« ...vous m’aideriez mieux à me faire une opinion en présentant des arguments rationnels... »
Ah mais, si vous souhaitez vous faire une opinion, ça signifie que vous n’en avez pas une toute faite ! C’est extrêmement rare par les temps qui courent. Pour ne pas dire pendable. Les gens ont la télé, des revues de presse qui leur permet de savoir ce qu’il y a dans tous les journaux, sans jamais en ouvrir un, il y en a même qui sont connectés au WEB et qui reçoivent toute l’information de la planète à domicile, en flux continu.
Dans un tel contexte, tout le monde estime savoir tout sur tout. Votre aveu est donc particulièrement méritoire. Je vous livre quatre éléments du bilan de cinq ans de berlusconisme :
- création de 1’500’000 emplois
- taux de chômage (7 %) ramené au niveau de 1993
- augmentation à 500 euros par mois pour 1’800’000 retraités de 70 ans et plus
- baisse du taux des prélèvements obligatoires de 44 à 41 %
« ...plutôt qu’en aspergeant vos contradicteurs d’ironie et de quolibets. »
Excusez-moi, mais quand je débarque dans un débat et qu’y circulent, à la virgule près, des âneries véhiculées, depuis cinq ou dix ans, par des médias profondément malhonnêtes, je n’ai pas le sentiment de me trouver en face de contradicteurs, mais de punching-balls.).
J’en profite donc pour me livrer à un ludique entraînement, sans me soucier, au contraire de ce que vous croyez, de l’impact de mes propos.
Quel impact voulez-vous, diable, qu’ils aient ? Et sur qui ?
S’agissant des gens qui ne pensent pas comme moi, je sais depuis ma plus tendre enfance (péquenote, et toujours plus fière de l’avoir été) qu’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Quant à ceux qui pensent comme moi, ou à peu près, ils ne changeront pas d’avis parce qu’ils estiment ma personne et mes manières parfaitement déplaisantes, voire détestables...
Et si tel devait quand même être le cas, ils s’avéreraient tellement superficiels, que j’estimerais leur hostilité bien plus méritoire et gratifiante que leur approbation...