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Accueil du site > Actualités > International > Berlusconi a des « couilles »... contre lui !

Berlusconi a des « couilles »... contre lui !

A deux reprises au cours des trois derniers jours d’une inénarrable campagne électorale, Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien (Premier ministre) -peut-être plus pour longtemps- a eu le raffinement de qualifier publiquement les électeurs de gauche et de centre-gauche de "couilles". Car c’est bien par "couille" ou "connard" que l’on doit traduire le vocable "coglione" qu’il a utilisé et que les journalistes français, sous l’effet de la pudeur ou de la méconnaissance, ont rendu par un bien timide "couillon".

Non pas que cela nous étonne de la part du petit père de l’Italie, dont le curriculum des dérapages requiert déjà plusieurs megas d’espace disponible sur le disque dur des historiens de la déraison d’Etat. Fallait-il s’attendre à autre chose de celui qui traita de kapo nazi un parlementaire allemand lors de son discours inaugural à la présidence de l’Union européenne ? Ruer sans relâche dans les brancards des magistrats, accuser ses opposants de génocide sur la personne des enfants, vilipender, voire licencier les journalistes qui ne lui cirent pas ostensiblement l’ego, changer les règles du jeu lorsque les lois existantes ne l’avantagent plus, voilà bien le quotidien d’un étrange Premier ministre, à la tête d’un Etat qu’il a pris grand soin de déconstruire tout au long de ses cinq années passées aux commandes d’un quartier général en eaux troubles, à cheval entre gestion politicienne de la nation et gouvernance discrète de ses intérêts privés, dans le flou des frontières qu’il a su estomper... Point d’orgue dans l’apothéose de ce parcours presque sans faute du Rais d’Arcore... Il est parvenu, mieux que quiconque, à faire de l’exception une habitude en banalisant son mépris pour la chose publique dont il aurait pourtant dû être, par sa fonction institutionnelle, sinon le garant, du moins le responsable opérationnel.

Mais si le venin que Silvio Berlusconi n’a jamais cessé de cracher sur ses détracteurs a généralement déclenché des réactions indignées, celles-ci se sont souvent limitées à des déclarations de soutien ou de solidarité envers les institutions ou les personnes visées. Les interviews ulcérées de la part de ceux qui ont encore l’Etat en haute estime n’ont certes pas manqué, de même que les analyses économiques ou sociologiques montrant le lent déclin de l’Italie. Et de nombreux artistes aussi ont contribué à apporter une pierre courageuse aux digues qui tentaient de ralentir la politique du tout à la mer du Premier d’Italie. Mais en traitant la moitié du corps électoral italien de "couilles" (ou de "connards", c’est comme on voudra), le Berlusconi grand docteur en communication a montré les limites que sa peur-panique de perdre le pouvoir lui a fait atteindre ; il a foncé droit dans le mur. Une chose en effet, d’une gravité inadmissible, est de s’en prendre à l’Etat, à ses institutions, à ses représentants, aux règles qui le régissent et qui fixent les droits et les devoirs de tous et de chacun, qui distinguent le public du privé, le légal de l’illégal, le "donner" du "recevoir", mais une autre chose, bien plus grave encore, est d’afficher un dédain grossier à l’encontre de ceux et celles qui fondent l’Etat, le portent à bout de bras, ceux et celles qu’en fonction des modes ou des théories on a appelé le peuple, les citoyens ou les électeurs. Or, si Berlusconi, grâce à son empire médiatique, a géré l’Italie à la manière d’un reality show, faisant de la politique une sorte de festival des ondes, le peuple des anonymes a utilisé les médias qu’il pouvait, à savoir l’Internet et le téléphone portable, pour se défendre. Moins d’une heure après la première bordée d’insultes génitales, Berlusconi devait déjà faire face à une marée d’électeurs qui, dans toute l’Italie, arboraient fièrement des pancartes exprimant "Je suis une couille" ("Sono un coglione"). Il ne s’était pas passé une demi-journée depuis que Berlusconi avait confié à l’histoire ses bons mots aux senteurs de soufre, qu’apparaissaient en masse, dans toute la péninsule, les tee-shirts reprenant ce qui, entre-temps, était déjà devenu le nouveau slogan de l’opposition : "Je suis une couille". Et au son de ce nouvel appel, "Couilles de toute Italie, unissez-vous", Berlusconi a été pris et dépassé par son propre jeu. Maîtriser les télévisions nationales ne suffit plus, quand l’opposition prend les formes fluides de l’humour et voyage à la vitesse numérique des SMS et des blogs. En quelques heures, quelques heures seulement, un raz-de-marée populaire a pris corps dans les rues et sur les places d’Italie, infligeant à Berlusconi la pire des humiliations pour quelqu’un qui ne vit que par la force de son image, à savoir la dérision absolue. "Una risata vi seppellirà ", un éclat de rire vous enterrera, c’est déjà ce que clamaient les manifestants de 1977 à Bologne et Milan. Il a fallu attendre 2006 et Berlusconi pour voir cette prédiction se réaliser, car tout porte à croire que la dérision, l’ironie et l’humour pourraient bien faire table rase de cinq longues années d’arrogance, et porter le peuple des "couilles" au pouvoir à Rome !


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58 réactions à cet article    


  • Marsupilami (---.---.55.236) 10 avril 2006 14:05

    Entartement immédiat du petit marquis masturbateur casse-couilles.


  • Sylviane (---.---.108.147) 10 avril 2006 12:31

    Je suis française et j’habite en Italie. Merci d’avoir écrit cet article. Ici, on n’en peut plus de Berlusconi. Inutile de décrire la situation dans laquelle il a plongé l’Italie. J’espère qu’il ne nous faudra résister encore que quelques heures et que ce soir, nous pourrons tous fêter sur la place. Sylviane une « couillone » qui est fière de l’être


    • Scipion (---.---.185.86) 10 avril 2006 13:33

      « Ici, on n’en peut plus de Berlusconi. »

      C’est qui « on » ?

      « Inutile de décrire la situation dans laquelle il a plongé l’Italie. »

      Ben non, justement, on aimerait bien savoir...

      « J’espère qu’il ne nous faudra résister encore que quelques heures... »

      Depuis cinq ans, elle s’est traduite comment - d’un point de vue concret -, cette résistance ? En vous pressant aux films de Nani Moretti et de Robert Benigni ?

      « ...et que ce soir, nous pourrons tous fêter sur la place. »

      Sans vous laisser, j’espère, ternir l’exultation* par la perspective de l’inéluctable dissolution qui attend les nouveaux élus, avant la fin de l’année, ou au cours du premier semestre de l’an prochain...

      * Un de mes plus beaux souvenirs, vécus, de perception de la connerie humaine remonte à la rayonnante allégresse affichée, place de la Bastille, par les électeurs et trices, au soir du 10 mai 1981 !


    • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 10 avril 2006 13:54

      Parce que votre joie, après le 21 avril 2002, était plus légitime ?


    • Jojo (---.---.2.219) 10 avril 2006 14:01

      Scipion vit « en Suisse ». Ceci explique celà.


    • Scipion (---.---.185.86) 10 avril 2006 13:16

      A propos des voeux que Salvino A. Salvaggia formule pour le « peuple des couilles* », il n’est pas inutile de signaler à des lecteurs français, qu’il est formé de testicules provenant de tant d’animaux différents, que sa durée de vie, n’excédera pas quelques mois... Question d’incmpatibilité hormonale, sans doute**... smiley)

      * Désolé, M’sieur Salvaggia, mais coglione se traduit tout simplement par couillon et coglioni par couillons.

      ** En France, une coalition similaire à celle de « L’Unione » - qu’ils disent -, irait, avec quelques infimes nuances, de Bayrou (Clemente Mastella de l’Unione dei Democratici per l’ Europa-Udeur) à Besancenot/Laguillier (Fausto Bertinotti, de Rifondazione communista, et alternatifs divers).

      Encore un scoop pour AgoraVox, les médiateux, tous acquis à l’inconsistant Prodi (mortadella, pour les intimes) ayant oublié de rapporter ce « détail ».


      • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 10 avril 2006 13:52

        Parce que vous croyez qu’une alliance allant de Chevénement à Le Pen sera plus stable ? C’est pourtant celle proposée par Berlusconi, lui-même ex-socialiste...

        Sinon On = les magistrats, les journalistes indépendants, les patrons (oui, même l’équivalent du Medef Italien en a marre de la nullité économique de Berlusconi !), bref, ceux qui ne pensent pas comme vous, et ça en fait du monde !


      • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 10 avril 2006 13:53

        Autre détail : alors comme ça, Scipion, vous maîtrisez mieux l’Italien qu’un Italien de naissance ?


      • Marsupilami (---.---.55.236) 10 avril 2006 14:03

        Simplifions : Scipion nous casse les couilles, point-barre.

        Houba houba !


      • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 10 avril 2006 14:07

        Que reproche-t-on à Silvio Berlusconi ? Celui de ne travailler qu’à son propre profit ? D’être homophobe ? D’être raciste ? De censurer la presse qui ne lui cire pas les bottes ? De se montrer ordurier vis à vis de ses opposants ?

        Finalement, je comprends qu’il plaise tant à Scipion...


      • Scipion (---.---.185.86) 10 avril 2006 14:59

        Ils sont teigneux, ils sont ignorants, ils écrivent n’importe quoi*, et ils me font rire.

        Mais si, un jour, ils parviennent à m’agacer, je ne viendrai plus. Alors, les gars, mettez en route la machine à conneries - c.-à-d. ne changez rien - et souquez ferme ! smiley)

        * Quelques indices semblent accréditer la thèse selon laquelle je maîtriserais l’italien un petit mieux que M. Salvaggia, le français : en italien, le même mot - coglione - désigne la glande génitale et l’imbécile. par conséquent, puisque c’est de personnes - des électrices et teurs - qu’il s’agit, la traduction « couillons » s’impose. Et sans timidité. N’en déplaise aux agitati del barattolo...

        Ben ouais, parce qu’en italien « bocal », ça se dit barattolo et non pas boccale, qui se traduit par broc ou pichet... smiley)


        • machinchose (---.---.129.40) 10 avril 2006 15:21

          scipion, schuuuut.

          allez c’est fini maintenant.


        • Salvino A. Salvaggio, Ph.D. Salvino A. Salvaggio 10 avril 2006 15:10

          En italien, la definition du terme en question fait reference a la glande genitale et, par extension (mais par extension seulement) a la personne. Donc, une traduction stricte, sur base lexicale (plutot qu’en fonction de l’usage), confirme le vocable francais « couille » plutot que « couillon ».

          Cela dit, Monsieur Scipion, on vient juste d’annoncer que les « couilles » ou les « couillons », c’est comme vous voulez car je ne vais pas me battre pour si peu, viennent de remporter les elections en Italie...


          • CELINE (---.---.226.102) 10 avril 2006 16:48

            Bravo l’Italie quoique M.PRODI n’est pas l’idéal mais ce mégalo qui croyait que ce pays lui appartenait comme ses télés et club de foot est ENFIN congédié son CNE ou CPE avait trop durée


          • Yaarg (---.---.66.229) 10 avril 2006 15:15

            Allez un petit cours d’italien

            - Coglione : couille et couillon, selon le contexte.
            - testicolato : « qui en a » dans le sens propre (couillu) ou figuré (audacieux).

            Une blague italienne, una barzeletta, raconte justement l’ambiguité entre coglione (l’individu) et coglione (la glande) : Deux carabiniers se demandent quel est le sexe de cet arbre et posent la question à un paysan qui leur répond : c’est un mâle, vu qu’il a deux couilles (couillons) en dessous.

            Voici le texte complet en italien, pour les italophones : Due carabinieri camminano e si trovano sotto una quercia. A questo punto uno di loro domanda all altro : -sarà una quercia maschio o una quercia femmina ? L altro : -aspetta ci penso... Passano i minuti, ma nessuno dei due sa dare una spiegazione. Alla fine si trovano d’accordo nel chiamare un contadino lì vicino per chiedere a lui il sesso della quercia. Lo chiamano :
            - scusi, questa quercia è maschio o femmina ?

            Il contadino risponde subito :
            - un maschio !

            E i carabinieri, stupefatti :
            - o come l’ ha capito ?

            Il contadino :
            - facile, c’ha due coglioni sotto !


            • W L’ITALIA (---.---.161.193) 10 avril 2006 15:37

              Gauche (Prodi) 53% Droite (Berlusconi) 47%

              Le roi est mort !!! 10 avril, nos nuovelle fete nationale de liberation...

              GRAZIE ITALIANI !!!!


              • jco4667 (---.---.127.39) 10 avril 2006 15:51

                Ce qui est assez hallucinant, c’est qu’il y a encore entre 46 et 49% des italiens qui on voté pour Polichinelle. Et qui sont donc autant de « coglione » visiblement, qui en redemandent. Quelles sont donc les limites de la bêtise humaine qui pourraient nous permettre de cerner à peu près le stade de nullité, de populisme, de prévarication et de vulgarité à ne pas franchir pour ne pas se prendre une tôle à des élections en terre de démocratie occidentale (cf Bush, Chirac, et à présent, dans une moindre mesure, Berlusconi) ?


                • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 10 avril 2006 15:57

                  Ben, la question, c’est plus : ’Comment un homme qui contrôle 90% des médias peut-il être battu ?’

                  Après tout, Prodi cumulait certains handicaps : une alliance hétéroclite (mais ne l’ayant pas empêché d’être démocratiquement désigné et l’élaboration d’un programme de 300 pages), le charisme d’un Hollande, et des médias guère favorables. En fait, Berlusconi lui a donné un sacré coup de pouce en faisant preuve d’autant d’arrogance...


                • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 10 avril 2006 16:02

                  Et puis accessoirement, en 2002, les Italiens s’étaient posés plusieurs questions sur notre manière de voter... La paille et la poutre smiley.


                • jco4667 (---.---.127.39) 10 avril 2006 16:30

                  Crise de régime là bas aussi ? C’est rassurant de ne pas se sentir seuls... Et puis la démission du patron du SPD outre Rhin. Il n’y a guère que la Confédération helvétique qui n’ai pas aujourd’hui à se remttre en question (quoique, il semblerait que...).


                • lool (---.---.192.187) 10 avril 2006 17:40

                  Il faut relativiser ces chiffres... 46 à 49% de vote pour la coalition de Berlusconi qui regroupe plusieurs partis, le parti de notre bon Silvio ne remporterai (conditionnel, ce ne sont que des sondages sorti d’urne) que 21% des voix (contre 30% aux dernières législatives) donc c’est pas si hallucinant que ça :)

                  Cordialement

                  Lool


                • Jean-Marc (---.---.89.110) 11 avril 2006 21:49

                  Tout s’est joué grâce au vote des Italiens à l’étranger !


                • W L’ITALIA (---.---.161.193) 10 avril 2006 16:21

                  Oui tu as raison jco...ma to doit aussi considerer que l Italie a un histoire de droite (second fois en 60 ans que la gauche aura au povoir), que on a ici le Vatican conservateur, que la plupart de television e de journaux sont de Dorian Gray (Berlusconi)... donc pour moi c’est un grand victoire.


                  • jco4667 (---.---.127.39) 10 avril 2006 16:28

                    Certes, juste remarque. Cependant, les italiens disposent également d’une conscience politique assez active il me semble avec un passé fortement marqué par le PCI et une expression parfois radicale de la contestation révolutionnaire (voir années 70). Que reste-t-il de toute cela ? (PS : Ma yé né souis pas zouno zpezialisto della politica italiano)


                  • Bob Marone (---.---.67.172) 10 avril 2006 16:58

                    Dorian Gray ?


                  • alfredo (---.---.80.110) 10 avril 2006 16:59

                    Bravo Salvino pour cet article musclé contre il cavaliere Berlusconi petit Mussolini prêt à couillonner toute la Péninsule et à rendre son pays totalement ridicule aux yeux de l ’Europe... A l heure qu il est on espère que les résultats seront favorables à Romano Prodi.. alfredo de Bruxelles


                    • Luigi (---.---.185.178) 10 avril 2006 18:27

                      Enfin l’Italie et les Italiens reviennent dans le l’Europe, ils ont retrouvés la raison nous pourrions nous en réjouir mais malheureusement la victoire de l’union est ténue dans les mesure ou 151 sièges sur le 309 du sénat seront occupé par les alliés de beluscomusolini les débats seront musclés et les coup bas seront légions , l’Italie ve devenir ingouvernable à défaut de l’avoir été un jour , je m’inquiétes pour l’avenir de ce quinquénat et de l’image qui en emmanera.


                      • Scipion (---.---.134.130) 10 avril 2006 19:49

                        Je viens de voir, sur RaiDue, les partisans de Prodi rassemblés Piazza dei Santi Apostoli, à Rome. On peut pas dire qu’ils fassent des gueules de 10 mai... Ca ne se passerait pas vraiment comment il voudrait que ça n’étonnerait pas, puisque le fantomatique Prodi* a déjà renvoyé deux fois l’heure (18h30, puis 19h30) de son rendez-vous avec ses électeurs...

                        Viva Bossi ! Viva la Padania indipendente !

                        Una barzaletta pour détendre l’atmosphère : Une voiture vide s’arrête devant le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil, Romano Prodi en descend... smiley)


                        • Jojo (---.---.161.207) 10 avril 2006 22:50

                          Faut vraiment en tenir une couche pour aimer la mafia...


                        • faxtronic (---.---.183.158) 10 avril 2006 21:20

                          Ho Ho,Je sens que l’on va avoir le polichinelle dans la botte pour 5 ans moi.......


                          • Mathieu2 Mathieu2 10 avril 2006 21:43

                            Aus dernières nouvelles, Berlusconi remporterait les élections. Il faut attendre encore un peu pour confirmation dans un sens ou dans l’autre. Messieurs les anti-berlusconiens attendez un peu avant de crier victoire !

                            Moi je connais pas bien l’Italie, mais je me dis qu’une oppposition qui prend comme slogan « Je suis une couille » et comme appel « Couilles de toute Italie, unissez-vous » ne mérite pas de gagner, c’est trop ridicule...


                            • Jojo (---.---.161.207) 10 avril 2006 22:49

                              Ca vaut « je suis breton »...


                            • machinchose (---.---.129.40) 10 avril 2006 23:48

                              Alors qu’un type qui traite son opposition de « couille » mérite d’être à la tête d’un état...

                              vous ne distinguez même plus l’humour de la démagogie, c’est affligeant !


                            • ramadi (---.---.19.85) 10 avril 2006 22:47

                              AH !AH !AH......On rigole plus,monsieur le grand « docteur en sciences sociales »,tous les tristes gauchistes qui chantaient deja le triomphe du grand professeur Prodi,deja si nul à la tete de la communaute europeenne....Mettez vous la tete dans le sac avec tous les autres couillons !

                              Je pense que vous retiendrez la leçon pour dans un an,si madame tuperware(segolene)se trouvait en finale !Je vous souhaite une bonne nuit de reflexion...J’en ris encore,sans me rejouir d’ailleurs.


                              • machinchose (---.---.129.40) 10 avril 2006 23:46

                                votre admiration pour la corruption le machisme (qui est votre en l’espèce considérant la finesse de votre ridicule trouvaille sur Mlle Royal) l’affairisme la vulgarité, l’incompétance et la censure vous honore davantage j’imagine...


                              • Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 11 avril 2006 10:19

                                Un macho de première (ramadi) vient essayer de se faire passer pour quelqu’un d’intelligent... C’est raté !


                              • raph (---.---.97.155) 10 avril 2006 23:17

                                Ca m’a toujours amusé moi que les français adorent la gauche, mais dans d’autres pays que le leur. Pour mémoire Prodi s’est royalement planté à la comission européenne, il a même dû démissionner. Tous les diplomates le prennent pour un « couillon » fini. Franchement Berlu je m’en foutais. Mais à lire votre procès d’intention contre lui, je suis bien content qu’il revienne. Ca vous rabattra le caquet.


                                • machinchose (---.---.129.40) 10 avril 2006 23:44

                                  ah et cette fascination pour les affairistes corrompu, incompétant mais flamboyant ça c’est mieux j’imagine ?


                                • raph (---.---.97.155) 10 avril 2006 23:28

                                  Je ne peux pas vraiment recopier l’article, mais il semblerait que berlu a le senat avec lui et la chambre contre. Il semblerait que Berlu, qui a été le PM le plus durable depuis l’après guerre en Italie reste....encore cinq ans. Messieurs de la gauche, bonsoir

                                  http://www.lecho.be/actualite/ligneinfo_fichenews.jsp?indice=68004


                                  • (---.---.102.50) 11 avril 2006 20:59

                                    visiblement.... la nuit a porté conseil !!! smiley))

                                    Mr Berlusconi semble prendre la direction du desert... tout en étant mauvais perdant ! Messieurs de la droite, bonne nuit !


                                  • Scipion (---.---.241.83) 11 avril 2006 05:29

                                    Pauvre Prodi !

                                    Il a « gagné » !

                                    Alors, soyons beaux joueurs, et reconnaissons qu’il est plus à plaindre qu’à blâmer... smiley)


                                    • Scipion (---.---.241.83) 11 avril 2006 06:37

                                      Il est temps d’aborder sereinement notre sujet.

                                      Je veux préciser d’emblée que je ne nourris pas une sympathie particulière pour Berlusconi, mais que j’éprouve une antipathie viscérale pour tout ce qui est de gauche.

                                      A partir de là, je me demande si Berlusconi n’est pas le grand vainqueur des élections qu’il a, apparemment, perdues.

                                      Alors qu’« on » prédisait son effondrement, il fait mieux que limiter la casse ; son parti reste le premier d’Italie ; Prodi se retrouve dans une position de semi-président du Conseil, intronisé par une coalition de bric et de broc, qui le soutient comme une corde soutient le pendu...

                                      A mon avis, la Casa delle libertà a tort de contester les dépouillements, si elle le fait dans un but autre que d’amuser la galerie... Il faut laisser Prodi « gouverner », c’est-à-dire qu’il faut le laisser sombrer corps et biens.

                                      Durement contesté sur sa gauche, à propos de la présence militaire italienne en Irak ; rudement contesté sur sa droite, en raison de ses projets d’union homosexuelle, pour s’en tenir à deux exemples, il ne tiendra pas jusqu’à la fin de cette année... Et peut-être même pas jusqu’aux vacances...

                                      Or, son naufrage signifiera l’éloignement de la gauche italienne du pouvoir, pour les vingt ou vingt-cinq ans à venir !


                                      • Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 11 avril 2006 11:00

                                        Il n’est pas contesté pour la guerre en Irak, ni sur le mariage homosexuel, vu que ce sont deux mesures qui étaient inscrites dans le programme commun des partis de l’Unione.

                                        Quand à votre ’haine de la gauche’, elle ne concerne que vous, et arrêtez de croire que votre vision du monde est un paradis universel... Elle se rapproche plutôt de l’enfer.


                                      • (---.---.241.83) 11 avril 2006 11:22

                                        Bref, L’Union - qu’ils disent - est au pouvoir pour les vingt-cinq piges à venir, au bas mot. Vous reste plus qu’à aller solliciter le droit d’asile politique en Italie...

                                        Pour ce qui est de mon enfer, ce n’est pas lui qui a fait cent millions de morts... Hein dis, Ludovic ?


                                      • Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 11 avril 2006 12:04

                                        Ce n’est pas les socialistes non plus... Attaque tout aussi minable que son auteur, qui ferait bien de s’acheter une vie sociale...


                                      • Kelsaltan (---.---.178.45) 11 avril 2006 10:39

                                        — - Il est temps d’aborder sereinement notre sujet. [...] mais que j’éprouve une antipathie viscérale pour tout ce qui est de gauche.
                                        — - M. Scipion, il n’y a pas quelque chose qui vous dérange, là... comme une faute de frappe du cerveau ?


                                        • Scipion (---.---.241.83) 11 avril 2006 11:05

                                          Non, non. Moi, je peux très bien dire que les gens de gauche sont de tristes cons, et de redoutables illusionnistes illusionnés, sans rien perdre de ma sérénité... smiley)

                                          Je peux aussi mettre un taquet à quelqu’un sans renoncer à ma placidité naturelle. C’est mon côté Lepicard... Charles Lepicard... smiley)


                                          • Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 11 avril 2006 11:07

                                            Je vous trouve plutôt un côté Laval... Pierre Laval.


                                          • Scipion (---.---.241.83) 11 avril 2006 11:37

                                            Tout de suite les grands classiques...

                                            Mais quand on en connaît que trois - Vichy, Pétain, Laval - c’est normal qu’on en use et qu’on en abuse...

                                            Sacrés Franzosen, ils zont terriples avec les zeures les plus zombres de leur Ristoire...


                                          • Thucydide (---.---.101.8) 11 avril 2006 12:28

                                            Cher Scipion, bien que le mépris et le cynisme que vous brandissez en bannière ne soient pas bien sympathiques, il faut admettre qu’en général, vous êtes redoutablement logique dans vos raisonnements. Mais là, vous nous faites toucher à la base irrationnelle de votre dialectique, en parlant de votre « antipathie viscérale pour tout ce qui est de gauche. »

                                            En toute logique, il devrait donc être impossible que vous trouviez quelqu’un plus plus à droite que vous. Pourtant, j’ose espérer que si on vous compare à Hitler, Saddam, Caligula, Néron, ou qui vous voulez, vous êtes -j’espère- « à gauche », non ? Donc, à moins que vous prôniez la crucifixion de vos contradicteurs en place publique dans d’atroces souffrances, je suggère que vous utilisiez vos indéniables capacités intellectuelles à moins de manichéisme et un peu plus d’ouverture d’esprit. Nombreux sont ceux qui, comme vous, déplorent l’angélisme ou le crétinisme de certains « intellectuels de gôche » (quand ce ne sont pas des fascistes déguisés en gauchistes), sans pour autant apporter leur appui inconditionnel au premier venu sous prétexte qu’il est plus à droite que son adversaire.


                                            • Scipion (---.---.241.83) 11 avril 2006 16:05

                                              Cher Thucidyde,

                                              Choisir de regarder ce qui est en face et dire crûment ce qu’on voit, n’est pas de nature à rendre sympathique. Et, pour tout avouer, mais vous l’aurez compris, je m’en fous. Pour ce qui est d’être logique, je m’y efforce comme tout un chacun, sans être absolument certain d’y parvenir en toutes circonstances.

                                              Mon rejet de la gauche s’inscrit dans ce ligne. Pour moi, la gauche, c’est l’illusion, c’est le refus des réalités, c’est la superposition de l’abstrait au concret pour justifier les postulats doctrinaux... E’est donc le mensonge, lorsque ce n’est pas la bêtise et ça débouche très logiquement sur des catastrophes.

                                              Très logiquement aussi, les gens de gauche - dans l’exercice de leurs convictions, uniquement, bien sûr -, ne cessent de me faire rire que quand ils commencent à me faire peur... Si ça peut vous rassurer, je suis beaucoup plus souvent amusé qu’effrayé, surtout depuis que le communisme s’est effondré, à l’Est.

                                              « En toute logique, il devrait donc être impossible que vous trouviez quelqu’un plus plus à droite que vous. Pourtant, j’ose espérer que si on vous compare à Hitler, Saddam, Caligula, Néron, ou qui vous voulez, vous êtes -j’espère- »à gauche« , non ? »

                                              Je vous ai fourni quelques éléments me permettant de définir ce que je considère comme la gauche, je serais beaucoup plus emprunté si je devais définir la droite... C’est la raison pour laquelle je ne saurais trop dire si les personnages énumérés sont effectivement de droite. Prenez Hitler.

                                              En quoi serait-il de droite ?
                                              - Parce qu’il est antisémite comme Voltaire, Marx, Proudhon, Bakounine, Toussenel ?
                                              - Parce qu’il est eugéniste comme sir Francis Galton, communiste notoire, et comme les socialistes suédois du début du XXe siècle ?
                                              - Parce qu’il est raciste, comme Voltaire encore, Montesquieu, Kant, Hegel et quelques autres de moindre envergure ?
                                              - Parce qu’il veut éradiquer le principe mauvais qui empêche l’édification du monde meilleur qu’il a conçu, comme avant lui Robespierre et Staline, et comme après lui Mao et Pol Pot ?

                                              Soyons sérieux...

                                              Pour ce qui est de Saddam, je ne saurais trop dire si des notions comme « droite » et « gauche » sont pertinemment applicables à des satrapes orientaux, comme le Proche-Orient en secrète depuis trois mille ans, au moins. Quant à Caligula et Néron, c’étaient deux timbrés qui étaient ni plus ni moins fous que Louis Althusser ou que le Danube de la Pensée...

                                              « ...indéniables capacités intellectuelles à moins de manichéisme et un peu plus d’ouverture d’esprit. »

                                              Je vous ai exposés les raisons de mon rejet de la gauche et je ne crois pas devoir m’ouvrir l’esprit sur ses numéros d’illusionniste. En règle générale, les gens de gauche ne m’incommodent nullement, mais qu’on ne me demande pas de faire semblant de les prendre au sérieux... Il faudrait, au moins, que j’y ai un intérêt financier... smiley)

                                              « Nombreux sont ceux qui, comme vous, déplorent l’angélisme ou le crétinisme de certains »intellectuels de gôche« (quand ce ne sont pas des fascistes déguisés en gauchistes), sans pour autant apporter leur appui inconditionnel au premier venu sous prétexte qu’il est plus à droite que son adversaire. »

                                              Si le premier venu auquel vous faites allusion est Berlusconi, je pense que vous vous trompez. Italianophile et italianophone, marié à une italienne, j’ai donc la moitié de ma famille qui vit en Italie. En Italie profonde (Ombrie et Piémont), et bien je peux vous dire que mes belles-soeurs, beaux-frères, nièces, neveux, petites-nièces et petits-neveux, ne vivent pas dans le pays que présentent les têtes d’oeufs d’Arte et de Libération, même pas ceux qui, le week-end dernier, ont voté pour les démocrates de gauche (ex-communistes) - il y en a, et je les connais... smiley)


                                            • Thucydide (---.---.101.8) 11 avril 2006 17:21

                                              On ne vous demande pas de renoncer à votre franc-parler, auquel je reconnais volontiers une utilité, même quand je ne suis pas d’accord avec vous. Mais l’arrogance et le cynisme n’apportent rien à votre discours, au contraire, ils tendent à en réduire l’impact. Et ça, je doute que vous vous en battiez les coglioni.

                                              Pour la suite, je suis bien d’accord avec toutes vos objections quant à la coloration politique des tristement célèbres personnages cités. C’est précisément là que je voulais vous amener : la coloration de « droite » ou de « gauche » est toute relative, et j’en reviens à votre phrase initiale de rejet épidermique. Et donc au fait que parachuté en pleine Antiquité ou en plein Moyen-Age, vous-même passeriez pour un dangereux gauchiste aux idées fumeuses.

                                              Enfin, pour finir par le clown « liftingué » qui s’agite au sud des Alpes, je reconnais bien volontiers que vous êtes sûrement mieux placé que moi pour émettre une opinion à son sujet, et que c’est votre droit de considérer qu’il constitue un moindre mal par rapport à la « mortadelle ». Mais justement, vous m’aideriez mieux à me faire une opinion en présentant des arguments rationnels plutôt qu’en aspergeant vos contradicteurs d’ironie et de quolibets.


                                            • Scipion (---.---.216.255) 12 avril 2006 07:32

                                              « ...vous m’aideriez mieux à me faire une opinion en présentant des arguments rationnels... »

                                              Ah mais, si vous souhaitez vous faire une opinion, ça signifie que vous n’en avez pas une toute faite ! C’est extrêmement rare par les temps qui courent. Pour ne pas dire pendable. Les gens ont la télé, des revues de presse qui leur permet de savoir ce qu’il y a dans tous les journaux, sans jamais en ouvrir un, il y en a même qui sont connectés au WEB et qui reçoivent toute l’information de la planète à domicile, en flux continu.

                                              Dans un tel contexte, tout le monde estime savoir tout sur tout. Votre aveu est donc particulièrement méritoire. Je vous livre quatre éléments du bilan de cinq ans de berlusconisme :

                                              - création de 1’500’000 emplois

                                              - taux de chômage (7 %) ramené au niveau de 1993

                                              - augmentation à 500 euros par mois pour 1’800’000 retraités de 70 ans et plus

                                              - baisse du taux des prélèvements obligatoires de 44 à 41 %

                                              « ...plutôt qu’en aspergeant vos contradicteurs d’ironie et de quolibets. »

                                              Excusez-moi, mais quand je débarque dans un débat et qu’y circulent, à la virgule près, des âneries véhiculées, depuis cinq ou dix ans, par des médias profondément malhonnêtes, je n’ai pas le sentiment de me trouver en face de contradicteurs, mais de punching-balls.smiley).

                                              J’en profite donc pour me livrer à un ludique entraînement, sans me soucier, au contraire de ce que vous croyez, de l’impact de mes propos.

                                              Quel impact voulez-vous, diable, qu’ils aient ? Et sur qui ?

                                              S’agissant des gens qui ne pensent pas comme moi, je sais depuis ma plus tendre enfance (péquenote, et toujours plus fière de l’avoir été) qu’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Quant à ceux qui pensent comme moi, ou à peu près, ils ne changeront pas d’avis parce qu’ils estiment ma personne et mes manières parfaitement déplaisantes, voire détestables...

                                              Et si tel devait quand même être le cas, ils s’avéreraient tellement superficiels, que j’estimerais leur hostilité bien plus méritoire et gratifiante que leur approbation...


                                            • Scipion (---.---.241.83) 11 avril 2006 16:11

                                              On ne comprend pas grand-chose de ce que vous dites... Malheureusement, ça n’est pas vraiment intéressant. Vos néologismes sont laborieux et abscons et on n’a pas envie de connaître la chute... Résultat, on décroche bien avant la fin...

                                              C’est dommage parce que, si vous aviez fait de l’audience, ça aurait pu devenir une série-culte.

                                              On aurait pu l’appeler Les Mystères de l’West...

                                              Chouette comme titre, non ?


                                            • Thucydide (---.---.101.8) 12 avril 2006 11:52

                                              Je repars d’un commentaire indépendant pour répondre à Scipion. Indépendant, parce qu’il me semble que nous en sommes revenus au débat initial de manière plus factuelle. En passant, un petit mot à propos de ma petite personne, effectivement, je m’efforce de ne pas céder à mes a-priori, même si j’en ai, comme tout le monde, et qu’ils influencent mon jugement. Et c’est pour inciter les autres à discuter sereinement que je préfère mettre en avant mes doutes plutôt que mes certitudes. Je n’ai pas de leçon à vous donner, mais je prends acte que vous préférez privilégier l’escrime épistolaire -que vous pratiquez avec dextérité- au réel débat.

                                              Donc, pour en revenir à l’Hurluberlusconi (je m’étonne que personne n’ait encore pensé à la faire, celle-là, je vais demander des droits d’auteur au Canard Enchaîné), je note les points que vous mentionnez, et là-dessus, je constate que le premier et le deuxième sont équivalents, le troisième ne me renseigne que faiblement puisqu’il ne m’indique pas le taux de remontée de cette rémunération, quant au quatrième, j’ai cru lire ici ou là que la contrepartie fiscale de cette mesure à été d’augmenter les impôts indirects pour réduire les directs. Il s’agit d’une approche plus libérale, et son efficacité reste sujette à discussion.

                                              Pour évoquer d’autres points que vous n’abordez pas et sur lesquels s’appesantit tout de même l’auteur de cet article, à savoir l’enrichissement personnel, la confiscation des médias et l’image déplorable pour un chef d’état, je me contente d’écrire que ce qui motive ce sentiment de ma part n’est pas la seule lecture de la presse hexagonale, que l’on peut taxer de parti-pris, mais du Courrier International. Sans prétendre en avoir fait une assimilation profonde et sérieuse, je peux au moins avancer qu’Hurluberlusconi ne semble pas trouver beaucoup de défenseurs dans ce bas monde.

                                              Ce qui ne m’empêchera pas de lire avec intérêt vos témoignages et votre point de vue, puisqu’ils sont inspirés par des personnes qui vivent la situation de l’intérieur. Et là, j’avoue les limites de ma capacité de contradiction. Peut-être que l’un des intervenants, voire l’auteur, que vous avez dispersés à coups de bazooka, accepterait de reprendre ce rôle.


                                              • Scipion (---.---.216.255) 12 avril 2006 18:06

                                                J’espérais que vous auriez vu le C’dans l’air, d’hier soir, sur France 5, mais je constate que ce n’est pas le cas. Un des invités a fourni une explication de la haine que les gauches en général et les médiateux en particulier, vouent à Berlusconi, qui m’a paru d’autant plus pertinente que... je l’ai moi-même formulée, il y a quelques années.. smiley)

                                                En 1994, deux des plus grands partis de la Péninsule, la démocratie chrétienne et le PS sont laminés par l’enquête Mains Propres. Le parlement est dissous et des élections législatives sont annoncées.

                                                Un phénoménal boulevard s’ouvre devant les Démocrates de gauche (communistes, plus ou moins ex-) qui n’ont plus de concurrents organisés. Ils vont remporter les élections et conserver le pouvoir pendant vingt-cinq ou trente ans.

                                                Mais à peine quelques semaines avant le scrutin, Berlusconi annonce sa décision de participer aux élections, avec un parti nouvellement formé, Forza Italia.

                                                Une tempête de rire accueille la nouvelle, d’un bout à l’autre de l’Europe progressiste et de la planète médiatique.

                                                C’est ce mouvement initial qui se transformera en un torrent de haine inexpiable à l’annonce des résultats du scrutin du 28 mars 1994. L’acharnement judiciaire n’a pas d’autre origine...

                                                P.S. - Je ne suis pas d’accord sur l’équivalence des points 1) et 2). Créer des emplois est une chose, faire baisser le taux de chômage en est une autre, puisqu’on peut créer des emplois et enregistrer une aggravation du chômage, dès lors qu’il se perd plus d’emplois qu’il ne s’en crée.


                                                • Thucydide (---.---.101.8) 13 avril 2006 10:52

                                                  Non, je n’ai pas vu l’émission, mais c’est édifiant. Cela dit, ce n’est pas une raison pour continuer à fonctionner sur le mode de la vendetta. Il faudra bien en sortir pour gouverner ce pays de façon un peu plus constructive -chez nous aussi, d’ailleurs.

                                                  Un point pour vous pour votre post-scriptum, ce n’est effectivement pas tout à fait pareil. Mais je reste convaincu qu’il est préférable de commencer par éjecter Berlusconi. Je n’ai pas l’impression que Prodi remettra en cause les mesures les plus efficaces de son prédécesseur, tout comme chez nous, les socialistes qui poussent des cris d’orfraie quand ils sont dans l’opposition et s’empressent de garder les mesures libérales qui marchent, voire de les amplifier (au prix d’acrobaties dialectiques fascinantes à l’égard de leurs « amis » communistes).


                                                • Antoine (---.---.211.2) 12 avril 2006 22:07

                                                  Si je comprends bien le cavalier aurait les « cou***** » d’un autre ds la culotte en plus des siennes....

                                                  Heureusement que le ridicule ne tue pas ....mais qu’en pense sa femme ?

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