J’espérais que vous auriez vu le C’dans l’air, d’hier soir, sur France 5, mais je constate que ce n’est pas le cas. Un des invités a fourni une explication de la haine que les gauches en général et les médiateux en particulier, vouent à Berlusconi, qui m’a paru d’autant plus pertinente que... je l’ai moi-même formulée, il y a quelques années.. )
En 1994, deux des plus grands partis de la Péninsule, la démocratie chrétienne et le PS sont laminés par l’enquête Mains Propres. Le parlement est dissous et des élections législatives sont annoncées.
Un phénoménal boulevard s’ouvre devant les Démocrates de gauche (communistes, plus ou moins ex-) qui n’ont plus de concurrents organisés. Ils vont remporter les élections et conserver le pouvoir pendant vingt-cinq ou trente ans.
Mais à peine quelques semaines avant le scrutin, Berlusconi annonce sa décision de participer aux élections, avec un parti nouvellement formé, Forza Italia.
Une tempête de rire accueille la nouvelle, d’un bout à l’autre de l’Europe progressiste et de la planète médiatique.
C’est ce mouvement initial qui se transformera en un torrent de haine inexpiable à l’annonce des résultats du scrutin du 28 mars 1994. L’acharnement judiciaire n’a pas d’autre origine...
P.S. - Je ne suis pas d’accord sur l’équivalence des points 1) et 2). Créer des emplois est une chose, faire baisser le taux de chômage en est une autre, puisqu’on peut créer des emplois et enregistrer une aggravation du chômage, dès lors qu’il se perd plus d’emplois qu’il ne s’en crée.