ils avancent pour rembourser d'un coup une bonne partie de la dette colossale de beaucoup de pays européen risque de faire tousser. Le FMI lance l'idée d'une taxe à… 10% sur l'épargne de tous les ménages !"
Eh oui ! Et c'est le Parisien qui le rapporte... Surpris ? C'est que vous n'êtes pas un de mes lecteurs assidus... Allez, sans rancune, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Voici la copie sans retouche de l'article que je publiais sur mon blog, le 8 aout 2011 et qui a été repris des dizaines de fois sur d'autres sites. C'était avant Chypre....
Qu'y a-t-il de changé ? On disait alors que j'étais un économiste d'extrême gauche.... :-))
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08-08-11
LA DETTE ? REMBOURSONS-LA, BON DIEU !
On vit dans un monde d’images et de symboles, de croquemitaines et de fantômes. Ainsi, les USA sont à vivre une terrible déprime, parce qu’on leur dit qu’on ne croira plus qu’ils peuvent rembourser leur dette… Ah bon ! Vraiment ? Avec les nouvelles règles qu’ils se sont eux-mêmes imposées, après un psychodrame télévisuel loufoque qui a duré des jours, les Américains vont sans doute bientôt devoir environ USD $ 15 000 000 000 000, (que j’appelerai ci dessous 15 trillions (15 T), n’en déplaise à l’Académie qui voudrait que je parle de milliers de milliards)
Revenant aux choses sérieuses, 15 trillions est beaucoup d’argent, bien sûr, mais ne disons pas de bêtises. On évalue les actifs des USA à 59 trillions de dollars. C’est environ 4 fois le montant de sa dette. On ne fait pas faillite parce qu’on est endetté du quart de son patrimoine. C’est sans doute le moment, toutefois de se demander à quoi on joue. Aux USA, aujourd’hui, on joue a nier la réalité et à se faire peur.
Il faut comprendre d’où sort cette dette. Le systeme capitaliste américain, basé sur la production et la consommation d’un masse de biens industriels, a compris depuis Roosevelt qu’il ne survivrait pas sans que les consommateurs aient l’argent nécessaire pour acheter ce qui est produit. Il n’était pas possible de permettre une concentration de la richesse qui ne garderait plus la demande effective.
De « libéral » au sens strict, le système est donc devenu « néolibéral », reprenant et donnant aux « Perdants » du jeu de la production la part de l’argent des Gagnants nécessaire pour que les roues continuent de tourner. Après l’échec d’abord du Fascisme puis du Communisme, on en a fait autant dans tous les autres pays développés. Par la fiscalité, les services sociaux et autres mécanismes de « péréquation » au sens littéral du terme, on a ajusté l’offre et la demande de biens et services pour que cette dernière soit effective.
Évidemment c’est du socialisme, mais aux USA on préfère ne pas le dire trop fort, pour ne pas choquer la population qu’on a convaincue de ne PAS vouloir partager. On a donc mesquiné plus qu’ailleurs sur la part du travailleur au moment du partage du revenu découlant de la production. On a calculé sa part au plus serré, de sorte qu’année après année, on ne lui a pas donné ce qu’il fallait pour que sa demande soit parfaitement effective.
Il n’en fallait pas moins que la production soit entièrement vendue, sans quoi ce n’est pas seulement la valeur de l’excédent non vendu que perdrait le producteur ; c’est son capital investi dans la production qui ne vaudrait plus rien s’il apparaissait que la demande serait insuffisante pour que ses produits s’écoulent à profit.
Comment rendre la demande effective ? La réponse qui saute au yeux est de payer davantage les travailleurs qui sont l’essentiel des consommateurs. Mais les Capitalistes ne voulaient pas du tout. Les payer plus ? Vous rigolez ! Si on ne va pas chercher tout ce qu’on peut, on ne s’amuse plus !
Comment concilier, alors, que le revenu du consommateur reste bas, mais qu’il achète de plus en plus ? Simple. ON LUI OFFRE UN CREDIT ! Au lieu de rémunérer justement son travail, on va PRÊTER de l’argent aux consommateurs jusqu’à ce que leur demande soit effective. On va leur faire crédit.
Cet argent qu’on leur prête vient naturellement de ceux qui ont plus d’argent que de besoins à satisfaire. Les « Gagnants » du jeu… Comment convaincre les Gagnants de prêter leur argent ? En leur offrant un intérêt ; en leur disant qu’on leur donnera plus dans un an ou dans dix ans. Le Gagnant inscrit sa créance dans ses livres et il est heureux : il a gagné plus !
Il a sacrifié un pouvoir de consommer immédiat dont il n‘avait pas besoin, en échange d’un bout de papier qui confirme qu’il a gagné davantage. On passe dans un monde d’IMAGES ET DE SYMBOLES. La dette que crée le credit passe à la Banque, puis à l’État et le jeu continue…
Mais il y a un os. Les biens consommés ne sont plus là. Le travailleur à qui l’on a prêté les a VRAIMENT consommés, car il en avait besoin. Si le débiteur remboursait sa dette, le créancier verrait qu’il n’y a plus rien à acheter avec cet argent. On peut compliquer indéfiniment l’équation – on enseigne comment le faire à Harvard et ailleurs – mais si on la simplifie et qu’on supprime les parenthèses, il ne reste que des biens réels qui ont la valeur de leur utilité…. et du papier.
Du papier qui atteste la propriété d’une richesse fantôme et qui concède le POUVOIR, mais seulement si on maintient la foi du charbonnier qu’ont les débiteurs en ce que disent les médias et la crainte révérentielle envers les riches qui subsiste, d’une époque préindustrielle où il y avait pénurie plutôt qu’abondance. Si la confiance disparait, on risque l’anarchie. La société peut exploser en individus dont chacun voudra s’occuper de ces affaires « à la Tea Party », mais aussi peut-être regler ses comptes « à la Kackzynski ». Si ça commence, nos enfants n’en verront pas la fin de leur vivant.
Aujourd’hui, la confiance craque Pourquoi et a cause de qui est une autre histoire, dont nous parlerons un autre fois, mais il y a un problème urgent à régler. La solution est simple et facile : REMBOURSER LA DETTE. Il faut le faire en se souvenant que cette dette représente l’écart entre ce qu’il aurait fallu payer au travailleur pour rendre la demande effective et ce qu’on lui a versé. Ceux qui doivent la rembourser sont ceux qui en ont profité.
On rembourse donc la dette en imputant à chaque citoyen ou personne morale sa quote-part de la dette publique, au prorata de sa richesse. Si la dette publique des USA est d’environ 15 T (USD$ 15 000 000 000 000) et la valeurs totale du patrimoine d’environ 60 T. On peut faire les calculs exacts sur Internet, mais on n’en est pas à un milliard près. Si on réclame de chacun 25% de ses actifs, on peut rembourser intégralement la dette. Et ce n’est pas une coïncidence si ceux qui rembourseront seront largement les même que ceux qu’on remboursera..
Les détenteurs de la dette seront remboursés par ceux qui détiennent la richesse. Ceux qui n’ont rien ne payent rien. Injuste ? Simple constat de l’évidence que vouloir réclamer des pauvres est une mauvaise plaisanterie. Ceux qui n’ont rien que leur travail à donner ne rembourseront rien, car tout ce qu’on leur donne pour leur travail est le minimum indispensable pour consommer ce qui est produit et qui doit être consommé. Si on exige plus d’eux, la structure industrielle s’effondre et les riches n’ont plus en main que des monceaux de ferraille pour produire des biens qui ne se vendent pas et des liasses de papiers-créances.
C’est la même classe socio-économique qui remboursera et qui sera remboursée – sauf la dette aux détenteurs étrangers qui exigera une autre négociation – mais il y aura des ajustements. Tous les nantis ne sont pas également exposés à la dette publique, mais ils doivent tous en supporter le fardeau au prorata de leur richesse. Une perte pour certains, mais entre riches on se prête les uns les autres ; c’est une partie importante du jeu…. Et ils jouiront tous d’une paix sociale qui, autrement, risquerait de devenir une illusion.
Ce sont ceux qui ont beaucoup, bien sûr, qui feront les frais de l’opération à la hauteur de leur richesse, mais n’oublions pas que cette richesse s’est accumulée en sous-payant le travail… ce qui a été la cause principale du credit consenti pour équilibrer la consommation a la production. Y a-t-il d’ailleurs vraiment une autre solution ?
Tout se fera en douceur, car la dette est une série d’échéances à rencontrer. Si l’État reprend son pouvoir régalien de battre monnaie – comme il devrait le faire – ce sera encore plus facile, car la perception de la taxe sur le capital pour rembourser la dette n’aura pas à se plier aux échéances de remboursement de celle-ci. Une inflation sagement contrôlée pourra permettre les ajustements qui semblent opportuns.
De plus, même si l’imputation aux contribuables est immédiate, le paiement de leur contribution à l’État peut être fixé sur 5 ans, 10 ans, voire plus… en échange d’un intérêt à payer sur le solde. Ne serait-il pas jouissif qu’au lieu d’une dette publique sur laquelle les citoyens payent des intérêt, l’État dispose désormais d’une CRÉANCE sur ses citoyens bien nantis qui constituerait pour tous une rente ?
Pierre JC Allard
N.B. Et parce qu'un plaisir ne vient jamais seul, j'ai trouvé cette semaine des faits bien précis qui soutiennent ce que je dis depuis des années : les médias censurent tout sans vergogne et nous donne une image totalement déformée de la réalité. J'en parlerai d'abondant la semaine prochaine, mais, en attendant.... juste un apercu bien documenté de ce que ne dit pas Radio-Canada.
86 réactions à cet article
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Quelle que soit la procédure, l’idée de taxer l’épargne pour rembourser la dette constitue Le degré zéro de la « pensée » économico-politique ! ! !
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@ JPL
Vous avez una argument a faire valoir ? Je vous ecoute.PJCA -
M. Allard,
l’argument est simple, le FMI va initier un gigantesque Bankrun, car les gens ne voudront pas (ave raison) qu’on touche à une épargne durement gagnée pour rembourser des escrocs financiers impécunieux qui eux ne verront jamais le moindre début de sanction quelconque. -
En France, la dette est la résultante de la gestion calamiteuse des finances publiques par des gouvernements de droite (72 %) et de gauche (28 %).
Ce sont donc les gouvernements qui doivent (re)venir à une saine gestion des finances publiques pour rembourser la dette.
En l’occurrence, il est trop facile de dire : « L’État c’est eux », eux étant les citoyens-électeurs-contribuables-épargnants, pour leur imposer ce nouvel impôt que serait une taxation de l’épargne.Ce nouvel impôt serait aussi illicite que tout autre destiné à financer le remboursement de la dette. -
Addendum :
« Ce nouvel impôt serait aussi illicite que tout autre destiné à financer le remboursement de la dette. »
Bien évidemment, une loi peut rendre licite tout nouvel impôt.
Mais, en l’espèce, ce serait une loi scélérate. -
Hm, on sait déjà que la finance va s’effondrer et probablement l’économie mondiale dans son sillage, mais on ne sait pas quand.
Peut-être qu’il s’agit seulement de choisir le moment de l’accouchement en provoquant un gigantesque bank-run.
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Dire « ’taxer l’épargne » est une façon de tâter le terrain. Ce qui devra se faire, c’est une taxe sur tous les actifs. La présentation du bilan remplacera la déclaration de revenu. L’assiette étant plus large, le % est évidemment moindre et le report permis du paiement du montant dû, en considération d’un intérêt, rend l’opération (relativement) indolore. Ce sont des jeux d’écriture qui vont surtout se faire entre riches, pour assainir une ardoise qui est devenue ridicule.
D’ailleurs, soyez sur que le FMI ne le proposerait pas si l’on pensait vraiment trancher dans la chair. C’est une opération nécessaire à cause d tous ces milliers de milliards pour rire qu’on a créée et données aux banquiers. On ne veut surtout pas en enlever a quidam lambda sans le lui redonner immédiatement autrement, sans quoi la demande effective chuterait et t out le système arrêterait... ce qui est justement ce que l’on veut éviter.PJCA -
@ Robin
Ce sont les actifs nets qui seront imposés. Il n’y aura pas où fuir, car ce sont les biens réels qui sont au bilan.... et les devises qui seront frappées par une inflation institutionnalisée.PJCA -
La scélératesse, c’est quand Pompidou a choisi de faire donner un livre de chair aux Rorthschild et que la France n’a plus pu se financer sans passer par les banquiers. Toute la dette actuelle équivaut a cet intérêt payé aux banquiers depuis lors. Taxer le capital,vise surtout a récupérer cette richesse irréelle qui a été créée. Ceux qui en ont profité ont compris qu’il fallait jeter du lest sans quoi ils seraient bientôt pendus a la lanterne. ( Ils ont sans doute trouvée une autre façon d’exploiter et il serait donc bon de les pendre de touer manière.. mais c’est un autre sujet.
PJCA -
Si on taxe le capital et paye la dette, le système ne s’effondre pas..... Pas tout de suite. Le vrai défi, ce sera de mettre à profit le temps gagné endettant ainsi les pendules de la monnaie symbole au à l’heure du réel sortir du système actuel de valorisation du travail et donc de répartition de la richesse.
Le mode actuel de répartition de la richessene correspond plus a la nouvelle réalité économique d’un secteur tertiaire prédominant et donc d’un nouveau rapport entre capital matériel et capital humain. ( Le travail devenu apport d’expertise/compétence.)Je vous mets UN (1) lien, mais en fait c’est tout le projet Nouvelle Societe que vous devriez connaitre -
erratum :
Lire : « mettre à profit le temps gagné en remettant ainsi les pendules de la monnaie-symbole à l’heure du réel..... » -
M.Allard,
Merci pour cet article qui assemble encore un peu mieux les pièces d’un puzzle dont la plupart m’étaient déjà familières.
Je ne sais pas si il faut espérer que la situation se détende en douceur comme vous.
Une telle action préventive signifierait que les créanciers profiteurs soient assez futés pour aperçevoir leur échafaud derrière le brouillard. C’est probablement le maillon faible de ce plan.
Jusqu’ici ils pratiquaient plutôt la méthode curative, qui consistait à remettre le système à zéro en fournissant aux populations spoliées de bonnes raisons pour s’entretuer.
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Oups, fin de phrase oubliée.
« se détende en douceur comme vous l’exposez. »
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@ Anomal
C’est que le capitalisme traditionnel est mort. Avec la part de l’économie que contrôle l’État, on ne fait plus vraiment du fric que de connivence avec l’Etat. C’est le rêve corporatiste de Mussolini, réalisé en Chine et en voie de réalisation ailleurs.Mieux, car l’Etat contrôle aussi l’accès aux ressources en amont... et la distribution de l’argent en aval. Avec le contrôle que permet l’informatique celui qui a le pouvoir politique contrôle la création de richesse et peut se créer er se donner tout l’argent qu’il veut .Le Gouvernement et la Banque ne sont quie les deux bras d’un même pouvoir et ne pas le voir est d’une incroyable naïveté. Ce qui est en jeu, actuellement, c’est la mainmise de ce pouvoir unifié. sur tout , mais le contrôle de c pouvoir lui-même.Depuis longtemps la finance contrôle la gouvernence politique, mais avec la possibilité de cré er l’argent qu’il veut le pouvoir politique n’a plus besoin de se laisser corrompre : le rapport de force est donc inversé. et il y a des réajustements a faire...Le capitalisme de papa est est disparition, remplacé par une dictature collégiale à la soviétique ou un corporatisme a la chinoise qui, doit-on le dire, n’ont plus rien de communistes. Nous assistons a cette lute de titans.... pour les réajustements. Rembourser la dette est la mise a mort du capitalisme traditionnel par un nouveau pouvoir cache dans le salis du pouvoir politique et qu’on peut appeler New World Order.Il y’a des protestations.... Comme dit Cabanel, « quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui est écrasée’ » Mais si on ne ne sort pas trop la tete, il en sortira peut être du bien....PJCA -
Intéressant.
Ce qui me fait tiquer cependant :
Il a sacrifié un pouvoir de consommer immédiat dont il n‘avait pas besoin, en échange d’un bout de papier qui confirme qu’il a gagné davantage. On passe dans un monde d’IMAGES ET DE SYMBOLES. La dette que crée le credit passe à la Banque, puis à l’État et le jeu continue...-
# Dwaabala
Je suis conscient que le réalité est encore pire. Ce n’est même pas le « pouvoir de consommer » qui est mis en jachère, mais une illusion en l’utilisant pour créer plus de monnaie au profit des banquiers ! La premier escroquerie institutionnalisée ayant été dénoncée ad nauseam, j’attire ici l’attention sur l’arnaque du pouvoir qui vient la compléter.PJCA -
Pour le Neme fois, Agoravox escamote un article important en le dissimulant en bas de page. La censure hypocrite. Si vous le ne trouvez pas, ci-dessous, il est aussi sur Les 7 du Québec
Pierre JC Allard-
yep , monsieur Allard estimant par ailleurs « cf dernier article moricien » que seuls ceux ayant déja publié sur ago avaient legitimité à s’exprimer .Je ne pourrais donc pas vous expliciter ma totale désaprobation de ce hold up d’état
Asinus : ne varietur-
@ Covadonga.
Vous avez le droit d vous exprimer et je vous répondrai toujours avec respects. Mais, en effet, ayant posté 3 200 commentaire sans produire un seul article je pense que vous devriez concentrer vos efforts a produire un apport a la pensée commune. Il y a ici trop de geais et pas assez de rossignols.PJCA -
je n’ai jamais écrit sur agoravox , ne veut pas dire que je n’ai pas modestement écrit par ailleurs
Asinus : ne varietur -
Puisque vous cherchez des auteurs d’articles, en voici un - ou plutôt un extrait - posté ici le 2 août 2012 et qui avait fort déplu à bon nombre ; mais les informations que vous relayez ici me confortent aujourd’hui dans la pertinence du propos d’hier :
Force est de constater que le monde va à grands pas vers une sorte de « néo-communisme », une nouvelle forme de dictature post-moderne, avec non pas un Parti ou « Chef » mondial, mais avec une ploutocratie mondialisée qui, plus ou moins en coulisses, dirige et oriente le monde via tout un tas d’institutions internationales telles que le FMI ou OCDE, d’organismes guerriers comme l’OTAN, ou encore via les « démocraties représentatives » occidentales dont la tête de pont sont les USA et son principal poisson-pilote : l’Union Européenne.Que veulent ces gens, ces « ploutocrates » du nouveau monde sans frontières ? Et d’ailleurs, n’est-il pas « complotiste » de penser qu’il existerait une convergence d’intérêts au sein d’un monde aussi divers que complexe ? Et à l’heure où l’on ne cesse d’utiliser à tort et à travers les termes « libéralisme », « néo-libéralisme » ou « ultra-libéralisme », est-il judicieux de parler de l’avènement d’un « néo-communisme » mondialisé ?
(...)
Les ploutocrates de la Banque et des grands groupes transnationaux ayant pris le pouvoir dans les « démocraties d’opinion » depuis fort longtemps grace au contrôle des grands médias et des partis politiques dits « de gouvernement », comment pourraient-ils supporter encore longtemps que des pays résistent encore à leur volonté hégémonique ?
Les buts communs de cette ploutocratie internationale sont l’avancement d’un monde sans frontières, sans nations souveraines et indépendantes (et donc sans appareil militaire autonome), sans monnaies fiduciaires nationales (monnaie « électronique » quasi mondiale après l’effondrement économique global que certains prophétisent, et donc un contrôle total des échanges et du travail), une surveillance sans cesse accrue des individus doublée d’une perte des libertés individuelles (au nom, par exemple, de la fameuse « lutte contre le terrorisme islamiste » qui fait chaque jour tant de ravages en France comme chacun sait), un monde sans écarts de salaires ou de niveau de vie (nivellement par le bas que nombre de peuples occidentaux subissent déjà), ce qui amène à la fin des classes sociales traditionnelles et à l’émergence de deux classes uniques : une micro-élite de dirigeants-possédants au-dessus, et en-dessous le peuple mondial auquel on laissera comme toute possession (à crédit) quelques jouets technologiques aussi divertissants qu’asservissants, un monde où le « melting-pot » ethnico-culturel devra être la seule et unique culture dominante et la seule médiatisée, un monde aussi de l’indifférenciation programmée des sexes. Plus rien ne devra promouvoir ou favoriser l’idée même de la différence, car le différent tend à se singulariser.
(...)
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ici trop de geais et pas assez de rossignols
Yep ,objection , si quelques geais peuvent s’apparenter aux trollss’agissant de suffisance nombre de ceux que vous nommez rossignols nesont que des paons réclamant forces courbettes de leurs courtisans !Vous me pardonnerez mais la souplesse de mon échine est suffisammentmise a contribution par les machines outils qui m’enchaînent ;Pour mon cerveau et ma liberté de dire et nonobstant mes 3200 commentairesje persévérerais a braire comme bon me semble !Asinus : ne varietur -
@ Covadonga
D’accord et je vous souligne que mon commentaire sur les mouches du coche du « commentariat’ ne vous avaient pas été adressé a vous personnellement, mais a un autre auteur qui est une véritable plaie. Ne prenez pas pour vous toutes les balles qui ne vous étaient pas destinées et qui ne vous ont que frôlé par inadvertance .(On dit maintenant »dommage collatéral’ )PJCA -
@ Anaxandre
Je suis d’accord sur le fond. C’est ce que j’appelle le 0,0001% de "ceux d’en-haut’. Un anachronisme, cependant, a mon avis de parler de ploutocrates, Evidemment ils contrôlent l’argent. Mais ils n’ont plus le pouvoir parce qu’ils ont l’argent... mais l’argent (comme une commodité triviale) parce qu’ils ont le pouvoir. Et ce pouvoir ne peut être issu que du contrôle des mecansmes de gouvernance par ceux qui, ensemble, ont la compétence de l’exercer.PJCA -
« ...ce pouvoir ne peut être issu que du contrôle des mécanismes de gouvernance par ceux qui, ensemble, ont la compétence de l’exercer. »
Soit. Mais qui contrôle l’apprentissage et donc l’idéologie de ces futures élites gouvernementales via leurs grandes universités et écoles ? Qui les sélectionne ensuite, les finance et les promeut via sa presse et ses grands médias audiovisuels ? Sont-ce seulement quelques petits technocrates ou encore et toujours les puissances d’argent transnationales et essentiellement anglo-saxonne ? Les uns commandent, les autres exécutent ; entre eux il y a le politique local qui joue le rôle de « tampon », tel un chef de service qui serait en quelque sorte la soupape de sécurité (interchangeable) de ce système. -
@ Anaximandre
C’est ici que nous divergeons : je crois que le temps ou c’est l’argent qui avait le dernier mot est termine. Dans une société d’abondance matérielle, de production essentiellement tertiaire, C’st la ressouree humaine qui est la ressource rare et l’argent un outil. Le rôle moteur du capital fixe au coeur dune société industrielle est maintenant dévolu a la compétence dans une économie tertiaire. La crise actuelle est la reprise en charge par le politique. qui utilise cette compétence et remet a leur place les détenteurs de capitaux . Evidemment, il y’a une lutte a finir en marche, mais l’issue ne fait ;pas de doute.:PJCA -
Je ne suis pas d’accord avec ce remboursement : tout ceci est une vaste partie de poker menteur. Il suffit simplement d’attendre que le système s’effondre de lui meme et nous n’aurons pas à rembourser (de toute façon on n’aura plus rein pour rembourser).
D’ailleurs, tout le monde sait que ces dettes gigantesques ne seront jamais remboursées : on continue à emprunter pour en rembourser les interets !
A un moment t, les compteurs seront remis à 0 et tant pis pour ceux qui perdront tout-
@ Neymare
C’est qu’en laissant le système tomber tout seul, on dtsitrue la perte de façon aléatoire ... ou pire en épargnant les petits futés qui seront dans le coup. Trouvez vous honnête que celui qui, averti, aura transforme sa richesses n immeubles soit tenu indemne, pendra que les fonds d pension qui garantissent certaines retraites sont annihilés par une faillite une inflation galopante ? Je trouve plus correct que la perte soit repartie antre ceux qui en ont profité : TOUT le monde en proportion de leur richesse accumulée. Ce sera un GAIN NET pour 95% de la population, dont la partie visible sera d end plus devoir payer en taxes directes et indirectes le remboursement des intérêts sur la dette... et ne se verra taxer sur son capital net ( minuscule ou négatif, pour le citoyen moyen) que d’un montant bien inférieur à ces taxes récurrentes et cumulées.PJCA -
A la « solution du FMI », je préfère la notion de Dette odieuse Je m’étonne d’ailleurs que vous n’ayez pas terminé votre article sur cette conclusion.... Cette politique a été menée avec succès par le président équatorien Rafael Correa en 2007-2008
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@ Le Naïf :
La dette odieuse a le démérite de réduire a néant et pour longtemps la crédibilité de l’État. Or, l’’État devra continuer a travailler avec ses citoyens apres cette grande remise à l’heure. Declarer dette odieuse est la bonne solution quand ce sont des institutions étangéres qui sont venues butiner sur les pages bandes locales., Mais pas quand c,est votre voici qui a mis ses sous pour payer votre éducation.l’Islande da eu bien raison d’envoyer paçitre les banksters de la City, et les Grecs devraient simplement retourner a la Franc est à l’Allemagne des petits bateaux inutiles qu’on lui a finalement vendus a crédit a des condition usuraires et en subornant des gouvernants corrompus. Mais si vous déclarez la dette odieuse en France ou au Japon, ce sont des Francais qui et des Japonais qui sont blousés. Et pas les « riches », mais SURTOUT les travailleurs dont les fonds de pension deviennent insolvables. Reflechissez.PJCA -
La notion de dette odieuse, dans mon esprit ne s’entend qu’à la condition d’avoir remis la main sur la Banque de France, récupéré le privilège de battre monnaie et la possibilité pour l’Etat de réemprunter à 0 ou 1% comme avant 1973. L’Euro pouvant subsister au titre de monnaie commune internationale (un peu comme l’ancien écu). Dans cette optique il faudra surement nationaliser les banques dans un premier temps et instituer ensuite une concurrence Public/privé avec séparation entre banques de dépôt et banque d’investissement, bref c’est tout un programme (Lordon en parle mieux que moi)
"La dette odieuse a le démérite de réduire a néant et pour longtemps la crédibilité de l’État. « Au contraire une fois les comptes apurés, on repart sur de bonnes bases, nombreux ont été les pays à faire banqueroute dans l’histoire et il sont toujours là. Un Etat avec 150% de dettes de toute façon, n’est guère plus crédible. Sans compter que si un Pays comme la France agissait ainsi, bien d’autres en feraient de même... Donc tout le monde en serait au même point
»Or, l’’État devra continuer a travailler avec ses citoyens apres cette grande remise à l’heure. Declarer dette odieuse est la bonne solution quand ce sont des institutions étangéres qui sont venues butiner sur les pages bandes locales., Mais pas quand c,est votre voici qui a mis ses sous pour payer votre éducation.«Que se passe t-il actuellement ??? Ce sont des fonds de pension, des investisseurs Qatari, des investisseurs américains qui achètent avec des billets Monopoly imprimés par la FED....
J’ai également parlé d’audit, il ne s’agit pas de répudier toutes dettes mais celles qui sont illégitimes, nuance. Ensuite si on économise 50Mds d’intérêt par an ( L’équivalent de l’impôt sur le revenu ) Je pense qu’on peut s’en sortir...
»l’Islande da eu bien raison d’envoyer paçitre les banksters de la City, et les Grecs devraient simplement retourner a la Franc est à l’Allemagne des petits bateaux inutiles qu’on lui a finalement vendus a crédit a des condition usuraires et en subornant des gouvernants corrompus. «Une autre façon plus radicale encore de répudier la dette... L’Islande n’a pas l’air de souffrir de crédibilité pour autant.... Elle à même ajourné toutes discussions avec l’UE sur l’adhésion.... Elle n’est plus demandeuse... curieux, non ???
»Mais si vous déclarez la dette odieuse en France ou au Japon, ce sont des Francais qui et des Japonais qui sont blousés. Et pas les « riches », mais SURTOUT les travailleurs dont les fonds de pension deviennent insolvables. Reflechissez."
Au japon peut-être car la dette est détenues principalement par les japonnais, mais en France on l’a déjà dans le cul avec Dexia, par exemple... alors ça se discute. Puis entre ce que nos banques ont prêté, joué et ce qu’elles ont emprunté, faut voir.... De doute façon, nous discutons du sexe des anges, car le montant des dettes est tellement colossal qu’il n’y aura jamais assez de richesses sur terre pour les payer, alors... Mieux vaut arrêter la partie maintenant, avant de se battre.
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Le naif, nous ne parlons du sexe des anges mais bien de la dette publique francaise qui est approximativement de 2000 milliards pour 10 000 milliards pour l´ensemble du patrimoine (immoblier et financier) detenus par les francais.
Une taxation theorique de 10% de ce patrimoine permettrait donc bien de rembourser la dette... mais est ce vraiment necessaire et utile economiquement. Par contre, ca serait quand meme bien d´arriver a produire des budgets publics a l´equilibre de facon a reduire progressivement le poids de la dette dans le temps. Et pour cela, il faut continuer de taxer lourdement les revenus financiers des plus riches de facon a reduire le poids des interets de la dette... les detenteurs payant des impots sur ces meme interets.
Et pour cela il faudra commencer par revoir le statut paradisiaque des fameux fonds en euros des assurances vie... -
@ Le naïf :
J’ai l’impression que nous somme essentiellement d’accord sur les principes, mais qu’au niveau des faits vous me dites qu’il y ’a des nuances... Bien sur. TOUT est négociable et dès qu’ on parle « nuances », on dépasse ce dont on peut traiter sur un site et dans un contexte comme celui-ci.Ma position de base est qu’il vaut mieux, toutes choses égales, rembourser la dette par une taxe sur le capital au prorata des actifs nets que la démoncer en bloc comme odieuse. Pour les détails, on déjeune et on en parle.... -
Mais si vous taxer 10% de tous les capitaux, la valeurs des capitaux vas se mettre à chuter.
Imaginez vous, si vous taxez les bien immobliers, financier et autre, la grande majorité des personnes ne pourront pas ou ne voudront pas payer autant de taxe et seront donc obligé de vendre une partie de leur capital pour s’acquitter des taxes. ce qui entrainera une baisse de la valeur du capital les obligeant à vendre encore plus. Vous affaiblirez alors grandement la France.Les seul à qui profiterait une telle mesure serait les détenteur de de très gros capitaux, capable d’encaisser le coup, ou les capitaux étranger n’ayant pas à subir les même taxes.
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@ Casp
Si vous relisez l’article, vous verrez que le paiement de la dite « taxe » peut être décalé autant qu’on peut, Il sel set autant que nécessaire pour que le processus soit sans douleur. On joue totalement sur le symbolique et rien ne change sauf des écritures aux livres. Les conséquences sur le monde réel vont arriver progressivement et sans heurts.Quant à dire que les gros s’en sortiront mieux que les petits... Je pense aussi que ce sont les ’"petits riches’’ qui seront les victimes expiatoires. Assez riche pour ne pas être sympathiques, assez pauvres pour ne pas avoir de pouvoir réel.PJCA -
Bonjour Pierre,« Dire « ’taxer l’épargne » est une façon de tâter le terrain. Ce qui devra se faire, c’est une taxe sur tous les actifs. La présentation du bilan remplacera la déclaration de revenu. L’assiette étant plus large, le % est évidemment moindre et le report permis du paiement du montant dû, en considération d’un intérêt, rend l’opération (relativement) indolore. Ce sont des jeux d’écriture qui vont surtout se faire entre riches, pour assainir une ardoise qui est devenue ridicule. »Voilà qui complète votre article de 2011, et éclaire une opinion que je ne suis pas loin d’approuver tout-à-fait.Cependant, n’est-il pas à craindre que par ce « jeu d’écriture » les bilans ne reflètent pas vraiment les actifs ? Il est si facile de falsifier les débits/crédits. C’était déjà un peu le cas du temps de la taxe professionnelle qui était calculée sur les actifs et les amortissements...Mais enfin, puisque l’idée vient du FMI (quelle belle photo de notre pintade...) je me méfie.Pour ce qui est de taxer nos épargnes, c’est déjà le cas pour les assurances vie ou livrets d’épargne dépassant un certain plafond... Et où va cet argent ? Rembourse-t-il la dette ?Non, vraiment, je suis persuadée qu’il faut une taxe spécifique sur les revenus du capital, et d’où qu’ils viennent. Il y aurait peut-être moins d’actionnaires gourmands et exigeants et les prix s’en ressentiraient.Mais je rêve.Cordialement.-
Taxer les actifs net (c´est a dire le patrimoine moins les dettes) n´empeche nullement de taxer les revenus nets de ce patrimoine. C´est meme necessaire pour eviter la speculation pour qui deciderait de s´endetter pour investir dans un placement lucratif.
Donc taxer le patrimoine, qu´il soit liquide, financier ou immobilier permettrait de faire participer les richesses produites et accumulees dans le passe et non consommees... et qui donc n´ont pas supporté la fameuse TVA qui frappe les plus demunis qui consomment systematiquement l´integralite de leurs maigres revenus.
En contrepartie, cela permettrait d´aider les personnes surendettees... qui auraient un patrimoine negatif et qui devraient donc recevoir un credit d´impot. -
Oui JPM à la réflexion, je pense que vous avez raison. Ce qui prouve que vous y avez mieux réfléchi que moi...
Bonne soirée ! -
La TAN (Taxe sur l´Actif Net) n´etait pas mon idee au depart... Elle a dabord ete proposée et developée par Marc de Basquiat dans ses travaux de these sur le financement du revenu de base, mais je dois reconnaitre qu´au final je l´aime bien et je lui trouve des vertus economiques certaines... en penalisant par exemple les richesses dormantes... telles que les residences secondaires ou les logements innoccupes.
http://www.allocationuniverselle.com/ -
@ cennevive
Vous avez bien raison de vous méfier et, comme je le dis plus haut, cette extraordinaire concession exigée des capitalistes n’est sans doute consentie que parce que les plus grands exploiteurs ont trouve une autre façon de tirer lla couverture en laissant les ’« petits riches : » régler la facture sous menace d’être abandonnés à la vindicte populaire. Mais tout ce jeu, si on veut en voir les détail, exige de s’y plonger. Ce qui n’et pas è la portée de gout le monde. J’ai écrit 1600 articles sur l’avénement d’une nouvelle société, dont quelques uns sur ce passage obligé périlleux du capitalisme au corporatisme. Le bonheur viendra, mais ce ne sera pas demain.Aujourd’hui on ne peut pas faire mieux que cette élimination de la dette qui nous laissera souffler un peu et aura un impact positif immédiat sur le niveau de vie dans tous nos pays d’économie néoliberale. Obtenir cette solution des possédants n’est déjà pas une tache facile. Même a ça, Il y aura des grincement de dents.Le Pouvoir est en trajectoire de « corporatisation ». Avec la richesse devenu virtuelle, qui a le pouvoir politique cree l’argent qu’il veut. Le capitaliste est devenu un bourdon inutile dans la ruche. Avec les FMI en tete, le pouvoir politique est donc devenu un allié circonstanciel contre le capitalisme qui a atteint sa masse critique. Mais le capitalisme n’est pas mort et le pouvoir politique est un allié dangereux et déloyal. Aujourd’hui on nous offre ce cadeau de la dette qui disparait. En exiger plus de lui nous plongerait directement dans une répression fascisteIl faut pour l’notant d’en satisfaire et digérer ce gain. En attendant un autre pas en avant, il faut, comme on dit au Portugal, se contenter de « rapprocher sa sardine de la braise » sur le gril...PJCA -
@ JPM
NON, ce n’est pas contradictoire. On peut faire les deux. Mais vaut il mieux taxer le revenu qui provient dune activité créatrice de richesse... ou le capital largement inactif qui ne produit qu’un intérêt ou alimente une spéculation ? Veut-on taxer la consommation - alors qu’ on est en situation constante de surproduction - ou ne le faire que pour favoriser une simplicité volontaire que je souhaite, mais dont le propre est de tarir progressivement cette source de revenu TVA ?Le choix est a faire, mais j’Incline pour ma part vers une taxation basée sur le capitalpout tout ce qui est remboursement de la dette qui est un ’capital négatif’PJCA -
@ PJCA
Je pense aussi qu´une taxation progressive sur le capital répartie dans le temps, permettrait de rembourser progressivement une partie de la dette.
Tout comme la dette ne s´est pas accumulée en un jour, il n´est pas nécessaire de la solder en une année… mais cela serait salutaire pour les générations à venir que les anciens (les plus gros dépositaires du patrimoine en France) commencent à rembourser les dettes publiques qu´ils ont laissé s´accumuler en acceptant d´être complices des politiques de baisses d´impôts et de déficits chroniques.
Ainsi, taxer tous les patrimoines (y compris les assurances vie) à partir d´un seuil modeste (moins de 50 000 euros) en appliquant éventuellement une progressivité comme pour l´ISF, permettrait de réduire rapidement le poids de notre dette. Evidemment, cela n´empêche pas de taxer en parallèle les revenus nets de ces mêmes patrimoines, tout comme on taxe les revenus du travail afin de financer les services publics et d´équilibrer les comptes annuels comme on aurait du toujours le faire
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@ JPM
Pour qu’on se comprenne bien, l’imputation doit être IMMEDIATE et inscrite aux livres pour des raison que vous comprenez sans doute fort bien, mais qu’il serait trop long et complexe d’ expliquer ici. C’est le paiement (virement des fonds) qui peut être indéfiniment retardé... contre paiement d’un intérêt.PJCA -
@ PJCA
Admettons qu´un beau jour par un jeu d´écritures, on impute la totalité de la dette au prorata des actifs nets des habitants d´un pays, la dette sera effectivement remboursée au fur et à mesure que ces mêmes habitants décideront de la rembourser pour éviter de payer les intérêts.
Mais qu´est ce qui empêchera la dette publique de se reconstituer aussitôt… si les budgets publics ne sont toujours pas équilibrés et si cette possibilité de transférer la dette sur les habitants existe toujours. En fait, cela revient à une forme taxation continue du patrimoine… avec rattrapage du passé au commencement.
Reste le problème de l´évaluation du patrimoine et de la sincérité des déclarations… car pour solder en totalité la dette publique de la France (environ 2000 milliards), il faudrait quand même imputer par loin de 20% des 10 000 milliards de patrimoine des français. Les gens auront donc vraiment intérêt à minorer leur patrimoine, et par exemple oublier volontairement les 1000 euros qui dorment sous le matelas pour économiser 200 euros de dettes à rembourser .
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@ JPM
Vous soulevez les deux (2) questions essentielles de la discipline budgétaire et de l’efficacité fiscale, questions qui sont évidemment traitées traitées dans le projet Nouvelle Société mais qui dépassent le cadre du présent article. Une réponse breve, donc et une référence pour ceux qui veulent aller plus loin.1) Quand la dette est soldée... on n’en fait plus. Fin des déficits, budget MENSUEL dede l’État et tout en cours règlé dans les 30 jours de la fin de l’exercice. Notez que certains pays s’interdisent désormais tout budget déficitaire. Ce train est en marche.2) Pour GARANTIR une fiscalité honnête, c’est plus complexe, Je n’entrerai pas ici dans ce volet, mais voici un lien pour ceux qui veulent commencer a y songer, lien qui mène a un article lui-même en lien avec des textes plus détaillésN.B souvenons-nous, avent de digersser trop loin, que l’objet de cet article est mettre en évidence le changement d« orientation FONDAMENTAL du FMI »trahissant « le capitalisme pour se joindre a ce qui apparait comme la montée en puissance depuis longtemps annoncé d’un corporatisme »à la chinoise" qui semble bien ce l’avenir immédiat nous réservePJCA -
Ma remarque n’a pas grand chose à faire avec le fond de l’article, mais je ne peux résister à la faire.
Sur la photo qui illustre l’article, Lagarde me fait penser que Cruella est une beauté !
Au fait, il n’y a pas si longtemps, je pensais que Lagarde avait atteint le sommet en matière d’incompétence économique. Eh bien, je me trompais, comme Moscovici est en train de le démontrer avec brio.
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C’est oublier un peu vite le génial Baroin qui a ratifié le fameux MES (mécanisme européen de stabilité) Une pointure celui-ci également.....
Dans toutes les affaires de grande truanderie, il faut toujours des hommes ou des femmes de paille....
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@ Amiaplacidus
Il ne faut pas présumer de l’incompétence des gens. Souvent il sont seulement très habilement de totale mauvaise foi.PJCA -
Bonjour Pierre,
J’ai lu depuis pas mal d’années beaucoup de prises de position de votre part qui, en dépit de nos désaccords (concernant p. ex. la possibilité d’une action révolutionnaire individuelle) m’avait laissé le sentiment que vous aviez une vue d’ensemble solide, pertinente dans ses fondamentaux, bref, digne d’intérêt assurément.
Comme je ne veux pas remettre en question cette vision positive je suis dès lors porté à penser que le présent article met, en quelque sorte, les projecteurs sur votre talon d’Achille ou votre tache aveugle.
Nous en avons tous, c’est très clair et c’est pourquoi, sans que vous le preniez en mauvaise part, j’ai envie de vous tirer par la manche pour vous faire entendre que vous devriez sérieusement envisager la possibilité que vous soyez complètement à côté de la plaque« .C’est très exactement ce que je voudrais qu’on me dise si je me trouvais dans ce qui semble bien être un état de profonde cécité vis-à-vis de l’évidence (tout compétent et bien formé que vous soyez dans le domaine économique, je n’en doute pas une seconde, car précisément, c’est ça les experts : des spécialistes... de leur domaine et des novices dans les autres).
Cette évidence à côté de laquelle vous semblez être passé complètement c’est, bien sûr, celle de l’argent-dette, celle de la fiat money, l’argent créé »out of thin air« , bref, en bon français, le principe de la réserve fractionnaire qui fait que LES BANQUES PRETENT L’ARGENT QU’ELLES N’ONT PAS ET QUE CE FAISANT ELLES LE CREENT PROPREMENT ALORS QUE CE POUVOIR DE CREATION DEVRAIT ETRE INTEGRALEMENT LA PROPRIETE DU PEUPLE.
Quand vous écrivez »Cet argent qu’on leur prête vient naturellement de ceux qui ont plus d’argent que de besoins à satisfaire. Les « Gagnants » du jeu…« vous signez ce qui apparaît comme une complète ignorance du processus de création monétaire.
Vous semblez tellement peu au fait des mécanismes monétaires qu’au travers du tableau que vous vous construisez, vous en arrivez à lire le néolibéralisme comme une forme de socialisme qui ne dit pas son nom par pudeur capitaliste.
Vous voyez le FMI comme pouvant être d’extrême-gauche.
Les bras m’en tombent.Je ne vais pas me lancer dans une argumentation point par point car vous m’apparaissez tellement à l’Ouest que je ne peux vous rejoindre sur une terrain commun.
Disons qu’il y a un océan entre nousJe vais me contenter de vous indiquer ma position qui ressortit tout simplement à l’option »100% monnaie« qui signifie la fin de la réserve fractionnaire.
Les banques ne prêtent plus que l’argent qu’elles ont effectivement, dès lors elles cessent d’en créer. Les avantages sont immenses à tout point de vue pour les peuples et comme des talents bien supérieurs aux miens se sont exprimés sur AV et ailleurs à ce sujet, je n’y reviens pas (cf. Maurice Allais, le seul prix Nobel d’économie français, mais aussi l’ami Holbecq et bien d’autres que j’oublie et qui me le pardonneront).Dans cet univers du 100% monnaie, si nous devions y basculer, ce serait déjà une révolution et dès lors nous aurions les coudées franches pour la dette souveraine actuelle qui pourrait être soldée de différente manière et même être carrément répudiée en tant que criminelle extorsion du pouvoir de création monétaire par le secteur privé et privation du peuple dudit pouvoir (depuis la loi de 1973 en France).
L’idée de monétiser la dette (après avoir rendu au peuple (intégralement, par le 100% monnaie) son pouvoir de création monétaire serait une possibilité plus soft.
Pour ma part, je suis pour la répudiation complète.
Mais bon, je n’aurai pas droit au chapitre, sauf si nous avons une nouvelle constitution.
Mais ce serait encore une révolutionBref, je crois que d’une manière ou d’une autre il faudra une révolution pour régler le problème de la dette souveraine.
Et cette révolution, je ne crois pas une seconde que ce soit le FMI (avec Lagarde à sa tête ?) qui puisse la faire, même s’il était réellement d’extrême gauche (ce que je ne crois pas même une zeptoseconde.
Désolé, mais je pense qu’aujourd’hui vous devriez manger votre chapeau.
C’est embarrassant d’avoir à dire ça, mais c’est ce que je crois.Je vous dit donc »ah des jours meilleurs !", je ne doute pas qu’il y en aura...
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@ LLS
Je connais le processus de création de monnaie et le principe de la réserve fractionnaire. c’est ce à quoi je refere dans mon commentaire ci-haut à Dwaabala, que je reprend ici :« Je suis conscient que le réalité est encore pire. Ce n’est même pas le « pouvoir de consommer » qui est mis en jachère, mais une illusion en l’utilisant pour créer plus de monnaie au profit des banquiers ! La premier escroquerie institutionnalisée ayant été dénoncée ad nauseam, j’attire ici l’attention sur l’arnaque du pouvoir qui vient la compléter. »Quant au FMI à « l’ extreme gauche », c’est une boutade, assez transparente, je crois, en allusion à l’article du Parisien cité en début de mon article et qui dit qu’on pourrait croire que cette idée de rembourser la dette de cette façon ne pourrait naître que dans un cerveau d’extreme gauche.Ca va comme çà ?PJCA -
Merci pour la réponse qui suggère que c’était moi qui était complètement à côté de la plaque.
Et je veux bien croire que cela soit possible car cela m’arrive.Mais voyez-vous, j’ai un doute qui m’empêche d’arriver à cette conclusion.
Oui, en fait, le compte n’y est pas.
Vous me dites que vous connaissez le mécanisme de création monétaire.
Vous imaginez bien que je m’en doutais.
Mais c’est une chose de connaître, c’est autre chose que de reconnaître à sa juste valeur, cad de reconnaître le caractère cardinal et déterminant de la chose.Il me semble que vous versez dans un économisme très libre dans ses interprétations (le système néolibéral comme socialisme qui ne dit pas son nom, c’était une boutade aussi ?)
tout en refusant de reconnaître le poids de la question de la création monétaire de sorte que vous pouvez tranquillement écrire :
"Cet argent qu’on leur prête vient naturellement de ceux qui ont plus d’argent que de besoins à satisfaire. Les « Gagnants » du jeu…"A moins que ce ne soit une boutade aussi ?
Puisque vous savez si bien de quoi il retourne pourquoi êtes-vous à nous faire des scénarii basés sur la vision « naïve » par excellence que colporte la finance depuis des siècles et qui est au fondement de l’escroquerie monumentale que tout cela a été ?
Vous évoquez une répétition ad nauseam de la question de la création monétaire comme si cela pouvait justifier que l’on doive s’en éloigner...
Vraiment je suis désolé, mais pour abattre des murs d’ignorance, rien de vaut la répétition de la vérité. Rien de tel pour faire entrer dans les esprits rebelles à la nouveauté cette idée incroyable que l’argent puisse être créé à partir de rien et que ce pouvoir incroyable nos dirigeants l’aient abandonné sans contrepartie aux banques privées.
Bon, je vais m’en tenir là, mais j’avoue que je suis perplexe.
Tout ça me surprend de votre part.
Je comprends que quelque chose m’échappe ici.
Et je sens bien que je n’aurais pas cette impression si vous aviez mis votre article dans la catégorie « Parodie ».
Pour moi c’est ce qu’il est.
Si vous le niez, alors,
mangez votre chapeau car c’est raté.
Le sérieux manque.
Désolé. -
@ LLS
D’où sortez vous cette histoire d’un « système néolibéral comme socialisme qui ne dit pas son nom » ? Je n’ai rien dit de semblable !!!
« Cet argent qu’on leur prête vient naturellement de ceux qui ont plus d’argent que de besoins à satisfaire. Les « Gagnants » du jeu… »
Dans la réalité, les biens qui sont consommés a crédit dont évidemment ceux que ceux dont la demande est effective ont choisi de ne pas consommer parce que leurs besoins et désirs étaient satisfaits. Ca ne vous semble pas clair ? Sur le credit meme a été bâtie l’escroquerie de la réserve factionnaire, mais ça ne touche en rien la REALITÉ de siens qui sont consommés par B plutôt que par A. Toute l’escroquerie se fait dans le miroir monétaire
Puisque vous savez si bien de quoi il retourne pourquoi êtes-vous à nous faire des scénario basés sur la vision « naïve » par excellence que colporte la finance depuis des siècles et qui est au fondement de l’escroquerie monumentale que tout cela a été ?.
Parce que c’est sur la réalité et non sur le reflet monétaire qu’il faut travailler. Quand on aura procèdé au remboursement de la dette, le capitalisme que vous connaisses sera bien autre chose et le truc de resserve fractionnaire pourra être ou ne pas entre encore utile. C’est l’inversion du pouvoir au sein de la structure Politique/Finance qui est importante, le reste est u palier des moyens.
Vous évoquez une répétition ad nauseam de la question de la création monétaire comme si cela pouvait justifier que l’on doive s’en éloigner... Vraiment je suis désolé, mais pour abattre des murs d’ignorance, rien de vaut la répétition de la vérité. Rien de tel pour faire entrer dans les esprits rebelles à la nouveauté cette idée incroyable que l’argent puisse être créé à partir de rien et que ce pouvoir incroyable nos dirigeants l’aient abandonné sans contrepartie aux banques privées.
Bien d’accord avec vous sur l’énormité de cette filouterie. JE LE CONFIRME.
Bon, je vais m’en tenir là, mais j’avoue que je suis perplexe.
Tout ça me surprend de votre part.
Je comprends que quelque chose m’échappe ici.
Et je sens bien que je n’aurais pas cette impression si vous aviez mis votre article dans la catégorie « Parodie ».
Pour moi c’est ce qu’il est.
Si vous le niez, alors,
mangez votre chapeau car c’est raté.
Le sérieux manque.
Désolé.Si le FMI annonce que c’était une blague rire, je changerai tout de suite la cactegorie de mon article...
PJCA
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D’où sortez vous cette histoire d’un « système néolibéral comme socialisme qui ne dit pas son nom » ? Je n’ai rien dit de semblable !!!
Euh, comment faut-il comprendre alors ce passage, n’est-ce pas précisément cela que vous donnez à entendre ? :
"De « libéral » au sens strict, le système est donc devenu « néolibéral », reprenant et donnant aux « Perdants » du jeu de la production la part de l’argent des Gagnants nécessaire pour que les roues continuent de tourner. Après l’échec d’abord du Fascisme puis du Communisme, on en a fait autant dans tous les autres pays développés. Par la fiscalité, les services sociaux et autres mécanismes de « péréquation » au sens littéral du terme, on a ajusté l’offre et la demande de biens et services pour que cette dernière soit effective.
Évidemment c’est du socialisme, mais aux USA on préfère ne pas le dire trop fort, pour ne pas choquer la population "
Dans la réalité, les biens qui sont consommés a crédit dont évidemment ceux que ceux dont la demande est effective ont choisi de ne pas consommer parce que leurs besoins et désirs étaient satisfaits. Ca ne vous semble pas clair ?
Non, en effet, cela ne me semble pas clair !
Parce que c’est sur la réalité et non sur le reflet monétaire qu’il faut travailler.
vision simpliste, idéaliste, à la Platon. Vous ne pouvez séparer ce qui est réel et ce qui est fiction car tout est fiction, dans la mesure où tout est une construction humaine. La réalité (humaine) de la monnaie est indubitable. Elle est une clé essentielle des échanges entre humains. C’est pour cette raison que tout et n’importe quoi peut faire monnaie. Il y a là une réalité très profonde qui ne doit pas être niée en raison de complète de la complète contingence des supports.
Quand on aura procèdé au remboursement de la dette, le capitalisme que vous connaisses sera bien autre chose et le truc de resserve fractionnaire pourra être ou ne pas entre encore utile.
Il me semble que vous rêvez !
Pour finir, le terme « filouterie » que vous utilisez me paraît foncièrement inapproprié pour ce qui devrait relever je crois de la catégorie du « crime (imprescriptible) contre l’humanité ». -
@ LLS (3)
1 Socialisme ? C’e mot est tabou aux USA. Il implique une volonté de générosité dans le partage qui n’est pas présente dans le néolibéralisme. Un malade stable n’est pas un malade guéri. Un système neoliberal ne correspond pas a un patient dont la glycémie est saine, mais a un diabétique qui prend bien son insuline2- l me semble clair que la consommation a crédit vient compléter la consommation pour aquelle le consommateur a payé comptant et qui n’a pas suffi a éponger les stocks .3- Je tente, en effet de rendre elles choses le plus simple possible. « Simpliste » est une 3appréciation subjective. Elle ne me choque pas, mais pour aller au bout de nulle car et en revenir par la route touristique je vous suggère plutôt Lacan ou Derrida...4. Vous ne pouvez me dire qu’on "ne peut séparer le réel de la fiction’’ et ensuite m’accuser de rêver sans créer en moi de pénibles dissonances cognitives...Cela dit - et bien que je n’aie rien contre jouer sur les mots dans mes temps libres - il ne faut pas trop détourner du message. Si vous avez une meilleure explication que la mienne pour le geste inusité du FMI, je suis sûr que nous serons tous intéressés à l’entendre.PJCA -
Dans la même idée, je propose de fixer un montant mondial, au-dessus duquel tous les avoirs individuels seront confisqué au seul bénéfice de la mise en oeuvre d’une transition énergétique rapide et salutaire.
ça donnera du travail pour tous et c’est la seule issue pour éviter le chaos.
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@ Laurenzola :
Des que vou ne rémunérez plus l’effort, f’effort diminue et finalement cesse.PJCA -
Ils veulent nous changer de bergerie et ils utilisent leur méthode favorite : faire peur !
Soit dit en passant, avec ces 10%, c’est pour revenir à l’endettement de 2007 , pas pour sortir de la spirale de l’endettement (spirale de esclavagisme) qu’ils continueront d’entretenir..
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@ Le printemps arrive
Je precise bien dans mon article qu’il faut stopper le processus d’endettementPJCA -
Bonsoir Pierre
Le FMI passe à l’extrême-gauche, c’est une boutade où Lagarde qui a perdue le Nord ?-
@ soi-même
C’est une allusion a l’article du Parisien. Comme je ne pense pas que le FMI soit vraiment passé a l’Extrème Gauche, tel q’on l’entend généralement, on peut dire que c’est une boutade.. Je ne crois pas que Lagarde ait perDu le Nord, La boussole a simplement tourné dans la direction qu’on lui a indiqué. S’évitant les ennuis de ceux qui ont l’arrogance de ne pas le faire.PJCA -
Suggérer que l’extrême-gauche pourrait « taxer à 10% l’épargne de tout les ménages » est sans aucun doute de niveau à participer au prix de la manipulation ou de l’incompétence toute catégorie confondues ce mois-ci.
Après avoir lu une telle absurdité je n’ai bien sur pas continué à lire, sachant d’entrée de jeu que l’auteur n’est pas crédible.
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@ Scusi
Vous n’êtes pas le seul a trouver bizarre la proposition de Madame Lagarde, mais une vaste majorité des gens accordent encore une certaine créance a ce que dit le FMI. Il n’est pas mauvais de lire un texte jusqu’a ce qu’ on en comprenne le sens général. Mes commentaire ne peuvent être utiles qu’a ceux qui font cet exercice.PJCA -
tout ce qu’on leur donne pour leur travail est le minimum indispensable pour consommer ce qui est produit et qui doit être consommé.
Cela fait longtemps, hélas, que l’on en est plus là.
Imaginez-vous proprio d’un hypermarché. Vos clients achètent chaque semaine pour 100 € de marchandises que vous avez achetées 65 €. Ils vous laissent donc 35 € par semaine, on va dire 2 000 € par an... Il faut avec ça payer votre personnel, vos charges, vos impôts. A quoi bon se ruiner la santé avec ça ! Ça ne vous dirait pas plutôt de leur piquer direct leur baraque ? Eh bien on en est là.
La confiscation des patrimoines est en cours depuis longtemps : c’est elle qui sous-tend la pseudo-crise financière actuelle. Et comme, sans patrimoine, plus d’outils de production (que l’on retourne le problème sous tous les sens, SCOP, coopérative, SA, SAS, SARL, affaire en nom propre, marxisme, ultralibéralisme, tutiquantisme, etc., pour produire, il faut bien immobiliser de la valeur) la confiscation des patrimoines et leur transformation en actifs immatériels (en liquidité, donc) liquide aussi l’emploi et répand la misère.
Le débat de société entre pauvres et riches du coin de la rue est complètement dépassé. Il recouvre un pillage en règle des valeurs - valeurs patrimoniales mais aussi sociales, sociétales, culturelles, l’appauvrissement général doit concerner aussi les consciences - au profit de quelques-uns dont la fortune réelle s’exprime en trilliards de dollars. Appelons cela la fortune d’influence d’un clan, à ce niveau ce sont des parts de Pouvoir sur la planète qui sont en jeu. Ces gens n’ont pas amassé tant d’argent en gagnant 10% sur des tranches de saucisson !
Si l’on écoute bien le discours des extrêmes, droite et gauche, on s’aperçoit que ces discours sont complètement coordonnés pour que la populace reste confinée dans ses problèmes du quotidien, qu’elle se déchire sur ces points et ne s’occupe pas de cette réalité (là, je sens que je vais encore en fâcher plusieurs).
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@ Renaud Delaporte
Je présume que vous ne comptez pas sur moi pour vous contredire avant même que les gens ne défilent dans les rue en parlant du 99% d’exploités, j’avais déjà largement diffusé le concept du 0,0001% d’exploiteurs.PJCA -
J’arrive apres la bagarre, mais, le seul prelevement possible est celui sur les comptes bancaires liquides.
Tous les autres biens, mobiliers ou immobliliers, s’ils sont taxés au prorata de leur valeur, peu importe, cette taxation sera immediatement transferée sur la source (les entreprises qui « rembourseront » cet impôt par leur dividendes alimentés par une augmentation des prix des biens et services) ou pour les biens immobiliers, les loyers et autres charges....
Cela va provoquer une immense faillite, car les revenus ne changeant pas, ceux qui ont un « reste a vivre » l’utiliseront, les autres seront en cessation de paiement.
Cela entrainera un assechement immediat des comptes en banque (comme s’il y avait un retrait immediat de tous les soldes positifs, vous vous souvenez, Cantona, le joueur de foot) mais egalement un blocage au niveaux des assurances qui vont d’un seul coup devoir assumer d’un coté le respect de leurs contrat et le prelevement de ces 10%
Même, comme cela est suggeré, la loi permettra de ne pas payer immediatement contre un interet (inetret qui au passage n’est basé sur rien donc va augmenter une dette virtuelle deja insoutenable et objet de la manoeuvre) il va y avoir une effondrement massif de l’economie en general, celle basée sur la virtualité de l’argent... et ceux qui vont s’en sortir, seront essentiellement ceux qui n’ont rien et qui continueront a ne rien avoir... ils sont habitués, n’est-ce pas, mais leur probleme c’est qu’ils sont aidés et les aides vont etre suspendues a cause du blocage generalisé... et attention, quelqu’un qui n’a rien a perdre est vraiment radical, intransigeant et il sera difficile de lui faire comprendre quoi que ce soit....
Bref, si quelques entreprises incontournables, probablement de toutes petites entreprises, la majorité de l’economie va s’effondrer avec l’ensemble des peuples dans la rue... une veritable guerre civile entre ceux qui sont sur le trottoir et ceux qui seront au milieu de la route, de quoi mettre 50 ans a s’en remettre.... c’est peut etre l’objectif vous allez me dire, mais il existe des pays qui eux, n’ont pas le calme chevillé au corps et qui risquent de ressortir les chars des hangars !
La France n’a plus de c... mais d’autres on encore un peu de testosterone....
Bref, une regression inimaginable, mais clairement comprehensible, puisque ceux qui ont le pouvoir aujourd’hui, qu’il soit politique ou economique sont contraints de partager avec les peuples qu’ils n’aiment pas, qu’ils considerent comme des betes de sommes et pour qui il est inconcevable d’etre melangés.... pensez donc, la santé pour tous, l’automobile pour tous, les voyages autour de la planete pour tous, les villa dans les iles paradisiaques, les technologies du savoir... enfin tout ce qui fait la difference entre un riche et un pauvre....
donc, je ne crois pas une seconde a ce scenario. s’il arrive j’espere etre mort, si je ne le suis pas, je ne serais pas le seul a passer l’arme a gauche, je vous le garanti, car, apres m’etre privé de vivre et avoir payé mes impots... me voir voler ce qui m’est cher ne peut etre acceptable., comme d’autre je prefere bruler que de donner, ils n’en profiteront pas et s’il faut leur faire la peau, je le ferais !-
@ Helios
Il n’est pas possible de discuter ici les détails du mode de mise en application. C’est le ’conseil« du FMI qui est en discussion, et son pourquoi. Toutefois, »si tantus amor casus cognoscere nostros... « on en parle ici : http://nouvellesociete.wordpress.com/2005/12/19/15-la-perception/ et les 13 articles cuvants.En un mot, dans ce scénario, ce ne sont pas les »riches« qui sont imposés, mais la richesse. La loi en vigueur, chaque bien est grevé d’un privilège (hypothèque) a la hauteur du pourcentage décidé. Qu’il change de mains est sans importance.Vous avez bien raison de dire que l’application du prélèvement pourrait donner lieu a des troubles... mais 95% au moins des gens y gagneront à ce changement qui, soyons candides, est une confiscation du »trop" de richesses entre les mains de trop peu.... au profit de tous les autres. Une émeute qui met dans la rue le 0,0001% de la population n’est pas dangereuse.Elle le devient si ceux qu’on a spoliés peuvent y envoyer faire de la casse des mercenaires et un lumpen-proletariat manipule. Tout dépendra donc de la façon dont cette mesure sera annoncée et expliquée a la population et donc du contrôle effectif des médias.On peut imaginer que ceux qui lancent cette opération se sont assurés de ce contrôle. Je n’en sais rien et je ne voudrais pas le savoir... pas plus que je ne voudrais me promener seul dans la rue la nuit avec un million d’euros cash dans mes poches... Laissons les éléphants régler leurs comptes. Si vous n’êtes pas vous-même multimillionnaire, ça ne vous concerne pas et il n’en sortira pour vous que du bienPJCA -
résumons :
les bergers, les moutons ......
si les moutons pas y en a être tondus assez ras les bergers pas y en a être contents
y en a trouver des moyens de tondre plus rascomme quoi l’économie y en a être simple
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@ Gaijin
Les bergers discutent. Il y aura un méchoui, apres, bien sur, mais pour les autres moutons tout ira bien. ’Il vaut mieux qu’un seul périsse" ...PJCA -
Buddha Marcel. 16 octobre 2013 13:01Et si il ne fallait pas du tout éviter le chaos ?
Tous les raisonnements ici et ailleurs sont à l’intérieur d’un système qui est la création des humains. Sans humains pas de système bien sur ! Ce système porté par des « bandits » , si si, ce système donc les gens derrière et bien il veut continuer, avec à sa tété les bandits qui veulent diriger cette planète et qui veulent que tout continu dans la même direction ..en gros par ici le pognon, il n’y a rien d’autre comme motivation superficielle.Basé sur des mythes faux ,comme le mythe du meilleur par exemple qui implique donc que à chaque seconde nous avons forcement les meilleurs partout à cause de la compétition organisée entre tous qui est sensée nos « délivrer » des messies dans tous les domaines, et bien force est de constater que par exemple les 100 millions de mort de deux guerres mondiales sont ce qu’il y avait de mieux à cette époque, nous aurait t’ on menti à propos de ce mythe du meilleur ??? ..bien sur !! ....comme les meilleurs morts démocratiques aujourd’hui et tout le pire ou l’humain de pouvoir excelle , comme le mythe de la valeur à un métier, à un talent etc etc....comme le mythe de l’argent mais qui n’existe pas ,c’est un leurre fantastique qui ne se voit pas du tout par réflexion superficielle mais par « méditation » dirais je carrément, c’est comme une révélation !....tout ceci à un seul but, faire remonter en haut de cette pseudo pyramide sociale le max de tunes, tunes qui dans un monde solidaire n’existeraient pas bien sur, je sais c’est inimaginable pour notre cerveau analytique dont le sens qu’il voit est le profit ,enfin la touche + ...c’est tout...derrière il n’y a strictement rien d’autre comme motivation superficielle. Quand aux motivations profondes ,toute personne enfoncée jusqu’au coup dans ce genre de vie ne peut rien savoir des vraies causes profondes derrière leur attitude....alors 10 000 ans de cette vie et nous ne comprenons toujours rien parce que chaque génération se pense en vainqueur de l’univers et reproduit comme les vieux les même schéma soigneusement « propagandée » dans chaque école...devant chaque humain à un certain age se passe le seul choix profond que nous ayons en réalité.. :
- vivre consciemment, intelligemment le fait absolu de l’impermanence du fait de vivre qui implique la mort donc l’impossibilité totale d’un futur sécurisé, permanent, continu , et voir ce qui se passe........moi je dis par expérience, il s’y passe des choses non imaginables pour nous..
c’est cela ou alors refuser ce fait absolu donc essayer de l’ignorer et donc de le changer ,etc etc pour se lancer dans l’oubli de cet absolu( ce qui n’est pas possible )..et en me lançant dans la tentative d’oubli que la mort donc l’impermanence,donc la non continuité ,donc la non sécurité sont des faits absolus, et bien je commets la faute majeure, car cet absolu aurait eu une incidence sur le cerveau,notre cerveau habituel ne peut vivre l’ impermanence, mais le cerveau manquant si..l’autre cerveau est la connection avec le sens qui nous échappe donc totalement ,mais aussi est remarquablement intelligent pour solutionner tous problèmes à leur racines , connaitre la compassion naturelle et la collaboration collective volontaire de partage..car ces « qualités non innées » ne peuvent être l’objet de la volonté de « moi je », de l’analyse....L’analyse peut essayer de jouer ce rôle,mais c’est faux.
je ne vis plus l’absolu qui doit éveiller notre conscience profonde comme partie collective de L’Univers, pour ne garder que la partie outil mécanique automatique et aléatoire qui divise et compare ,donne des valeurs, et surtout donne naissance à l’illusion de « moi je » différent donc séparé des autres, que je peux alors utiliser comme « je veux !! Pour une machine, ce que nous sommes devenus, cela n’est pas un problème d’utiliser ou de tuer les autres etc etc
Dans ma quête d’oubli du fait que naitre c’est aussi mourir , j’utilise les moyens de survie du groupe pour essayer de me créer une sécurité fausse, impossible donc illusoire....le décalage entre vérité absolue et ce que je désire ardemment est si énorme, que c’est à cause de cela que les humains deviennent totalement »fous« , déments, haineux,mauvais car ça nous fait terriblement souffrir etc etc mais sans jamais avoir la moindre notion que la souffrance de vivre, si si c’est le lot de tous sauf devant la caméra, est en fait notre propre création donc responsabilité....un fait absolu doit se vivre,c’est tout ! et là »il" parle...il dit, il ouvre le cerveau.....
ainsi le foutoir planétaire vient de chaque cerveau, de chaque personne...et cela n’est jamais un sujet sauf pour de très rares exceptions, genre 2 ou 3 tous les 2500 ans....on est donc très loin du compte et finalement on ne fait que se battre sur ce que chacun veut.....ça donne ce que l’on sait..mais chut ! non sujet absolu !
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Buddha Marcel. 16 octobre 2013 13:06tout ceci décrit ce que l’on appelle la peur...mot qui ne veut rien dire pour moi..il faut parler de fuite psychologique impossible et qui donc ne marche jamais et rend fou..
voila où on en est à ce jours
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@ Buddha Marcel
Je vous comprend parfaitement, mais vous êtes a un tout autre niveau. Voici que j’ai envoyé pour les récentes obsèques de Paul Desmarais, le multimilliardaire canadien connu par les inities comme le parrain de Sarkozy qui l’ avait fiait Grand Croix de la Legion d’honneur.« (Desmarais) un adversaire emblématique pour tous ceux comme moi qui veulent un autre monde, mais un allié circonstanciel , comme modèle, pour tout homme d’action ou de pensée qui comprend que, par-delà les divergences de buts et de moyens, nous sommes tous ensemble. L’humanité a UN ennemi commun qui est sa condition humaine et chaque homme a UNE grande bataille à livrer dont il ne peut espérer gagner et garder que son honneur : celle contre notre dérisoire insignifiance. Dans cette lutte avec l’Ange, Paul Desmarais s’est mérité du respect et il a le mien. »
Ici, mieux vaut rester sur le sujet du FMI...
PJCA
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Buddha Marcel. 16 octobre 2013 18:53Oui pierre Jc, rester sur le fmi je comprends très bien..mais cela je ne peux plus, une fois la superficialité de cela et autres choses perçue dans des visions profondes involontaires( insight en Anglais), il n’y a pas de machine arrière..alors je dis sachant que cela sert probalement à rien du tout...mais comme il n’y a pas d’autre objectif que de dire...ça le fait forcément..
salutations et merci de ces mots.
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salut marcel
et ma citation de krishnamurti ?
a oui : faire face au chaos ! -
@ Buddha Marcel
Ce fil achève. Je me permets de vous envoyer ce lien, dont personne ne gagne à ce qu’il soit mis entre toutes les mainsPJCA -
Buddha Marcel. 17 octobre 2013 08:51A gaijin...
A Pierre JCA.....j’ai lu le texte très intéressant..coté loisir le sexe (or sex intention even) fut le meilleur de tous, gratuit ,coopératif, amical, partageur etc ....pour le reste, sans ce voyage passif dans cette lourdeur,souffrance,ennui(même énergie que souffrance) etc etc qui alors enveloppe tout le « moi je analytique, la machine binaire de choix » pour lui montrer totalement à quel point c’est elle qui fait le con parce que très limité et n’ayant pas accès au « sens » !! et donc de vivre sans y toucher à ce mécontentement global de vivre, rien ne se passe..sauf ce que chaque generation reproduit....après la chance est là ou pas....en gros, ce « je veux » binaire analytique dans le psychologique est une catastrophe et un danger pour dire trop simple..c’ est ce que je vois en tous les cas pour le moment..Il nous manque une partie de nous même,çà je le sais..ne reste que l’outil pour la survie...là ou il y a choix oui/non possible bien sur. La est la guerre ! Au delà est la benedcition de vivre pour nous. ni atteignable ,ni maitrisable, « moi je » doit s’effacer devant la vision de lui même et du mal qu’il cause....pour moi ce mal est une volonté pour nous forcer ....une volonté (ou voir une nécessité) de qui ou de quoi ? le mystère de ce coté là reste entier.
Salutations....et merci
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Faire les poches des épargnants, après avoir rincé les contribuables...
Pour sauver la finance... les banques, leurs actionnaires et leurs plus gros clients...
Je ne vois pas le rapport avec l’extrême gauche...-
Justement non Dohc, les contribuables n´ont pas ete rincé puisqu´a cause des reductions d´impots illegitimes les deficits successifs ont pu s´accumuler en une dette publique aujourd´hui bien difficile a rembourser...
Quand aux epargnants et aux investisseurs en general... ces derniers ont reussi à accumuler des revenus non depensés... en s´epargnant la TVA payée par les autres consommateurs. Finalement, taxer les patrimoines (et pas seulement l´epargne liquide) est une facon astucieuse de faire egalement participer les revenus non consommés au financement du bien public. -
@ JMP
Quand on s’explique, on se comprend...PJCA -
Vous en restez quand même à ponctionner l’argent des épargnants pour rembourser la sainte dette, que vous avez acceptée et intégrée, or la remise en question de la dette et son audit est la seule issue. L’exemple de Chypre et assez parlant, les initiés sont prévenus et organisent leur sortie discrète, et quand oh surprise on décide de prendre l’argent qui reste, ce sont les non-initiés qui trinquent.
Sinon quant au rinçage des contribuables, des 99% on est bien d’accord, les 1% ne le sont plus, juste une question :
On a fait grand cas en 2008 des fameux produits toxiques, des titrisations foireuses et démesurées que les apprentis sorciers de la finance ont inventées, et bien au fait... ou sont-ils ?
Sont-ils encore au bilan des banques ? mon petit doigt me dit qu’elles ont réussi à les refourguer...mais qui serait assez stupide pour racheter à bon prix des produits avariés pour les stocker ?
Une idée ? -
@ DOHC
En imposant le capital au prorata des actifs nets, vous faites se rembourser eux-emems ceux qui ont monte cette énorme escroquerie. Il y aura d’innocentes victimes, mais bien peu Cette affaire cache seulement un consensus tacite pour ne pas payer, mais ne pas avouer et surtout ne pas dire qu’on ne paye pas. -
@ Dohc (2)
Les produits toxiques, on les fait racheter par lEtat : c’est la suite du plan Paulson., Mais en payant la dette au prorata, c’est encore une fois, ceux qui ont beneficié de l’arnaque qui vont payer pour de « dsdommager » eux-mêmes. OUI, il y’a aura des bavures, mais on n’en est plus la. C’est la guerre, Dites « dommages collatéraux’ ». Apres tout, ce sont eux qui ont inventé le terme...PJCA -
Question : Si un couple de 24 ans de moyenne décide d’économiser au fur et a mesure du temps qui passe pour se constituer un capital permettant une négociation avantageuse d’un futur pret immobilier.
Mettons que 4 ans plus tard, ils ont 100 000 euros d’épargne et s’apprêtent à aller démarcher les banques pour obtenir le meilleur taux d’un pret immobilier pour s’acheter la maison de leur rêve pour constituer une famille.
Selon la proposition dont il est question ici, l’état prendrait 25% de leur capital soit 25 000 euros pour rembourser la dette.
En quoi, es ce équitable moralement ?
Ces gens ont travaillé pour constituer ce capital, ils ont peu dépensé et donc peu « profité ». Ils sont détenteur d’une richesse représenté par un crédit sur un compte.Mettons que 6 mois passent avant que l’état ne ponctionne. Le couple a acheté une maison, ils remboursent à présent un pret immobilié. Leur compte en banque est inférieur à 5 000 euros.
Il vont devoir 1250 euros pour rembourser la dette.
Je repose la question, en quoi es ce équitable moralement ? 6 mois plus tôt ils devaient payer 25 000 euros et a présent 1250 euros. Ce sont les mêmes personnes, il y a juste 6 mois d’interval dans leur vie.-
@ vfcc,
vous ecrivez que « les gens ont travaillé pour constituer ce capital, ils ont peu dépensé et donc peu « profité ». C´est vrai, mais on peut aussi considerer qu´en ne depensant pas leurs revenus ils n´ont paye la TVA et autres taxes sur la consommation qui aurait permis d´equilibrer le budget de la nation. En tant que fourmis, Ils ont donc aussi moins »contribué" que les cigales .
Maintenant, je suis daccord qu´il ne faudrait pas taxer uniquement l épargne disponible sur un compte, mais bien l´ensemble du patrimoine... pour eviter justement que les gens se ruent sur l´immobilier ou les placements en dur pour eviter la taxe sur leur epargne... equivalent d´une devaluation. -
@ VICC
NON. La ponction sur le patrimoine n’est pas récurrente. Une seule fois, sur les actifs nets. DEnsuite, comptez sur une inflation bien programme pour tenir les choses en place et souvenez vous que l’Etat ne fait plus de déficit. Considerez, surtout, que toute la parti de vos taxes a venir correspondant aux intérêt sur la dette publique disparait. Faiter le calcul et voyez en combien de temps vous PROFITEZ de l’opération. Pour la grande majorité de la population, tenant en compte la TVA, c’est IMMEDIATEMENT. Il n,y a que les SUPER RICHES, avec le temps qui n’y gagneront pas... et c’est pour ça qun veut le faire.PJCA -
J’ai l’impression que nous n’avons pas la même grille de lecture. Vous estimez, de votre côté, que le FMI, organisme supra-nationale donc sans aucune légitimité, qui lorsqu’elle propose de taxer à hauteur de 10% toutes l’épargnes des populations de l’UE est un acte d’extrême-gauche ? J’imagine que pour vous un épargnant ayant plus de 100 000 euro est un riche ? Que vous vous targuez qu’un de vos articles en prévoyaient ce dénouement, qui je vous le rappelle, a déjà été le cas pour d’autres personnes l’ayant souligné auparavant, n’en fait pas moins que votre interprétation est quelque peu surréaliste.
la question à se poser est de savoir si cette dette est légitime ? D’où vient-elle ? Qu’est-ce que çà veut dire qu’une population vit au dessus de ses moyens ?
Vous estimez par ailleurs que vous connaissez les mécanismes de création monétaire, dans ce cas je vais vous faire profiter de mon interprétation.
la création monétaire est normalement basé sur l’équivalence de bien en monnaie. ex : 1 cuillère représente tant en monnaie. Or depuis la fin programmée de l’équivalence des monnaies sur l’or, y compris fractionnaire, la monnaie est devenue fiduciaire, et surtout créée de manière ex nihilo, autant dire sur le principe la dette. Ex : un emprunteur souhaite 250 000e pour un appartement, la banque accepte de fournir le prêt et créé par simple jeu d’écriture la somme nécessaire et la crédite sur le compte de l’emprunteur. Nous sommes loin du principe du crédit, qui lui permet de créer les ressource financière en fonction des chantiers en jeux. Ex : créer des routes, des chemins de fer etc ... donc tout ceci va à l’actif d’une nation ou de la monnaie, donc créateur de richesse.
Maintenant pourquoi taxer les épargnants ? Car c’est désormais la seule monnaie qui vaut encore quelque chose, car généralement dépend de l’activité des populations. En effet, ces oligarques comme vous les appelez ont essayé de lancer la planche à billet mais les créanciers surtout étranger n’en veulent plus.
Il faut comprendre à qui appartient le M1, et de là vous comprendrez qui sont derrière réellement cette taxation illégitime.
En effet ceux que vous appelez oligarques ne sont qu’une partie de ce groupe sombre qui se sont accaparés toutes les créations de richesses de la planète en détournant le principe de la monnaie à leur seul profit.
En coulisse une guerre sans merci est entrain de se dérouler, et ceux de la cabale ont compris qu’ils ont perdu la guerre car même leurs outils d’oppressions la monnaie leur échappe. Ils sont ruinés, car ils n’ont plus d’or, tous les investissements coûteuses en sous-mains et à l’insu des populations leurs ont été retirés ou détruites. Bientôt ils perdront l’usage du M1, car tous les codes des comptes de garanties leur seront retirés prochainement. Tout ceci doit s’effectuer sans le chaos.
La cabale a commis une immense erreur en voulant bloquer le budget US, ils espéraient grâce à ce subterfuge déclarer la loi martial, mais l’US army n’y consentira pas et plus de 400 000 camionneurs sont à Washington DC pour s’assurer que ça n’arrivera pas et pourquoi pas, dissoudre le corporate US GvT W. DC serait un heureux dénouement pour libérer le monde de ses prédateurs. La cabale négocie à l’heure actuelle leur transition, de votre côté beaucoup d’entre vous ne sont pas conscient de ce qui se passe en coulisse, mais des résistants à la cabale ont réussit pratiquement à les mettre à genou. Le nouveau système financier est prêt, et basé sur l’indice de l’or, il y aura tellement de moyen que plusieurs grands travaux seront organisés à travers la planète. Le premier objectif est de détruire la pauvreté et assainir notre environnement que la cabale a délibérément détruit pour leur seul profit.
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@ FYI
« Vous estimez, de votre côté, que le FMI, organisme supra-nationale donc sans aucune légitimité, qui lorsqu’elle propose de taxer à hauteur de 10% toutes l’épargnes des populations de l’UE est un acte d’extrême-gauche ? J’imagine que pour vous un épargnant ayant plus de 100 000 euro est un riche ? »Ce n’est pas ce que je dis et vous le savez. Je suis néanmoins d’accord avec beaucoup de vos informations.J’’ai déjà répondu à tous les points que vous soulevez. Nous en sommes au moment sur ce fil où les lecteurs se scindent entre ceux qui comprennent, ceux qui ne comprennent pas... et ceux qui sont déjà a défendre un agenda, dont certains que j’approuvent et d’autres non, mais qui ont en commun de vouloir plus ou moins subtilement détourner le débat.Je puis difficilement en ajouter plus sans me répéter... et le but de cet article est de poser le débat, pas de le résoudre... je présume que cet article ne sera bientôt plus en ligne.Merci a tous ceux qui ont contribué et la discussion va continuer ailleurs et autrement.
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