Europe : l’interview qui dit tout !
Demander à chaque électeur d’écouter l’intervention dimanche dernier sur RTL du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, serait une oeuvre de salut public ! (disponible ICI).
Lors de cette émission, José Manuel Barroso a exprimé avec force, et sûrement malgré lui, la réalité de l’Europe de Bruxelles, une Europe dogmatique, incapable de s’adapter à la nouvelle donne économique et sociale, alignant son catéchisme libéral contre l’intérêt des travailleurs et des populations.
Si la crise est en train de balayer les dogmes dont cette Europe est empreinte, elle n’a pas (encore) renversé les Traités et les institutions bruxelloises qui continuent de nous cadenasser.
Les forces politiques responsables de cette situation sont encore au pouvoir (UMP), ou jouent, sans convaincre, l’opposition (PS, Modem).
En premier lieu, l’invité du Grand jury de RTL s’est exprimé sur le plan français de soutien aux banques face à la crise financière.
Ne croyez pas que le président de la commission se soit montré critique sur le choix de l’Etat de ne pas entrer au capital des banques contre l’argent frais, ne croyez pas non plus qu’il a regretté que le gouvernement français ne contrôle pas plus sévèrement les établissements bancaires qui refusent encore d’accorder des prêts aux entreprises. Ces critiques, nous les avons faites, mais pas José Manuel Barroso.
Le président de la commission a préféré cibler ses attaques sur le plan de sauvetage en adoptant un angle d’analyse diamétralement opposé.
Comme si rien ne s’était passé depuis 2 mois en effet, José Manuel Barroso a mis en garde, en effet, contre les "distorsions de concurrence" potentiellement induites par le plan de soutien, ajoutant : "L’obligation de la Commission, c’est d’appliquer les règles ; si on ne respecte pas les règles, c’est la loi de la jungle". "Loi de la jungle" en langage Barroso ne signifie pas "loi du plus fort" ou "loi du marché", mais bien l’inverse : "manquement au respect dû au dogme de la concurrence libre et non faussée"...
Persévérant dans son explication, le président de la commission a mis en garde contre une "fragmentation du marché unique".
En d’autres termes, il faut sauver le soldat Marché ! L’économie s’écroule, les banques ne prêtent plus un sou aux PME, mais notre seule obsession doit rester encore et toujours la concurrence, le libre-échange généralisé des hommes, des marchandises et des capitaux...
A l’un des journalistes de RTL qui s’étonnait du fait que la commission s’occupe de "mettre des PV à des ambulances" au lieu d’aider à sauver les malades, Barroso a tranquillement répété la même argumentation, démontrant par la-même l’incapacité de la machine européenne à s’adapter au monde qui change et à sortir de son dogmatisme dévastateur.
Plus tard dans l’interview, le président de la commission a expliqué que des baisses de TVA sur les voitures en Europe n’étaient pas imaginables, car contraires aux Traités et responsables, encore une fois, de "distorsions de concurrence".
En écoutant l’interview, vous entendrez également Barroso employer à de multiples reprises l’expression "respect des règles du commerce international" pour justifier sa position, et expliquer pourquoi il attaquerait les Etats-Unis devant l’OMC si ces derniers s’avisaient de voter, comme on le pense, un plan massif de sauvetage du secteur automobile.
Bref, les "règles du commerce international" au sens de l’OMC valent mieux que la vie de millions de travailleurs et de familles menacées de se retrouver sans emploi et à la rue du jour au lendemain...
Ecouter cette émission permettrait à beaucoup de voir enfin la réalité en face. L’Europe qu’on nous vend tous les jours ne protège plus les peuples depuis longtemps. Elle ne roule même plus pour eux.
En réalité, elle n’est pas là dans leur intérêt.
Tout est écrit dans les Traités, et notamment dans le dernier né, qu’on essaie depuis des années de nous refourguer, d’abord sous le nom de "Constitution européenne" puis de "Traité de Lisbonne".
Le seul peuple consulté par référendum, l’Irlande, a voté NON. Mais ce n’est pas ça qui arrêtera nos eurocrates et leurs soutiens nationaux.
A la fin de cette même interview, décidément fort instructive, Barroso crache d’ailleurs le morceau : "on réfléchit à un nouveau référendum"...On remarquera au passage que ce ne sont plus autorités irlandaises qui sont maîtres de leur ordre du jour électoral, mais bien quelques bureaux bruxellois.
Ces Traités prescrivent un certain nombre de règles intangibles, érigées en dogme absolu, et juridiquement supérieures au droit national. La commission est chargée de les faire respecter, et elle le fait sans complexes.
La machine européenne ne pourra bouger que le jour où ces Traités auront été revus de fond en comble.
Le jour où une "élite" européenne acceptera enfin d’ouvrir les yeux sur l’échec de toute une génération que l’Histoire jugera sûrement très sévèrement.
Il n’est jamais agréable de reconnaître ses échecs. Ces "élites" politiques, administratives, économiques et médiatiques tenteront toujours de repousser l’échéance et de trouver de nouvelles recettes miracles à nous vendre.
Il nous revient de cesser une bonne fois pour toutes de tomber dans le panneau.
Si ces élites s’acharnent, et bien qu’elles sautent toutes seules dans le trou. Nous n’avons pas à les accompagner dans leur délire idéologique et à en payer le prix beaucoup plus durement qu’elles.
http://www.levraidebat.com
72 réactions à cet article
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Le pirate des caraibes 3 décembre 2008 11:40Un grand moment d’hypocrisie europeene.
On notera notamment qu’aucun parti de droite comme de gauche, ne s’eleve face à ses dogmes capitalistes !
En on nous raconte encore que l’europe c’est bien ... LOL-
Sur cette Europe-là , F. Lordon ne mâche pas ses mots...
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beubeuh 5 décembre 2008 10:25Certes, mais il va un peu vite en besogne : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/11/limposture-frdr.html
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Les gens choisis pour œuvrer dans la commission Européenne sont des fanatiques du libéralisme (voir Pascal Lamy ou Bolkenstein par exemple). La réaction de Barroso n’a donc rien d’étonnant. Elle est significative de la main-mise de la finance sur l’Europe économique, car c’est aux financiers que le systeme profite et à quasimment personne d’autres, sauf aux requins capables de se frayer un chemin dans la jungle du libre-échange. De ce point de vue, nous sommes rentrés dans une dictature économique (et donc politique) avec la construction Européenne. La politique de la peur sécuritaire est le pendant logique de cette dictature du fric-libre. Il est temps de rejeter tout cela, en commencant par refuser d’entrer dans cette société folle aux accents de Soleil-Vert (film de plus en plus visionnaire).
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Barroso a parfaitement raison. Pourquoi les règles qui étaient censées être vertueuses hier ne le seraient-elles plus aujourd’hui ? Lui au moins est cohérent. Les hypocrites, ce sont les gens comme Bush, Brown et Sarkozy qui, après avoir soutenu ces règles pendant des années, les oublient brusquement quand il s’agit d’aider leurs copains en déroute, et pire encore pour Sarkozy qui continue à tenter de privatiser. Je n’ai d’ailleurs aucune confiance en Sarkozy pour dépenser nos sous à bon escient. C’est justement dans le fait de continuer à les appliquer en temps de crise que l’on voit leur sincérité. Et le résultat est édifiant : il s’agissait de privatiser les bénéfs, il s’agit maintenant de nationaliser les pertes, et c’était ça le but du jeu.
Barroso a raison aussi d’attaquer les subventions US à la bagnole. Cette démarche relancera le protectionnisme mondial au plus mauvais moment. Voir là :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47542-
Bonjour,
Il y a un point sur lequel Forest Ent a entièrement raison : c’est lorsqu’il écrit nos sous. C’est toujours plus simple de promettre et de mettre sur la table ce qui ne vous appartient pas. La France est exsangue économiquement et se désertifie industriellement, tandis que le secteur primaire s’appauvrit. A l’heure où certains pays (les BRIC notamment) investissent à grand renfort de fonds divers pour soutenir la modernisation de leur économie.
Oui la crise économique frappe aussi chez eux, mais moins durement et n’oublions pas que certains comme la Chine et la Russie peuvent s’appuyer sur le matelas de leurs fonds souverains pour amoindrir le choc et attendre l’embellie qui succèdera à cette catastrophe financière.
La France ? Des promesses creuses, des dons généreux au secteur bancaire, des contorsions linguistiques mais rien sur le fond. Je suis d’ailleurs persuadé que les élites reprendront leur vieille antienne libérale une fois les premiers signes d’éclaircissement visibles.
Cordialement -
FE : " Pourquoi les règles qui étaient censées être vertueuses hier ne le seraient-elles plus aujourd’hui ?"
Elles étaient censées être vertueuses, mais pour qui ? en fait, elles ne profitaient qu’à une certaine classe de population. Quand elles profitent plus ou dérangent , on s’en arrange.
Et moi, je n’ai rien contre le protectionnisme, qui a été attaqué en regle par les médias et leurs "experts" économiques depuis 20 ans, afin que les multinationales s’accaparent un maximum de marchés et s’en mettent plein les poches. (comme la lyonnaise des eaux avec les marchés de l’eau par exemple).
Vous devriez éviter de parler de vertu dans ces cas-là. Dans ce systeme, elle est absente depuis longtemps.
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@ Philou
J’en suis désolé, mais je pense que vous m’avez mal lu, car nous disons la même chose.
Elles étaient censées être vertueuses, mais pour qui ? en fait, elles ne profitaient qu’à une certaine classe de population. Quand elles profitent plus ou dérangent , on s’en arrange.
C’est ce que je disais.
Vous devriez éviter de parler de vertu dans ces cas-là. Dans ce systeme, elle est absente depuis longtemps.
J’ai bien dit "censées". En l’occurrence, Barroso ne fait que rappeller aux autres leurs propres discours d’il y a fort peu.
Et moi, je n’ai rien contre le protectionnisme.
Et moi j’ai prôné le protectionnisme pendant longtemps à l’époque où il pouvait éviter tout ça. Mais les temps ont changé, et j’ai l’habitude d’être à contre-courant. Dans peu de temps, toutes ces classes dirigeantes "libérales" vont se réveiller nationalistes et protectionnistes, et cela parachèvera le massacre. Obama le premier. -
FE : Je pense que revenir à un certain protectionnisme permettra de remettre en place un certain équilibre économique. Reste à savoir au profit de qui.
Le libre-échange ne peut être viable que dans une société ayant atteint un haut niveau de moralité, ce qui n’est pas notre cas.
Heureux que nous soyons d’accord, finalement. -
@Philou017
Bonjour Philou
"Le libre-échange ne peut être viable que dans une société ayant atteint un haut niveau de moralité"
Votre phrase fait froid dans le dos.
Il y a là résumé tout le dogmatisme européen et libéral. Lorsque maintenant nous voyons comment il marche, ou plutot comment il ne marche pas, le libéralisme essaie d’imputer son échec à la moralité.
Ben voyons !
Lorsque l’on en appelle à la morale pour faire fonctionner un système, on est plus très loin de la religion.
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Bonjour,
Pour ma part Barroso reste droit dans sa ligne libéral : au moins lui ne change pas d’avis comme de chemise.
La question qui ressort de cette crise est finalement ironique :
Quelles sont vraiment les règles et limites que l’on se donne ?
L’UE a toujours proné l’orthodoxie budgétaire via les critères de Maastricht : cela a eu pour effet certes de freiner la descente aux enfers de certaines dettes, mais n’a pas pour autant empêcher le fait d’avoir une zone euro à la croissance molle et en manque d’idées.
Pire, on nous a bassiné nuit et jour pour nous dire qu’il n’y avait plus d’argent. Rien.
D’un coup, d’un seul, et c’est là la leçon à retenir, là où il n’y avait rien pour le RSA ou pour l’environnement, les Etats trouvent d’un coup d’un seul des dizaines de milliards (à grands coups d’emprunts ou de garanties douteuses) pour renflouer des banques qui, pendant des décennies, se sont gargarisées de l’absence de règles du jeu.
Hier, ce qui était considéré comme vertueux (le no limit des banques et autres) devient d’un coup à reconsiderer : mais cela fait bien longtemps que la question aurait dû se poser !
Sauver les banques, les états n’avaient plus le choix.
Persister à ne pas réguler, à ne pas répartir les richesses, à ne pas structurer le pays, c’est signer en bas de la page pour des années de crise.
On va donc tout entendre, du protectionnisme de bas étage en passant par les plans de relance qui ne marcheront pas, et à l’orthodoxie budgétaire rigoureuse : tant que structurellement on dira à certains acteurs économiques : gavez-vous sans compter on ferme les yeux et pour les autres serrage de ceinture, ça ne marchera pas.
Que constate t’on en France ?
De moins en moins d’emplois dans les "productions" (primaire/secondaire), de plus en plus d’emplois de services, de bas salaires et de chômage.
Nous devenons de plus en plus dépendant du monde, de moins en moins concrets, de moins en moins constructifs.
Le RU a construit sa croissance récente sur l’illusion des financiers : son économie réelle est au moins aussi délabrée que la nôtre.
L’enseignement à tirer de cette crise est simple :
Il est grand temps de revenir à des systèmes économiques rationnels fonctionnant avec des limites (économiques, sociales, environnementales).
Comment ? En arrêtant de financer à grands frais des rentiers, des PDG de luxe, une sphère publique surdimensionnée/mal affectée et de maintenir sous perfusion financière des activités incapables d’évoluer et de s’adapter à leur temps.
Des règles, des limites, de la formation concrète, de l’incitation à l’innovation et à la conduite de projets d’entreprises, ... de l’objectivité et surtout : beaucoup moins de blabla politique. -
@forest
sache que meme si barosso n’a pas accorder son aide aux industrie automobiles américaines, tkt pas qu’il s’est pas géné POUR redistribuer NOS sous aux grandes banques....
barosso, sarko, bush, (obama ?)
pfffff, c mec c’est le :-> -
et dire que la moitié des dizaines de milliards de dollars donnés aux banques américaines serviront à verser des dividendes aux actionnaires , avec l’appobation du trésor américain ! ( source : courrier international de cette semaine ) en sera t il de même avec le pognon offert aux banquiers européens ? dans cette europe là on peu s’attendre à tout !
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Exact , il s’agit de 50 milliards de bonus pour l’année 2008 , rien pour la bourse de Wall Street d’après l’émission Complément d’enquete .
Qu’est qu’on peut attendre d’un homme politique qui paradait avec Bush , Asnar et Tony Blair avant la guerre en Irak ?
Je le répéte il ne faut rien attendre de la classe dirigeante actuelle incapable de se remettre en cause . C’est pas en faisant une perfusion à un mourrant (l’ultra- capitalisme ) qu’on peut le faire revenir à la vie .
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beubeuh 5 décembre 2008 11:22@ Le Chat : oui il y a des chances, mais il faut remarquer que ça s’écharpe pas mal à ce sujet entre la Commission Européenne et les chefs d’Etat. Mais dans ce cas, les méchants ne sont pas forcément ceux qu’on croit (qui est le plus proche des banquiers et des grands patrons : Barroso ou Sarkozy ? Je vous laisse deviner...).
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et pendant ce temps là le parlement européen prepare à marche forcée l’admission de nouveaux pays dans l’europe (Turquie,Kossovo,Albanie pays de l’ancienne yougoslavie etc...)2009/2010. comment peut on être pour cette europe là... !
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Forest Ent écrit :
« Barroso a raison aussi d’attaquer les subventions US à la bagnole. Cette démarche relancera le protectionnisme mondial au plus mauvais moment. »
Pourquoi partir du principe que le protectionnisme est nécessairement mauvais et le libre-échange forcément une bonne chose ?
N’est-ce pas l’inverse que démontre cette crise, crise de la mondialisation libérale et de la toute-puissance des marchés mondialisés ?
N’est-ce pas le libre-échange intra et extraeuropéen qui est responsable des délocalisations en série et de la pression à la baisse sur les salaires des travailleurs, via la concurrence exacerbée de pays à très bas coûts salariaux, sans protections sociales ni normes sanitaires et environnementales ? Ne sont-ce pas les grands patrons qui réclament depuis des décennies toujours plus de libre-échange des hommes, d’immigration, pour importer de la main d’oeuvre et mettre en concurrence les travailleurs nationaux avec cette main d’oeuvre importée, docile, et habituée à demander peu ?
Il faut se poser les vraies questions avant de reprendre en boucle le catéchisme euro-libre échangiste du Système UMPS Modem.
La France serait bien inspirée de sortir de ce dogmatisme, de sortir du Système euro-libéral, du Système mondialisé, pour proposer une autre voie, axée sur la promotion d’un protectionnisme raisonné.
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J’en suis bien désolé, mais vous n’avez pas compris. Le libre-échange est responsable de la crise économique. Le retour brutal au protectionnisme sera, comme en 1930, le moyen de la transformer en crise géopolitique et finalement en guerres. C’est trop tard pour les mesures de vertu préventive. Le monde n’est pas déjà à reconstruire, il faut attendre pour cela la fin des guerers. Pour l’instant, il est à sauver d’une catastrophe majeure.
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J’en suis bien désolé, mais vous n’avez pas compris. Le libre-échange est responsable de la crise économique. Le retour brutal au protectionnisme sera, comme en 1930, le moyen de la transformer en crise géopolitique et finalement en guerres. C’est trop tard pour les mesures de vertu préventive. Le monde n’est pas déjà à reconstruire, il faut attendre pour cela la fin des guerers. Pour l’instant, il est à sauver d’une catastrophe majeure.
Cela fait peur ce que vous dites Forest Ent , la guerre serait la seule solution pour reconstruire un monde différent . Peut -etre vous avez raison , mais je crains qu’avec l’énorme potentiel de destruction que nous possédons , nous retournions au mieux à l’age de pierre pour les quelques survivants qui resteraient .
Souhaitons que nous ne répétitions pas les erreurs passées et que les citoyens du monde prennent réellement le pouvoir pour éviter que nous en arrivions à la 3ème guerre mondiale .
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Nous re-parcourons avec une grande précision le chemin de 1930. La bulle de crédit anglo-saxonne a agi comme une amphétamine sur une partie de l’économie des pays émergents. Le protectionnisme aurait évité cela. Mais si on le remet en oeuvre brutalement maintenant, il va y avoir des sevrages douloureux.
Bah, de toutes façons, je ne pense plus qu’il y ait moyen d’éviter tout ça... La crise économico-politique a déjà commencé en Asie. Il n’est plus temps pour la prévention économique. Sans doute plus non plus pour la politique. Il reste la morale ... Préparons-nous à avoir à faire des choix individuels majeurs. -
Forest, je me suis demandé si nous pouvions faire l’action suivante :
Graver sur des plaques de diamant enrobées dans du verre (inaltérable) la phrase suivante : "Et, quoi qu’il advienne, ne spéculez jamais en utilisant du crédit !" et de les disperser par milliers sur la planète. Nos descendants d’après la guerre les retrouveront. Peut-être pourrons-nous ainsi éviter que l’humanité reconduise les mêmes erreurs ? Une immense civilisation qui s’auto-détruit, on devrait laisser suffisamment de traces pour les millions d’années à venir pour les convaincre...
Une variante pourrait être de graver vos articles... Prédictifs...
Prêt pour la postérité ? -
@ hervé 33
Construire un monde différent, c’est extrêmement coûteux en temps et en effort. Changer nos paradigmes économiques, s’habituer à des politiques malthusiennes, changer nos sources d’énergie coûtera si cher pendant la transition que nous devrons abandonner une certain part de nos loisirs.
Nous sommes de tels "enfants gâtés" que le mécontentement risque d’augmenter exponentiellement. Pour canaliser ce mécontentement, les gouvernants devront bon gré mal gré trouver des boucs émissaires aux "malheurs". La guerre en est une conséquence rapide.
Après la guerre, reconstruire un monde identique est identique au point de vue du coût à construire un monde différent.
Si nous voulons être un peuple intelligent, nous, les Français, les Européens, et dans l’idéal le monde occidental il va falloir accepter de vivre moins bien pour financer les réseaux de distribution de dihydrogène, les centrales solaires à concentration ou les réacteurs nucléaires pour le produire, s’habituer à réduire la population pour qu’elle soit soutenable au niveau mondial... Enfin toutes ces choses désagréables. Et toutes les autres solutions qui existent. C’est le moment de prouver ce que nous valons, comme peuple. Ce sera à nos efforts, notre cohésien et notre altruisme qu’on saura juger si nous sommes un grand peuple. Pas la guerre... -
@ Eloi
Une immense civilisation qui s’auto-détruit, on devrait laisser suffisamment de traces pour les millions d’années à venir pour les convaincre...
Vous vous êtes déjà posé la question pour les précédentes ? Sumériens, egyptiens, hittites, mayas, ... ?
Un des meilleurs jeux auxquels j’ai joué était "Civilization" de Meier. On a beau finir en traces archéologiques, on est prêt à refaire le même rush foireux ... -
Eloi
"s’habituer à des politiques malthusiennes, changer nos sources d’énergie coûtera si cher pendant la transition que nous devrons abandonner une certain part de nos loisirs."
Ah oui plutôt que de larver devant la télé ou faire du shopping au carrouf du coin, on se réunira et on refera le Monde....le retour à l’âge de l’adolescence où on croit que l’avenir nous appartient et que tout est possible
Vite, vite, j’ai hâte................
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"Graver sur des plaques de diamant enrobées dans du verre (inaltérable) la phrase suivante : "Et, quoi qu’il advienne, ne spéculez jamais en utilisant du crédit !" et de les disperser par milliers sur la planète. Nos descendants d’après la guerre les retrouveront. Peut-être pourrons-nous ainsi éviter que l’humanité reconduise les mêmes erreurs ? "
N’y at-il pas déjà un message de ce type dans les livres saints ? ça date de plus de 2000 ans, l’aube de la civilisation, et regarde où nous en sommes...... les plus pieux de tous n’y ênsent même plus
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en cas de gueurre, les riches creveront plus vite que nous
ils ont pas l’habitude de bouffer n’importe quoi
ou alors, si c’est prevu, ils ont des villes souterraines -
beubeuh 5 décembre 2008 11:24Dans toutes les guerres, les pauvres meurent en premier.
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L’Europe que l’on essaye de nous imposer par tous les moyens n’est qu’une dictature en devenir. Il suffit de voir pour nous (et ce n’est que le début !) ce qui se passe en France...
Bruxelles est un vrai danger nous vivons depuis 8 ans une véritable régression !
A quand un « Nacht und Nebel » ?
Mon Général, au secours ! revenez ! Ils sont devenus fous !
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Je pense que l’opposition contre les subventions est très raisonnable. Vous avez des banques qui ont du bon sens et n’a pas investi dans de mauvais produits financiers. Ces banques n’ont pas de problème aujourd’hui. Autres banques reçoivent de l’aide à guérir leurs problèmes, qui sont les conséquences de leur mauvaise gestion. Pourquoi les banques en bonne santé devraient être punis ? Un autre exemple : Il ya les fabricants d’automobiles, qui continuent de produire des grands 4x4, dont personne ne veut acheter. D’autres fabricants ont changé leur stratégie, ils produisent des voitures plus petit et plus économique. Pourquoi les bons fabricants devraient être punis par des subventions pour les mauvais fabricants ?
Concernant la délocalisation : Avez-vous déjà entendu parler de la solidarité ? La meilleure façon d’aider le monde sous-développé est de leur permettre de rivaliser avec nous. La délocalisation a des conséquences extrêmement bonne pour le niveau de vie dans les pays les plus pauvres.
Europe : Il est certain que la bureaucratie européenne est très antidémocratique. Dans de nombreux pays, Bruxelles est critiquée pour imposer la réglementation presque communiste. Les tendances européennes de régulation sont souvent comparés à la COMECOM (Conseil d’assistance économique mutuelle) de l’ancien bloc communiste.
Enfin, concernant le traité européen : Le texte actuel est pire que l’original. Si ce texte est refusé, la prochaine sera encore pire. Pays étaient prêts à faire des compromis. Ils sont de moins en moins prêts maintenant. Et assurez-vous - les objections de la gauche française est une vue extrêmement minoritaire. La plupart des arguments contre le texte actuel sont les mêmes que les arguments de P.de Villiers. Si vous pensez que la proposition actuelle n’est pas assez « sociale », préparé pour être une mauvaise surprise. Le prochain texte sera beaucoup moins « social ».
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Julius, sur vos arguments concernant les délocalisations et le Traité de Lisbonne...
* Les délocalisations : en gros, acceptons-les parce que ça fait vivre des Indiens et des Chinois.
On voit que vous n’en souffrez pas mon cher Julius. Allez donc tenir votre petit discours bobo devant les grilles d’usines et les sièges d’entreprise de banlieue parisienne et d’ailleurs.
Voyez-vous, avant de penser à régler le problème de la misère du monde et de donner du travail aux 6 milliards d’êtres humains, pensons déjà à nous occuper de nos pauvres, parce qu’ils sont nombreux, de plus en plus, et qu’ils souffrent terriblement. Vos belles leçons d’humanisme désincarné, réservez-les pour vos dîners en ville entre bobos.
* Le Traité de Lisbonne : normalement nous ne devrions même pas en discuter, l’affaire devrait être close depuis le 29 mai 2005, jour où le peuple souverain a rejeté ce Traité (à l’époque baptisé Constitution européenne), par référendum à 54,7%.
Mais discutons-en puisqu’il y a coup de force antidémocratique.
En gros, votre argument est le suivant : « prenez ce Traité, parce que sinon vous en aurez un pire »...Acceptez qu’on vous coupe un bras ou sinon on vous coupera les 2. Très enthousiasmant, et très constructif.
Julius, quand quelque chose ne me plaît pas, je préfère le rejeter, plutôt que de me dire que je n’ai pas vraiment le choix, au risque de devoir supporter pire après.
Une attitude saine, constructive et intelligente est de rejeter ce qu’on n’aime pas, de se préparer à lutter contre le prochain mauvais coup de l’adversaire, tout en faisant la promotion de ce qu’on aime.
J’ai envie de vous dire, Julius, de cesser de vous résigner, et de croire qu’on est condamné ad vitam aeternam au cercueil euro-libéral. Il ne tient qu’à nous de nous battre.
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> Le Traité de Lisbonne : normalement nous ne devrions même pas en discuter, l’affaire devrait être proche depuis le 29 mai 2005, jour où le peuple souverain une rejeté ce Traité (à l’époque baptiser Constitution européenne), par référendum à 54 , 7%.
Eh bien, ce n’est pas le même texte. Mais, en général, je suis d’accord avec vous. Le texte a été refusé. En Irlande. En passant, vous devriez aimer le président tchèque, parce que c’est exactement ce qu’il dit. Bien sûr, il vient de la position très libérale.
Ce texte devrait être refusée (il a déjà été refusée). Mais il y aura un nouveau texte. Pensez-vous qu’il sera meilleur texte ?
> Julius, quand quelque chose ne me plaît pas, je préfère le rejeter, plutôt que de me dire que je n’ai pas vraiment le choix, au risque de devoir supporter pire après.
Le problème, c’est que vous n’êtes pas le seul. Il ya 27 pays et près de 500 millions de personnes. Le compromis est nécessaire, vous ne pouvez pas insister sur votre exigences (minoritaire).
> J’ai envie de vous dire, Julius, de cessation de vous résigner, et de croire qu’on est condamné ad vitam aeternam au Cercueil euro-libéral.
Je n’ai pas démissionné. J’espère que l’Europe sera plus libérale ! -
"Autres banques reçoivent de l’aide à guérir leurs problèmes, qui sont les conséquences de leur mauvaise gestion. Pourquoi les banques en bonne santé devraient être punis ?"
Imbécile ! Les banques ne représentent pas qu’elles mêmes. Elle gèrent les avoir de millions de personnes et d ’entreprises, prêtent de l’argent....sont indispensables actuellement au fonctionnement correct de l’économie et à la vie quotidienne des gens
Des faillites de banques, même ayant fait des erreurs, a des conséquences incanculables sur tout le monde. Imagines si ta banque coule et que ton blé se fasse sucré ? Imagine ssi c’est le cas pour 5 millions de personnes...même le fond e garantie n’a pas assez d’argent pour tout couvrir...quand aux entreprises elles sont niquées, font faillites et foutent des milleirs de gens à la porte
La question est juste de savoir à quelles conditions les sauver.....
Ces mecs de l’Est qui se mêlent ainsi d’économie depuis peu sont incroyablement plus dogmatiques, même libéralement parlant, que le commun des mortels....difficile je vois de s’affranchir d’une lobotomisation pleine de dogmes et d’idées courtes
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les banques coulent, ensuite on fout les banquiers en prison.........
le netat rembourse les pertes des petits citoyens et des pme/tpe........
les grosses entreprise qui coulent sont nationalises et les pdg en prison........
apres on aurait un monde meilleur -
Quand M. Barroso fichera à la porte les 15.000 lobbyistes qui ont littéralement infiltré Bruxelles, on commencera à discuter. Champion des règles à sens unique, il n’est lui-même que le porte-voix et le suiveur des puissances financières et industrielles qui le manipulent (à son insu ?). Personnellement, j’aimerais bien voir son agenda privé et son carnet d’adresses.
Joli tribun en effet, et donneur de leçons par dessus le marché, tout comme son comparse du Luxembourg JC Juncker qui tançait les français à la suite du vote négatif sur l’extorsion (pardon la constitution) européenne.
Que de discours vains prononce-t-on à Bruxelles !-
Merci pour l’article, je partage vos conclusions.
Allons plus loin :
Barroso est un membre du groupe Bilderberg, ce type qui dirige l’union européenne a un agenda secret au diapason du nouvel ordre mondial qui se met en place, il montre clairement la politique atlantiste qu’il va mettre en œuvre (sur cette vidéo par exemple à coté de Bush et Merkel, il annonce le pacte et son futur « Conseil économique transatlantique ») et l’avenir de l’Europe qu’il nous prépare consiste à devenir un vassal privilégié de la politique économique américaine, rien de plus.
L’Europe doit se construire dans l’ordre :
1. une politique économique unifiée, protectionniste de facto c’est-à-dire qui privilégie toujours les partenariats européens
2. une politique diplomatique internationale unifiée, interventionniste et pacifiste
3. une politique sécuritaire unifiée, une réelle autonomie de la défense européenne
4. une politique institutionnelle parfaitement démocratique et libérée de ses vicissitudes néolibérales, une constitution avenante pour les peuples
Je pense que la politique sociale n’est envisageable qu’ensuite, qu’elle doit faire tendre à l’adoption de politiques communes petit à petit, sans devenir une uniformisation de la richesse culturelle européenne.
Comment se fait-il que nous ne soyons même pas capables de se mettre d’accord sur une constitution ?
Les députés européens sont bien plus occupés à pérenniser leurs privilèges et à maintenir le business.
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"Les députés européens sont bien plus occupés à pérenniser leurs privilèges et à maintenir le business."
ne pas confondre la Commisiion européenne, qui a le plus grand pouvoir et est nommée de manière opaque par les dirigeants des pays de l’Europe (devant plaire aux dirigeants des grands pays) et le parlement européen
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@Jason
"à son insu ?" -> Certainement pas ! Barroso est un membre éminent du groupe Bilderberg... -
Pardon pr la répétition Proto, je viens de lire ton comm
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@ Oreille,
"à son insu" était une précaution oratoire pour éviter des poursuites. On ne sait jamais.
Merci de mentionner le groupe Bilderberg. Je vais lancer la recherche.
Cordialement -
beubeuh 5 décembre 2008 11:34Vous êtes un peu catégorique sur le lobbyistes. Ce n’est pas uniquement les "puissances industrielles et financières", puisqu’une bonne partie d’entre eux est constituée par des représentants de collectivités territoriales, d’association professionnelles (les agriculteurs...français sont un acteur majeur, par exemple) mais aussi un paquet d’ONG (Amnesty, Greenpeace et plein d’autres). Par contre je vous rejoins sur la necessité absolue d’une transparence draconnienne dans les relations entre décideurs et lobbyistes. Tous ces gens devraient être encartés et leurs visites à la Commission dûment répertoriées sur un site internet public dans toutes les langues de l’Union !
A ce sujet je m’étonne d’ailleurs que personne ne relève que Barroso, en plus d’être cette espèce de caricature vivante du libéral dogmatique et du type qui dit "l’Europe c’est moi", est un sympathisant notoire de l’Opus Déi.
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"Je n’ai pas démissionné. J’espère que l’Europe sera plus libérale !"
Rappelles moi le jour ou par solidarité, on aura filé ton boulot à un chinois un autre, histoire de me payer une bonne tranche de rire. Les types comme toi sont sur une autre planète, je souhaite, même si ça ne l’est pas pour toi, que tu fasses un aterrissage dur, un retour à la réalité bien brutal, genre finir SDF, tu verras les gens comme toi te traiter de parasite social et te laisser crever la bouche ouverte... c’est mon rêve pour tous les types qui pensent comme toi, que tu te bouffe en pleine gueule le darwinisme social que tu prônes.-
Si je comprends bien, la commission européenne dessert même les puissances du capital - de l’entreprise, de la finance - de part leur immobilisme dogmatique en s’arque boutant sur le respect des règles seulement et uniquement parce que se sont des règles............. !!!!! ;; ???
Il n’a même pas compris que Lisbonne a de bonne chance d’être MORT ? la libre circulation des capitaux et la concurrence libre et non faussée n’étant même plus respectée. Alors pourquoi graver dans le marbre de tels dogmes alors qu’on sait, peuple, patrons, financiers, que quelquesoit le système politique et économique, il faut savoir s’en affranchir ? D’ailleurs les USA décriés comme des chantres du néolibéralisme ont prit garde de ne pas couler dans le béton de tels dogmes ; suivons leur exemple pour une fois
Et comment convaincre les irlandais de voter oui ? Après cette crise, ils ont a peu prêt 50 arguments de plus, et cette fois des bons, pour revoter non.
Quelle bande de crétins nases.....incapable de se rendre compte de la réalité. S’ils ne se renouvellent pas, j’ai peur que le discrédit de la Commission ne retombe même sur l’idée d’Europe
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Que dire concernant les "distorsions de concurrence" M. Barroso ? L’Europe va t’elle saisir l’OMC ? La Maison Blanche ne mettrait pas d’obstacle à l’octroi par le Congrès d’un prêt supérieur aux 25 milliards de dollars jusqu’à lors évoqués. GM, Chrysler et Ford demandent jusqu’à 34 milliards de dollars pour échapper à la faillite. http://www.lesechos.fr/info/auto/300313898-automobile-washington-pret-a-examiner-les-demandes-des-constructeurs-americains.htm
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Merçi seb pour cet article qui enonce des faits dont on a pas forcément connaissance, je te donne mon avis la dessus :
Il nous prennent vraiment pour des moutons, ces hommes mériterait de passer le reste de leurs vie a fleury-mérogis,pour ne pas dire la peine de mort, avec tout le mal qu’ils ont entrainés avec leurs idées folles, dont on ne connait pas vraiment les objectifs...(a part le nouvel ordre mondial, jvoi pas... !! les dirigeants de cet europe, si puissantes mais qui est quand même dans une sacré m****, ont encore le culot de faire comme si de rien n’était, de nous dire qu’il ne faut pas s’inquiéter...MAIS SI, il le faut....
Dans toutes ces sociétés, ces pays, il n’y a pas de mauvais troupeaux...il n’y a que des mauvais berger. un peuple ne se trompe pas, il est trompé...
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Vous remarquerez que Barroso prévoit de contester à l’OMC le soutien à General Motors, Ford et Chrysler, mais pas le soutien dix fois plus important aux grandes banques américaines, en particulier JP Morgan et Goldman Sachs. Ces deux-là seront demain en position de racheter la planète entière, à commencer par les banques européennes. Mais ça ne semble pas gêner Barroso.
Le fidèle Bilderberger ne mord pas son maître...-
TRES BONNE REMARQUE JEAN LASSON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le fidele bilderberg ne mord pas son maitre ... -
@ Sebastien Ticavet Deux votes sont maintenant possibles aux prochaines élections européennes contre cette Europe de l’infâme Barroso dont les citoyens européens, dans leur immense majorité , ne veulent plus :
- A droite le vote Nicolas Dupont-Aignan
- A gauche le vote Mélenchon .
Citoyens , à vos bulletins !-
Bonjour Docdory,
Encore faudrait-il que les citoyens aient conscience de l’importance du vote des Européennes. Et ça malheureusement je n’en suis pas totalement convaincu...
Or lorsque l’on sait le rôle qu’opère désormais le Parlement Européen en matière de codécision et de coopération au niveau des institutions Européennes et qu’une grande majorité des lois votées aux chambres en France ne sont qu’une transposition de directives Européennes, on comprend un peu mieux les enjeux. Hélas, le manque de publicité à ce sujet opacifie largement cet état de fait.
Cordialement
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@ Yannick Harrel
Certes , mais une bonne surprise est possible car les nonistes sont sûrement plus mobilisés que les oui-ouistes ! -
yannick
"Encore faudrait-il que les citoyens aient conscience de l’importance du vote des Européennes"
Et mieux même : "Encore faudrait-il que les députés européens français aient conscience de l’importance du Parlement européen"
J’ai lu que les français et les italiens étaient les plus dilettantes en terme de :- Absentèïsme chronique
- Cumul de mandats
- Nommination dans les listes dépendant totalement des états majors de parti, recasant d’abord les perdants du suffrage majoritaire, les courtisans bien pompeurs, et ce au détriment des projets européens. Alors que les allemands, anglais, espagnols, nordiques sont reconduis sur les listes en fonction de leurs compétences et travail dans les diverses commissions et restent en général trois mandats (un pour découvrir, un pour bosser, un pour transmettre) Ce qui fait que les français influent peu sur les lois européennes, les têtes principales changeant à chaque scrutin, le national primant sur l’européen... etc etc etc
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@Gilles
Bonjour,
Remarque très juste, d’ailleurs les partis politiques majeurs n’envoient aux Européennes que des seconds couteaux ou des pré-retraités de la vie politique.
De plus, le nombre de députés Français a été revu à la baisse pour complaire à l’Allemagne lors de marchandages il y a quelques années (Traité de Nice si j’ai bonne mémoire).
Ajoutés à l’absentéisme, tout cela concourre effectivement à dissoudre la voix de la France et de ses intérêt.
Cordialement -
beubeuh 5 décembre 2008 11:38La voix de la France à la Commission, actuellement c’est Jacques Barrot, par ailleurs candidat à sa propre succession. Pour info ce mec ne parle que Français (excellent pour les relations européennes, tout ça).
Si on arrêtait d’envoyer des préretraités médiocres à Bruxelles, on serait peut-être plus performants... -
les cerveaux du N.O.M. avec comme représentant en France ATTALI préparent l’opinion public à une prochaine guerre...(et Barroso est dans ce même camp du N.O.M. bien évidemment). lire mon blog
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Bonjour l’auteur, merci pour ce passionnant article. Et oui, la crise nous montre crument ou sont les timbrés, prêt à jeter des millions de personnes dans la pauvreté pour continuer à défendre les dogmes auxquels ils croient. Et il le soutiendront jusqu’à l’absurde, car avouer leur erreur signifierai pour toute cette classe politique de devoir céder sa place. On ne peut renier en quelques jours le libéralisme que l’on défends bec et ongles depuis 30 ans. C’est pourquoi il apparait évident maintenant que rien de bon n’arrivera sans qu’un nombre suffisant de dirigeant actuels soient remplacés par des hommes d’état aux idées neuves. La voie politique peut permettre cela en une dizaines d’années, ou la guerre (civile ou standard) avec un résultat peut-être un peu plus rapide. Merci aussi à Forest Ent dont les interventions sont toujours aussi intéréssantes. Je partage assez son idée qui, si j’ai bien compris, prone la régulation et un protectionnisme modéré mais pas dans un contexte de crise systémique ou l’urgence, c’est de ne pas sombrer corps et âme. En effet, la Finance, les marchés boursiers et la libre circulation des capitaux ont ceci de particulier qu’il faut les encadrer et fortement les restreindre, mais lorsqu’ils sont en bonne santé. Le faire alors qu’ils sont sur le point de tous faire faillite, c’est une pure folie, la folie furieuse de cette Europe là ! La Finance, les bourses, l’Europe de Barosso, Sarkozy et autre a effectué le hold-up parfait sur les contribuables. Sauvons-leur la mise parce que c’est notre intérêt à tous (même si quand même, ça fait sacrément mal aux fesses), mais n’oublions pas de réguler tout cela dès lors que on se retrouvera en eaux un peu plus calme.
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ps : désolé, la mise en paragraphe a sauté pour une raison que j’ignore ...
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kemilein 5 décembre 2008 02:22FAUX !!
"Le seul peuple consulté par référendum, l’Irlande, a voté NON. Mais ce n’est pas ça qui arrêtera nos eurocrates et leurs soutiens nationaux. "
les francais d’une petite main on eux aussi voté NON, mais n’etant pas aux gout de NOS dirigeants (aussi bien sarko que sego que bayro) se sont promis qu’a leur election, ils passeraient outre le vote SOUVERAIN de la plebe.
C’est ainsi que notre cher bien aimé (ironie) président c’est vue "contrain" de formenter un crime haute trahison.
ce traité, d’une europe consanguine de marchés falacieux globalisés, nous lui avons dit non ! (meme si une bonne quirielle d’imberbe ideologue s’y serait bien deja vue. ce que nous subissont est pour une part la faute a cette europe de l’imposture, ou la loi du marché a vendu les peuples au plus offrant, les dressant les uns contre les autres, pour le profit de quelques grands groupes industrio-pharmaco-techno-financio-libidino-esclaviste)-
beubeuh 5 décembre 2008 11:18En même temps c’était explicite (surtout Sarko d’ailleurs, il a clairement dit dans sa campagne qu’il ferait adopter Lisbonne par le Parlement), et à eux 3 ces candidates ont obtenu plus de 70% des voix. Donc pour la trahison, on repassera, le peuple français s’est trahi lui-même, semble-t-il.
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le peuple français est manipulé a un degrés tellement élevé qu’il ne s’en rend même plus compte... les gens agissent sans savoir pourquoi... PERSONNE N’EST PLUS ESCLAVE QUE CEUX QUI SE SENTENT FAUSSEMENT LIBRE . LA MEILLEUR CHOSE QU’IL SOIT DE FAIRE POUR UN ESCLAVAGISTE ? C’EST DE FAIRE EN SORTE QUE SON ESCLAVE NE SENTE PLUS LE POIDS DE CES CHAINES ;; ; ces deux dictons nous rassemble tous, nous français, ou habitant du territoire français, ne nous laissons plus faire !!! qui sont ces gens qui décident pour nous, bon sang !!?? j’apel a la REBELLIOONNNNN !!!!! profitons de cette état de crise pour tenter quelque chose, un changement...
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beubeuh 5 décembre 2008 16:21Et tous aux barricades ! Vas-y mon vieux, passe devant, on te suit...
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ha ba jvoi ke tu est un courageux BEUBEUH,, t le genre de mec qui crie dans la foule, mais quand il est question d’agir....
enfin, si tout le monde pense comme toi, et attend qu’un homme se décide a faire le 1er pas vers la "revolution", en le suivant loin derriere, on est pas dans la merde ....
c’est nous la majorité dans ce pays, NOUS LE PEUPLE, qui sont ces gens qui décident et prennent des décisions a notre place ? tu tpose jamais la question toi ?
hééé ba c’est que tu est un bon mouton, chui ravi de te l’apprendre, sa te fera ptet ouvrir les yeux... -
beubeuh 12 décembre 2008 11:41Non je suis pas un mouton, je veux bien mourir pour des idées, mais comme Brassens : de mort lente...
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kemilein 5 décembre 2008 02:31"Concernant la délocalisation : Avez-vous déjà entendu parler de la solidarité ? La meilleure façon d’aider le monde sous-développé est de leur permettre de rivaliser avec nous. La délocalisation a des conséquences extrêmement bonne pour le niveau de vie dans les pays les plus pauvres." vous avez tous avoir eu beau lynché le julius il quand meme raison meme si c’est tres tres mal exprimé/rédigé en fait c’est juste une réalité (qui ne souffre pas de contestation) l’absolut vérité est : quand on "soustraite" un travail a l’entrangé, l’entreprise va, dans ce pays, payer des taxes et auatres, va aussi payer des salariés (certes pour un cout dérisoire), mais tout cela joue et profite un PIB du pays en question. maintenant ! cela peu profiter au peuple du dit pays s’il y a une bonne redistribution des richesse (on est pas foutut de le faire chez nous, n’y pensez meme pas la bas), neanmoins l’accroissement de la richesse d’un pays, sur le moyen terme permet quand meme une hausse des revenus. Certes le meilleurs moyen reste tout simplement, plutot que de delocaliser, mieux vaux tout simplement investire en plus, dans les pays en voie de developpement, mais "profit quand tu nous tien"
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kemilein 5 décembre 2008 02:32gasp la pas retenu le formatage :s
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beubeuh 5 décembre 2008 11:14Article que je qualifierai de défaitiste : grosso modo le propos est que l’Europe étant dirigée par des affreux ultra-libéraux, ce projet politique est définitivement voué à ne produire que des mauvaises choses. Ce n’est pas avec ce genre de propos qu’on ira vers une participation massive aux prochaines européennes, qui serait la seule à même de pouvoir renverser cet état de fait.
En effet l’auteur passe sous silence un fait fondamental : Barroso bénéficie d’une certaine légitimité électorale, puisqu’il a été investi par le Parlement Européen. Alors j’en entends déjà certains qui vont hurler que ce n’est qu’une institution fantoche, il n’empêche : depuis qu’il est élu au suffrage universel (1979), le Parlement a toujours été à droite et très majoritairement libéral, avec la bénédiction des citoyens. La responsabilité de cet état de fait en incombe très majoritairement aux élécteurs, et notamment aux anti-libéraux, qui ont préféré s’abstenir ou bien disperser leurs voix en les confiants à de multiples politiciens sans envergure (tels Mélenchon ou Dupont-Aignan, puisque quelqu’un les a évoqués ici). En France, ceux qui affirmaient qu’une autre Europe était possible ont obtenu un succès électoral sans précédent en 2005. Qu’en ont-il fait ? A peu près rien, si l’on regarde ce qui s’est passé en 2007 pour les Présidentielles. L’ex-camp du Non a présenté pas moins de 8 candidats contre 4 pour les Ouiistes et au final il fait moins de 30% des voix.
Tout est donc parfait, nous continuons à aller vers la défaite en chantant, et de temps en temps nous vitupérons contre les discours ineptes de cette quiche de Barroso.
C’est pas comme ça qu’on fera avancer le schmilblik. ! Il faut que nous sortions de cette dialectique du tout ou rien, et que nous apprenions à distinguer un minimum les institutions de ceux qui les occupent. Le dogme de la concurrence libre et non-faussée ? Pas la plus grande invention de l’humanité, mais pas non plus une affreuse conspiration. La meilleure preuve, c’est que les Irlandais (dont le nonisme est tout sauf anti-libéral) ce sont fait taper sur les doigts pour leur plan de relance, qui n’est ni plus ni moins que du dumping fiscal - en clair ils profitent de la crise pour baiser les autres. Pareil pour le plan de relance de Sarkozy, dont personne d’autre que la Commission ne s’étonne qu’il prête au banques l’argent du contribuable SANS INTERETS ! Cela montre bien que les institutions et les traités européens sont moins nuisibles pour ce qu’elles sont que pour ce qu’on en fait ( évidemment, interprété par Barroso ça donne un truc défendable uniquement par les ultra-libéraux les plus indécrottables). Mais quand je lis les commentaires, j’ai l’impression que tout le monde s’en fiche. On se contente de dire qu’au fond tout ça c’est de la merde, et personne ne relève que le Parti Socialiste Européen est infoutu de trouver un candidat unique pour 2009, que la gauche antilibérale va encore monter au front en ordre dispersé et fera une campagne au rabais en préférant se concentrer sur des présidentielles qui ne lui servent à rien d’autre qu’à assurer l’exposition médiatique de ses leaders, que les souverainistes feront autant campagnes contre les immigrés que contre l’Europe, que l’abstention dépassera encore 60% et que le brillant et prévisible résultat de tout cela sera la reconduite de Barroso à la tête de la Commission en Juin prochain. Et c’est reparti comme en 14 !-
je rectifie beubeuh, l’Europe est dirigée par des hommes corrompus... pourquoi n’ont-ils pas prévenu la crise actuel, qui était pourtant prévisible ? pourquoi accorde-t-ils tout les droits aux banques, de sorte que ces dernières controlent tout dans nos pays... ? pourquoi mais pourquoi mais POURQUOI ?????!!?!?!?!?!, !
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beubeuh 5 décembre 2008 16:41Parce que les chefs d’Etat et de gouvernement élus démocratiquement sont d’accord,
Parce parmi ces chefs d’Etat certains (suivez mon regard), sont bien plus corrompus et plus compromis avec le monde de la finance que les dirigeants européens.
Parce que le pouvoir des banques ne date pas de l’Europe, il est inhérent au mode de production capitaliste financier qui est dominant partout dans le monde.
Parce que tout ceci se passe soit avec l’aval bienveillant des citoyens, soit dans l’indifférence.
Parce qu’une grande partie de ces citoyens (y compris quelques uns de ceux qui descendent l’Europe en flèche sur Agoravox) a trouvé largement son compte dans ce système pendant des années.
Parce que nous voulons tous le beurre et l’argent du beurre, que par exemple en France on en a élu un qui se tape le cul de la crémière en prime, et avec le sourire !
Parce que ceux qui clament sur tous les toits qu’ils veulent changer tout ça sont incapable de se changer eux-mêmes pour surmonter ce qui les divise et entreprendre une vraie action positive.
Parce que pour beaucoup de soi-disants leaders politiques, il est beaucoup plus confortable de rester opposants ad vitam eternam, et qu’ils préfèrent rester premier dans leur section locale que de devenir 3000ème à Bruxelles.
Parce qu’au fond quand on se satisfait de la médiocrité, on mérite d’avoir des dirigeants médiocres voire minables.
...
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Parce qu’ils veulent nous imposer une constitution piégée ?
Parce que les structures du pouvoir ne sont pas démocratiques ?
On s’est fait avoir -
beubeuh 7 décembre 2008 22:08Je nuance, nous n’avons rien fait pour ne pas nous faire avoir. Ce n’est pas la même chose.
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Tout est dit dans le dernier clip de Marijane Miracle !
Le livre de ta vie
Je suis le livre de ta vie
fais moi confiance
donne moi la main
je suis un magicien
nous allons faire ensemble
un long chemin
Je suis le sens de ta vie
tu peux m’appeler papa chéri
si tu ne crois pas au paradis
tu iras à Guantanamo
Je suis l’unique vérité
celle que tu aimes croire
le garant de la liberté
que tu manges dans ma main
si tu te montres docile
tout sera bien plus facile
Je suis la main invisible
qui fouille et farfouille
dans tes poches
je suis l’ayatollah du fric
si tu ne crois pas au paradis
tu iras à Guantanamo
Je suis le loup qui t’observe
la bave au dents
mais n’écoute pas s’il te plaît
ces fous du complot
tu peux amener ton pot de beurre
il pourrait bien être utile
50 milliards de média
over the world
et tu vois...écoute
c’est toujours ma voix
si tu ne crois pas au paradis
tu iras à Guantanamo
Marijane Miracle.
http://www.myspace.com/marijanemiracle
http://www.dailymotion.com/video/x7lj8h_le-livre-de-ta-vie_news
http://www.marijane.fr/-
il faudrait qu’on envoie une proportion significative de députés anti -traité de Lisbonne aux élections européennes de juin prochain, un parti qui ne soit ni d’extrême gauche, ni d’extrême droite. Quelle claque pour Bruxelles si un parti unifié européen contre le Traité avait plusieurs élus venant de pays différents. Qui parmi le sélecteurs du non au référendum a envie de voter à cette élection là pour des partis de gouvernement qui les ont trahis ?
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The Institute for Cultural Diplomacy (ICD) is pleased to announce four programs taking place in Berlin throughout February 2009. All programs are currently accepting applications…
The ICD Academy for Cultural Diplomacy (2nd – 6th February, 2009)
Europe Meets Latin America : A Forum for Young Leaders (9th – 13th February, 2009)
Cultural Diplomacy in Europe : A Forum for Young Leaders (16th – 20th February, 2009)
Cultural Diplomacy in Africa : A Forum for Young Leaders (23rd – 27th February, 2009)
The ICD is an international, not-for-profit, non-governmental organization focused on the theoretical and practical promotion of cultural exchange as a tool for improving relations in all areas. To learn more about our activity, please visit http://www.culturaldiplomacy.org.
The ICD programs bring together Young Leaders from across the world for an analysis of cultural diplomacy, an exploration of the relationship between their cultures, and to create a sustainable network between likeminded individuals. Participants are encouraged to use the networks they develop to organize their own leadership initiatives in the future.
The ICD Academy for Cultural Diplomacy (2nd – 6th February 2009)
The ICD offers the Academy for Cultural Diplomacy to allow individuals of all backgrounds to gain an introduction in, or deepen their knowledge of, the field of Cultural Diplomacy. A diverse, inter-disciplinary curriculum featuring leading figures from the public sector, private sector and civil society will stimulate discussions of the salient issues in the field of Cultural Diplomacy today.
Further information : www.culturaldiplomacy.org/index.php ?en_icdacademy_introduction
Enquiries : [email protected]
Europe Meets Latin America : A Forum for Young Leaders (9th – 13th February 2009)
Europe Meets Latin America : A Forum for Young Leaders will bring together young leaders for a consideration of the bi-regional relationship between Europe and Latin America, and an exploration of important issues. Areas of focus will include regional Vs. national identity, the influence of development criteria on economic relations, and a consideration of the importance of cultural exchange in strengthening ties.
Further information : www.culturaldiplomacy.org/index.php ?en_program_emla_introduction
Enquiries : [email protected]
Cultural Diplomacy in Europe : A Forum for Young Leaders (16 – 20 February 2009)
Cultural Diplomacy in Europe : A Forum for Young Leaders (CDE) has been designed to bring together young, influential people from Europe and across the world to explore the need for, and practice of, Cultural Diplomacy within Europe. Through carefully selected case studies and workshops, CDE will encourage the participants to explore the role cultural exchange can play in addressing regional, national, and local cultural divisions in Europe.
Further information : www.culturaldiplomacy.org/index.php ?en_program_cdie_introduction
Enquiries : [email protected]
Cultural Diplomacy in Africa : A Forum for Young Leaders (23 – 27 February 2009)
Cultural Diplomacy in Africa : A Forum for Young Leaders (CDA) was developed to address the urgent need for cultural diplomacy on the African continent. CDA will consider how Cultural Diplomacy can help to strengthen relations between different cultural groups within Africa, will highlight and look at examples of initiatives that currently exist in this area, and will encourage discussions on the role that external influences can, and should, place in the development of Africa.
Further information : www.culturaldiplomacy.org/index.php ?en_program_cda_introduction
Enquiries : [email protected]
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