Le Vert est aussi la couleur de la Charia énergétique
Après la Fatwa récemment lancée sur les centrales nucléaires belges, nos voisins outre-quiévrains redoutent désormais le black-out hivernal, tandis que le péril se précise pour les centrales suisses et que les potentiels électro énergétiques espagnol et italien, à l’image d’économies transalpine et transpyrénéenne atones, s’obstinent à tourner le dos à l’atome. Partageant avec l’Allemagne le désir sacré de renouvelables, ces démocraties « exemplaires » n’ont d’yeux que pour ce parangon européen de la vertitude. Une posture que la nouvelle gouvernance française n’a d’ailleurs pas perdu de temps à adopter en affichant dare dare ses ambitieuses velléités programmatiques. Or, pour les uns comme pour les autres et jusqu’à une preuve du contraire qu’on attendra probablement encore longtemps, il ne s’agit là que de posture : la posture de l’incantation et d’une ruineuse gesticulation industrielle, traduction du pieux désir d’accéder sans délai à l’âge d’or du tout renouvelable.
Sans surprise, la vraisemblance d’un tel âge d’or ne fait pas l’ombre d’un doute chez les fidèles de cette religion inédite. Mais le formatage d’une opinion européenne tannée depuis des années par cette mystique est tel que, peu ou prou, il impacte désormais jusqu’au positionnement médiatique des défenseurs du nucléaire, sans que les intéressés en aient toujours conscience. En témoigne l’analyse critique ci-après.
« …Le secteur des transports est encore plus complexe, dans la mesure où il subsiste encore des inconnues technologiques majeures [à la mutation électrique] (batteries notamment)… » ; « L’électricité peut se substituer en partie au pétrole pour les véhicules, la limitation provenant encore des performances insuffisantes et du coût élevé des batteries... »
Ces deux expressions tirées de l’article de Claude Acket et de Pierre Bacher « Peut-on se passer du nucléaire ? » (SPS n° 298, octobre 2011) sonnent presque comme un aveu d’impuissance, comme la résignation à concéder aux adversaires de la mobilité « électro nucléaire » que la voiture électrique ne peut pas encore prétendre au statut d’automobile économiquement exploitable. De là à en déduire qu’il se passera longtemps avant que ce soit le cas et, par conséquent, qu’il convient d’attendre le temps qu’il faudra des performances et une rentabilité comparables à celles des véhicules à essence, le pas à franchir promet d’aller de soi pour plus d’un lecteur de cet article. Ainsi, prendre le parti d’évoquer le sujet, même lapidairement, sous l’angle d’inconvénients encore considérés comme rédhibitoire par la superficialité médiatique – inconnues technologiques « majeures », limitation des performance, coût – paraît-il révélateur d’un certain renoncement au volontarisme seyant chez tout militant de la mobilité électrique. Il semble même révélateur de la tentative de se dédouaner du défaut de promotion par l’exemple, par la démonstration et la responsabilisation pratiques individuelles.
Une approche constructive eût plutôt consisté à aborder le thème de la mobilité électrique sous l’angle de sa réponse actuelle au cahier des charges d’un usager potentiel. Sous cet angle, il eût alors été facile de démontrer – même brièvement – que la voiture électrique satisfait déjà pleinement les besoins d’un plus grand nombre qu’on ne croit de compatriotes, moyennant un effort financier la plupart du temps insignifiant par rapport au prix de revient d’un diesel de même classe, avec en prime un confort et des sensations de conduite inédites.
Cela dit, le principal reproche pouvant être fait à cette évocation dissuasive de la mobilité électrique est de barrer l’accès à une réalité socio économique spécifique, méritant la plus grande médiatisation, eu égard aux enjeux marchands qu’elle sous-tend : une R et D sur les batteries en constante accélération et faisant l’objet d’une émulation des centres de recherche assez étonnante. Le plus regrettable dans cette occultation, même involontaire, est qu’elle porte en germe de tuer dans l’œuf la nécessaire stimulation des Français à adhérer matériellement à la dynamique d’un progrès technique et social inédit.
Dans leur article, Claude Acket et Pierre Bacher ne se livrent par ailleurs qu’à une critique comptable de ce désir d’éolien et de photovoltaïque allemand, largement répandu dans toute l’U.E. Ce faisant, ils admettent implicitement que, si nos voisins acceptaient d’y mettre le prix et ne regardaient pas au nombre de mats et à la surface des panneaux, ce désir n’aurait techniquement rien d’irréalisable, ni de non viable :
« Dans un pays comme l’Allemagne, ces énergies renouvelables viendraient se substituer pour moitié au nucléaire et pour moitié aux énergies fossiles. Si, comme on peut le penser, le coût de ces dernières, incorporant le coût attribué au CO2, augmente fortement au cours des prochaines décennies, leur remplacement par des énergies renouvelables sera indolore. Mieux, il remplacera des dépenses d’importation par des dépenses domestiques, créatrices d’emplois. Autrement dit, dès lors qu’une décision politique a été prise d’abandonner le nucléaire, le choix se situe entre fossiles et renouvelables, avec des atouts économiques sérieux en faveur des renouvelables. Un tel choix implique des investissements très élevés, particulièrement difficiles à financer en période de crise, mais probablement à la portée de nos voisins. »
Or, méconnaître qu’un projet aussi délirant que la substitution évoquée ci-dessus souffre, dans tous les cas, d’une impossibilité technique rédhibitoire c’est se priver d’un argument décisif et peut-être salutaire pour notre pays. Cette impossibilité, sur laquelle les spécialistes de RTE jettent un silence coupable, tient à l’obligation, pour tout outil de production électrique couplé au réseau national, de disposer d’aptitudes de réglage de l’ensemble du système « production-consommation » dont sont quasiment dépourvus éolien et photovoltaïque, au moins à l’échelle requise.
Aussi, limiter la critique de l’intermittence éolienne et photovoltaïque au désastreux bilan énergétique en résultant ne suffit-il pas à rendre compte de la carence dont aurait à pâtir le réglage « fréquence-puissance » du réseau national. Car passer sous silence la permanence temporelle d’une exigence d’exploitation proprement vitale c’est occulter l’obligation dynamique, faite par le système électrique, de disposer 24h/24 de réserves de puissance primaires, secondaires et tertiaires, mobilisables en des temps allant de la minute à la demi-heure. Ce simple impératif met en évidence que, à défaut de pouvoir recourir à une invraisemblable capacité de stockage par pompage hydraulique, notre pays ne pourra pas plus que l’Allemagne se passer un jour d’un parc significatif de centrales thermiques classiques, quelle que soit la taille des parcs éolien et photovoltaïque.
Le réglage de la tension, quant à lui, disqualifie encore plus radicalement la prétention de ces parcs à se substituer aux outils de production nucléaires et classiques. En effet, la prévisible évolution de la nature et du volume de notre consommation électrique nationale et l’ahurissante multiplication des lignes à haute et à très haute tension – conséquence directe de l’explosion éolienne et photovoltaïque – constituent en elles-mêmes l’installation de handicaps prohibitifs, dans une fonction réglante déjà difficile à maîtriser… et à laquelle les myriades d’aéro et de photo générateurs seraient et sont déjà très largement inaptes !
Pour faire simple, le maintien de la tension à sa valeur nominale consiste à obliger tous les groupes électrogènes à produire, le jour, l’énergie réactive souvent considérable consommée par tous les appareils bobinés des usagers et, la nuit, à absorber une énergie réactive non moins considérable, fournie par des lignes HT et THT à vide, transformées en condensateurs. Or, il semble maintenant évident que les décennies à venir verront l’électricité hériter d’usages toujours plus nombreux, en provenance du fuel et du gaz, accroissant par conséquent un besoin d’énergie réactive diurne dans des proportions d’autant plus préoccupantes qu’une part possiblement plus importante qu’aujourd’hui du parc de production national sera incapable de la produire. Mais cette part sera plus encore incapable d’absorber la nuit les effluves d’une énergie réactive émanant du démentiel réseau HT et THT dont la présence d’innombrables mats et mètres carrés de panneaux électrogènes aura nécessité la construction.
Vue sous un tel angle, si la résolution de l’U.E évoquée dans ce commentaire « …cette Europe des électrons ne peut vraiment exister que si les interconnexions entre pays se développent fortement » ne relève pas de la dernière incompétence, elle relève sûrement d’une irresponsabilité ou d’un dogmatisme qui ont de quoi inquiéter les ressortissants de la communauté. Car cette incompétence et/ou cette irresponsabilité dogmatique atteignent des sommets lorsqu’elles vont jusqu’à produire une étude envisageant la vraisemblance de 80 % d’électricité intermittente ! À croire que les « spécialistes » de la Commission sont les seuls professionnels du monde à ignorer ce qui est désormais admis par tous les experts : savoir qu’un système électrique est proprement ingouvernable quand la part active de la production intermittente dépasse 30 % du total de la production…
Sous cet éclairage, les décisions gouvernementales d’ores et déjà arrêtées révèlent toute la cohérence et toute la pertinence d’un projet énergétique national longuement muri, censé garantir sur la durée l’approvisionnement du pays, la maîtrise des coûts et la défense de l’emploi. Jugez plutôt :
- Dans le contexte de pénurie électrique qui s’installe structurellement sur le continent, on ferme Fessenheim – 1800 MW à trouver sans délai, excusez du peu ! – et l’on amorce la sacro sainte transition énergétique consistant à tenter de substituer l’énergie du vent et celle du soleil à l’énergie nucléaire ; en somme, à préférer à cette dernière des énergies deux à huit fois plus chères qu’elle. Dans le même temps, on déclare vouloir sauver l’industrie automobile française par la promotion massive de la voiture électrique… et l’on se dispose à encadrer le prix de l’électricité par la création d’un tarif social destiné aux plus pauvres !
- Alors que l’on assiste, impuissant, à l’explosion généralisée des coûts mondiaux de l’énergie, ce gouvernement se dit déterminé à bloquer durablement un prix du gaz, dont il faut préciser que le cours marchand a augmenté de 50 % en moins de 5 ans, et interdit toute velléité de prospection et d’exploitation de nos gaz de Schistes !
- Enfin, tandis que nous ne savons plus à quel saint nous vouer pour enrayer l’implacable désindustrialisation du pays et le chômage qu’elle génère, on s’apprête sans état d’âme à dynamiter l’un des secteurs industriels phares de la France, faisant peu ou prou travailler un demi millions de personnes et probablement l’un des plus chargés de promesses à l’export et de stimulations des innovations scientifique, technique et technologique.
Chers compatriotes, une ère très difficile s’annonce pour votre confort et votre portefeuille. Inutile de compter sur le prochain synode énergético environnemental pour adoucir un régime appeler à durer, car, pour la plupart des membres du cénacle, la messe est dite depuis longtemps. Il est vrai que, parmi cet aréopage de prélats, rares sont les représentants de la rationalité profane.
André Pellen
100 réactions à cet article
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Si vous avez l’impression de prêcher dans le désert rassurez vous c’est tout à fait normal sur Agoravox.
J’aurais pour ma part aimé en savoir plus sur "ce qui est désormais admis par tous les experts : savoir qu’un système électrique est proprement ingouvernable quand la part active de la production intermittente dépasse 30 % du total de la production".
Cordialement,
Serviteur.
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Coïncidence de calendrier ???
Aujourd’hui, un article paru dans rue 89 http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/09/13/eolien-comment-les-pronucleaires-guident-le-gouvernement-235282 intitulé :« Comment les pronucléaires guident le gouvernement sur l’éolien », on découvre un peu mieux qui sont les écologistes pronucléaires (un réseau qui revendique 10.000 membres à l’international contre 2 millions pour les amis de la terre à l’international...).
Quelques mises en garde sont exprimées par diverses personnes de références :
«
« Il faut faire très attention à qui on confie les rapports car les nucléaristes verrouillent le système, et ces gens connaissent assez mal le contenu de la transition énergétique.
Si on demande aux nucléaristes leur avis, il faudrait aussi demander aux experts non-institutionnels comme NégaWatt, Global Chance [l’association qu’il a fondée, ndlr], ou au Comité de liaison des énergies renouvelables (Cler)... Sinon, on obtient des rapports orientés comme “Energies 2050”, remis à Eric Besson et qui prônait la prolongation des centrales existantes. » »
Le CGEDD a depuis juillet auditionné les acteurs des filières renouvelables, qui se plaignent d’entraves juridiques et des tergiversations de l’administration. Mais a-t-il entendu leurs demandes ? Rien n’est moins sûr, à entendre Henri Boyé :
« L’important, si l’on veut relancer la filière éolienne, n’est pas le tarif d’achat [auquel EDF achète l’électricité], mais l’emploi et la balance commerciale. Si l’éolien crée de l’emploi, il sera mieux accepté. »
Nicolas Wolff, le président de France énergie éoliennes, association représentant les intérêts de la filière, réclame lui l’instauration d’un nouveau tarif d’achat, « urgence absolue ». Il l’explique à Rue89 :
« La France est la deuxième zone en Europe pour le potentiel de vent (après la Grande-Bretagne), et s’est engagée lors du Grenelle de l’Environnement à produire 1 300 MW par an à partir du vent d’ici 2020. Or, nous en produisons à peine la moitié aujourd’hui.
Ce qu’il nous faut, c’est une stabilité de la réglementation, et la suppression des zones de développement éolien (ZDE), de la règle des cinq mâts [minimums par parc] et du classement ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement).
En Allemagne, il faut deux ans et demi pour développer un projet ; en France, six ans. On pourrait pourtant créer 50 000 emplois d’ici 2020. »
Goebels n’aurait pas renié un tel travail de sappe !
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Une longue séries d’articles qui invalident la propagande de celui-ci :
Le vent assez puissant pour fournir de l’électricité à toute la planète
Fukushima : le Japon prévoit de sortir du nucléaire d’ici aux années 2030
Des bienfaits et des méfaits du thé vert … et de Fukushima pour Chine et Japon
Suisse : le village nucléaire dicte directement ses consignes aux autorités de contrôle
La plus vieille centrale nucléaire espagnole sera fermée au début de l’été 2013
Une universitaire vient témoigner sur Fukushima
Rétrospective : Incident nucléaire Japon
Japon : le point sur la situation électronucléaire
http://gen4.fr/2012/09/japon-situation-electronucleaire.html
Quel « juste » prix pour l’électricité nucléaire (ARENH) ?
http://feedproxy.google.com/ r/enerzine-lesdernieresbreves/ 3/XgT_ehv5UqA/story01.htm
Et vous, où êtes-vous sur la carte du risque nucléaire ?
http://www.terraeco.net/Et-vous-ou-etes-vous-sur-la-carte,45803.html
Nucléaire : stop ou encore ? Les nations s’interrogent…
http://www.terraeco.net/Nucleaire-stop-ou-encore-Les,45797.html
Etc.
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Oui, Là je suis d’accord !!! il faut revoir le tarif de l’éolien mais pas seulement.
1) il faut que l’éolien puisse réguler pour participer au réglage du réseau.
2) Il faut que les tarifs d’achats éoliens soient compétitifs avec ceux des autres sources de production.
3) Il faut que le Dispatch puisse à J-1 avoir la certitude du productible éolien.
4) Il faut que chaque Français puisse gérer son energie consommée par des outils simples du type contrat Tempo. 3 diodes pour le type de jour et 2 autres pour HP et HC.
4) Il faut ABSOLUMENT favoriser la R et D sur l’hydrolien
ET LE PLUS IMPORTANT...
L’ENERGIE ELECTRIQUE N’EST PAS UN PRODUIT MAIS UNE NECESSITE. ELLE NE DOIT PAS PARTICIPER A UN BUSINESS QUELCONQUE. LES TARIFS À LA REVENTE DOIVENT ÊTRE LES PLUS BAS POSSIBLES AFIN QUE CHACUN DES CITOYENS FRANÇAIS PUISSE EN AVOIR L’USAGE A MOINDRE COUT.
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Oups... j’ai oublié l’essentiel... le tarif de rachat par Edf de l’energie éolienne devrait donc se situer au alentour de 40€ du MWh (actuellement 82€ du MWh)
Oui, je sais... ça calme !
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Romain Desbois 14 septembre 2012 18:50dites nous à combien l’électricité nucléaire devrait être facturée si on payait le coût réel ?
Hypocrite !
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A nouveau une belle opération de manipulation médiatique à l’intention de gros naïfs qui prennent au premier degré tous les arguments contre l’électronucléaire :La nouvelle politique énergétique du Japon est exactement ceci :A) Il est vrai que l’objectif lointain qui ne concerne pas le gouvernement actuel qui n’a aucune chance de passer plusieurs années au pouvoir, est de n’avoir aucune part de nucléaire en 2030.B) mais ce qui compte c’est ce qui se passe aujourdh’ui. Or il a en même temps été décidé de relancer toutes les centrales nucléaires qui ne posent pas de problèmes de sûreté dans le cadre d’un examen plus strict.C) Un point très important est que le retraitement des combsutibles a été maintenu, jusqu’au stockage ultime des déchetsD) Le réacteur prototype rapide de Monju va être utilisé (donc redemarré) pour des études d’élimination des déchets (transmutaion et combustion de radionucléides et d’actinides)E) les centrales nucléaires n’iront pas au-delà de 40 ans et ne seront pas remplacéesF) Enfin, reconnaissance d’un point fondamental : la situation actuelle sans nucléaire avec des importations massives de gaz naturel et de fuel à un prix exorbitant est intenable pour le Japon.Ce sont des hommes politiques, on ne va tout de même pas s’attendre à ce qu’ils tiennent leurs promesses. En l’occurrence ’la sortie du nucléaire" du Japon.En fait, avec la forme politique convenable dans un pays majoritairement hostile au nucléaire, on ne saurait pas mieux dire que l’on ne peut aujourd’hui et pour un certain temps, long, se passer du nucléaire au Japon.JMB -
@romain des bois
A quel prix moyen devrait etre fixé le MWh nucleaire ?
Et bien disons 110 € le MWh soit 11 Cent le KWh...
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Romain Desbois 15 septembre 2012 13:41L’éolien reste donc moins cher.
Mais le vrai problème qui gène les compagnies de production énergétique, c’est que grâce aux renouvelables les citoyens peuvent devenir autonomes en énergie (au moins en partie).
D’ailleurs ce qui est anormal c’est qu’un particulier producteur revend la totalité de sa production et achète la totalité de sa consommation électrique . c’est l’effet pervers du fait que l’électricité vendue est moins chère que celle achetée par EDF.
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Derrière ce réglage primaire, vient l’indispensable et stabilisateur réglage secondaire, fourni par les groupes thermiques (y compris nucléaires) à raison de 5 % à 10 % de leur puissance nominale unitaire et jusqu’à 25 % de cette même puissance pour les groupes hydrauliques. Lors de certaines pointes d’hiver, la demande nationale d’un tel réglage peut atteindre 3 à 4 GW. Il ne vous surprendra pas que la perte des 90 MW de réglage secondaire de Fessenheim sera intégralement compensée par de la production fossile.
Enfin, dans des situations hivernales tendues, les deux réglages précédents peuvent ne pas parvenir à résorber totalement les écarts de transit de puissance d’interconnexion, ainsi que les écarts de fréquence : la réserve secondaire est épuisée, la réserve primaire devient dangereusement insuffisante. Pour reconstituer au mieux des réserves indispensables à la sécurité du système, une provision supplémentaire de puissance est alors mobilisée, apte à entrer en action en moins de 20 minutes, bien entendu, à moindre coût : c’est la réserve tertiaire ou réserve tournante. On y trouve les moyens de production thermiques classiques, notamment les turbines à combustion (TAC) et à gaz (TAG), ainsi que les groupes hydrauliques.
On appelle marge d’exploitation la somme de cette réserve tertiaire et de la capacité secondaire totale. Actuellement, cette marge du parc de production français peut dépasser 7 GW.
Je vous laisse donc imaginer comment il serait possible d’assurer sans défaillance trois fonctions aussi vitales pour le système, consistant à solliciter à discrétion, 24h/24, des réserves de puissance quelquefois significatives, avec un parc de production dans lequel la puissance éolienne occuperait en permanence et de façon erratique plus de 30 % de la puissance distribuée !
Comme le dit si bien Jean-Marc Jancovici dans un article paru dans Les Échos du 12 octobre, dont je vous recommande vivement la lecture, « en matière d’énergie il est plus que temps de sortir de l’amateurisme ! »
Cordialement,
André Pellen
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Derrière ce réglage primaire, vient l’indispensable et stabilisateur réglage secondaire, fourni par les groupes thermiques (y compris nucléaires) à raison de 5 % à 10 % de leur puissance nominale unitaire et jusqu’à 25 % de cette même puissance pour les groupes hydrauliques. Lors de certaines pointes d’hiver, la demande nationale d’un tel réglage peut atteindre 3 à 4 GW. Il ne vous surprendra pas que la perte des 90 MW de réglage secondaire de Fessenheim sera intégralement compensée par de la production fossile.
Enfin, dans des situations hivernales tendues, les deux réglages précédents peuvent ne pas parvenir à résorber totalement les écarts de transit de puissance d’interconnexion, ainsi que les écarts de fréquence : la réserve secondaire est épuisée, la réserve primaire devient dangereusement insuffisante. Pour reconstituer au mieux des réserves indispensables à la sécurité du système, une provision supplémentaire de puissance est alors mobilisée, apte à entrer en action en moins de 20 minutes, bien entendu, à moindre coût : c’est la réserve tertiaire ou réserve tournante. On y trouve les moyens de production thermiques classiques, notamment les turbines à combustion (TAC) et à gaz (TAG), ainsi que les groupes hydrauliques.
On appelle marge d’exploitation la somme de cette réserve tertiaire et de la capacité secondaire totale. Actuellement, cette marge du parc de production français peut dépasser 7 GW.
Je vous laisse donc imaginer comment il serait possible d’assurer sans défaillance trois fonctions aussi vitales pour le système, consistant à solliciter à discrétion, 24h/24, des réserves de puissance quelquefois significatives, avec un parc de production dans lequel la puissance éolienne occuperait en permanence et de façon erratique plus de 30 % de la puissance distribuée !
Comme le dit si bien Jean-Marc Jancovici dans un article paru dans Les Échos du 12 octobre, dont je vous recommande vivement la lecture, « en matière d’énergie il est plus que temps de sortir de l’amateurisme ! »
Cordialement,
André Pellen
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Ma réponse forcément synthétique s’adresse également àaberlainnard, à Jr Bupp et à quelques autres dont je sais qu’ils en feront un réel profit. En tout cas, ils méritent que je prenne la peine de m’efforcer de les éclairer.
Il y a la raison structurelle que je développe plus loin et une raison empirique à la limitation de 30 %. Cette dernière raison n’est autre qu’une modélisation dont j’ai eu connaissance, exécutée in situ par des spécialistes sur l’ile de Crète… ou de Malte, je ne me souviens plus très bien. J’attire au passage votre attention sur le fait que le Japon annonce sa sortie totale du nucléaire pour 2030, en prévoyant un mix énergétique national, à cette échéance, dans lequel les renouvelables n’entreront, comme par hasard, que pour 30 % ; tout le reste étant naturellement assuré par le fossile. Par ailleurs, outre que je suis prêt à prendre les paris sur la non exécution intégrale de cette résolution… et donne RV à tout le monde en 2030 ( !), vous n’aurez pas manqué de noter que la deuxième puissance économique et technologique du monde ne sait pas programmer sa sortie totale du nucléaire en moins de 20 ans. Et Belges, Suisses, Français et autres Allemands prétendraient, eux, à une sortie quasi immédiate ? Présomptueux et grotesque ! Au demeurant, grotesques les Allemands le sont déjà dans les faits sous les yeux du monde.
Mais, revenons aux différents volets de la raison structurelle à cette limitation.
Tout d’abord, la réserve primaire de puissance destinée à maîtriser la fréquence. Dans notre pays, elle doit être constamment d’au moins 3 à 4 % de la puissance totale en service. Par ailleurs, du fait que les forces électromagnétiques rendent physiquement solidaires tous les groupes débitant sur un même réseau, chacun apporte sa contribution permanente à ce réglage primaire, dans la limite d’une capacité dimensionnelle s’exprimant en MW/Hz. Celle d’un groupe nucléaire de 900 MW est par exemple de 450 MW/Hz et celle de l’ensemble du parc français peut dépasser 10000 à 15000 MW/Hz. Où l’on voit que la disparition de Fessenheim nous prive d’une participation au réglage primaire de 900 MW/Hz.Derrière ce réglage primaire, vient l’indispensable et stabilisateur réglage secondaire, fourni par les groupes thermiques (y compris nucléaires) à raison de 5 % à 10 % de leur puissance nominale unitaire et jusqu’à 25 % de cette même puissance pour les groupes hydrauliques. Lors de certaines pointes d’hiver, la demande nationale d’un tel réglage peut atteindre 3 à 4 GW. Il ne vous surprendra pas que la perte des 90 MW de réglage secondaire de Fessenheim sera intégralement compensée par de la production fossile.
Enfin, dans des situations hivernales tendues, les deux réglages précédents peuvent ne pas parvenir à résorber totalement les écarts de transit de puissance d’interconnexion, ainsi que les écarts de fréquence : la réserve secondaire est épuisée, la réserve primaire devient dangereusement insuffisante. Pour reconstituer au mieux des réserves indispensables à la sécurité du système, une provision supplémentaire de puissance est alors mobilisée, apte à entrer en action en moins de 20 minutes, bien entendu, à moindre coût : c’est la réserve tertiaire ou réserve tournante. On y trouve les moyens de production thermiques classiques, notamment les turbines à combustion (TAC) et à gaz (TAG), ainsi que les groupes hydrauliques.
On appelle marge d’exploitation la somme de cette réserve tertiaire et de la capacité secondaire totale. Actuellement, cette marge du parc de production français peut dépasser 7 GW.
Je vous laisse donc imaginer comment il serait possible d’assurer sans défaillance trois fonctions aussi vitales pour le système, consistant à solliciter à discrétion, 24h/24, des réserves de puissance quelquefois significatives, avec un parc de production dans lequel la puissance éolienne occuperait en permanence et de façon erratique plus de 30 % de la puissance distribuée !
Comme le dit si bien Jean-Marc Jancovici dans un article paru dans Les Échos du 12 octobre, dont je vous recommande vivement la lecture, « en matière d’énergie il est plus que temps de sortir de l’amateurisme ! »
Cordialement,
André Pellen
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Avec Jean-Marc Jancovici, je suis d’accord (et beaucoup de personnes soucieuses de l’avenir de la planète) avant tout sur la nécessité de consommer moins d’énergie. C’est clair et net à la lecture de son site. Cependant j’ai l’impression que dans ses articles de presse, et surtout ces derniers temps, il insiste, disons même travaille dur pour défendre le nucléaire, et on pourrait même ne plus voir tout le travail qu’il a fait pour démontrer, de moult façons, que d’abord il faut consommer moins. J’eusse aimé que ce discours passe bien avant la défense du nucléaire, en l’occurrence ces plaidoyers dans ses articles semble occulter tout le reste et en particulier cette nécessité initiale.
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Romain Desbois 15 septembre 2012 16:53A je me disais aussi, vous citez Jancovici. Tout est dit.
Et Allègre aussi peut-être ?
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Mon pauvre Romain... vous devriez reflechir un peu avant d’ecrire n’importe quoi !
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Quant on parle de l´énergie, le mieux est de regarder les différentes solutions actuelles. Voyons le nucléaire, un patrimoine (centrales nucléaires) de 75 Milliards d´euros, Nous importons par an 8000 t de minerai d´uranium à un coût de 600 Millions d´euros (2 milliards après transformation en France pour être utilisable dans les centrales nucléaires). Le remplacement par de l´éolien + gaz ou charbon, augmenterait nos importations en 20 milliards d´euros en produits fossiles, sans parler de l´investissement initial. Regardez le surcoût (6 Milliards € pour le gaz) en Espagne pour compenser les 20.000MW d´éoliens ainsi que le déficit de la balance commercial dû à l´importation de gaz au Japon après Fukushima. L´Allemagne remplace le nucléaire par du charbon et lignite (350 ans de réserve) en saccageant un territoire immense. Aujourd’hui en Europe, la Norvège comme la Russie n´augmenterons pas leurs fournitures de gaz dû à un déclin très proche de la production (Norvège) et une stagnation de la Russie.
Sans chiffrer le coût du remplacement du nucléaire, tout est possible. Le charbon est le seul substitut au nucléaire par son abondance. Aux USA le charbon a une teneur de 1 à 4 ppm de produits fissiles (Oak Ridge National Laboratory) résultat en cent ans (1940-2040) 800.000t d´uranium et 2 millions de tonnes de thorium libérées dans l´atmosphère, pire que le nucléaire, et chez nous ? Les renouvelables (éolien et photovoltaïque) ne sont que des énergies d´appoints qui, en Europe, par grand froid produisent trois fois rien. Voir le lien sur le foisonnement et les gaz de schistes. La fusion, on sait toujours pas comprendre, ni simuler les disruptions d´un plasma qui comme les explosions solaires, s´attaquent aux parois avec des contraintes mécaniques énormes.
Aujourd’hui plus personne ne parle franchement et on nous gratifie de la plus belle langue de bois. A commencer par le développement durable, où est la durabilité quand les experts disent que nous consommons 1,5 planète ce qui veut dire que nous attaquons le stock des matières premières renouvelables ainsi que la biodiversité. Même le développement soutenable ne l´est pas, avec une terre finie nous nous acheminons vers la raréfaction des matières premières non-renouvelables principalement des fossiles, sans elles le monde perd sa mobilité et la presque totalité de tout ce qui nous entoure. Grâce à elles, l´humanité c´est offert 200 ans d´un immense développement, mais retournera avant la fin du siècle vers un 1820 amélioré, c´est à dire avant la révolution industrielle. Nous devrions parler plutôt de la résilience de notre société et comment y faire face, programme beaucoup plus vaste et complexe que le discours actuel.
Gaz de schistes en Europe
http://www.aspo2012.at/wp-content/uploads/2012/06/Zittel_aspo2012.pdf
Gaz de schistes USA
http://www.aspo2012.at/wp-content/uploads/2012/06/Berman_aspo2012.pdf
L´Allemagne
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Un petit supplément sur les gaz de schistes
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Bonjour Mr. Pellen
je crains fort que votre exposé ,auquel je n’ai rien à redire ni à ajouter,ne soit pas accessible à Mme Michu, pour qui le slogan, le vent et le soleil sont gratuits et illimités est toujours porteur.
Il y a quelques jours, dans un article en ligne sur la Libre belgique(je ne sais si on a un moyen de les retrouver) un promoteur de l’éolien, dans le contexte de la fermeture de Doel et Thiange, expliquait que l’on pouvait sans problèmes passer à 100 % de renouvelable.
Cela ferait rire(ou pleurer) mais le plus ahurissant se trouve dans les commentaires, où un nombre non négligeable de lecteurs semble y croire.
Le plus sidérant, c’est que l’on a juste à côté notre voisin qui se lance dans un vaste programme de centrales fossiles,alors qu’il a investi des sommes délirantes dans le renouvelable, et que cela ne fasse pas réfléchir.Il serait utile d’un jour élaborer un article, à diffuser largement expliquant en termes simples, les arcanes de la régulation d’un réseau.Autour de moi, quand je me lance dans une tentative d’explication, je vois très vite les gens « décrocher », vous écoutant poliment, mais en réalité n’ayant rien compris, et partant, prêts à entendre le matraquage continuel de la « mouvance »
Hier encore, un reportage sur les shale gaz, où le reporter s’efforce de peindre un tableau apocalyptique de la situation, tant sur le plan de l’emploi que de l’environnement,mettant en sourdine la formidable renaissance économique ,le plein emploi,et ne citant aucun cas de pollution avérée, un parti pris qui démontre dans quel camps(car il s’agit d’une guerre) se trouvent les médias,dans la même configuration que l’adulation aveugle du communisme d’une certaine époque.
PS : vous avez certainement une bonne filière pour acquérir un groupe électrogène ?
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"Les énergies renouvelables pourront assurer 99,5 % des besoins en électricité des pays de européenne en 2050 si le nucléaire perd l’accès prioritaire aux réseaux de distribution dont il bénéficie aujourd’hui"
http://www.enerzine.com/2/11181•nucleaire-empeche-le-developpement-du-renouvelable+.html
Et oui, vous qui critiquez les renouvelables et êtes pour l’électro-nucléaire radioactif, votre part de responsabilité dans l’empêchement des renouvelables est clair et hautement inconséquant.
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Bonjour Joletaxi,
Une fois encore, c’est à vous que je choisis d’écrire l’un des innombrables commentaires que m’inspire la déferlante mystico naturaliste qui mène aujourd’hui le pays droit dans le mur et à laquelle je m’attendais. Vous êtes en effet l’un des rares observateurs à mériter que je prenne cette peine. Ce qui est loin d’être le cas des prophètes doués de la science infuse, éructant avec une virulence rarement égalée les habituelles excommunications des « frères malthusiens de la planète ».Cette fois, ce sont Romain des Bois et Éric de Ruest qui s’y sont collés, avec une prétention décomplexée à l’omniscience et à la détention de la vérité définitive qui prêterait à sourire si l’heure n’était pas aussi grave. En somme, à les entendre, eux et leurs pareils en sauraient plus sur la maîtrise du système « production consommation d’électricité » et sur l’exploitation et la transformation des énergies primaires que des professionnels aguerris eux-mêmes !À ceux, hélas nombreux, qui ont l’imprudence de se laisser séduire par les imprécations de ces mages, on pourrait tenir le discours suivant : Heu-reux ! un coup de pouce donné simultanément au chômage, au coût de la vie et à la fragilisation de notre approvisionnement électrique, sans que le climat et l’environnement y trouve leur compte... et le bon peuple semble malgré tout heu-reux ! Un stoïcisme aussi aveugle, aussi incompréhensible et, pour tout dire, aussi absurde n’a aujourd’hui qu’un équivalent : ces hordes musulmanes revendiquant à cor et à cri la prééminence du culte du prophète sur la démocratie.De toute évidence, notre nouveau prophète à nous est désormais Nicolas Hulot. Les Doux, les Peugeot, les Fralib et autre Sacilor peuvent assurément compter sur la lucidité de son diagnostic mondialiste, sur sa vision du devenir d’une communauté humaine irrémédiablement asservie à son biotope, pour leur venir en aide. Mais j’attends avec gourmandise sa réaction et celles de nos valeureux Romain des Bois et Éric de Ruest, lorsque leurs factures d’électricité exploseront et que viendra le jour où il faudra choisir entre se chauffer et se distraire. Le plus piquant dans tout ça c’est que les derniers cités feignent d’ignorer que ce jour n’arrivera jamais pour Nicolas Hulot.Bien cordialement et au plaisir de vous lire.André Pellen -
Romain Desbois 15 septembre 2012 13:51Veuillez accepter mes plus humbles excuses ho mon maître expert es-nucléaire !
Votre diatribe n’est qu’un écran de fumée pour ne pas répondre aux arguments exposés.
Surtout ne vous rabaissez pas , vous risqueriez de tomber de votre piedestal.
Courez à Fukushima, ils ont besoin de vos lumières radioactives pour gérer leur cocotte minute.
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La production d’électricité nucléaire à cette échelle industrielle doit cesser.
Les emplois, quasiment tous hautement qualifiés, seront nécessaires à l’industrie du démantèlement, et d’abord à son ingénierie, et devront même être complétés. Nécessaires également à la recherche et production avec des énergies renouvelables dont les faiblesses actuelles ne sont pas plus indépassables que celles de la faiblesse des batteries de voitures et certainement plus accessibles que celles comme la transmutation ou le stockage géologique profond pour la gestion des déchets hautement radioactifs.-
Je suis pas sûr de tout comprendre cet article.
Je saisi ceci : « Chers compatriotes, une ère très difficile s’annonce pour votre confort et votre portefeuille. »
Ce n’est pas de la faute de telle ou tel dirigeant ou tendance politique, c’est qu’un jour à force de puiser de manière croissante dans des stocks, ça coince. et ça ne peut plus croître.Et donc il y en a de moins en moins chaque année. Faites-en le deuil, de l’énergie abondante à bas prix, et ne cherchez pas de responsable autre que dans la géophagie collective généralisée des dernières décennies.
J’y ai cru aussi, étant plus jeune, j’en suis vite revenu...L’exploitation des hydrocarbures de schistes peut être un feu de paille offrant quelques années de plus de ce que vous nommez confort, au prix d’une pollution de l’eau claire des sous-sols des régions concernées. Pour continuer à maintenir ce confort (40m chauffé par peronne à 22°C, voitures pour parcourir 500 mètres, pour citer des aspect les plus critiquables), on prendrait le risque de sacrifier la production alimentaire, autrement plus utiles, pour des décennies sur ces régions.
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Sur la limite atteinte par les extraction de ressources, voir par exemple la dernière partie de cet article : http://citron-vert.info/spip.php?article1103&lang=fr
Sur le possibilité de passer à 100% renouvelable, c’est possible dans le cadre d’une « démarche négawatt », après avoir réduit la consommation. Le 100% renouvelable n’est pas possible pas au niveau actuelle de consommation, c’est pourtant la seule façon de s’organiser viable à long terme.
Alors, d’abord réduire les besoins (sobriété), puis les assurer avec éfficacté énergétique, en enfin, utiliser les énergies renouvelable (qui assumerait une quantité d’énergie à peu près 3 fois moindre qu’aujourd’hui). Voir http://www.negawatt.org/ -
Romain Desbois 14 septembre 2012 12:51Cet ingénieur de pacotille ne sait pas comme beaucoup d’obscurantistes nucléaristes que la première source d’énergie utilisée sur terre est le solaire.
Ils ne savent pas ces ignares que c’est le soleil qui chauffe la planète et qui nous éclaire le jour et la nuit (surtout en période de pleine lune). Il ne savent pas que tant que le soleil existera , il y aura de la vie sur terre.
C’est une énergie inépuisable !
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Mr. pellen
ne le prenez pas mal, ici les scientifques et les ingénieurs sont des bouffons, vous êtes gratifié de pacotille, je vous envie
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Romain Desbois 14 septembre 2012 15:23Allez vous cultiver un peu.
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Voilà un article qui me semble nécessaire et très utile pour éclairer le débat.
En effet, prétendre se former un avis sur le choix des différentes sources de productions d’énergie électrique sans connaître les contraintes techniques qui gouvernent la gestion des réseaux de transport et de distribution est un exercice vain et non opérationnel.
Mon souhait serait que l’auteur fasse paraître une série d’articles pédagogiques sur les caractéristiques de chaque type de production électrique en fonction de la source d’énergie primaire à laquelle il est fait appel et ensuite présenter en quoi consiste la conduite de réseaux électriques de transport et de distribution. Plus simple ; pourrait-il nous suggérer des liens traitant de ces questions ?
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Romain Desbois 14 septembre 2012 12:54la centralisation de la production électrique, en plus de polluer et détruire le paysage par les saignées des lignes à haute tension, gaspille jusqu’à 75% de la production (déperdition en ligne)
Mais là personne trouve ça moche, une ligne à haute tension.
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à Romain Desbois
"… lignes à haute tension, gaspille jusqu’à 75% de la production (déperdition en ligne)"
Désolé, ceci est parfaitement faux.
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Romain Desbois 14 septembre 2012 14:39Désolé je l’ai lu d’une communication d’EDF.
seriez vous en train de dire qu’EDF est incompétente ?
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grand optical fait des promos pour le moment, il y a aussi optic 2000
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Romain Desbois 14 septembre 2012 15:06Ca c’est de l’argument joletaxi.
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à Romain Desbois
"… lignes à haute tension, gaspille jusqu’à 75% de la production (déperdition en ligne)"
Je maintiens.
Désolé, ceci est parfaitement faux.
Il s’agit très certainement d’une interprétation erronée de ce que vous avez lu.
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Romain Desbois 15 septembre 2012 17:29Il semble que vous ayez raison, les pertes sont moindres :
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aber
pour 275 mtep d’énergie produite, la consommation est en réalité de 145 mtepelle est passée ou l’énergie, à votre avis.sinon, vous devriez lire ça.et aussi ça.(pour 12 milliards de tonnes d’énergie produite, seulement 8,4 milliards sont consommées)ne pas oublier non plus que plus la distance est longue entre la production et la consommation, plus la perte énergétique est importante.ni que l’eau chaude qui pourrait etre utilisée (celle du système de refroidissement) est balancée dans le fleuve.ni que ces lignes tht produisent un gaz toxique, l’ozone atmosphérique.d’ou l’intéret de consommer sur place l’énergie produite -
Cabanel l’escrolo censeur est donc là....
Alors, vous êtes venu pour apprendre, « l’architecte » !!!,
Prenez des notes, mais, de toute façon, vous ne les comprendrez pas !
Retournez donc à vos articles de merde dont les liens que vous proposez sont dignes de Spirou ! Articles, où vous pouvez censurer, repliez. à votre guise !
Mais il n’en demeurera pas moins que vous êtes un incompétent notoire à qui on met à disposition un outil d’information que vous ne méritez vraiment pas !
Quel dommage de trouver des énergumènes de votre acabit sur ce site qui ne le mérite vraiment pas.
Au plaisir de ne plus jamais vous lire !
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@ M. PELLEN
Comme d’habitude, très bon article. Je suis cependant surpris qu’à l’heure de mon commentaire, vous ne soyez pas à 100% de satisfaction (63% de non et 37% de oui sur 8 votes) ????
Cela étant, Il y a des bases que tous les Français devraient connaître. Par exemple, il me semble indispensable de savoir naviguer dans le juridictionnel sans pour autant avoir une formation de juriste… tout comme on peut savoir conduire sans être un pilote de formule 1.
Avoir un savoir minimum en électrotechnique me semble vraiment indispensable au moins pour nos hommes politiques. Nos écoles devraient savoir faire cela !!!
Imaginez un Borloo, un Cochet ou une NKM qui comprennent la loi d’Ohm, qui percute sur la formule des pertes en ligne ou mieux... Qu’ils aient la moindre idée sur les transits de charges générés par les incessantes variations du renouvelable. Ou alors, nec plus ultra, qu’ils comprennent comment fonctionne une régulation en PID ou plus simplement, qu’ils se posent la question de ce que l’on fait de l’energie potentielle résultant de la substitution des ENR ?
Style : je la vends avec le risque que si le vent tombe, d’être obligé de la racheter sur le marché spot 4 fois plus cher... ou au contraire je la garde sous le coude au cas ou, et dans ce cas quelle sont les économies générées sur le combustible....
OUAAARFFFF Comment voulez vous qu’un pisseur ou une pisseuse de note (nom donné aux énarques) soit capable de comprendre cela ???
Mais quand même, la question qu’il faut se poser :
N’y a-t-il pas chez RTE, chez EDF, des ingénieurs capables de vulgariser les problèmes générés par les ENR pour que la plus grande partie de ceux que cela intéresse, comprennent ! Et là, je rejoins bien sur « Jo du Taxi » dans sa demande.
Voyez-vous M. Pellen, ce qui serait génial, c’est que vous formiez une sorte de collectif avec vos collègues et que vous conceviez un site internet sur lequel chacun pourrait venir chercher les informations techniques qu il a besoin selon son niveau de compréhension ou de compétence.
Ce site pourrait s’auto-compléter par les internautes un peu dans l’esprit de Wikipédia. Bien sur, c’est du boulot… Sauf que le prix de l’électricité sera vraisemblablement multiplié par 3 ou 4 dans peu de temps, que l’on rempli la France d’éoliennes massacrant des paysages emblématiques et que l’on va pouvoir commencer à dénombrer les morts suite aux nombreux délestages qui vont intervenir dans peu de temps.
Ce qui sous entends qu’il y a des vrais questions à poser à nos elus !
Oui... mais lesquelles ?????
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Romain Desbois 14 septembre 2012 12:58C’est vrai qu’on a vu les compétences des experts au Japon. Eux mêmes reconnaissaient qu’ils faisaient de l’empirisme en arrosant le réacteur avec de l’eau de mer, en affirmant eux mêmes ne pas savoir quelles réaction ça allait entrainer.
Ce ne sont pas des madame Michu qui ont dit ça non ?
Et vous voulez qu’on leur fasse confiance ?
Nous ne sommes pas des cobayes !!!!!
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Yves Cochet : enseignant-chercheur en mathématiques
Nathalie Kosciusko-Morizet : polytechnicienne (X-1992)les deux connaissent surement la loi d’ohm...
faut pas toujours prendre les politique QUE pour des cons...
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@Romain des bois
Rappelez-moi, Mme Michu... Elle est Française ?
@dhbasse
Yves Cochet pond un décret qui empêche la régulation de l’adéquation production/consommation ! conséquences... Cette régulation est assurée par les grosses centrales, celles que vous condamnez ! Pas très intelligent le Cochet... A lui tout seul, il générera une augmentation des tarifs de l’électricité de 20 à 40% . La solution intelligente aurait été d’obliger l’éolien à réguler ! ce qui arrivera bientôt ou bonjour les délestages ou... bonjour les centrales thermiques !
NKM, cette super-ministre n’a pas hésité à laisser construire des éoliennes à moins de 5 Km d’un radar de l’aviation civile (zone de sécurité) ! Pourtant, on lui a envoyé des dossiers de l’ANFR et des Militaires qui indiquent les dangers de la proximité d’éoliennes proche d’un radar (effet doppler, diffraction et masque) ! Lorsque l’on aura 400 ou 500 personnes au sol, la BEA pourra toujours invoquer une erreur de pilotage !
Vous avez raison... Il ne faut pas prendre les politiques que pour des cons ! (Et pas que les politiques !!!)
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Romain Desbois 14 septembre 2012 12:31« nos voisins outre-quiévrains redoutent désormais le black-out hivernal »
Lors de pics de consommation dû au froid l’hiver , on redémarre les centrales thermiques. Alors arrêtez de faire peur avec le black-out hivernal. Le nucléaire n’a jamais su parer à ces pics de consommation.
De plus l’été,il suffit d’une petite canicule pour que l’on soit obligés d’arrêter les réacteurs et de les arroser pour éviter la cata.
Lorsque vous parlez de Charia, vous oubliez celle que l’on a imposé pendant des décennies, celle du nucléaire.
Et parlez-nous du fait que depuis les années soixante l’OMS est obligé de passer par l’AIEA pour toutes communications concernant la radioactivité.
La désinformation fait partie de votre éthique d’ingénieur ?
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Oui Romain... On comprends en vous lisant, pourquoi il faut tant d’années d’etudes pour faire un ingé ! et pourquoi il faut tant d’experience pour savoir de quoi on parle !!!
Et la votre d’étique ??? c’est le simplisme ? ou le raz des pacrétismes ?
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Romain Desbois 14 septembre 2012 17:08jrBupp
« Et la votre d’étique ??? c’est le simplisme ? ou le raz des pacrétismes ? »Démontrez moi que ce que j’ai écris au dessus de votre commentaire est faux.
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Je me joins aux souhaits de joletaxi et de Jr.Bupp de voir un jour sur AGORAVOX une série d’articles expliquant en termes simples ce qu’est la production d’énergie électrique et comment on traite les problèmes posés par la conduite des réseaux de transport et de distribution de cette énergie.
Beaucoup de commentaires révèlent en effet une méconnaissance regrettable dans ce domaine.
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Eolien : comment les pronucléaires guident le gouvernementhttp://www.rue89.com/rue89-planete/2012/09/13/eolien-comment-les-pronucleaires-guident-le-gouvernement-235282et
Le thorium : l’avenir du nucléaire ?
http://zegreenweb/OkzL/ 3/eJaGg55HFzI/le-thorium-l%e2%80%99avenir-du-nucleaire,59176
Deux articles parus aujourd’hui qui démentent largement les propos propagandistes de cet article si peu factuel.
Et toujours le délicieux Jeremy rifkin sur le passéisme de la filière nucléaire française et sa batterie de solutions : Un régal :
Jeremy Rifkin - Le nucléaire est morthttp://www.dailymotion.com/video/xjwyx0_jeremy-rifkin-le-nucleaire-est-mort_webcam
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Rifkin
Jeremy Rifkin (né à Denver dans le Colorado le 26 janvier 1945) est un essayiste américain, spécialiste de prospective (économique et scientifique). Il a aussi conseillé diverses personnalités politiques (Merkel et Barosso entre autre...).
Il est également fondateur et président de la « Fondation pour les tendances économiques » (Foundation on Economic Trends ou FOET) basée à Washington.
Son travail, basé sur une veille et une réflexion prospective a surtout porté sur l’exploration des potentialités scientifiques et techniques nouvelles, sur leurs impacts en termes sociétaux, environnementaux et socio-économiques.-
Bonjour,
Merci pour cet article dont je partage les conclusions.
Agoravox est peuplé de doux rêveurs (enfin doux, pas toujours ! )
Je pense que le bon choix doit être le suivant.
Rechercher au maximum les économies d’énergies
Exploitation plus active de la géothermie.
Remise en service de quelques mines.
(avec utilisation des prisons pour la main d’oeuvre )
Exploitation du gaz de schiste (avec le maximum de précaution )
Nucléaire à gogo en attendant de trouver une véritable alternative
Du solaire thermique
(Pour le solaire thermique, j’ai participé il y a environ 30 ans à la
construction d’un chauffe eau solaire.
pas cher, fiable et une belle tranche de rigolade)J’ai terminé, vous pouvez tirer (j’ai un gilet protecteur)
Cordialement
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Priez pour ne pas être victime d’une erreur judiciaire ou d’un accident de parcours
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Romain Desbois 14 septembre 2012 15:10les doux rêveurs sont les pro nucleaire qui n’ont cessé de nous dire qu’ils maitrisaient tout et qu’à l’avenir ils finiront bien par résoudre les problèmes.
Vous ne les avez pas entendu expliquer leur impuissance pour éteindre Fukushima ?
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Une question fondamentale : comment entretenir puis démanteler les centrales nucléaires alors que nous connaissons la fin des énergies fossiles bon marché ? Le nucléaire a été rendu possible grâce à la seconde révolution industrielle (l’ère du pétrole abondant et bon marché). Il faut maintenant entamer le démentellement avant que nous n’ayons plus les ressources énergétiques suffisantes pour le faire.
De plus je vous invite à partager l’étude de J.W.Storm van Leeuwen sur la dette énergétique du nucléaire → http://www.stormsmith.nl/insight-items.html car pour stocker les déchets et démanteler les centrales, il faut plus d’énergies que celle-ci peuvent produire... Bel exemple de rationalité, non ?
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Très bon article, qui tranche avec les a priori et le manque total de réalisme de la plupart des commentateurs, dont les « pisseurs de copie » au même titre que les « pisseurs de notes » si bien nommés.
Les décisions, dans ce pays, seront-elles toujours prises par des politiques et hauts (?) fonctionnaires, dont les compétences principales sont la communication opportuniste auprès de leur électorat et la couardise face aux sondages et aux lobbies ( industriels et écologistes ) ?
Demain, la grande panne de courant saura de toutes façons retourner l’opinion !-
Romain Desbois 14 septembre 2012 15:25Soyez pragmatique et honnête et donnez vous la peine de vous informez :
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Je suis pragmatique et me dit que Elise lucet n’est pas le symbole de l’investigation journalistique independante !!!! ou je me trompe ?????
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Romain Desbois 14 septembre 2012 18:42Bupp
Regardez le reportage avant de juger, après c’est facile d’accuser les anti nucléaire de gogos quand on porte des jugements a priori.
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J’ai vu, j’ai compru, j’ai rigolu et je suis repartu !!!
Pour le reste, l’histoire des gogos, comprends pas ce que vous voulez dire ! Je ne prends jamais personne pour un gogo sauf... CABANEL ! mais lui c’est different... c’est un escrolo senceur...
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Romain Desbois 15 septembre 2012 13:59Bupp
Je doute que vous ayez vu la totalité du reportage.
Mais puisque vous avez rigolu , éclairez nous un peu que l’on se fasse une idée des rigolades du reportage !!!!
Qu’est-ce que est faux dedans ?
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L’avantage avec Elise, c’est que même si on coupe le son, grace à l’expressivité de son regard, on comprend ce quelle dit !!! J’adore Elise !!!!!
Quand à vous, comprenez vous ce que vous ecrivez ?
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Romain Desbois 16 septembre 2012 17:07je vois avec quelle objectivité vous avez visionné ce reportage.
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est-il possible de discuter sereinement avec la mouvance ?
quelques commentaires, reprenant une partie du bréviaire antinuc démontrent qu’il est impossible de poser ce problème en termes rationnels.
malheureusement, il faudra attendre que ces belles théories genre négawatt révèlent leur inconséquence pour voir les petits hommes verts passer à autre chose.
Hollande, qui est « normal » repousse la fermeture de fessehiem en 2016.D’ici là, si le réchauffement climatique nous ménage encore un bon hiver, peut-être que Mme Michu aura compris,et on reparlera de la fermeture indispensable « pour nos enfants » de cette marmite du diable.
Pour les « shalegaz » on voit toute l’absurdité de la propagande des écolos et son rôle malfaisant
Bah, reste plus qu’ à tricoter quelques pulls en poil de chèvre(certifiées bio cela va sans dire)Une nouvelle fois je pose la question aux petits hommes verts :
citez moi une mesure d’ordre général sur le plan national et international prise sous le « dikataat » des verts, et qui aie eu la moindre utilité, ou qui ne se soit pas terminée en fiasco financier, voire en désastre humanitaire ?.-
Cela dépend de ce que vous appelez « verts ». Écologistes de parti ou écologistes scientifiques. En ce qui concerne les seconds, la liste est tellement longue que vous vous endormiriez avant la fin.
La première : l’arrêt du recours au DDT (Grâce à Rachel Carson) aura permis de limiter l’effondrement de la biodiversité (grâce à la préservation d’importantes populations aviaires).
Cela dit, je ne pense pas que vous ayez conscience de l’importance de cela... Hélas. A vous lire, pollutions, extinction des espèces et catastrophes issues des changements climatiques ne semblent pas intervenir dans vos grilles d’analyses. C’est dommage car face aux défis de notre temps (peakoil et changements climatiques) vos solutions vont ajouter des dégâts à ce qui est déjà.
Dernière question : Pourquoi êtes vous toujours en France alors qu’il faut aller défendre le nucléaire à Fukushima en nous prouvant que le nucléaire n’est pas dangereux ???
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Vous citez ce qui est l’emblème même de votre aveuglement.
jamais l’on a pu prouver quoi que ce soit de dommages à l’environnement ainsi que sur la santé humaine.Et toutes les assertions contenues dans ce livre ont été prouvées fausses, ou largement exagérées.
Par contre, la seule chose certaine qui a été très bien expérimentée, par les populations en demande,c’est que l’arrêt de l’emploi du DDT a provoqué quelques millions de morts.
c’est à tel point, que certains pays recommencent à s’en servir, au grand dam de la mouvance.pour ce qui est de FUKU, j’en resterai à
Fuku, zéro mort, zéro la tête à Toto
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Je vous rappelle que l’auteur fait partie du réseau des écologistes pronucléaires...
Connaissez vous leurs diktats ? -
12 mars 2011 : à la suite de l’explosion du bâtiment du réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Dai-ichi, un employé, griévement blessé, est resté piégé dans la grue-console de la cavité de ravitaillement. Il a été confirmé qu’il était décédé de ses blessures.
source : http://www.world-nuclear-news.org/RS_Battle_to_stabilise_earthquake_reactors_1203111.html
mars-avril 2011 : 45 personnes parmi 440 patients de l’hôpital (340) et de l’hospice (100) adjacent de Futaba à Okuma sont décédées après l’évacuation forcée. Les autorités sont en train d’enquêter pour comprendre pourquoi 90 patients ont été abandonnés sur place. Après le tremblement de terre et la coupure d’électricité suivis de l’ordre d’évacuer, le 12 mars, 209 personnes en mesure de marcher sont parties avec le personnel. Les grabataires et les personnes handicapées n’ont pas pu suivre. Le directeur de l’hôpital aurait alerté les autorités qui ne sont intervenues que le 14 mars. Entre temps, les patients abandonnés étaient dans un état déplorable. Ils souffraient de déshydratation car ils n’avaient rien eu à manger pendant 3 jours. L’abri supposé les accueillir n’avait aucune structure médicale. 10 sont décédés pendant ou après l’évacuation. 21 autres sont partis le 15 mars en bus pour l’hôpital d’Aizu. 6 autres sont décédés dans les jours qui ont suivi. Le 6 avril la police a découvert 4 corps à l’hôpital de Futaba. Ils n’ont jamais été évacués. Pour l’un d’entre eux, le certificat de décès mentionne : « décédé le 14 mars d’un cancer du poumon ». D’autres patients, évacués vers d’autres lieux sont aussi décédés. (D’après une enquête publiée dans le quotidien Mainichi du 26 avril)
source : http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/
15 juin 2011 : un éleveur de bovins de Soma (préfecture de Fukushima), s’est suicidé en laissant ce message : "Je souhaite qu’il n’y ait pas de centrale nucléaire". L’homme avait été contraint d’abattre une partie de son troupeau et de fermer son entreprise laitière à cause de l’accident de Fukushima Daiichi. Il a été retrouvé samedi pendu dans une étable où il avait écrit sur les murs : "J’ai perdu toute ma motivation au travail« , »Pour les autres éleveurs, ne succombez pas à la centrale nucléaire".
source : http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T110614004193.htm
3 juillet 2011 : selon une enquête du Yomiuri, 77 personnes âgées qui ont dû évacuer leur maison de retraite sont décédées dans les 3 mois qui ont suivi la catastrophe. C’est 3 fois plus que les 25 décès enregistrés pendant la même période l’année précédente. Elles avaient entre 68 et 104 ans.
source : http://www.acro.eu.org/chronoFukushima.html
16 août 2011 : Un employé de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est mort d’une leucémie foudroyante. Il avait travaillé pour Tepco durant une semaine, affecté à la surveillance de points chauds, pour éviter l’irradiation inutile des ouvriers. Tepco a fait savoir que sa mort n’a pas de lien avec son activité au sein de la centrale. Il n’aurait reçu que 0,5 mSv en externe, et aucune irradiation interne. TEPCO a souligné que sa mort était une affaire privée et que l’entreprise n’avait aucune intention d’enquêter plus loin maintenant que le médecin avait démenti toute relation entre le décès et le travail à Fukushima Daiichi.
16 septembre 2011 : Un pêcheur / journaliste, Abe Hiroto, qui tenait une chronique régulière dans le journal « Rod & Reel », est mort d’une leucémie lymphoïde aiguë le 16 septembre à l’âge de 24 ans après avoir été hospitalisé le 26 août. Il mangeait du poisson de Fukushima. Ses amis et ses collègues ne pensent pas que c’était à cause de l’accident nucléaire, mais ils n’excluent pas cela.
source :
http://ex-skf.blogspot.com/2011/11/angler-who-died-of-acute-lymphocytic.html
http://media.yucasee.jp/posts/index/9658
Entre juillet et octobre 2011 : un travailleur de 21 ans est mort d’un infarctus. Il avait travaillé à la centrale de Fukushima Daiichi de mars à juillet 2011. Il est mort chez lui, et aucune autopsie n’a été réalisée. Cette mort n’est donc pas comptabilisée. Cette information a été donnée par M. Sakuma, commerçant à Kawamata-machi ‒ à 22 km à l’est du site nucléaire ‒ lors d’une interview accordée au journaliste Iwakami Yasumi. Accablé par les banques à qui il devait 30 millions de yens, cet homme est allé travailler à la centrale tout en étant bien conscient des risques qu’il encourait.
source : http://fukushima-diary.com/2011/10/news-a-raged-fukushima-citizen-talks-about-everything/
6 octobre 2011 : Un travailleur employé à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima est décédé subitement jeudi, mais les radiations ne seraient pas en cause, a indiqué la compagnie exploitante du site. L’homme, d’une cinquantaine d’années, est mort jeudi matin après avoir été transporté la veille à l’hopital à la suite d’un malaise en début de journée. Selon la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), il a oeuvré 46 jours à Fukushima Daichi, à l’extérieur des bâtiments, travaillant à l’installation de réservoirs pour le traitement des eaux contaminées. L’homme n’aurait reçu qu’une dose cumulée de radiations de 2,02 millisieverts, selon Tepco, nettement inférieure à la limite annuelle autorisée. "Il est difficile dès lors d’imaginer que la radioactivité puisse être à l’origine de son décès", a expliqué la compagnie à l’AFP. La cause de la mort de cet ouvrier n’a pas été révélée, étant en cours d’investigation. Depuis l’accident du 11 mars, déclenché par le séisme et le tsunami qui ont endommagé les systèmes de refroidissement des réacteurs de cette centrale du nord-est, de nombreux travailleurs oeuvrent à Fukushima dans le but d’y stabiliser la situation d’ici à la fin de l’année. Ce décès est le troisième enregistré parmi les personnes employées dans la centrale depuis l’accident, sans compter deux salariés morts le jour du tsunami.Dans tous les cas, la responsabilité des radiations a été écartée.
(Source AFP) : http://www.liberation.fr/sciences/01012364123-fukushima-un-employe-est-mort-subitement-pas-a-cause-des-radiations
12 décembre 2011 : Lors de la conférence de presse du jour TEPCo a annoncé qu’un homme de 60 ans est décédé lors de la décontamination de la centrale de Fukushima. Ils ont assuré, comme pour les morts précédentes, que cela n’avait rien à voir avec la radioactivité.
13h00 : un membre de l’équipe a remarqué qu’il n’était pas rentré du travail. Ils l’ont trouvé inconscient dans sa voiture.
13h08 : arrivée des ambulanciers. La réanimation a commencé.
13h26 : Il a été envoyé à l’hôpital.
14h00 : Ils ont confirmé sa mort.
sources :
http://www.minpo.jp/view.php?pageId=21096&blockId=9914979&newsMode=article
http://fukushima-diary.com/2011/12/a-man-died-at-decontamination-in-fukushima/#.TuXILdIo55w.facebook
9 janvier 2012 :
Aux environs de 14h22 le 9 Janvier, à l’installation de stockage des boues usées (*) de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (1F), un travailleur d’une entreprise sous-traitante qui avait été engagé dans le travail de coulage de béton, a eu des troubles physiques. Il a été emmené à la salle des urgences médicales de l’Unité de 1F de 5 / 6 et a reçu un traitement médical. Parce qu’il était en arrêt cardiorespiratoire, il a été transféré à l’hôpital Kyouritsu d’Iwaki Hôpital à 15h25. Aucune matière radioactive n’a été trouvée attachée au corps du travailleur.
Aux alentours de 13 heures le 11 Janvier, sa mort a été confirmée par un médecin à 5:02 pm le 9 Janvier.
source : http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/12011107-e.html
5 février 2012 : Selon une enquête menée par le Yomiuri Shimbun dans 13 municipalités dont les territoires sont contaminés, 573 personnes sont décédées suite à la catastrophe survenue dans la centrale de Fukushima.
source : http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T120204003191.htm
20 mars 2012 : une femme de 50 ans qui est entrée dans la zone interdite est décédée à Namie-machi dans la préfecture de Fukushima, à 11 heures le 20 mars 2012. Cette femme était entrée dans cette zone avec un permis délivré aux entreprises pour retirer un équipement lourd hors de la zone. Elle a été transportée dans une ambulance dans un hôpital de Minami Soma City, mais sa mort a été confirmée au quartier général local d’urgence nucléaire. Elle était soudainement tombé malade, s’était rendue à la salle de bain, où elle avait perdu conscience et s’était effondrée.
sources : http://www.47news.jp/CN/201203/CN2012032001001682.html
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des enclumes, et dans un acier de première qualité
citez-moi un seul exemple de décès avéré du à une exposition aux radiations des rejets,ou de la proximité de la centrale.
sinon, une centaines de morts dans une raffinerie non loin de là
80 morts dans la rupture d’un barrage également dans le coin,
25.000 morts qui avaient séché les cours de natation.Comment voulez-vous continuer à discuter avec des charlots pareils ?
j’arrête, il me semble qu’une conversation avec mon clebs serait plus enrichissante -
Rappelons ici le lourd passé de TEPCO et ses trente années de mensonges et de manipulations de données :
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/catastrophe-nucleaire-de-fukushima-91410
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Et bien, quel sens de la conclusion, de l’argumentation détaillée et de la critique constructive. C’est votre chien qui doit s’emmerder quand vous causez ensemble, le pauvre...
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Factuellement cela donne ?
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Votre longue liste ne demontre rien ! ou dirais-je, du bla bla bla !
Montrez nous des faits avérés relatif à une iradiation à Fukushima et vous deviendrez crédible !
Vous ne voudriez pas que l’on vous prenne pour un complotiste ? Alors, delivrez nous des faits avérés... rien que cela !
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Si pour vous les statistiques ne corroborent pas des faits, je n’ai rien à ajouter de plus...
Pour les autres :
Après Fukushima les morts se multiplient ! (la famille royale touchée)Et passez un excellent week end ! -
Et bien, allez camper dans la centrale et... sans doute à jamais !
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Désolé... je ne voulais pas vous heurter !
Quand aux WE en centrale. cela met arrivé quelques fois !
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purée ....
votre comptabilité est curieuse....mais j’ai aussi vu un type mettant sur le dos du nucléaire les morts dus aux particules diesels en France qui n’auraient pas été émises si il n’y avait pas eu le nucléaire...on pourrait faire pareil avec le photovoltaïque ou l’éolien..On peut tout à fait être antinucléaire..il y a des arguments tout à fait acceptables pour ça.mais pas la peine de dire des choses de ce genre...Bon, le problème c’est d’être en même temps anti nucléaire et fossile.. bien sur, d’être contre les décisions centralisées et exiger que ses propres principes soient appliqués à tous ( l’anarchie ..fort autoritaire !)...de se réjouir que l’agriculture demande plus de bras, que les les éoliennes emploient plus de monde et plus généralement être contre les augmentations de productivité....tout en conservant les droits sociaux acquis...retraite et loisir... désolé..ça coince....Peut être construit on un mode de vie voué à disparaître, c’est possible, mais curieusement, les anticonsuméristes se situent dans les pays qui consomment beaucoup..Un conseil vous croyez au solaire.. les pays en développement veulent de l’énergie....actuellement , il n’y a pas photo, quand ils ont besoin d’électricité ils construisent des centrales thermiques ( les allemands aussi d’ailleurs)... pourquoi n’allez vous pas leur prêcher la bonne parole ?? ce serait plus efficace que de d’espérer le negawatt ici...La bataille contre la consommation ne se joue pas en Europe...les victoires dérisoires que vous allez y faire seront balayées par les avancées de la chine ou autre..Et je répète vous n’avez pas de pronucléaire sur les forums mais des proelectricités. -
Romain Desbois 14 septembre 2012 15:16et c’est que l’on remarque la mauvaise foi de l’auteur.
Contrairement à ce que serinent les obscurantistes pro-nucléaires ce n’est as le nucléaire qui nous protège des pics de consommation lors des grands froids.
C’est justement à ce moment là que l’on redémarre les centrales thermiques !
Et contrairement à une autre propagande, la France importe plus d’électricité qu’elle en exporte.
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@Complottoutestcomplot
Vous avez raison ! le nucléaire finira par nous tuer ... ou pas !
Par contre,
en France la voiture = environ 5000 morts !!! Et, selon l’OMS les accidents de la route dans le monde tuent chaque année environ 1,3 million de personnes et font de 20 à 50 millions de blessés.La clop = 66 000 morts par an sont liés au tabac en France et 5 millions dans le Monde.
Heeeuuuuu... je continue ? non ! je m’arrête là !
@Romain des bois
Si ! justement. les centrales nucléaires actuelles permette la régulation en pointe certes, comme elles ne sont pas suffisantes et plutôt lente, on utilise en complément les centrales à flammes ou turbines mais surtout l’hydro. Depuis tout le temps, c’est comme cela !
En même temps, ce n’est pas à partir de 19heure l’hiver que l’on pourra compter sur le PV et quand à l’éolien, le décret Cochet empêche d’utiliser cette energie en pointe !
Et de toute façon, quel ingénieur sérieux du Dispatch prendra ce risque !!!!!Quand à la propagande... il faudra que RTE corrige ses rapports. Vous voudrez bien leur donner vos chiffres à cette fin. Merci.
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J’adore votre remarque !!!!
Il ne faut surtout pas en France, expliquer les choses telles quelles sont !!!
Sinon...
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Je n’irais pas jusque là...
Communication portable, ok mais avec un design centré sur le recyclage et pas d’obsolescence programmée.
La voiture légère et propre en complément de réseaux de transports urbains subventionnés et interconnectés.
Etc.
Il existe tant de solutions acceptables et souhaitables entre la bougie et Fukushima...
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oui, c’est vrai que toutes les solutions prônées par les écolos ont montré leur grande efficacité, citons en exemple les ampoules éco,,qui selon toute vraisemblance vont gommer tous les efforts faits depuis des années pour diminuer la prolifération du Me,sans aucun effet sur les consos(j’ai pas entendu que cela auraiot permis de fermer une centrale ?)les agrocarburants, qui font grimper les prix des céréales au point d’avoir occasionné des émeutes de la faim, le recours à l’éolien,qui décime les oiseaux et les chauve souris,oblige à construire de nouvelles lignes THT(on parle de 3000 kms rien qu’en Allemagne)les interdictions de certains pesticides, sans substitut de remplacement qui commence à poser des problèmes, l’opposition aux projets de barrages, alors que d’un autre côté on demande de créer des retenues pour le turbina pompage,etc.. etc... on en finirait pas, ne parlons même pas de la lutte contre le réchauffement climatique et l’hystérie CO2, qui est à l’origine de tout ce « bazar » écolo, et qui de doute évidence est encore une fois une de ces idioties dont les écolos ont le monopole.
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Vous êtes apparemment beaucoup plus grave que votre pseudo ne le laissait craindre.
La pollution au Hg (et non Me triste ignare) concerne largement plus le recours à cet élément dans l’extraction de l’or (Au) avec la technique de l’orpaillage (entre 10 et 15 millions de victimes par an) qu’au ampoules éco (pour économique) ! Ce sont les industriels et l’UE qui ont poussé à ce shift pour préserver une des 14 matière première stratégique (le Tungstène - W). Depuis quand l’Europe est-elle gouvernée par les verts ???
Les agrocarbs ont été promus par agro-industrie (Monsanto, Bayer, etc.) et les politiques US (Schwarzenegger le républicain) et certains politiques européens. Les écologistes se sont très vites opposés à cette concurrence entre alimentation et carburant et à la monoculture que cela engendre.
L’interdiction de pesticides hautement toxiques pour la santé des agriculteurs et des populations en générale est pour vous plus grave que leur utilisation ? Dément quand on sait les ravages occasionnés aux sols et à la possibilité de produire des aliments sur ces sols vidées de la vie nécessaire à l’agriculture. Cf Claude Bourgignion, un dangereux intégriste, conseillé de la Banque mondiale. Faux dilemme ( exposé par Platon il y a 2500 ans) entre pompage-turbinage (et non turbina pompage, ignare je répète) et Méga-barrages...
Quand aux éoliennes, il y a des nuisances qui sont biens plus faciles à contourner que les innombrables problèmes du nucléaire.
Quand au réchauffement, penser que l’ensemble des études et analyses universitaires sont issues de la parano des écolos est l’ultime preuve de votre paranoïa.
Comme je vous plaint. Ouvrez-vous à l’amour et quittez votre écran pour partager paroles et rires avec vos semblables... La vie peut encore vous apporter de belles choses !
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Communication portable, ok mais avec un design centré sur le recyclage et pas d’obsolescence programmée.
La voiture légère et propre en complément de réseaux de transports urbains subventionnés et interconnectés.
Quelle prétention, vous allez dicter aux gens leur mode de vie, car vous seuls bien entendu êtes assez intelligent pour décider.
Vous allez dicter aux entreprises quel type de produit mettre sur le marché,comme si on vous avait attendu pour rendre les objets qui nous entourent plus conviviaux, plus économes, plus abordables après cela vous allez décider de la t° dans le salon, la lessive,les loisirs,le nombre de gosses que sais-encore ?
Quelle vanité, qui frise l’imbécilité.Mais cela est conforme avec les buts de votre mouvance, se débarrasser de la démocratie, et installer la théocratie verte, dont vous seriez les grands prêtres.
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Clairement dément. Over.
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clairement crétin,ce qui n’empêche pas d’être prétentieux
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Vous devriez travailler sur votre complexe d’infériorité pour améliorer votre confort de vie, au lieu de tout faire pour vous faire insulter et ridiculiser sur ce forum.
Ce type de masochisme est une névrose dont vous pourriez vous défaire avec un bon suivi et un thérapeute de qualité.
Je suis sérieux.
Bon week end tout de même, bien que j’en doute.
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Cela dit, votre rôle est intéressant car il me permet d’exposer nombres de données factuelles référencées sur la toile.
En quelque sorte, merci !
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Mdr... Pour le coup, Eric, je vous conseille également de consulter !
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Oups... je crois que je vais encore vous heurter !!!
Non ? Bon ben... ça va !!! j’ai eu peur.
Bon Wek.
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@AUTEUR/PELLEN
Vous dites : "à défaut de pouvoir recourir à une invraisemblable capacité de stockage par pompage hydraulique, notre pays ne pourra pas plus que l’Allemagne se passer un jour d’un parc significatif de centrales thermiques classiques, quelle que soit la taille des parcs éolien et photovoltaïque." [...]
Tout à fait d’accord...l’exemple danois montre les limites du renouvelable. Je rappelle que le Danemark est un pays riche !
Mon avis
Ce n’est un secret pour personne, je suis contre le nucléaire mais objectivement je ne vois pas comment s’en passer car cette énergie sera la seule qui pourra être suffisamment pérene et donc stable sur le long terme.
Sur le plan technique, les pics de consommation exigent l’usage du thermique et de l’hydraulique mais comme on ne peut pas faire de l’hydro partout, il faudra trouver autre chose.
Enfin, l’intermitence [variation de la production électrique] est ingérable. C’est le problème spécifique du renouvelable.Sur le long terme voici ce qui nous attend en terme de coût :
Hydraulique 30 €/Mwh
Eolien terrestre 80 €/Mwh
Nucléaire 90 €/Mwh
Photovoltaïque 100 €/Mwh
Thermique classique 105 €/MwhVous avez subrepticement rappelé que l’automobile va avoir besoin de beaucoup d’électricité...
Donc la maîtrise énergétique devra se faire, notamment les technologies qui peuvent engendrer une grande quantité d’éléctricité à un coût raisonable, ce que seul le nucléaire peut réaliser sur le long terme...
CordialementLeo Le Sage
(Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)-
Je suis totalement d’accord avec votre article qui recueille, dans le contexte, un taux d’approbation plus que satisfaisant.
En novembre 2006 déjà, presque tout le réseau européen à failli s’écrouler à la suite de la défaillance de champs éoliens. Alors imaginons ce que cela serait demain avec plus de sources intermittentes et le même réseau....
Mais je pense aussi que vous raisonnez dans le cadre d’un système stable que l’on peut réorienter sur un nouvel équilibre en jouant sur un de ses paramètres.
Le nucléaire en l’occurrence. Nous sommes d’accord il faudrait en fait plus de nucléaire, pour développer les transports électriques, stabiliser le prix du KWh...
Bien sûr vous savez tout cela.
Mais en fait nous vivons une époque de grands bouleversements.
Un des éléments majeurs est la crise pétrolière, due au passage du pic de Hubbert mondial, que les médias asservis nous cachent.
Et qui émerge doucement dans la mesure où le monde entier est en récession économique
[La Chine qui trafique ses chiffressubit un très fort ralentissement qui ne peut que s’accentuer comme le faisait récemment remarquer Olivier Delamarche (qui m’amuse toujours parce qu’en disant la vérité il n’est pas crédible à cause de la formidable action psychologique des médias dans le domaine économique et dans d’autres. C’est lui qui soulignait dans la même intervention que 80 à 90% du PIB mondial était à l’arrêt) ].Si la situation vis à vis du gaz naturel, dont la consommation explose déjà et va encore croitre, était très stable on ne se fatiguerait pas à aller chercher du gaz de schiste. Qui n’est compétitif que parce que la situation est déjà très tendue au niveau du gaz naturel.
Parallèlement, vous le savez comme moi, mettre au point un stockage massif indéfini d’énergie, suppose des études très longues (la période est facilement plusieurs dizaines d’années en matière de recherche sur les nouvelles technologies dans le domaine de l’énergie), la Fusion contrôlée n’est pas pour demain ..
Donc, nous entrons dans une crise énergétique inégalée d’autant que la démographie mondiale est catastrophique.
Tout cela pour dire que ceux qui dirigent (tandis que la bêtise progresse partout dans le monde, l’intelligence sert presque uniquement à maintenir des privilèges) savent très bien qu’il n’y aura pas d’énergie pour tout le monde, ce qui est déjà le cas.
Donc, vont être mis en place des politiques de restrictions de consommation d’énergie. On peut compter sur les socialistes pour appliquer cela avec zèle, c’est l’esprit de la réforme des nouveaux tarifs de l’électricité. En même temps se profilent les « smart grids » qui vont être mises en œuvre rapidement. C’est l’esprit de tout cela, il faut pouvoir restreindre la demande électrique (la consommation) à volonté.
D’ailleurs je crois que Toshiba vient de s’allier avec Alsthom sur le sujet. Cela va sûrement faire l’objet d’investissements très coûteux qui vont être reporté sur le consommateur.
JMB-
Bonjour Jean-Marie,
J’adhère globalement à ta vision géopolitique de la problématique énergétique, avec cependant un regret lourd de sens, dans la mesure où, comme le montre très bien J.M Jancovici, l’accès à l’énergie conditionne rien moins que la prospérité économique. Je regrette en effet de n’avoir pas trouvé dans ton développement la moindre évocation de la 4ème génération de réacteurs plus communément appelés surgénérateurs. Car ne nous y trompons pas, chers lecteurs, c’est bien cette 4ème génération qui nous sauvera, ça ne fait pour moi pas l’ombre d’un doute et j’aimerais que vous en soyez tous persuadés... ce qui arrivera tôt ou tard, mais croisons les doigts pour que ça ne soit pas trop tard.Pourquoi ? Parce que les missionnaires qui abreuvent aujourd’hui la sphère médiatique de psaumes environnementalistes faisant l’éloge de la sobriété ne visent qu’à brouiller cette vérité physique élémentaire : l’énergie la plus susceptible de contribuer au confort socio économique le plus optimisé est et sera toujours l’énergie la plus concentrée possible. Tous ceux qui, aujourd’hui, cherchent laborieusement à convaincre du contraire racontent des foutaises, car il est enfantin de démontrer que, plus l’énergie à recueillir est diffuse, plus elle est revient cher. L’exploitation millénaire de l’adduction d’eau en est la meilleure illustration qui dispense de développer davantage le raisonnement... et je n’aurai pas la cruauté d’appuyer sur le coût exorbitant de l’éolien et du photovoltaïque qui, soyez en persuadés, ne baissera jamais qu’à la marge.À l’inverse, outre le faible prix de revient de l’exploitation d’une énergie concentrée, son emprise environnementale est généralement moindre, de même que son plus faible encombrement limite davantage les diverses nuisances au bien vivre des populations, ne serait-ce que parce qu’elle n’en impacte qu’une partie relativement moins nombreuse.C’est la raison pour laquelle je m’inscrit vigoureusement en faux contre la déclaration malthusienne suivante de F-M Lambert d’EELV dans le 20 minutes d’avant-hier : « La conférence environnementale doit envoyer le signal que l’énergie va être chère, qu’il faut s’y adapter et se demander comment on peut avoir des services et une industrie équivalents en consommant moins d’énergie ». Non ! Non ! Mille fois non ! L’énergie doit, au contraire, être abondante et bon marché ! Car le sous-développement résultant infailliblement d’une disette énergétique tuera plus et plus sûrement que tous les périls hollywoodiens mis en scène par la mystique environnementaliste. Depuis la nuit des temps la civilisation humaine progresse en prenant des risques plus ou moins calculés. Aujourd’hui, si elle sait envoyer des robots ultra sophistiqués sur Mars, elle finira bien par trouver le moyen de maîtriser les gisements à sa portée de l’abondance énergétique nécessaire à sa survie.Or, aujourd’hui quel gisement d’énergie hyper concentrée est-il le plus aisément à portée des Français, sinon la surgénération nucléaire ? Contrairement à ce qu’affirme le grotesque mage Cabanel notre stock de plutonium représente une véritable bénédiction pour le pays et notre gigantesque stock d’uranium appauvri (en U235) nous garantit une confortable autonomie électro nucléaire de plusieurs millénaires... nous donnant largement le temps de voir venir la fusion !Il n’y a donc pas une minute à perdre, que ne perdent surtout pas Russes, Indiens et Chinois qui exploitent et développent sans complexe une technologie faisant naguère la fierté de la techno science française : il nous faut mettre le paquet sur ASTRID et tout miser sur le nucléaire de 4ème génération. Ce nucléaire sur lequel, avec SUPERPHÉNIX, la France avait 30 d’avance sur le reste du monde et que, déjà en 1997, l’inique attelage Socialiste-Vert assassinat sans état d’âme. Les socialistes ont une vision singulière de l’intérêt national qui ne passe décidément pas par le nucléaire. Mais, « vision » est-il le terme approprié quand ce que clientélisme et incompétence sont prêts à sacrifier nous fait frissonner à ce point ?J’en terminerai avec cette déclaration de Nicolas Hulot, dans le numéro de 20 Minutes déjà cité : « il faudrait commencer par travailler sur l’efficacité énergétique, avant d’aborder sereinement le débat sur la place du nucléaire ». À la bonne heure ! Notre démiurge commencerait-il à sentir le socle économique de la France se dérober sous ses pieds... et l’inconséquence de ses innombrables émules précipiter l’effondrement ? La grosse ficelle consistant à se réfugier derrière un banal précepte économique pourrait le laisser croire. Car il ne s’agit là que d’un prétexte économique déjà vrai en 1910 et qui demeurera vrai en 2080 : quel citoyen n’a pas toujours préféré une voiture qui consomme moins ou un réfrigérateur électrique plutôt qu’un réfrigérateur à gaz ou à pétrole ?Cordialement,André Pellen -
Bonjour M. Pellen
Comment ne pas être d’accord avec vos remarques... Pourtant, ce n’est pas su AV que l’on va changer les directives gouvernementales (35 votes soient une cinquantaine de lecteurs).
Il me semble que vos compétences sont largement suffisantes pour créer un collectif avec vos anciens collègues, créer un site internet de VULGARISATION des faits tels que vous les voyez, de vos idées, mais surtout, développer les aspects techniques, seuls non contestables et compréhensibles par tous.
Je crois avoir lu que vous êtes à la retraite... Et bien, associez-vous à des gens comme Krolic et d’autres, prenez de la crédibilité et faites en sorte que l’on ne nous multiplie pas les tarifs de l’électricité par 3 ou 4 comme cela ne va pas manquer d’arriver !
J’ai lu, il y a 1 ou 2 ans que le prix de revient du MWh nucléaire, démantèlement compris, était de 25€ (doc de la CRE) on nous l’annonce aujourd’hui à près de 100 € auxquels il convient de rajouter la CSPE qui, selon le mécanisme de calcul, ne peut qu’augmenter facteur de 4 ou 5 !!! (merci l’éolien). ETC...
Voilà M. Pellen ce que vous devriez faire ! Ce n’est pas facile, mais si des compétences comme les vôtres ne le font pas, qui le fera ?
Au final, si rien n’est fait, nous aurons tous droit aux tarifs sociaux de l’électricité, à la seule condition..., qu’il reste de l’électricité à distribuer !!!. -
Bonjour Jr Bupp,
Il ne vous surprendra probablement pas que Krolic soit un ami, de même que J.M Berniolles. Depuis pas mal de temps déjà, avec beaucoup d’autres, nous déployons tous trois la plus grande pugnacité à défendre la rationalité technique et scientifique – le plus souvent même le simple bon sens – contre un obscurantisme galopant dans ce pays, chacun dans sa sphère d’influence se trouvant fréquemment être la même.
S’il suffisait d’énoncer des vérités fondamentales inattaquables pour voir l’opinion publique se ranger massivement derrière soi, les choses seraient tellement simples ! En ce qui me concerne, j’ai largement payé de ma personne en guerroyant quelquefois durement depuis près d’une dizaine d’années, sans hésiter à m’exposer. Hélas, lorsque l’alignement politicien ou partisan s’en mêle, dans la communauté pro nucléaire, le message principal est rapidement brouillé et le militant ne voit pas arriver les coups de son propre camp. C’est surtout le cas lorsque, comme en ce moment, il faut se rendre à l’évidence que, pour sauver ce qui peut encore l’être de notre superbe système électro énergétique, le pays a provisoirement moins besoin de pédagogie technique et scientifique que d’un militantisme politique ou syndical déterminé. Or, pour bien des amis, c’est un réel traumatisme de se résoudre à admettre que les singes se sont emparés du zoo et que, par conséquent, la guerre sans merci s’impose désormais contre le pouvoir actuel.
Néanmoins, les organisations que vous appelez de vos vœux existent déjà. Pour vous informer correctement et pour les renforcer, il vous suffit d’y adhérer. Je ne citerai que Sauvons Le Climat, au lien http://sauvonsleclimat.org/ ,qui, indépendamment d’un domaine climatique de plus en plus controversé, est de mon point de vue l’organisme pro nucléaire le plus compétent et, surtout, le plus pertinent du point de vue socio économique. Bien entendu, il y a également la SFEN que vous connaissez sans doute, ou le Think-tank que vous trouverez au lien http://theshiftproject.org/fr … et sur lequel il ne faut surtout pas oublier de cocher la langue française !
Bien cordialement,
André Pellen
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Merci M. Pellen pour vos liens.
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Pellen
beaucoup de contre vérités, de manipulations, d’approximations dans votre article.tout d’abord, ce que vous qualifiez improprement de Fatwa n’est que réflexe logique de citoyen responsable.comment peut-on encore aujourd’hui défendre l’énergie nucléaire.un procédé moyenâgeux qui n’est jamais qu’une variante de la machine a Papin.sauf qu’en utilisant des dérivés de l’uranium pour faire chauffer la marmite, les nucléos viennent de refaire un stock de plutonium, ce plutonium dont la planète a mis des millions d’années pour se débarrasser.de plus, ces déchets que l’on ne sait gérer, ne sont pas encore pris en compte dans notre facture électrique, et il faudra payer un jour.de plus le démantèlement des 58 réacteurs du pays ne sont provisionnés qu’à un maigre pourcentage, et il faudra payer un jour.ça m’amuse lorsque je lis des propos tels que les votres, incriminant les énergies propres d’être trop chères...lorsque nous payerons le vrai prix de l’électricité nucléaire, les énergies propres et renouvelables seront financièrement bien plus intéressantes.de plus, elle seront créatrices d’emplois, tout comme le programme de rénovation de l’habitat ancien en ce qui concerne l’isolation,la aussi des centaines de milliers d’emplois.si on considère les deux catastrophes nucléaires récentes (tchernobyl et fukushima) on peut légitimement s’interroger sur la folie qui consisterait à continuer dans l’erreur nucléaire.la fable que vous nous racontez sur le zéro gaz de réchauffement n’est pas sérieuse, car c’est oublier que pour en arriver à la production d’électricité, il y a de l’extraction, du transport, et que tout ça participe au réchauffement planétaire.enfin, pour finir, j’ai prouvé dans un article ancien que l’on pouvait des demain se passer du nucléaire, mais aussi du charbon et du pétrole, sans pour autant se priver.c’est sur ce lien.le ciel vous tienne en joie dans votre monde d’illusion.-
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Loin de moi l’idée de répondre directement à Mr Cabanel, qui se fait surtout plaisir ici avec des articles fantaisistes du type « tu n’as rien vu à Fukushima » alors que s’il y a une chose que l’on ne peut reprocher aux japonais c’est bien de cacher des choses sur ces accidents nucléaires.
C’est ainsi que l’on ignore rien des manquements de la Tepco, du gouvernement japonais et de ses organismes de sûreté, notamment la NISA, ainsi que de la Préfecture de Fukushima qui affiche maintenant une position anti nucléaire opportuniste, c’est un pléonasme, après avoir été incapable d’exploiter d’importantes données de calculs sur les propagations et retombées d’aérosols radioactifs, code de calcul SPEEDI, qui auraient permis de cibler les zones les plus touchées. Récemment, il a ainsi été reconnu par la Tepco qu’une entreprise sous traitante avait obligé ses employés à recouvrir leur dosimètre d’une feuille de plomb pour minimiser la dose biologique de radiations intégrées....Mais c’est l’occasion de démonter une des techniques employée par des anti nucléaires quasi professionnels, dont un des exemplaires a d’ailleurs littéralement inondé cet article à la justesse scientifique qui s’impose à tout lecteur objectif, de commentaires sans aucun fond scientifique ;Cette technique est largement utilisée par monsieur Cabanel et l’intervenant cité. A défaut de démonstration ou d’argument sérieux, elle consiste à fournir un lien.Cela meuble le raisonnement et l’on sait très bien que peu de lecteurs ouvriront ce lien [systématiquement des productions anti nucléaires typées]. De plus cela permet d’en rajouter, de donner à ce lien une valeur définitive (type : les morts de Fukushima, alors qu’aucun décès officiellement du aux radiations est à déplorer à ce jour, - mais je me garderai bien d’affirmer qu’il n’y en aura aucun.. - ) au contenu du lien.Je suis déjà intervenu sur la grossière interprétation des médias français, initiée par l’AFP, de la nouvelle politique énergétique du Japon.Celle-ci dit que le Japon va * relancer ses centrales nucléaires qui ne posent pas de problèmes de sûreté dans le cadre d’un nouvel examen, plus dur, notamment vis à vis des riques sismiques.* Que le retraitement des combustibles nucléaires va être poursuivi. je me suis toujours étonné du fait que les soi-disant « écologistes » de l’anti nucléaire (est-ce que quelqu’un de censé peut penser que tous les problèmes environnementaux et risques sanitaires d’ampleur seront terminés si l’on arrête le nucléaire ?) s’opposent au retraitement des combustibles nucléaires qui minimise les volumes, tri les radionucléides par degré de toxicité et in fine permet d’aller vers une politique délimination des déchets par combustion, pour le Pu et quelques actinides et par transmutation pour la majorité des produits de fission ;* que le réacteur rapide prototype de Monju, actuellement à l’arrêt depuis bien avant les accidents de Fukushima Daiichi, va être relancé pour permettre justement des études d’élimination des déchets radioactifs sous la forme de radionucléides individualisés par les retraitement et la séparation isotopique, notamment pour les actinides.Bel arrêt du nucléaire en vérité.Si le lien ouvre sur les travaux des Nesterenko, plus que légers sur le plan scientifique, ou ceux de Bajanjevki, beaucoup plus sérieux d’un point de vue clinique - mais pas théorique ce qui fait que l’on ne peut en tirer de conclusions définitives- alors là quasiment personne n’ira voir.Il en est ainsi de la référence aux prospectives énergétiques Négawatts et Négatep ou bien les élucabrations de Laponche (l’auteur de « les réacteurs nucléaires ne sont que des cocottes minute » entre autres).Peu de gens savent que ces scénarios, dont l’irréalisme a été démontré, comprennent surtout une très forte diminution de la consommation électrique. Qui ne peut être obtenue que par la contrainte. C’est tout à fait l’esprit des nouveaux tarifs de l’électricité que nous concocte le nouveau gouvernement et ses alliés « verts » [sans que l’effet « social » prétendu, - si l’on veut vraiment faire du social il faut largement augmenter le SMIC et les minima sociaux mais ce n’est pas l’intention du pouvoir en place- soit obtenu]. Combiné à l’intallation des « smart grid » qui va coûter les yeux de la tête ’d’abord le nouveau compteur ordinateur, puis le réseau électrique’ cela va permettre de mettre en place une belle politique de répression du « consommateur ».Au-delà de cela je pense que la plupart des personnes qui interviennent ici n’ont pas conscience que c’est l’avenir de notre pays qui est en cause ici.Le même type de gouvernement, à la fin des années 90, a arrêté Super Phénix et l’EPR.Les réalités sont têtues ; Quelques années après l’EPR a été relancé ; d’abord par la demande étrangère. Cela marche très bien en Chine notamment. Puis en France même.Des études internationales ont montré que la filière « rapide » (dont Super Phénix était avec le réacteur russe BN600 le prototype très avancé) était l’avenir des réateurs nucléaires à fission (un moyen de brûler le Plutonium notamment, bien meilleur que le Mox). Si bien que notre projet ASTRID, qui va sûrement être saboté subreptissement par nos gouvernants, reprend quasiment Super Phénix.L’arrêt du nucléaire chez nous sera plus qu’un coup d’arrêt pour notre pays, coup définitif à notre industrie en tout cas, dans le contexte impitoyable de la concurrence internationale.Là le retour au moyen âge est garanti..Malheureusement on en est à un dégré d’intoxication tel que cet avertissement ne sera pas compris. Donc nous allons inéluctablement vers le chaos (pas une simple régression)JMB -
@JMBerniolles
Permettez moi de rectifier votre remarque suivante :
“des techniques employée par des anti nucléaires quasi professionnels“
Cabanel n’est pas un anti nucléaire semi professionnel !!! C’est tout le contraire , un charlot qui parle de ce qu’il ne connaît pas et qui d’ailleurs fait un tord considérable à ceux qui sont plutôt contre le nucléaire en les abreuvant d’idioties pseudo techniques, jetant la confusion dans un débat qui ne demande que de la clarté !
Lorsqu’on lui met le nez dans la m…e, sa première réaction est de vous parler de Fukushima ensuite de vous insulter, de vous replier… et si vous insistez, carrément de vous censurer !
Cabanel est un très vieux bonhomme qui confond le rêve et la réalité.
M.Pellen,, désolé d’intervenir sur le sujet Cabanel mais, ayant été censuré 4 ou 5 fois par ce guignol, je ne peut m’empêcher de pousser ce petit coup de gueule ! -
Merci de votre commentaire. Je connais monsieur Cabanel.
C’est exactement ce que vous dites, mais je faisais allusion aux élus soi-disant « écologistes » qui font une carrière politique bâtie sur l’anti nucléaire : Mamère, Voynet, Cochet … et bien sûr Cohn-Bendit..
L’anti nucléaire le plus démagogique est leur fond de commerce. Cela ne marche que parce que le système lui-même n’est pas intéressé par l’électronucléaire et que l’éolien et le photovoltaïque sont avant tout un « business ».
Dans les coûts de ces derniers il faut prendre en considération un élément majeur.
En grande majorité nous importons des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. De plus, cela implique un engagement fort en achat de gaz naturel.
Donc cette politique d’abandon du nucléaire va aussi peser lourdement sur notre balance commerciale qui est déjà un vrai gouffre dans lequel nous allons disparaitre.
Quand à la plaisanterie de prétendre que l’on va , en France dans le cadre du système ouvert qui prévaut actuellement, développer une industrie pour ces matériels alors que l’Allemagne, le Danemark, peinent à maintenir la leur !
D’autant plus que notre pays est déjà au bord de l’asphyxie.
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Tout-à-fait d’accord avec l’article d’André Pellen et les commentaires qu’il y a ajoutés.
Je voudrais seulement revenir sur l’article de Claude Acket et de Pierre Bacher évoquant « les performances insuffisantes des voitures électriques » (sic !). Ces performances s’améliorent de jour en jour. Depuis juin dernier, Tesla livre aux U.S.A. son Model S, une berline 100 % électrique ; les livraisons en Europe commenceront début 2013.
Sur http://www.insideline.com/porsche/panamera/2013/porsche-panamera-gts-vs-tesla-model-s-track-test.html il y a déjà un essai comparatif de cette Tesla Model S avec une Porsche Panamera GTS de 316 kW (pas la Panamera Diesel 155 kW d’entrée de gamme !) ; les deux voitures accélèrent de 0 à 96 km/h en un peu plus de quatre secondes
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@L’auteur,
Sorry, j’arrive un peu tard sur la lecture de cet article, n’étant pas chez moi pendant une période de 15 jours.Je dirais, enfin, quelque chose qui tient la route.Le sieur Cabanel que je connais depuis quelques années a la désagréable habitude de devenir l’apôtre des éoliennes,avec une pensée unique.Alors, il sort la rengaine de Fuku, de Tcherno et j’en passe.Il conseille comme le ferait un prophète.Oui, Outre-Quiévrain, on n’a peur de tomber à cours d’électricité.Mais c’est le sieur Cabanel qui va nous en fournir.Tout est affaire d’un lobby contre un autre.L’économie est basée sur une compétition entre des systèmes vendables.Les sociétés qui produisent des panneaux solaires font faillites.Pourquoi ? Parce qu’elle ne sont pas subsidiées. C’est à dire qu’elles coûtent chers et qu’il faut quelques années pour qu’ils deviennent rentables ;Rentabilité qui va s’émousser avec le temps, car les technologies de captations de l’énergie du soleil sont loin d’être arrivées à leur sommet de prestation. Les nanotechnologies vont peut-être multiplié par un facteur important la rentabilité.Puis le nucléaire, comme je l’ai écrit, cela ne veut pas dire fission uniquement,La fission, c’était la méthodologie la plus facile (4 ans à peine pour la lancer).C’est évidemment celle qui apporte le plus de risque.Le soleil sur Terre, ça oui, cela résoudra tout nos problèmes avec des risques minimums.-
Aucun intérêt à prendre parti pour l’un ou pour l’autre. Je me destinais à la chimie nucléaire il y a plus de 40 ans, mais une autre orientation s’est présentée.
J’oublie de dire, la seule vraie solution immédiate, c’est une solution hybride.Je ne veux pas voir installer une éolienne devant ma porte, ni sur ma voiture électrique.Le renouvelable demande encore beaucoup de temps avant d’être compétitif.Tout n’est qu’économique de nos jours. Qu’on le veuille ou non.La rentabilité, l’efficacité, un bon rapport entre prix et performance, sinon c’est l’oubli.
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