Qui est riche ? Qui est pauvre ?
Qui est riche ? Qui est pauvre ? Si richesse est synonyme de fortune, payer l’impôt sur la fortune est la marque que l’on est riche. Eh bien non !, selon François Hollande qui paie l’ISF mais qui n’est pas riche, puisqu’il déclare ne pas aimer les riches. Il est de bon ton de dire que c’est la hausse du coût de l’immobilier qui fait que l’on tombe sous le coup de l’ISF. Mais à qui les contribuables de l’ISF vont-ils faire croire qu’ils ne sont pas riches ? Aux Français qui dorment dans la rue ou dans leur voiture, à ceux qui se privent de vacances, les mêmes auxquels on dit qu’il faudra travailler plus ? Mais non, François Hollande n’est pas riche : les riches ce sont les autres ! Ce sont ceux qui ont le culot de mériter par leur travail un revenu de 4000 euros par mois.
1 - Qui est riche ?
- Si l’on se base sur le revenu :
Existe-t-il un seuil à partir duquel on est considéré comme riche ?, demandait Christine Okrent aux invités politiques du plateau de France Europe express, dimanche 21 janvier. Non. S’il existe un seuil de pauvreté officiel au-dessous duquel on est considéré comme pauvre, aucun seuil de richesse n’a été fixé. Certains se risquent à des propositions : La revue Alternatives économiques préconise de s’appuyer sur la logique qui permet de définir le seuil de pauvreté (voir plus loin : "Qui est pauvre ?"). Ce qui reviendrait à dire que (en 2004) l’on commencerait à être riche à partir de 2364 euros de revenus disponibles par mois pour une personne seule et 4469 euros par mois pour un couple. On voit que cette méthode est absurde : qui peut se considérer riche avec ces revenus ?
En définissant un seuil à partir duquel il faudrait payer plus d’impôts, François Hollande semble vouloir aussi donner une forme de réponse. Le seuil de 4000 euros marquerait l’entrée du contribuable dans la catégorie des bienheureux riches. Quant au CERC (Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale), il considère comme riches les personnes qui appartiennent aux 10% les plus aisés sur le plan des revenus.
Mais la transparence des revenus n’est pas totale, ce qui fait que l’on ne sait pas exactement à combien s’élèvent les revenus en France. En effet, les données sur les revenus diffusées par l’INSEE proviennent des déclarations de revenus, qui n’enregistrent par exemple que 20 % des revenus des actions ou des obligations (voire moins si l’on ajoute l’assurance-vie) et seulement 46 % des revenus des patrimoines immobiliers. Autre exemple, les professions indépendantes, contrairement aux salariés, peuvent déduire une partie de leurs dépenses.
-Si l’on prend en compte aussi le patrimoine :
En réalité, il ne faut pas se focaliser comme le Cerc ou Hollande sur les seuls revenus de l’activité. Il faut aussi regarder du côté des patrimoines. En effet, l’Insee relève que les 10 % des ménages les plus riches possédaient, en 2004, 46 % de l’ensemble du patrimoine. Chacun des 350 000 ménages les plus riches possédait un patrimoine d’au moins 1,27 million d’euros. A l’autre bout, chacun des 625 000 ménages les moins favorisés ne possédait que 230 euros (contre encore 520 euros en 1992).
Or, le coût de l’immobilier ne cessant de monter (85 % d’augmentation depuis 2000), cette minorité de possédants a vu sa fortune monter. Pointer du doigt ceux qui travaillent n’est donc pas juste ni suffisant. Pourtant, il est vrai que, comme le dit François Hollande, 70 % des baisses de l’impôt sur le revenu depuis 2002 ont profité aux 10 % des foyers les plus riches ; Ce fait est confirmé par les chiffres de la Cour des comptes. La baisse des barèmes a profité à une minorité de contribuables aisés. Mathématiquement, cela s’explique parce que l’impôt sur le revenu est progressif. Si on le baisse, cela profite aux revenus élevés.
2 - Qui est pauvre ?
Ici la réponse est plus simple. La définition de la pauvreté est donnée par l’Insee : Un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Et l’Insee fixe ce seuil à 50% du niveau de vie médian (qui est le niveau pour lequel la moitié des personnes ou des ménages gagne moins). Donc actuellement en France, un individu est officiellement considéré comme "pauvre" quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 645 euros. Selon cette définition, la France comptait en 2004 entre 3,6 et 6,9 millions de personnes pauvres. Entre 1,6 million et 2,9 millions de ménages étaient dans cette situation. La part de personnes pauvres serait comprise entre 6 et 11,7 %.
Mais attention, d’une part la mesure de l’Insee ne comprend pas les revenus du patrimoine, ce qui minimise le revenu médian et par voie de conséquence le seuil de pauvreté. D’autre part, tous les pays ne calculent pas de la même manière le seuil de pauvreté, ce qui rend donc difficiles les comparaisons entre eux. Quand l’Insee fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian, Eurostat le place à 60 %. Cependant, pour favoriser les comparaisons, l’Union européenne a développé dix-huit indicateurs communs.
Aux Etats-Unis, on définit le niveau de pauvreté d’une autre manière : en fonction des produits et services jugés indispensables. Ainsi on considère qu’un individu moyen consacre moins du tiers de ses revenus aux dépenses alimentaires essentielles. Il est donc pauvre s’il doit y consacrer 40 %, 50 % ou plus de son revenu.
Il convient enfin de distinguer la pauvreté monétaire de la pauvreté au sens plus large du terme. Le chiffrage par l’INSEE et Eurostat ne mesure que la pauvreté monétaire. Si l’on ajoute à la catégorie des pauvres au sens monétaire les personnes qui cumulent des conditions de vie difficiles et de faibles ressources, conduisant à des privations, en 2004 près du quart de la population de la métropole (22%) appartient à l’une ou l’autre de ces deux catégories. 5 % des individus cumulant les deux formes de pauvreté. 11,7 % ont été affectés par la pauvreté en conditions de vie (c’est-à-dire sujets à de nombreuses privations).
La pauvreté, pour être réellement mesurée, doit donc être appréhendée dans ses aspects divers. Le CERC cite l’exemple de l’Irlande où la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté a été fondée sur des analyses multidimensionnelles de la pauvreté. Aujourd’hui, des acteurs de la lutte contre la pauvreté réclament la mise en place d’indicateurs régionaux.
La pauvreté change de visage. Après avoir longtemps touché les retraités, elle touche aujourd’hui beaucoup de chômeurs.
Pour aller plus loin :
Le site du CERC
Le site de l’INSEE rubrique "revenus"
Le site de l’obervatoire des inégalités rubrique "revenus"
85 réactions à cet article
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Il est clair que se baser sur le seul revenu pour définir « riche » ou « pauvre » est sensiblement insuffisant ! Entre deux personnes au chômage ou au RMI, celui qui a un patrimoine (une maison par ex) est quand même nettement plus favorisé.
C’est d’ailleurs pourquoi je pense qu’il serait bon de traiter l’imposition sur le travail, celle sur le patrimoine (ISF par ex) et les allocations dans une même équation (i.e. par un même organisme qui prenne l’ensemble des données en compte) car il ne me paraît pas décent d’attribuer les mêmes minima sociaux (RMI par ex) à qqun qui n’a rien et à qqun qui possède un patrimoine ! On peut penser qu’il serait trop compliqué (« usine à gaz ») de regrouper CAF, Unedic/Assedics, trésor public... mais au contraire une fois le travail fait je pense que ce serait bcp plus lisible et simple. L’informatisation actuelle permet de s’affranchir d’une grande part de complexité, et on pourrait en profiter pour utiliser autant que possible des fonctions continues plutôt qu’une multitude de cas particuliers et des tranches avec des gros paliers...
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C’est bien gentil mais si on demande au gars qui, certes a une maison, mais qui gagne très peu, de payer plus d’impots, vous pouvez me dire d’où il sort le fric ??? Il vend sa maison ???
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Je crois que vous devriez vous renseigner. Le RMI effectivement versé dépend de la situation vis-à-vis du logement. Le RMI est diminue d un montant forfaitaire pour les propriétaires ou les personnes ne payant pas de loyer.
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Je trouve cet article et votre commentaire très intéressants car ils vont au fond des choses. Ce qui compte finalement, c’est ce dont on dispose pour vivre, c’est à dire, pour faire simple, les revenus augmentés des aides sociales et diminués des impôts.
C’est donc sur le montant « revenus plus aides sociales » que devrait être calculé le montant d’un l’impôt équitable. Et surtout pour qu’il y ait un semblant de justice que n’interviennent plus dans les calculs de l’impôt à payer toutes ces « astuces comptables » qui permettent aux petits malins à revenu égal de payer moins, voire absolument rien alors qu’ils disposent de revenus plus qu confortables.
Assez de produits « défiscalisés » qui ne font qu’aider les plus aisés à contribuer moins à la solidarité nationale. Et surtout pas de limite « haute » à l’impôt, pour la même raison de « fraternité forcée », car à mon sens c’est bien de cela qu’il s’agit puisque les caisses maladies, retraites, chômage soit à peu près toutes déficitaires et réalimentées par l’impôt. Je suis donc entièrement d’accord avec vous et semble-t-il aussi avec Monsieur BAYROU pour une imposition dont la base serait bien plus large et les taux très progressifs. C’est un honneur de contribuer à alimenter le budget de l’état, notre bien mis en commun, pas une tare ni une honte.
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Pour moi ce n’est pas un honneur quand on sait que nos impôts sont dilapidés par une nuée de gens qui se comportent vis à vis du budget comme des rats sur un fromage ...sans contrôle , et s’il y en a , sans sanction puisque la Cour des Comptes n’ a aucun pouvoir.
Quand un Président de la République multiplie par neuf son budget de l’ Elysée en 9 ans , en nous faisant dire par T BRETON que le pays est surendetté et vit au dessus de ses moyens, où est l’ honneur de payer des impôts ?
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un pauvre imbécile est un imbécile , un riche imbécile est un riche ! cherchez l’erreur
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Milla 5 février 2007 19:45Je pensais bien qu’il y avait un « smilblick », à moins qu’il y ait un pauvre riche et un riche pauvre... par comparaison, bien entendu il y en a toujours un plus pauvre que l’autre et inversement !
460€/mois est un minimum, uniquement pour les besoins de premières nécessité, le reste, je vous laisse apprécier le riche a de quoi vidre , et le pauvre celui qui a une maison a vendre... car vous savez dans les vrais pauvres il y en aussi qui n’ont absolument rien, et à mon avis, ceux là dominent...
(pour ceux qui ne savent pas : Besoin de premières nécessité ou primaires = s’habiller et se nourrir)
je n’y crois pas !
Milla
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bonjour,
Un salarié travaillant à temps plein sur deux a gagné moins de 1 484 euros net par mois, en 2005 ... autant dire que ceux qui gagne 4000 euros net par mois, pour tout ceux qui (sur)vivent avec moins de 1500e, ce sont des riches ... ya pas photos !
nb : « La pauvreté change de visage. Après avoir longtemps touché les retraités, touche aujord’hui beaucoup de chômeurs. » Un chômeur riche, ce serait bien étonnant, non ? lol
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à had : La phrase signifie que les niveaux des retraites ont été revalorisées ces dernières années ou décennies tandis qu’au contraire l’indemnisation du chômage a été revue à la baisse en montants ou en durée des droits.
De plus le nombre de chômeurs serait bien plus important que le chiffre officiel. Le Monde du 28 décembre 2006 relate l’enquête du collectif d’associations et de syndicats baptisé « Les Autres Chiffres du chômage » qui affirme que la France comptait en septembre plus de 4,4 millions de chômeurs, et non 2,172 millions comme l’avait dit le ministère de l’emploi pour la même période.
Selon le collectif, ces chômeurs non comptabilisées dans les chiffres officiels sont les chômeurs des DOM -220 000 selon le collectif-, les personnes demandeuses d’emploi temporaire ou à temps partiel -870 000 selon le collectif- les personnes « dispensées de recherche d’emploi » - 412 000 selon le collectif-, celles qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois mais cherchent un emploi, -452 000 selon le collectif- et les « demandeurs d’emploi non immédiatement disponibles » -321 000 selon le collectif. Toutes ces catégories, estime « Les Autres Chiffres du chômage », appartiennent aux catégories officielles 2 à 8, alors que le ministère de l’emploi communique sur la catégorie 1, celle des personnes sans emploi, immédiatement disponibles et en recherche d’un contrat à durée indéterminée à temps plein, toujours selon « Les Autres Chiffres du chômage ».
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Autres chiffres sur le chômage et contredisant la version officielle : Selon LE MONDE (en ligne le 25.01.07 donc édition papier du 26) et la Canard enchaîné :
"La décision de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de reporter la publication de ses chiffres du chômage après l’élection présidentielle est pour le moins étonnante. Habituellement présentées en mars, les données corrigées du chômage, calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT), attendront, cette année, le mois d’octobre 2007. Une première dans l’histoire de l’Insee.
Selon Le Canard enchaîné du mercredi 24 janvier, le chômage au sens où le BIT l’entend serait en fait de 9,2% - soit le chiffre d’avril-mai 2006 - à comparer aux 8,7% dont se vante le gouvernement. Bref, la France ne compterait pas 2,37 millions mais plus de 2,5 millions de sans-emploi. « DIFFICULTÉS TECHNIQUES »
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Le fameux seuil de pauvrete, qui utilise la moitie du revenu median, est un calcul completement depasse. Il y aurait des dizaines de facons d’evaluer si un individu est pauvre ou pas, en comparant son revenu au cout de la vie, en tenant compte de son patrimoine, etc...
Mais, calculer le nombre de pauvres par rapport a la moitie du revenu mediant interesse beaucoup l’Etat Francais, car en France l’eventail des revenus est plus resserre qu’ailleurs, donc suivant le calcul du seuil de pauvrete, il y a moins de pauvres qu’ailleurs (ce qui n’est evidemment pas vrai). Le calcul du nombre de pauvres par la moitie du revenu median favorise les pays ou l’eventail des revenus est resserre, ce qui en general n’indique pas que la societe est egalitaire, mais plutot un niveau d’imposition eleve (impots directs et indirects).
Un tel calcul est obsolete, ne remplit pas son role, mais les dirigeants Francais l’adorent, puisqu’il permet chaque fois aux politiques de se gargariser...vous voyez bien nous disent-ils, que notre modele social fonctionne !
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Moi j’estime être riche !!
2200 brut (moi) + 2400 brut (madame), 1 enfant, plus de crédit d’appart à payer (valeur actuelle 220000 euros acheté 600000 FRANCS), AUCUN CREDIT..., nous assistons à des concerts, allons au restaurant... partons en vacances..
D’autres dans la même situation s’estimeront moyennement riche ou pas riche du tout
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seb , vous avez raison de le dire : le fait d’être propriétaire d’un logement salubre et payé et le fait de ne régler aucun crédit sont signes de richese. Mais il faut aussi à cela ajouter le critère du niveau de revenus selon une moyenne nationale.
La richesse est aussi ce que l’on hérite en amour et en éducation de ses parents ; elle réside aussi dans les enfants que l’on a et qui font notre fierté de parents. Mais ça, c’est plus du bonheur que de la richesse ! Mais au bout du compte, le bonheur n’est-il pas le meilleur trésor ?
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Voir en suivant le lien ci-dessous le dossier de la revue « Altrernatives économiques » du même titre que mon article (mais j’avais trouvé le titre avant la parution du numéro, puisque je l’ai écrit samedi soir et l’idée datait de quelques jours avant)
http://www.alternatives-economiques.fr/site/254_003_revenus.htmloir
à ade : Il est déduit du montant du RMI un forfait logement pour les propriétaires. Ces derniers ont droit cependant à un revenu car sinon ils seraient obligé de vendre leur bien pour survivre, ce qui reviendrait à les appauvrir et à faire des SDF (qui sont déjà assez nombreux comme ça, ne pensez-vous pas ?)
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En tout cas, monsieur Hollande peux dire qui est riche et qui est pauvre, la preuve regardez là ! http://www.paslesroyal.com/Les-revenus-purement-salariaux
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Bien belle démonstration que voilà mais qui s’avère un peu tendancieuse... Mélanger les indemnités perçues avec celles versées pour ses collaborateurs et les frais de « fonctionnement » relève au minimum de la caricature.
De plus si vous aviez cherché un peu plus loin, vous auriez découvert qu’il existe un plafonnement des indemnités versées au titre des mandats locaux pour les parlementaires...
Pas trés sérieux tout ça.
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groupe nominal sujet :
« Monsieur Hollande peux..... »
Non, IL peuT.....
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Juste une petite correction sur le contenu du lien que vous postez.
Les revenus annoncés par le lien sont de + de 30000 euros annuels. Or ce lien confont les sommes perçues par les personnes (ce qu’elles peuvent garder), et les crédits mis à disposition sur justification de dépenses, et compte deux fois l’indemnité de fonction (laquelle est incluse dans le net, même si non fiscalisée).
En réalité, les revenus d’un déptué+président de région sont plafonnés par :
- indemnité parlement : 5 136, 58 € net (dont indem de fonction 1 379, 55 €)
- frais de mandat : 6228 euros
- indemnité d’élu local plafonné à : 2.678,73 eurosSoit un total maximum de 14043,31 euros / mois (en supposant aucun frais).
Le lien que vous proposez donne un salaire supérieur de 118% à ce que la loi autorise.
Une erreur qui double les sommes perçues... j’aimerai que le comptable de la boite le fasse concernant mon salaire.
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On est riche quand on gagne 31.000 Euros par mois, partiellement défiscalisés,et que l’on vit au frais de la Princesse.Le salaire c’est de l’argent de poche.
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si l’on prend la base de 4000 euros nets pour vivre,cela depend de la region où l’on vit....
en region parisienne , cette somme est tout juste suffisante pour s’en sortir.......
lorsque l’on a tout compté ,loyer,impots ,charges diverses,carburant,nourriture.... etc.....
en realité il ne reste pas grand chose.....
pour ceux qui habitent Paris intra muros,c’est encore pire...les prix donnent le vertige....
mon epouse et moi sommes à la retraite,donc nous pouvons louer hors saison en province pour nous accorder quelques jours de depaysement,et l’on voit que la différence de cout de la vie n’est pas négligeable....
donc, les critères sont faussés,ou alors il faut vraiment se serrer la ceinture.......
j’ai l’impression que l’on veut niveler les gens par le bas
il va rester 2 classes comme dans les republiques bananieres,les riches et les pauvres....
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C’est sur ceux qui vivent avec 1500€ brut en région parisienne doivent souffrir ...
Tout est questionde rapport. Quelqu’un qui gagne 1500€ net se trouvera toujours pauvre alors que d’autres qui en gagne 1100€ le trouveront riche ...
Bof, je ne pense pas que la disparité des salaires soit illogique, je pense juste que ceux qui gagnent 2 fois le salaire médian devraient peut-être redescendre sur terre et se rendre compte qu’avec 2800€ par mois on EST déjà plutôt riche. On peu vraiment vire. C’est vrai on est plus pauvre qu’avec 4000€ ... on ne peu pas avoir la derniere BMW qui fait de nous un vrai riche, par contre on peu déjà envisager la vie sereinement ... Mettez vous à la place de ceux qui gagnent moins que vous et demandez vous comment ils font ... vous verrez c’est assez instructif !
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@ Maxim:je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi:la vie en banlieue est trés chère et pour travailler, la voiture est souvent obligatoire. A Paris, on peut s’en passer, mais les tentations sont nombreuses...En banlieue, les gens s’enferment à l’heure des poules...Il y a un immense désert culturel. Aussi, je suis assez en colère, quand j’entends des gens sans logement qui ne veulent entendre parler que de Paris ! Par quelle malédiction les banlieusards seraient-ils condamnés au béton et au vide des loisirs ?
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4000€/mois c’est tout juste pour s’en sortir ? Faut pas exagérer quand même ... même â paris hein.
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De tout cela, vous pourriez penser en terme de famille et donc de personnes « incluses » dans un salaire...(sans parler des charges que supportent quelques immigrés, partis seuls, en reconnaissance)... Sans tout mélanger, je dirais qu’effectivement un salaire de 4000€ net, semble confortable, mais si vous lui ajoutez un crédit/loyer, une personne au foyer (oui, parce qu’à un seuil de revenu trop bas ; il est plus économique de « rester à la maison » que d’avoir une nounou !...disons qu’à partir de 3 enfants, les points de vue changent... Et lorsque le « patrimoine » est si limité que la famille ne peut plus déménager...la surface habitable se restreint singulièrement...de la taille d’un bébé à celle d’un enfant de 5ans, les mètres carrés disparaissent ! le salaire...oui est une part ...le patrimoine aussi...les possibilités directes données par les « grand-parents » sont aussi du compte...la richesse s’étale ainsi... Je compterais aussi les entrepreneurs qui capitalisent par l’achat de matériel/immobilier...par l’entreprise et en ont un usage « large »...et puis ...finalement la richesse a aussi un emblème : le pouvoir. Pour savoir si vous êtes riche, voyez ce que vous pouvez faire de votre temps, de vos choix, de vos envies et de vos objectifs. °°° interlude Oui, nous sommes bien entré dans une transition sociale ! Ark
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Oui. Autre exemple : 4000 euros nets c’est peu quand vous devez préparer l’avenir de vos enfants notamment en leur permettant d’acquérir un appartement sanns prendre un crédit qui leur pésera lourd pendant 30 ans. Compte tenu du prix croissant de l’immobilier, vous devez faire un plan logement pour chacun d’eux et cela ampute votre pouvoir d’achat forcément.
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Une personne qui achète un appart pour chacun de ses enfant n’a rien d’aisée ?
C’est quoi ces arguments ? Même avec 10000€ / par mois on peut tout dépenser, hein.
Le gars qui se considère en galère avec plus de 4000€/par mois, 15% des français je le rappelle, devrait prendre des cours de bon sens, puisque, et je fais mien le discours responsabilisateur de droite, il y est sûrement pour quelquechose, non ? ils font comment les autres ? Ca fait un peu : « Mon dieu, je suis dans la merde, j’ai acheté 3 ecrans plasma ce mois ci ».
Après, 4000€ pour une famille parisienne, ce n’est evidemment, pas 4000€ de revenus pour un celibataire, mais plutôt 2000€ pour chacun des parents, et effectivement, on retombe dans la moyenne. Faut savoir de quoi on parle. D’ailleurs, F. Hollande, principal incriminé, parlait aussi de 8000€ pour un couple, et 16000€ pour une famille. Des niveaux quoi qu’on en dise, plutôt confortables.
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Milla 5 février 2007 19:56Mais vous revez tous là, vous croyez vraiment que tous les gens vivent avec 1500€ net ?
et pourquoi sarko parle t-il d’éléver le smig a 1500€ ?
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Aujourd’hui en France 86 500 personnes vivent dans la rue.
934 000 personnes ne possèdent pas de domicile et vivent à l’hôtel, dans des habitats de fortunes, en camping, hébergées chez un tiers (hors famille), en meublé, en résidence sociale ou foyer d’urgence.
2 187 000 personnes sont dans des logements dépourvus de confort de base (pas de salle d ‘eau, de WC, de chauffage) ou dans des conditions de surpeuplement accentué (plus de 2 personnes pour 9 m2).
Au total 3 207 500 personnes vivent un quotidien de mal logement chronique et critique.
À cela s’ajoute toute une population qui est en situation de fragilité et risque à chaque instant de basculer dans une situation de grave mal logement.
C’est le cas pour 625 000 personnes vivant dans des copropriétés dégradées nécessitant une intervention publique urgente.
715 000 personnes en difficulté ont du mal à joindre les deux bouts et payer leur loyer, avec des périodes d’impayé de plus de 2 mois.
3 507 000 personnes souffrent de surpeuplement au sens large (entre plus de 1 à 1,5 personne pour 9 m2).
Enfin, 823 000 personnes vivent hébergées chez des tiers (famille ou amis).
Ces 5 670 000 personnes sont menacées à moyen et long terme de basculer dans une situation d’extrême mal logement.
En tout, le mal logement concerne donc 8 877 500 soit plus de 10 % de la population française. Depuis le début des années 90 le nombre de mal-logés ne cesse d’augmenter.
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Il y a 40 ans de ça, parti de rien, en achetant petit, retapant, construisant...
Je vais peut-être bientôt, et à ma grande surprise, rattrapé par la hausse de l’immobilier, payer l’ISF.
Je ne me sens pas pour autant dans la peau d’un riche, non pas pour y échapper, à cet impôt, mais parceque je n’ai et n’aurais jamais leur état d’esprit. En ceci, je suis comme François Hollande.
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La richessse n’est pas un état d’esprit mais une situation qui s’apprécie in concreto au regard des critères de l’ISF. C’est déjà dur de définir la richesse, alors s’il fallait en plus tenir compte de l’état d’esprit de chacun...
L’ISF n’est certes pas parfait. Et surtout il existe ne nombreuses niches fiscales que certains connaissent et d’autres pas, ce qui crée de l’injustice entre les contribuables. François Bayrou propose de le rénover et de le rendre plus juste. Sarkozy, lui, veut simplement faire des cadeaux aux plus riches en allégeant leur impôt sur le revenu pour compenser l’ISF qu’ils payent. Ce n’est pas une mesure équitable.
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Il faudrait trouver des mots pour qualifier les différents niveaux sur une échelle graduée pour éviter ce manichéisme qui oppose pauvres et riches. Ainsi ceux qui paient un peu d’ISF ne seraient pas montrés du doigt ou, pour certains, ne sentiraient pas leur dignité flétrie par cette étiquette de « riche » qui leur apposée au prétexte qu’ils s’acquittent de cet impôt.
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Il sont intéressants, ces chiffres, mais quelles sont vos sources ?
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« Sarkozy, lui, veut simplement faire des cadeaux aux plus riches en allégeant leur impôt sur le revenu pour compenser l’ISF qu’ils payent. Ce n’est pas une mesure équitable. »
Dans la logique socialo-communiste, notez bien, l’argent que l’on ne vous vole pas est un CADEAU !!!
Mon gars, je ne te brule pas ta voiture, donc je te fais cadeau d’une voiture : tu devrais me remercier, même si cette mesure est inéquitable pour tous ceux qui n’ont pas de voiture. Logique, pour un Pol-potiste comme toi, non ?
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Regardez, on peut avoir le même discours â l’envers démonstration :
Dans la logique des pétainistes droitièrs, les impôts sont du vol. Ces mêmes personnes, bien entendu, useront et abuseront de l’ecole, de la secu, rouleront dans une grosse voiture qui pollue, et le plus souvent, sous couvert de « mérite » seront les plus gros incompétents de leur boîte, grassement payés et pistonnés par leur parentés richissime. Des parasites en somme.
Sinon ca va ?
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C’est le bilan de la France depuis 1981 ?
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COMPTE RENDU sur l’ I S F vu par les Députés :
Session ordinaire de 2006-2007 - 9ème jour de séance, 18ème séance
1ère SÉANCE DU JEUDI 19 OCTOBRE 2006
PRÉSIDENCE DE M. RENÉ DOSIÈRE
vice-président
LOI DE FINANCES POUR 2007
après l’art. 4
M. Jacques Myard -
J’ai déjà dénoncé, au cours de la discussion générale,
cet impôt qui chasse le capital de France
et qui organise le sous-investissement de nos entreprises.
Nous sommes dans une situation
digne d’Ubu roi
quand nous constatons que les étrangers -
non soumis à l’ISF, eux -
viennent investir en France,
tandis que les capitaux français partent à l’étranger.
C’est un non-sens économique, qui de plus pousse certains à la fraude.
L’objet de mon amendement 34 est
de retirer la résidence principale de l’assiette de l’impôt.
Est-il normal que des personnes habitant dans des quartiers très populaires se retrouvent assujetties à l’ISF ?
Non, c’est incompréhensible et cette injustice est rejetée par le peuple.
Je connais d’ailleurs beaucoup de gens de gauche qui tiennent le même discours que moi.
Ayez donc le courage, Monsieur le ministre, de mettre fin à cette injustice.
Vous rendrez en même temps service à l’économie française.
M. Jacques Myard - Le rapporteur général nous a dit que le problème de l’emploi avait été traité l’année passée.
C’est vrai, même si c’est moyennant une usine à gaz qui crée une discrimination.
Il n’est tout de même pas très normal que ceux qui possèdent un patrimoine mobilier dans un pacte d’actionnaires échappent à l’ISF,
et pas ceux qui l’utilisent pour se loger.
Il y a même là une injustice fondamentale et il est aujourd’hui urgent de sortir l’habitation principale du calcul de l’ISF.
Quant aux commentaires de M. Brard sur les riches et les pauvres, si c’était aussi simple, on mettrait des ordinateurs à la place des députés !
En réalité, il existe dans ma circonscription des gens pauvres et de condition modeste qui, par un mécanisme de réévaluation foncière, sont aujourd’hui frappés par l’ISF
alors qu’ils n’ont même pas de revenu.
Les leçons que vous administrez restent insupportables, même dites avec le talent digne de la Comédie française que l’on vous connaît.
M. Jacques Myard -
Le défaut de procrastination frappe régulièrement cette assemblée
qui s’effraie de sa propre ombre.
Il ne s’agit ici que de la résidence principale, et de rien d’autre !
De surcroît, le bouclier fiscal mis en place à juste titre par le Gouvernement ne concerne que .....
les très grandes fortunes,
et non pas la grande majorité des classes moyennes frappées par cette injustice.
C’est aujourd’hui que se pose une question de justice, et c’est aujourd’hui qu’il faut agir !
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Bien dit ...
Fermez le Ban !
PS ( ! ) : L’ un des auteurs de cet impôt dont n’ont pas voulu les socialistes de Blair et d’ Allemagne, premier Ministre de Mitterrand a dit que les riches doivent payer pour les pauvres pour le justifier...
Pourquoi en a t’ il dispensé les placements en antiquités, trés prisés par les ...milliardaires qui fréquentent Drouot et les Antiquaires ?
Ah , c’est vrai, l’interessé est fils d’un antiquaire du 16eme arrt et ça aurait été dommage d’en faire tomber le chiffre d’affaires.....
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de loi de réquisition : « En tout, le mal logement concerne donc 8 877 500 soit plus de 10 % de la population française. Depuis le début des années 90 le nombre de mal-logés ne cesse d’augmenter. »
Certains se disent mal logés et certaines ONG considèrent qu’être logé en HLM, maintenant, c’est être mal logé.
J’ai vécu 15 ans dans des HLM, avant 1990, et ont trouvait cela formidable, si maintenant c’est devenu infecte, dégradé, tagué, sale, etc... il faut s’en prendre aux habitants.
Les reloger dans d’autres endroits neufs sera à l’identique dans 10 à 15 ans et on recommencera.
Tant que l’on n’aura pas fait comprendre à certaines personnes qu’elles ont un droit au logement, mais aussi des devoirs, c’est à dire de payer le loyer, entretenir son logement et les abords, ne pas confondre caves et fumoirs, entrée et lieu de réunion, etc... il y aura toujours un mal logement.
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Encore faudrait-il que les sociétés d’hlm qui gèrent ces logements sociaux entretiennent un minimum ceux-ci.
Certaines de ces sociétés ne font qu’encaisser les loyers, et basta !
Certaines cités-dortoirs, un peu partout en France, sont complètement délaissées par des sociétés et leurs filiales.
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ma richesse à moi, qui suis non assujetti à l’ISF, encore moins à l’impôt sur les revenus, vu la faiblesse des miens, je la puise dans les joies simples de la vie, dans mes enfants, que j’essaye d’éduquer au mieux, dans mon couple, dans mes relations avec mes amis, et dans ma liberté de pensée et d’opinion, c’est cette richesse intérieure qui n’existe certainement pas à Gstadt (près d’Abestagen (prononcer « Abaissetaguene »)), encore moins à la Sapinière ou dans les beaux quartiers de Neuilly...et je suis heureux de ne devoir cette richesse à personne, qu’au don généreux des autres, qui un sourire, un regard, une attention, un mot gentil....la richesse du fric, du pognon, si c’est pour devenir aussi con que mon patron ou que ces politicards qui ne pensent que par leur porte-monnaies, alors je préfère rester humble, et petit, mais libre...
Et cette liberté, c’est elle que j’emmènerai voter en avril...une chose est sûre, je ne voterai pas pour un candidat assujetti à l’ISF, celui-là, ne sachant pas ce qu’est la condition de pauvre, ne sera pas en mesure de nous aider réellement et correctement.
Et comme je suis généreux, je vous offre un sourire et un amical salut, et plein de bonnes choses dans vos vies...
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C’est tout de même invraisemblable qu’un type qui est à la charge de la société, donc un mauvais citoyen, conserve le droit de vote !
Vive le suffrage censitaire !
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Un homme, recemment divorcé, qui a travaillé 35 ans se fait virer car son usine vient d’etre délocalisé an Asie. Depuis peu, il vit grace aux assedic (normal, il a cotisé toute sa vie), il a du mal, vu son age et son manque de qualification, à retrouver un emploi stable...
Si des gens comme sont des mauvais citoyens, vous etes un imbécile... Si quelqu’un comme lui ne peut plus exprimer sa voix et son envie de changer le modèle de société dans laquelle il vit, alors, il ne lui reste plus qu’à aller se jeter sous le premier métro... Personnellement, je serais lui, je rentrerais adns une résistance active et ferait la chasse aux gens comme vous... petit à petit, en eliminant les cons, les mauvais citoyens devraient reprendre le pouvoir et changer les choses...
On vous a lavé le cerveau à coup de néolibéralisme soi-disant salvateur et proteur de progrès... Les plus riches peuvent se payer les fruits de ce progrès, pour les malchanceux, les accidentés de la vie (comme on les nomme parfois), il reste à regarder les autres accéder aux soins, à les voir profiter du progrès, à les regarder consommer frénétiquement et de manière irréfléchie...
Tuons les pauvres, restons entre riches ! Vous oubliez que pour vous enrichir, votre modèle de société doit maintenir une quantité de pauvres exploitables....
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La richesse est un concept à plusieurs niveaux, car, fondamentalement, chacun est le riche de quelqu’un... Riche, un tout petit peu par rapport à celui qui n’a RIEN, celui qui, d’abord,peut satisfaire ses besoins essentiels : un toit, un travail. Riche ensuite celui qui peut affronter des aléas financiers sans s’écrouler. Riche, un peu plus, celui qui peut s’offrir et offrir aux siens un peu de superflu. Riche déjà bien installé celui pour qui le superflu fait partie de l’ordinaire Très riche celui pour lequel le superflu a un coût supérieur à celui de l’essentiel... Très très riche celui qui a la chance de n’avoir pas (plus) besoin de compter Crésus celui qui peut dépenser sans espérer venir un jour à bout de sa richesse. Le seul impôt juste serait celui qui frapperait TOUTES les dépenses... mais il est politiquement inapplicable, et financièrement désastreux pour l’état ! Et l’impôt dans tout cela ? En fait il n’a pas évolué beaucoup ( exception faite de la CSG et CRDS) alors que les sources de profit ( et non seulement de revenu) ont beaucoup évolué. Ce qu’il faut demander à nos têtes pensantes, c’est de réformer ce système d’impôt, d’abord lieu en le simplifiant, ensuite en le faisant peser sur les PROFITS, c’est à dire tout ce qui procure au contribuable des facultés de dépenses. Il faut enfin n’affecter l’impôt national qu’aux seules fonctions régaliennes et éviter comme la peste de faire remonter de l’impôt vers l’état qui le fera redescendre vers ceux qui en ont besoin. L’impôt est comme l’électricité : plus on éloigne la source de sa destination, plus il y a de pertes en ligne : l’exemple type est la DOTATION GLOBALE DE FONCTIONNEMENT allouée aux collectivités locales... pourquoi ne pas la décentraliser totalemnt puisque les dépenses ont été décentralisées ! Pour arriver à donner 1000€ à ce titre, il a certainement fallu 1400 ou 1500€ d’impôt... L’état devrait s’inspirer de ce que l’on demande aux ONG : je me refuse personnellement d’abonder dans des ONG qui ont plus de 20% de frais de fonctionnement et de collecte... Les cadeaux d’impôts sont souvent dans ce sens des bénéfices pour l’état. Un seul exemple : la déduction fisacle d’une partie des salaires payés aux aides à domicile. Lorsque cette mesure est advenue, j’ai presque doublé les heures des aides à domicile que j’employais : résultat ? des heures de travail, des cotisations de sécurité sociale et de retraite... et un peu plus de facilités pour moi. Il faut repenser l’impôt : M. Hollande a fait une lourde erreur ( une de plus...) en parlant de chiffres qui ne veulent rien dire. Mais personne ne fera croire qu’il n’était pas en service commandé.
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Là où la richesse est un état d’esprit, c’est quand elle vous fait changer vos fréquentations, votre mentalité, vos idées, en fonction d’intérêts uniquement pécuniers.
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Caraico : c’est pas faux sur le fond. Mais on dit « pécuniaire » au féminin comme au masculin. « Pécunier » n’existe pas. (Rassurez-vous ! vous êtes loin d’être le seul à faire cette faute. Même à la télé je l’ai entendue.) C’était la minute culturelle de la Taverne des poètes.
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Merci de l’enrichissement culturel que vous me procurez.
A travers mon erreur grammaticale, comprenez bien que je suis fâché avec toute notion de richesse pécuniaire.
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Milla 5 février 2007 20:05La richesse un état d’esprit ?, une idée aussi tant qu’on y est, et en plus on peut décider d’être riche quand on veut et si on veut, ba voyons...
J’aurais tout entendu dans ma vie !
la richesse, c’est un acquis, un patrimoine ancestral... cf : les richesses mondiales à qui appartiennetn elles ?
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Cet article est interessant, mais il ne tient pas compte de deux aspect, un portant sur le revenu, l’autre sur le patrimoine !
Pour la partie revenu, il n’est nulle mention de la prise en compte du logement (gratuit ou HLM) comme avantage en nature. Le fait de bénéficier d’un logement à la moitié ou au tiers du prix du marché n’est pas considéré comme un revenu. Pourtant la personne, qui doit payer le logement au prix du marché se voit exiger un salaire suffisant, et doit payer des impots sur ce dernier, effets cumulatifs.
Pour la partie patrimoine, qu’en est-il des droit à la retraite ? Quand on connait les coefficents appliqués à un capital pour l’obtention d’une rente viagère, on conçoit qu’il y a une certaine injustice à prendre en compte le capital destiné à financer la retraite d’une profession libérale, et ne pas tenir compte de la rente versées à certaines catégories de fonctionnaires retraités.
à titre d’exemple à 65 ans 500.000Euros donnent une rente comprise entre 21000 et 25000 euros annuels, ou encore 1 000 000 Euros à 50 ans avec une reversion à 60% donnent un revenu de 33 000 Euros annuels.
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pense-bete : vous savez ce n’est qu’un article et dans un article on ne peut tout mettre. Les commentaires viennent compléter parfois. Si vous trouvez un article à la fois plus complet tout en étant court et simple à lire, signalez-le moi : je suis preneur ! Il y a un article dans Le Monde du 20 janvier mais il fait l’impasse sur les techniques de mesure de la pauvreté et autres points développés ici.
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D’ailleurs vous aurez remarqué que je me nomme « Taverne des poètes » et non « Taverne des fiscalistes ».
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Bien qu’intéressant, l’article de la Taverne ne va pas à l’essentiel.
Qui est riche, qui est pauvre, on s’en fout.
L’impôt doit taxer proportionnellement : plus on gagne, plus on possède, plus on paye des impôts. Hors les impots sont pourvus de tout un système de défaussement, qui permis à une certaine époque François Pinault de ne pas payer d’impot, par la grâce des ses conseillers performants qui lui trouvèrent un nombre de biais suffisants pour.
Donc, dénicher ces niches et revenir à une progressivité véritable.
Par ailleurs, c’est le travail qui fournit la richesse. Le deuxième socle de l’impôt réel devrait donc être de taxer plus le capital que le travail. C’est l’inverse qui est effectuée.
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Sam, la fiscalité c’est tellement complexe et embrouillé que les politiciens et experts de tous bords peuvent lui faire dire ce qu’ils veulent. Ce serait ausssi compliqué à expliquer dans un article qu’à comprendre...Or, je m’adresse à des lecteurs et pas à des fiscalistes chevronnés.
On ne maîtrise pas tous les sujets à fonds. Je m’en remets au programme de l’UDF. Un parti qui compte parmi ses membres Napoléon (le descendant de Jérôme, petit fère de l’empereur), ça en jette non ? Non , sérieusement les explications fiscales de Maurin dimanche soir sur France Europe Express m’ont satisfait tandis qu’Alain Lambert avait le nez qui s’allongeait tant il proférait de gros mensonges pour le compte de Sarkozy et tant le représentant du PS maniait la langue de bois et l’hypocrisie.
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« Donc, dénicher ces niches et revenir à une progressivité véritable. »
Ca va faire rester Pinault en France ?
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Moi personnellement, j’aime pas les riches ! C’est pour cela que j’habite un modeste appartement près de Roland Garros, mais côté Boulogne-Billancourt pas Neuilly où il n’y a que des blondasses pétasses à Chiouaoua. Quelle horreur ! Ma modeste villiégature est sise en Provence, le plus loin possible du schow-bizz dont j’ai une sainte horreur. Enfin, j’ai un petit pied à terre insignifiant chez les ploucs, dans le Centre de la France, là çà sent pas la rose mais je compense car c’est une fleur que j’affectionne tout particulièrement. Voilà quoi, je suis un petit français tout comme vous et je me dis, le soir dans mes draps de soie, que çà doit pas être drôle d’être sous une tente près du Canal St Martin... Pour un peu, je leur prêterais bien une de mes chambres. Oh puis merde ! Salauds de pauvres !
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Le riche ou le pauvre ne se distingue pas seulement fonction des revenues ou du patrimoine ... car un riche est pauvre qui a de l’argent ... et la richesse ne se mesure pas seulement en kilos d’euros ... La richesse, c’est autre chose .... Ceci dit l’article de la Taverne des poètes est très instructif ...
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Deux remarques simples à l’auteur qui montrent l’ampleur de la relativité dans le domaine de la richesse - il y a deux facteurs qui ne sont pas non plus pris en compte dans la notion de richesse... Il s’agit premièrement de la notion de bilan et deuxièmement de la quantité de travail fournit dans l’acquisition des revenus.
Autrement dit, la notion de bilan nous renvoie au pouvoir d’achat qui n’est même pas égal sur tout le territoire - que reste-t-il à un couple avec trois enfants gagnant 5 000 € s’il doit payer un loyer de 1500 € par mois et ses dépenses basiques - or le logement est le moindre des « luxes » - s’il existe un facteur déterminant, c’est bien celui-ci. Du fait de la disparité, des loyers sur l’ensemble du territoire, selon que l’on occupe un appartement dans une province obscure loin de tout ou un appartement même dans le 19eme, on est riche ou pauvre.
Deuxièmement, certains commerçants, artisans, profession libérales, ou cadres travaillent dans les faits 60 heures par semaine, parfois plus. Cette fois la notion de richesse et donc de son corollaire, la « justice fiscale », est tout aussi relative. Est-il normal d’imposer plus à taux progressifs une personne qui gagne le double d’une autre mais qui travaille, par contre, le double. De la même manière, est-il normal que ce même contribuable soit imposé de la même manière que le boursicoteur qui obtient les mêmes revenus en faisant fructifier son capital par le biais de la spéculation depuis son ordinateur branché sur la bourse en ligne.
Je me souviens une fois d’un reportage documentaire sur un couple de SDF français réalisé par la télévision danoise (!) Ce couple avait des techniques très élaborées pour faire la manche et les Danois les avaient suivis dans leur programme toute une journée. Résultat, il se faisait environ et par personne 25 euros par jour en moyenne pour environ 5 heures de manche quotidienne. En 5 heures trouver 30 personnes qui donnent chacun 1 euros n’est en effet pas si irréaliste que cela pour ces personnes qui savaient s’y prendre. Mais cela donne pour 25 jours de travail, à raison de 5 heures par jour, un revenu pour ce couple de 1 500 euros (!) - pour rappel 9 839 FF. Bien sûr, c’est inférieur au SMIC, bien sur, ils vivaient un enfer, bien sur la rue n’a rien d’idyllique... mais c’est tout de même près de 10 000 FF mensuel net et hors impôts.
Combien de professions libérales et de chefs d’entreprises uni personnelles ne gagnent que l’équivalent du RMI et parfois moins que leur unique employé en travaillant le double.
A contrario, j’ai un ami sculpteur, qui est internationalement connu maintenant mais qui ne l’a pas toujours été. Il y a 20 ans, il débutait et fabriquait des statues en fils de fer qu’il signait, à la demande sur le parvis de Beaubourg, qu’il vendait assez cher (à l’époque entre 300 et 400 FF pièce). A cette époque, il se faisait ainsi 25 000 FF mensuels en moyenne de revenus hors impôts - plus de 4000 euros aujourd’hui compte tenu de l’inflation. Etait-il riche ? Etait-il pauvre ? Qui est prêt à mener ce genre de vie ?
En fait, tout ceci pour dire, que la notion de richesse et de pauvreté qui sous-tends à la fois le système social et fiscal de la plupart des pays et qui détermine la notion de « justice sociale » est profondément injuste lorsqu’il s’applique au fruit du travail de chacun.
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« Ce qui reviendrait à dire que (en 2004) l’on commencerait à être riche à partir de 2364 euros de revenus disponibles par mois pour une personne seule et 4469 euros par mois pour un couple. On voit que cette méthode est absurde : qui peut se considérer riche avec ces revenus ? »
Arf ! Le bobo découvre avec stupeur qu’il est un de ces riches qu’il s’imagine combatre ! Et oui, les inégalités de revenue vont de 1 à 4,5 fois le smic en France depuis plus de 15 ans. Avec 2364 euros pas mois, on est TRES riche. Je rappel que la moitier des salariés gagnent moins de 7500 FF..
Encore, on ne parle même pas de tout les priviléges non imposés, droit acquis et autres profits non financiers des fonctionnaires et autre parasites sociales.
Mais bien sur, pour un socialo-communiste, gagner de l’argent en le volant grâce à la violence fiscal de l’Etat, ce n’est pas être riche. Seul le type du privé est riche, c’est bien connu.
Tu m’étonnes que la France s’effondre..
19éme PIB/Hab...
Sinon, le patrimoine n’est pas un revenu. Il ne faut pas tout mélanger. D’ailleur je remarque que les diplomes, patrimoine culturel, ne sont pas taxé, alors que dans la logique socialo-communiste, ils enrichichent formidablement leur propriétaire.
Quant à taxer le patrimoine, je ne vois pas l’interet. Aprés évidement, il ne faut pas s’étonner de la hausse des loyers, par exemple. Car évidement, c’est le locataire qui paye l’ISF du propriétaire. Il n’y a pas de mystére. Et si le possédant ne peut pas pour x ou y raison faire payer ses impots par ses clients, fournisseurs ou salariés, et bien il est obligé à terme de délocaliser, pour respecter les 15% par ans.
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L’impôt sur le revenu est une fonction continue. C’est une fonction affine par morceaux parfaitement continue (des bouts de droite qui se joignent aux changements de tranches, la tranche définissant juste la pente de la droite).
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@la taverne
pour moi la richesse d’un individu ne se mesure pas uniquement à la valeur de son patrimoine ou à ses revenus. on peut être riche en culture ou pauvre ignare , mener une vie enrichissante ou rester un pauvre con ! la vie peut être riche d’enseignements, ne focalisons pas sur l’aspect matérialiste des choses
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@ le Chat futé : c’est le discours de renoncement de l’Eglise que tu nous tiens là !
C’est trop facile : explique à un smicard que sa valeur n’est pas uniquement liée à son pouvoir d’achat, et je ne serais pas étonné qu’il te fasse un bourre-pif !
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@CHANTECLERC
salut à toi , mon reveil matin champêtre
je suis bien d’accord avec toi et c’est un enseignement que la vie nous apporte avec l’expérience qu’il faut savoir se mettre au niveau de ses interlocuteurs ! chat averti en vaut deux ! je sais également défendre mon pouvoir d’achat toutes griffes dehors pour nourrir mes nombreux chatons et si je suis anar de droite pour la goche , je suis syndicalolibertaire pour la droite .
Bien à toi
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Il est relativement dommage de constamment s’en prendre aux riches. Certains sont bien sur arrogants et détestables mais il est triste de s’en prendre à eux sur le simple fait qu’il soit riches.
On devient rarement riche par hasard. Les riches sont donc des gens qui (sans doute) travaillent plus que les autres et qui ont des responsabilités (et donc un stress) plus importantes. Ils ont fait des études et se sacrifient pour leur travail. Ils méritent donc d’être riches. La France a besoin de cela.
On se résoudra pas le problème de la pauvreté en France en tirant les riches vers le bas. Il faut au contraire tirer les pauvres vers le haut. Pour cela je laisse nos candidats à l’élection présidentielle trouver les bonnes méthodes mais sans doute qu’une refonte de l’éducation et une incitation aux formations par alternances seraient bienvenues.
ISF ou non ça ne changera rien aux nombres de riches et de pauvres en France, c’est un faux débat.
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Personne ne tire les riches vers le bas, on leur demande une plus juste contribution.
C’est évident que quelqu’un qui a passé son temps à courir après l’argent en a beaucoup, celà s’appelle une monomanie, je suis persuadé que c’est à la portée de n’importe quel imbécile. Et il lui sera insuportable qu’on lui en demande pour en donner à ceux qui n’ont pas les mêmes « qualités » de gestionnaire que lui.
Quand j’éais jeune, je vendais des calendriers pour les aveugles, et j’avais pensé naïvement que dans le 16ème, j’allais en vendre beaucoup.
Je n’ai rencontré nulle part ailleurs des gens aussi avaricieux, à se mettre à deux pour un calendrier à 5 francs.
J’ai ensuite été surpris de la générosité des petites gens de Pigalle.
Belle leçon à méditer quand on commence dans la vie à 18 ans.
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Tirer les riches vers le bas pour dire que ce sont eux qui nous procurent tout ce qui nous arrivent...Je ne lis qu’un dicsours ici : ce sont les « riches » (ceux qui gagnent vraiment du fric... ?), qui nous modèlent nos quotidiens !
Avec cette notion magnifique, nous remontons le temps des crapules qui s’enrichissaient sur le dos d’ignares, et surtout parce qu’« ils » avaient encore et encore réussis à instituer tel ou tel péage...si les lois au fond ne servent que de supporter les intérêts de ceux qui en ont deja beaucoup, alors x’est la mort des exploités...et de l’enrichissement... Le fruit du travail est effectivement taxé : pour le bien de tous...en proportion dite « juste » non ? Car au départ et dans ce cadre simplifié, nous contribuons tous à notre société : MAIS... lorsque vous regardez votre feuille de salaire : « charges patronales...salariales » !!! des mots et du pouvoir d’achat contribuant à un régime oligarchique/républicain................ non, un impot plus clair : un salaire plus clair : le « patron » paye ce qu’il doit (contrat J(voir plusloin), et le salarié reçoit une somme plus forte, ... les deux seront prélevés...plus tard (épargne... ? dépenses/possibilités de crédit...etc (capitalism basic)...
le contrat J : une entreprise doit se donner des moyens de réussir des objectifs de plus en plus grand...mais, une part non négligeable des moyens « discrets » (voiture de fction/billets/conférences/resto...etc) provient directement de l’entreprise , non du salaire du directeur... une partie des bénéf de l’entreprise va directo dans la poche de son créateur...à hauteur de sa « férocité »...mais et même s’il est le géniteur de son entreprise, sans ses « employés », cet homme n’aurait rien que des outils inutiles...une part plus importante des bénéf DOIT aller dans les poches des « associés », ils doivent pouvoir aujourd’hui prendre part plus fortement, dans les directions de ces paquebots. En fait nous y venons doucement (grace à la nouvelle génération (des Y ?) qui sait mieux que jamais combien la vie vaut d’être vécue quant on en a plus que la force.................ce qui me gène le plus en fait, ce n’est pas le salaire ,ça doit pouvoir se réformer..._________________________________le malheur vient de l’histoire... et de ces « aristo » (voir ex, ces « princes » qui possèdent des terres...) ; des acheteurs opportunistes qui soit se sont fait roulé (à terme et dans quelques années) mais aussi de ces promoteurs qui nous construisent des immeubles sans âme ni architecture à l’aide d’arguments « économiques » : rentabilité et capitalisme sont deux pourritures de notre société. Ark
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L’impôt sur le revenu ne sert qu’à payer les intérêts de la dette, actuellement.
Donc, pour que cet impôt soit profitable aux Français, il faut commencer par baisser la dette.
Savoir qui est riche, qui est pauvre, imposer + ceux qui gagnent beaucoup d’argent (Pinault, Lagardère où autres) cela sera un facteur de plus pour que ces personnes se délocalisent et délocalisent leurs sièges sociaux, pour ceux qui sont encore en France.
Rappler vous les fuites de capitaux en 1981, à l’arrivée de Mitterrand...les valises qui partaient en Suisse...et qui ne sont jamais revenues.
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Au secours, je découvre ce matin que je suis pauvre ! Mais aussi mes parents, mes frères et soeurs, mes voisins !
- Seuil de pauvreté 788 Euros,
- Pour une famille de 6 personnes d’age supérieur à 14 ans, le seuil de pauvreté selon l’INSEE est de : 788 + 788 x(5 x0,5) soit 2758 Euros soit 18064 F par mois !Mais comment nos statisticiens font-ils leur calculs ?
J’avais déjà des doutes sur le fameux 2,05 enfants par femme car, dans toute notre école primaire (120 élèves) il n’y a que 3 familles qui dépassent les 2 enfants, nombre n’en ont qu’un sans compter toutes les femmes qui n’en ont pas ! Et puis à quelle age commence-t-on à compter les « femmes » sachant que maintenant on nous dit que les femmes font leur premier enfant à 30 ans, toutes les femmes qui ont moins de 30 ans n’ont pas d’enfants donc les autres doivent en avoir un sacré paquet (sans compter qu’à partir de 45 elles ne peuvent plus en avoir) !
Non, on est obligé de s’en contenter mais notre outil statistique est probablement déréglé, comme la France ! Moi, je ne crois pas à tous ces chiffres !
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Bonjour,
Y’en a marre de tout ces discours relatifs à la richesse et à la pauvreté en France parce les vrais riches comme les vrais pauvres sont ailleurs et dans des proportions 1000 fois plus importantes (ex un gosse de RIO qui vit avec moins d’un euro par jour en bouffant dans une décharge, un paysan chinois qui crève en cultivant sa terre ...) De toute façon si on est encore riches en France, c’est bien parce qu’il y a des pauvres ailleurs ... et ça c’est dur à admettre après toutes les utopies socialistes du 20 eme siècle, on en est au même point ... concernant la France on est passé du 8ème rang de richesse au 19ème, a qui la faute ? Profitez-en ! vite.
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Michel, mon article ne traitait que du sujet de la pauvreté et de la richesse en France, sujet déjà assez complexe à traiter dans ces limites... Comme je l’explique dans l’article, pour la mesure de la pauvreté il est pris en compte le revenu median du pays donné.
Bien à vous.
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Chiffres donnés par Le Monde supllément économie du 23 janvier : En 2004, 70 % des salariés du privé et du semi-public gagnaient un salaire inférieur à 1875 euros par mois, selon l’INSEE. Quant au revenu mensuel disponible (après impôts et prestations sociales, hors patrimoine), il ne dépasse pas 1303 euros pour 60 % des personnes seules et 3392 euros pour 60 % des ménages avec 2 enfants de moins de 14 ans, selon l’Observatoire des inégalités.
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Portugais et n’habitant pas en France je m’étonne tous les jours en vous lisant. C’est étonnant le besoin que vous autres français ont de rotuler les gens. Et souvent vous le faites massifiant tout le monde comme pendant une revolution marxiste. Un riche est celui qui dépense moins de ce qu’il gagne. Le pauvre est celui qui dépense plus de ce qu’il gagne. C’est simple. Il n’y a pas besoin de speculer.
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Le luxe est effectivement un critère de richesse. Mais comment le mesurer et savez-vous qu’en France les produits dits culturels commes les livres et les disques sont considérés comme des produits de luxe au regard de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) ? Donc pas si simple que cela...
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http://stassin.ublog.com Arrête ton cinéma et viens !
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Bonjour à tous,
Je m’étonne du pré-supposé qui semble animer la majorité de ceux qui participent à ce débat (François Hollandee et auteur de l’article apparement inclus) : Etre riche c’est mal !!(« Ainsi ceux qui paient un peu d’ISF ne seraient pas montrés du doigt ou, pour certains, ne sentiraient pas leur dignité flétrie par cette étiquette de »riche« qui leur apposée au prétexte qu’ils s’acquittent de cet impôt »)
Selon la plupart des critères présentés plus haut, je suis sans doute riche : revenu mensuel net du couple autour de 7000 euros et cela me permet de vivre confortablement. J’en suis plutôt content et je n’en ai pas honte.
Si quelqu’un pense que je devrais en avoir honte, ou que je devrais sentir ma dignité flétrie, je serais interessé qu’il m’en explique les raisons.
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Pardi ! Parce que pour un socialo, si vous gagner autant, c’est que vous volez cet argent d’une maniére ou d’une autre, et donc c’est a cause de vous qu’il y à des immigrés SDF dans la rue.
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qui te parle de honte, ni de fierté non plus. Juste paye tes impôts et profites bien du reste.
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Bonjour, Célibataire de 45 ans, sans emploi, ni Assedic mais avec 200.000€ de patrimoine exclusivement financier : a t-on droit au RMI ? Je ne trouve pas la réponse. J’ai seulement lu une proposition de loi qui semblait vouloir prendre en compte le patrimoine immobilier. Merci pour ceux qui pourront m’indiquer si le RMI est possible ou pas dans ce cas. Avec réference du texte de loi si possible. MERCI D’AVANCE
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Bonsoir Yves,
De mémoire, il me semble qu’il est tenu compte des intérêts du capital dans les ressources à prendre en compte pour le calcul du RMI et pas du capital lui-même. Ceci n’est pas une réponse définitive. Je vérfierai demain et vous vous confirmerai car au bureau j’ai de la documentation précise.
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Réponse à Yves (RMI) : Je vous confrime que pour le calcul de l’allocation du RMI, seuls les revenus des capitaux et non les capitaux eux-mêmes sont pris en compte dans l’assiette des ressources. Les biens non placés sont censés procurer un revenu annuel évalué à 3 % pour les capitaux non placés ( Code de l’Action sociale et des familles, article R. 262-5).
S’agissant des capitaux non placés, le Conseil d’État a considéré que lorsque les revenus annuels d’un capital (en l’espèce, le produit de la vente d’un bien reçu en héritage) sont susceptibles de procurer à l’intéressé un revenu supérieur au plafond du RMI, le préfet est fondé à interrompre le versement de l’allocation ( Conseil d’Etat, contentieux, no 253803, 28 juill. 2004).
Une circulaire CNAF du 2 octobre 1995 rappelle les modalités de prise en compte dans les ressources de certains types de capitaux.
Pour examen attentif de votre situation, voir le service instructeur, qui est le Cobnseil général depuis la loi de 2003.
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L’article soulève deux questions bien différentes. La première est la définition d’un seuil de pauvreté, indice qui sert à déterminer le déclenchement d’une série d’aides publiques. A mon avis, il faut un système simple même s’il est nécessairement injuste dans certains cas. Le système américian paraît le plus logique. La part des revenus utilisée pour satisfaire les besoins fondamentaux est un bon critère.
La deuxième quesion traitée est de savoir s’il faut ou non montrer du doigt les riches et là le débat devient nauséabond. On retombe dans les vieilles doctrines fascisantes des socialo-communos. Ne vous faites pas d’illusions, le riche c’est vous. Il n’y en a pas d’autres.
Le PS essaye de jouer sur les peurs, les rancoeurs et les jalousies. Montrez du doigt celui qui gagne 5.000 euros à celui qui gagne 3.000 euros, c’est malsain et mesquin. « Vous avez vu, votre voisin a acheté une laisse neuve pour son chien ! Si on le taxait plus vous seriez plus riche ». La seule réponse à apporter dans ce domaine n’est pas d’augmenter les recettes d’un Etat déjà repus jusqu’aux molaires mais au contraire de diminuer les dépenses de l’Etat. Le problème n’est pas de montrer du doigt les pauvres gens qui gagnent 4.000 euros (à deux revenus, c’est ridicule !) mais de licencier à tour de bras les tire-au-flancs et les profiteurs du système. Dans ma région, on dépense des centaines de millions d’euros pour empêcher les gens de circuler. Il y a au moins 200 km de trottoirs élargis, de rond-points, de feux-rouges de peinture, de dos d’ânes de gymkanas à n’en plus finir. Avec cet argent il n’y aurait déjà plus de Sdf en France et on pourrait rouler. La nuisance, c’est votre député.
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A Internaute : le but de mon article n’était pas de montrer du doigt les riches mais plutôt un tabou. Assez d’hypocrisie : Hollande doit accepter l’idée qu’il est riche, ce n’est pas un tabou ni une honte. C’est là la seule chose polémique que j’ai glissée dans mon article. On ne peut pas être riche et dire « je n’aime pas les riches », ne pensez-vous pas ? Je ne reprends pas le manichéisme qui exite parfois dans la société (la pauvreté c’est le bien / la richesse c’est le mal !). Pour moi, les degrés successifs de richesse n’autorisent pas à classer en deux catégories bien nettes qui s’opposent. Une idée assez utopique que je défends c’est le salaire maximum, comme il existe un salaire minimum. Il n’est pas normal que l’on puisse gagner 500 fois le SMIC, 1000 fois le SMIC. Mais pour appliqer un plafond efficace il faudrait que les Etats sentendent sans quoi les gens immensément riches iront à l’étranger.
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Pour moi cette histoire de plafond sur le salaire maximum depend entierement la maniere dont le salaire est fait.
Si je vends des bonbons. La premiere annee j’en vends pour 10000€ et la vous trouvez ca normal. Je change de recette, tout le monde aime et tout d’un coup j’en vends pour 10 millions apres les couts d’exploitation payes. Si vous me dites, la limite maximale pour un salaire est a 1 million et bien je diminuerai ma production pour arriver a 1 million mais il est clair que je n’aurai jamais une production de 10 millions pour ne toucher que 1 a la fin.
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je suis dans la joie de savoir que les hommes pensent maintenant à définir les limites des uns et des autres.
je pourrais me poser la même question en disant « qui sont les uns et qui sont les autres ».
le grand problème est de définir la ligne de mire.
après l’horizon, quels sont les êtres qui s’y trouvent ?
moi je me dit que celui qui me définira la limite entre les deux n’est pas encore né.
les riches sont pauvres car ils veulent plus pour le simple fait qu’il leur manque beaucoup...
les pauvres sont riches parce qu’ils ont tout ce qu’ils n’ont pas...
alors, qui est celui là qui est .. pauvre ou .. riche.
je serai ému de te voir me définir l’horizon et les êtres qui s’y trouvent. suite à cela je pourrais peut être adopter quelques unes de tes perspectives sur les acquis d’un homme.
merci pour ton attention sur l’oncle PICSOU. pourquoi pic - t’- il toujours des sous ? c’est parce que ses sous ne lui suffisent pas.
olé
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Pourquoi discuter sur le riche et le pauvre parmi les simples citoyens ?
La vraie richesse se trouve au CHATEAU .
VOILA POURQUOI ILS VEULENT TOUS ALLER A L’ELYSEE
A l’article
« L’Elysée sous Chirac, un budget pharaonique »,
paru dans Capital , le député René Dosière, auteur de
« L’argent caché de l’Elysée »
(Editions du Seuil), a donné au journal des informations complémentaires :
L’affranchissement du courrier, payé à La Poste par l’Elysée, coûte 500.000 euros par an.
Les télécommunications, elles, ont atteint le chiffre astronomique
de 4,17 millions d’euros en 2006.
Les charges du personnel de droit privé : 91 salariés,
le « château » employant par ailleurs
872 fonctionnaires payés par leurs administrations d’origine)
ont représenté 14,8 millions d’euros en 2006
(dont 6,9 millions d’euros de primes discrétionnaires).
L’entretien du palais, de ses dépendances, et des résidences secondaires
(11 immeubles en tout),
ont pesé pour 4,8 millions.
Les travaux de réparation des immeubles et les autres investissements,
comme l’achat de voitures (récemment des Citroën C6 V6 HDi Eclusive Pack Lounge à 55 000 euros)
ont coûté 2 millions d’euros.
(Bernadette Chirac a distribué 315 000 euros sous forme d’aides accordées à des personnes nécessiteuses :environ 1 200 bénéficiaires).
La traditionnelle garden party du 14 juillet,
confiée à cinq traiteurs,
a coûté 475 000 euros en 2006.
Bouchers, poissonniers, et autres fournisseurs des cuisines laissent à l’intendant du palais
une facture annuelle de 750 000 euros.
De leur côté, les grands domaines viticoles fournissent chaque année pour
250 000 euros de grands crus afin d’approvisionner la cave du « château ».
Au total, René Dosière a retrouvé la trace de 28 millions d’euros de dépenses sur les 32,5 millions (en 2006) de la dotation votée dans la loi de finances destinées aux dépenses courantes de la présidence. 4.5 millions restent à justifier...
Dans son livre publié le 11 janvier, René Dosière révèle que
cette enveloppe a été multipliée par neuf
en douze ans,
passant de 3,5 millions en 1995
à 32,5 millions d’euros en 2006.
A ce « budget de l’intendance »,
il faut ajouter 58 millions d’euros de dépenses
qui pèsent directement sur le budget de différentes administrations :
l’entretien de la garde républicaine sur celui de la gendarmerie nationale,
les frais de déplacement en avion sur celui de l’armée de l’air
et les frais d’hôtel à l’étranger sur le budget du Quai d’Orsay.
On comprend mieux l’avidité des Ségolène, Sarko, José Bové , Arlette Laguiller et autres pour occuper la place !!
Y aurait pas un petit bout de ce budget pour les SDF ?
750 000 euros pour la bouffe, ça fait quand même chers le sandwich et la bière !
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A colombey : ll n’y a plus d’auteur au numéro que vous avez demandé. Désormais je suis trolleur d’articles !
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Milla 5 février 2007 20:18Savez vous pourquoi votre question est tendancieuse,parce que vous demandez une réévaluation de ce qui existe déjà, un pauvre c’est pauvre point.
Vous confondez avec les situations qui engendrent des problèmes pécuniaires dans la vie de certaines personnes de classe moyenne, tout simplement mais qui en rien ne concerne le problème de pauvreté, mais de difficultés d’affronter le « niveau de vie » , nuance.
Que le fossé entre « richesse » et « pauvreté » s’accroisse est tout à fait logique...
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Bravo, vous avez inventé l’URSF (l’Union des Régions Socialistes Françaises) Sachez tout de même que le patrimoine de la France c’est plus de 7000 milliards d’€ et que 88% des 350000 assujettis ont un patrimoine inférieur à 2,1 millions d’€ ce qui représente 1/10ème du patrimoine de la France, pourquoi et comment 90% du patrimoine est exonéré ?
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