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Accueil du site > Actualités > Environnement > Fruits et légumes bio, 70 % plus chers ?

Fruits et légumes bio, 70 % plus chers ?

Suite à l’étude de Familles rurales qui concerne les fruits & légumes bio, Biocoop souhaite rappeler des éléments que ce document ne précise pas.

Face à un tel sujet, Biocoop souligne l’importance pour les consommateurs d’avoir une meilleure connaissance des enjeux de l’agriculture biologique et plus particulièrement de la réalité du marché des fruits & légumes afin de comprendre une telle étude.

Une étude à pondérer

La période de comparaison des prix est trop courte et n’est donc pas suffisamment significative.

« Le marché des fruits & légumes est en fluctuation quotidienne. La saisonnalité des produits, les volumes de production et les conditions climatiques sont des paramètres qui influent sur les prix et ce, tous les jours » explique Marc Heber, Directeur secteur fruits & légumes de Biocoop.

La météo est un élément déterminant dans la production de fruits & légumes bio. Pourtant, l’étude ne prend pas en compte les conditions météorologiques de 2010, des conditions qui ont été très difficiles pour l’agriculture biologique (gelées et froid tardifs, pluie insuffisante).

« En production biologique, les légumes et les fruits sont en plein champ ou dans des abris dépourvus de moyens de forçage. Ils sont bien plus soumis aux aléas climatiques que les productions conventionnelles, souvent sous serres chauffées et hors sol. Les fluctuations de la consommation et le jeu de l’offre et de la demande s’opèrent en défaveur des producteurs » reprend Marc Heber.

Une enquête portée sur une saison complète, pendant 2 ou 3 ans, eût été alors plus pertinente. Elle aurait probablement révélée une différence de coût plus insignifiante.

La consommation de produits bio : des enjeux d’équité, de solidarité et environnementaux qui ont une valeur

La consommation de produits bio est avant tout une consommation responsable qui prend en considération des facteurs environnementaux et humains.

Le juste prix

En amont du prix final, il y a le coût de revient du produit à la charge de celui qui le produit : l’agriculteur.

L’agriculture biologique exige beaucoup de main d’oeuvre et un savoir faire précis qui méritent, comme toutes compétences, d’être rémunérés à leur juste valeur.

Des coopératives comme Norabio ou des réseaux de distribution comme Biocoop attachent une importance particulière à la juste rémunération du producteur afin que celui–ci puisse vivre décemment de ses productions.

« L’agriculture biologique ne prendra pas le même chemin que l’agriculture conventionnelle ! Aujourd’hui, un agriculteur en conventionnel ne peut plus vivre de sa production – bradée au profit des grands distributeurs- mais doit compter sur les aides et les subventions de l’Etat pour survivre. » commente Marc Paugam, Directeur de l’APFLBB (Association des Producteurs de fruits et de légumes biologiques bretons).

Vincent Lestani, Directeur de la CABSO (Coopérative des Agriculteurs Biologistes du Sud Ouest) ajoute : « La moitié des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC. Alors que le rôle du paysan est de plus en plus marginalisé, la bio propose une alternative qui repose sur des enjeux de partage. La bio qui emploie une main d’oeuvre de longue durée et moins saisonnière, contribue aussi au maintien d’un tissu social en milieu rural. »

Un consommateur dupé

Avec leurs pratiques de prix bas, les grands distributeurs font croire aux consommateurs qu’il est possible de payer fruits & légumes en dessous de leur prix de revient, sans qu’il n’y ait aucune conséquence. Les consommateurs sont alors déconnectés du prix réel.

Les coûts cachés du conventionnel

Nappes phréatiques polluées, abeilles en voie d’extinction, pesticides inhalés par les producteurs et dispersés dans l’environnement, des OGM dans les aliments…Face à ces conséquences, des mesures sont prises et mises en place que les producteurs mais surtout les consommateurs payent indirectement par leurs impôts.

La facture sur l’environnement et la santé est lourde !

Des mesures concrètes pour baisser vraiment les prix de la bio ?

La production biologique est encore insuffisante en France pour répondre à la demande des consommateurs. Il faut donc développer l’agriculture biologique pour que les prix baissent sans pour autant léser les producteurs.

Le Grenelle de l’Environnement a fixé un objectif de 6% de la SAU (surface agricole utile) exploités en agriculture biologique pour 2010. A moins de 5 mois de l’année 2011, seuls 2,5% de la SAU lui sont dédiés.

Soutenir la conversion pour développer l’agriculture biologique

Pour un agriculteur, être en conversion* est un pari sur l’avenir : il investit et s’investit tandis que sa production ne pourra être vendue comme production biologique (il faut attendre 3 ans).

Pour lever ce frein et inciter à la conversion, des aides et des subventions conséquentes doivent être débloquées par l’Etat et les organismes concernés.

« Avec Horizon 2012, le Ministère de l’alimentation, de la pêche et de l’agriculture a estimé, pour 2010, à 29 M d’euros, une enveloppe destinées aux aides à la conversion et au maintien à l’agriculture biologique. Or, il faudrait moins soutenir l’agriculture intensive polluante et génératrice de coût environnemental pour la société (pollution des nappes phréatiques, d’appauvrissement sociétal désertification rurale), insécurisant pour le consommateur (résidus de pesticide) au profit de l’agriculture biologique qui apporte une réponse concrète à ces trois problèmes. » explique Vincent Lestani.

Biocoop, acteur militant et engagé depuis 25 ans pour le développement d’une agriculture biologique, souligne que vendre et consommer sont des actes responsables qu’un prix devrait illustrer au mieux. Plus particulièrement lorsqu’il s’agit de produits qui impliquent le travail de femmes et d’hommes qui vivent d’une production aléatoire.

* Etre en conversion : passer de la pratique d’une production conventionnelle à celle d’une production biologique


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34 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 31 août 2010 11:20

    La moitié des agriculteurs vivent avec moins que le SMIC

    connerie
    ils payent pas de loyer, voiture de fonction gasoil et fioul detaxe, etc
    donc largement plus que le smic

    pour les prix du bio, tu as qu’a faire tes courses bobo
    et apprend a le faire avec un petit budget


    • brieli67 31 août 2010 21:39

      Du calme Foufouille ...

      RAS LE BOL de toujours lire ton CULTO PEQUENAUD qui se gave et est gavé !

      Le bio : aucun bénef sur toute la gamme beurre oeufs fromages
      ni sur les viandes ! En plus obligé d’utiliser les sept produits autorises par l’EU mais jamais contrôlé. C’est clair ?

      Faire son jardin ok ! On te repondra moi faire des haricots ? J’ai les légumes à l’oeil par les banques alimentaires etc............ Les Restos du coeur ? Une vrai merde qui finance et nourrit les grosses boites de la Conserve _ tu penses vraiment qu’ils font celà à l’oeil ?
      Résultats : des produits et des terres encore plus matraqués !
      Politiquement correct..... donc il ne faut rien dire.

      Sans dec,, avec quelques notions d’hygiène, des robots de cuisine : tu fais ton pain tes nouilles ta saucisse, ton lait de soja, ton vin, ta bière, ton sucre...... Ben oui ! t’as déjà goûté de la bett’ sucrière râpée... 2O% de saccharose.
      En Bade_Wurtemberg,tous les gosses apprennent de l’ « Economie familiale » à l’ Ecole et du bricolage.

      Là nous sommes entrain de lâcher à contre-coeur une ferme bio près de Prague . Notre production ne trouve plus preneur et pourtant nous transformons un max pour augmenter la plus-value. Il faudrait rogner sur le salaire des collaborateurs ( ouvriers et cadres) pour rester concurrentiel. Nombre de nos produits sont servis dans les assiettes des étoilés du monde entier.... le traçage a cet avantage. La qualité est là, les « intermédiaires » tondent la laine sur notre dos. Lancer une marque et créer un réseau de ventes et de logistique.....
      Jusqu’à présent le tout en auto_financement et refus des aides et subventions « contraignantes »...
      Non ! ce sera la clé sous la porte et Fin de l’intermède.
       


    • foufouille foufouille 1er septembre 2010 10:21

      @ brieli
      sufit de vendre en direct
      tu peut meme demander au client de ramasser et tu fais moins cher


    • brieli67 2 septembre 2010 02:32

      rigolo va !


      presque 15oo ha terres labourables plus accès à 4ooo ha de bois et guérêts eaux stagnantes ou courantes loués à l’Etat.

      Ce n’est pas la récolte qui coûte le plus en main d’oeuvre ! 
      c’est l’entretien des cultures et l’entretien du matériel.
      c’est faire promener veaux, cochons, vaches...
      c’est le fait d’avoir des douzaines de petits ateliers en cours....
      c’est de respecter les normes ... 

      Faut être inventif tous les jours. Nous produisons du tabac-bio, du houblon bio, du vin et du raisin bio, des plantes médecinales, des thés, des épices, des légumes, des fruits ..... Les terres sont couvertes toute l’année et le moins de saisonniers possibles. 
      Nos unités de transformations doivent faire du travail à façons pour maintenir l’ensemble à flots. Au lieu de distiller que nos fruits, les alambics crachent toute l’année. Le conditionnement idem. L’embouteillage, idem. Les abattoirs idem. Foie gras et conserves idem, toute l’année.
      C’est pas notre vocation. Le mélange des genres si facile, si tentant. 
      Ethique quand tu nous tiens. 

    • genjakano genjakano 31 août 2010 14:34

      C’est clair que le prix des fruits et légumes est sous évalué, on ne les paye pas a leur juste valeur, c’est à dire en tenant compte du cout de la vie.
      Il suffit de prendre le prix au kilo de n’importe quel légume et de diviser le montant du SMIC par ce prix au kilo, pour évaluer la quantité à produire pour gagner le dit SMIC ... on se rend vite compte que l’agriculteur/le maraicher doit produire des quantités considérables pour finalement ne gagner qu’un SMIC ...

      Quand on réalise que l’agriculture est le seul métier INDISPENSABLE (il faut bien nourrir les citadins, et ceux qui bossent dans des bureaux/usines/commerces etc), on s’apperçoit qu’il y a un gros problème de rétribution ...

      De plus si le bio apparait cher s’est également parce qu’il n’est pas subventionné, contrairement au conventionnel.

      Autre chose, il est clair que le ’bio’ est un concept commercial, en fait que signifie ’bio’, cela signifie ’sans pesticide’, quand on dit ’sans pesticide’ c’est une expression négative (on retranche quelque chose), alors que dire ’bio’ est une expression positive (on ajoute une valeur), la réalité c’est qu’il y a le normal, le traditionnel, l’ancestral, et le traité chimiquement le moderne, le productiviste.

      Pour être certifié ’bio’ il faut payer, tandis que pour faire du productiviste il n’y a pas d’organisme qui vient tester la qualité, que l’on doive payer ...
      C’est le monde à l’envers ! Il devrait plutot y avoir un label ’pro’ pour productiviste genre en orange fluo, ainsi qu’un organisme de certification, qui verifierait toutes les exploitations, mais que ne paierait que ceux qui traitent avec des pesticides, de la même manière les subventions ne devraient revenir qu’à ceux qui font du sans pesticide ; ainsi ce ne serait pas le bio le plus cher mais bien le traité chimiquement, qui en plus étant marqué en orange fluo, intéresserait de moins en moins producteurs et consommateurs ...

      Il est clair qu’à l’heure actuelle, plus un métier est utile à la population (agriculture, artisanat, éboueur etc ...), moins il est rémunéré, et que au contraire moins un métier est utile (trader, banquier, assurance etc) plus il est rémunéré...
      Si l’un des métiers les plus utiles s’arrétait alors il n’y aurait plus de quoi manger, les rats infesterait la ville etc, tandis que si les metiers les moins utiles s’arrétaient, personne ne s’en rendrait compte ...

      Alors l’avnir c’est quoi ? des légumes subventionnés par l’état, OGM qui poussent hors sol, sous lampes, dans des buildings ; ou bien des légumes produit à l’ancienne par des personnes de plus en plus nombreuses retrouvant les métiers ancestraux de la terre ?
      C’est sur que dans un cas on peut compter sur des machines pour semer/recolter/etiqueter, et que dans l’autre il faut compter sur une augmentation de la population agricole et maraichère...

      C’est sur qu’en terme d’image notre société à bien tout fait pour que l’agriculteur ait l’air d’un has been comparé à un ingénieur ou un col blanc, mais au final lequel des deux est le plus indispensable ? lequel des deux devrait prétendre à une meilleur rétribution ?
      à bon entendeur


      • foufouille foufouille 31 août 2010 15:18

        le probleme est le prix des terres et des fermes
        ensuite en vente directe ca rapporte bcp mais vu le prix ............
        reserve aux plus riches
        sans compter le bourrage de crane en BTA


      • tchoo 31 août 2010 15:54

        70 % plus cher que le prix moyen des conventionnels qui sont scandaleusement trop cher, pendant que les producteurs arrivent à peine à vivre.
        Je paye mes légumes autour de 0.80€ le kg((5,25F) alors que je trouve les équivalents dans le supermarché du coin entre 2.80€ (16.40F) et 3.50€ (22.95 F) !

        Qui aurait acheté, avant l’euro 1 kg de tomates à 20 F le kilo

        Alors le bio à 170% de 2.80€ soit 31 F le kg c’est du foutage de gueule !


        • TSS 31 août 2010 16:38


          70% plus chers !! pas où j’achète les miens... !!


          • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 31 août 2010 16:45

            En plus avec les AMAP, c’est encore moins cher là où je suis, et on a de tout !


          • foufouille foufouille 31 août 2010 16:52

            ben c’est l’exception
            les sites AMAP qui donnent les prix sont plutot a 2 ou 3€/kg voire plus


          • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 31 août 2010 17:47

            C’est pour ça que j’ai précisé là où je suis, je dois être chanceux.

            Mais le désavantage des amap, c’est qu’il faut du temps pour cuisiner les légumes, j’ai pas forcément de recettes avec des rutabaga ^^’


          • foufouille foufouille 31 août 2010 18:18

            pour les recettes, on en trouve sur le net
            pour les AMAP, certains culto abuse
            d’autre bobos adorent le « dieu » culto
            le probleme du fait que les adherents ont du pognon ou s’en foute
            et aussi du chef
            comme pour les SEL


          • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 31 août 2010 18:23

            C’est quoi les SEL ?


          • Surya Surya 31 août 2010 19:26

            Les SEL, c’est le Système d’Echange Local. Ce sont des associations ou chacun échange son savoir faire, des services. C’est gratuit, mais certaines associations, comme le sel de paris ont crée une sorte de monnaie d’échange fictive. La leur se nomme le Piaf, chez d’autres c’est le Grain (de sel...).

            @ econo-ecolo

            La France est encore très en retard au niveau de la surface des terres cultivées en AB, et visiblement rien ou pas grand chose n’est fait pour aider les jeunes agriculteurs à démarrer une exploitation bio. Des systèmes d’épargnes solidaires se mettent en place, comme Terre de Lien, pour leur permettre de s’installer. Sans ce coup de pouce, beaucoup d’entre eux auraient carrément renoncé.
            Vivement que ça se développe vraiment en France, car même si, soit disant, les produits non bio respectent des limites en matière de pesticides, c’est de toute façon mieux de manger des produits avec pas de pesticides du tout. En plus, le goût est vraiment différent. L’odeur d’une pêche bio n’a vraiment rien à voir avec celle d’une pêche pesticidée.


          • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 31 août 2010 19:50

            Merci Surya. C’est pas un peu comme les collectifs anarchistes les SEL ?


          • Surya Surya 31 août 2010 19:56

            Pas de quoi. Pour le collectif anarchiste, je sais pas du tout parce que j’ai en fait jamais participé aux SEL. Je connaissais car j’avais rencontré un jour lors d’un forum d’associations une personne du sel de paris, elle m’a expliqué comment ça fonctionne.


          • foufouille foufouille 31 août 2010 20:11

            pour les SEL, c’est une asso
            donc y a un chef declare ou non qui decide de tout
            le gros probleme est de comprendre que c’est pas une monnaie
            y a aussi des profiteurs des je sait tout
            ca dure quelques annees ca coule, flotte ..........
            le bordel


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 31 août 2010 17:05

            econo toi même,

            bien sûr cela dépend des variations saisonnières parce que le pire de la plus mauvaise saison pour le bio est effectivement plus cher que le meilleur de la bonne saison de l’intensif. Mais le bio qui pousse presque tout seul depuis plus de cinq ans, et pour lequel tu n’as besoin ni de poisons qui tuent, ni de flotte de transporteurs, ni de gazoil, si tu invites les locaux à le cueillir eux même, il est 70 % moins cher et 700 % meilleur. Même dans les cités où le camion s’arrête ils savent ça, écono !


            • foufouille foufouille 31 août 2010 17:38

              y en a de plus en plus
              certains font meme du porte a porte
              apres, savoir d’ou ca vient ........


            • fhefhe fhefhe 31 août 2010 19:47

              Qui aurait eu les moyens d’Acheter des Pommes de Terre « Nouvelle » Bio 2,60€ le kg soit 17 Frs le kg .... ???

              Bio signifiant VIE ...je suis convaincu que la VIE ,est et sera meilleure pour qui a les moyens de croquer la VIE à pleine comme dans une belle pomme BIO .

              Manger BIO coûte Cher.

              Mais CHAIR blême pour qui sait que l’Argent est l’Oxygène de l’Etre Humain.
              Oui c’est un « Blême » (probléme ) pour 80% des salariès de manger 5 fruits et lègumes / jours.


              • foufouille foufouille 31 août 2010 20:12

                solution : jardin



              • fhefhe fhefhe 31 août 2010 21:12

                Jardin...oui
                Et Jardin..ère sur le Balcon ???

                Pendant la seconde mondiale les agriculteurs étaient la « source » du marché noir pour l’alimentaire...et pourtant l’urbanisme des Villes n’était pas celui d’aujourd’hui... !!!!

                Depuis l’intensification de la guerre Economique qui a laminé tous les secteurs d’activité , les « maraîchers » qui ont comme principaux clients les 5 de la Grande Distribution ...espèrent recouvrer des marges en proposant des fruits et légumes « Bio » .
                A ce jour la production BIO ne représente que 2% des terres cultivées !!!!

                L’offre BIO est donc nettement infèrieure à la demande ...par consèquent les Prix ne sont pas prés de baisser !!!

                Je peux utiliser mon jardin comme potager , planter des arbres fruitiers MAIS mon voisin de l’immeuble d’en face continuera à nourrir sa chair avec des aliments chers !!!

                2 % ....pour 2 % de la population qui a les moyens de manger des légumes à 20 frs mini le Kg !!!!

                Depuis l’€ il est devenu 6,56 fois plus difficile de se nourrir correctement !!!



              • brieli67 31 août 2010 22:18

                29 cents le kilo de farine de la blanche de la pure chez le discounter du coin !

                des graines en veux-tu en voilà 
                que tu peux moudre t’as pas quoi casser la graine ?
                c’est sûr il y a la Bugatti alsacienne 

                tu peux si tu veux faire ton huile ? 
                il y a en hollande on t’explique tout 
                même un plan pour utiliser ton huile de genou : moudre en pédalant.

                Comme si c’était compliqué de se faire sa confiture : une orange, t’enlève tout le blanc qui est amer
                tu écrabouilles tu zestes un peu et tu laisses le tout mariner la nuit avec moitié de poids en sucre
                le matin le tout autour de 3 minutes au micro-onde . T’as une superbe confiture avec moins de sucre, sans conservateur ni colorant qui tiendra la semaine au frigo.

                Pas curieux les mecs : tout ce qu’on peut faire avec son_micro_ondes..... 
                Il préfèrent la Confiote de chez « Andros, la force du fruit » avec plein de gélifiants d’acidifiants, de colorants, d’arômes et des fruits achetés à très vil prix en Chine ou dans les pays dits de l’Est 

                Mémé passait des journées entières au fourneau pour sa marmelade de mirabelles ou de quetsches.
                Y a plus de mémés, mais il nous reste des fruits.




              • Crevette Crevette 31 août 2010 21:48

                Ben je suis moi même en train de m’installer en arboriculture fruitière
                bio. Je sais donc que ce n’est pas le truc parfait...

                Je confirme que certains prix sont trop élevés, en grande surface particulièrement.
                Le bio des grandes surfaces, c’est pour les riches.

                Le problème des coûts indirectes via les subventions/impôts à l’agriculture conventionelle a déjà été évoqué, Je n’y reviendrais pas.

                Dans le cas d’une vente directe, ce n’est pas le cas.
                Par chez moi, en vente directe, on capte les pommes bio à 2.20€ le kilo...

                La bio, c’est une affaire de proximité : se fournir localement, économiser le CO2, mais plein d’autres choses encore.

                Manger bio, c’est un choix, surtout pour ceux qui n’ont pas accès à la vente directe.
                En gros, il faut choisir entre manger des produits phytosanitaires ou acheter une playstation au petit.

                Pour les autres qui y ont accès, c’est tout bénef.

                Manger bio, c’est décider de soutenir votre voisin paysan, et les gens du coin qu’il emploie.

                Manger conventionnel, c’est être complice d’une agriculture qui détruit les sol, au point que sans engrais et traitements en tout genre, plus rien ne pousse.
                Ici, en Bretagne, les quantités d’engrais nitratés achetés correspondent aux mêmes quantités de nitrates des marées d’algues vertes sur les plages. C’est à dire que le sol est tellement épuisé/mort qu’il n’est plus capable de les retenir. (Il y a la même quantité de nitrates par an dans les algues vertes sur les plages que les engrais achetés par an). Il n’y a plus de vers de terre, plus d’humus, et j’en oublie...

                Alors, il suffit que le prix du pétrole monte encore comme en 2008 pour que les produits phyto et autres engrais deviennent trop chers pour que l’agriculture conventionnelle fasse faillite, parce que les agriculteurs ne pourront plus payer les produits chimiques (je ne parle même pas du gasoil pour les gros tracteurs).

                Cela va arriver, plus tôt qu’on ne le pense.

                Alors, qu’allons nous manger ?


                • fhefhe fhefhe 31 août 2010 21:56

                  SOLEIL VERT ....film à voir ou revoir , l’un des plus beaux films d’anticipation des années 70 !!!!

                  Du « Soleil Vert »..... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                • brieli67 31 août 2010 22:26

                  AVANT : les fayots ! il y a tout la dedans......


                  en bas de page le Haricot STOP
                   Avec STOP, plus de bruits incongrus après un bon chili con carné. 
                  et pour « niquer » GB la graine se resème !

                • foufouille foufouille 1er septembre 2010 10:29

                  "Alors, il suffit que le prix du pétrole monte encore comme en 2008 pour que les produits phyto et autres engrais deviennent trop chers pour que l’agriculture conventionnelle fasse faillite, parce que les agriculteurs ne pourront plus payer les produits chimiques (je ne parle même pas du gasoil pour les gros tracteurs)."

                  deja le cas pour les produits chimique
                  certains laissent tomber vu le prix


                • tchoo 1er septembre 2010 10:09

                  des pommes bio en vente directe à 2.20€ le kg !

                  les conventionnelles sont à 1€ à se ramasser sur l’arbre,

                  ça fait plus de 70%


                  • Cogno2 1er septembre 2010 10:34

                    C’est plus cher oui, mais en fait, ce sont les autres qui ne sont pas assez chers.

                    Pour ce qui est du bio, ce label est mort.
                    Son succès a attiré les grosses industries, il est passé à l’européen, et il y a quelques mois, il a été sévèrement vidé de son contenu. (la canard enchainé avait relayé l’information)
                    Du coup, certains cherchent un nouveau label, plus stricte.

                    Le bio au départ, c’est une recherche de qualité, pas forcément gustative, mais surtout au niveau empoisonnement direct.
                    Pas de conservateurs, c’est pourquoi un fruit bio pourri bien plus vite qu’un fruit de supermarché qui ne vas pas bouger pendant 3 semaines, essayez avec des oranges.
                    Et quand on lis un type comme calmos, on vois les effets de ces substances et autres pesticides sur le système nerveux central.

                    Par contre, on va trouver en bio une quantité insoupçonnée de variété différentes, avec des trucs qui ont du goût, des trucs que jamais vous ne trouverez dans vos magasins.
                    La qualité à un coût, que certains préfèrent bouffer de la merde à pas cher et en soient fier, je m’en fous, tant pis pour eux, je préfère mettre le prix, et avoir un truc que j’ai plaisir à manger.


                    • cmoy patou 1er septembre 2010 10:48

                      le bio ? 


                      70% d’escrocologie



                      • Cogno2 1er septembre 2010 10:52

                        Tiens, le pote à calmos, j’y connais rien, mais comme c’est un truc qui pourri pas tout, donc écolo, c’est forcément naze, et je viens poser ma bouse fumante dans un coin, histoire d’exister.
                        Merci d’être passé.


                      • cmoy patou 1er septembre 2010 19:28

                        merci Monsieur je sait tout qui ne vas jamais paraît-il sur les blogs voir les liens, cousin de pipole 1er ?


                        Votre modestie inonde ce site !   

                      • Martin D 1er septembre 2010 11:33

                        vu mes maigres moyens, je n’achète que du lait BIO...c’est le seul que je supporte. Pourtant, j’aurai aimé mangé bio smiley

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