« Minorités visibles » et leur représentativité politique
Un candidat aux élections législatives françaises de 2007, qui n’a pas été élu à l’Assemblée nationale, déplore dans un quotidien français « qu’il n’y ait toujours pas un seul élu maghrébin ou africain à l’Assemblée nationale ». Et d’ajouter : « À un moment donné, il va bien falloir trouver le mode d’emploi pour qu’on soit représentés. »
Ma réaction à la lecture du texte ci-dessus (1) [voir les notes en fin de l’article] a été de me demander : « Mais combien faudrait-t-il d’élus arabes ou noirs à l’Assemblée nationale ? ».
Le présent article risque de vous paraître provocant. Certains estimeront qu’il contient des propos qui ne sont pas « politiquement corrects ». Il met en évidence le fait que d’une part dans la population française les groupes d’origine non-européenne veulent être représentés de façon visible dans la vie politique française alors que d’autre part on ne sait pas quels sont les critères de représentativité et de répartition des minorités.
Les appels à « introduire la diversité » dans la représentativité politique se multiplient dans les médias. Toute nomination à un poste de gouvernement d’un représentant de « minorités d’origine non-européenne » est applaudie par les commentateurs. L’appartenance à ces minorités est devenue un critère déterminant de sélection des candidats aux postes politiques.
De façon générale, ceux qui ont le pouvoir de propager leurs idées à travers les médias s’élèvent contre « l’hégémonie à l’Assemblée nationale d’une classe d’âge de plus de 50 ans, masculine et blanche ».
Si je comprends bien, ce qui est mis en cause dans ces commentaires, c’est :
- La proportion de députés de plus de 50 ans,
- La proportion de députés de sexe masculin,
- La proportion de députés blancs, c’est-à-dire d’origine européenne.
Si la répartition par sexe et par âge des députés devait être faite selon la répartition par sexe et par âge de la population française, les statistiques officielles de l’Insee, établies à partir des recensements officiels, fourniraient les critères de répartition valables, par définition impartiaux.
Si la répartition raciale des députés devait être faite selon la répartition raciale de la population française, combien faudrait-il de députés Blancs européens ?
Quel devrait-être le pourcentage des non-Blancs parmi les députés dans l’Assemblée nationale et selon quelle répartition : combien de Noirs, combien d’Arabes, combien de "Jaunes" etc. ?
Le graphe suivant montre quelle pourrait être en 2007 la répartition des minorités dans l’Assemblée nationale :
http://www.agoravox.fr/IMG/Faut-il_une_repartition_par_races_a_l_Assemblee_nationale.png
Une fédération des associations qui agissent en faveur de Noirs a été créée en 2005. Elle donne le nombre de 5 millions de Noirs en France en 2005. Donc 8 % de la population française. Citation : « Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré ». Lien :
http://rfi.fr/actufr/articles/071/article_40069.asp
Concernant le nombre des Noirs en France nous avons donc une information publiée par les associations qui représentent les Noirs. Concernant les pourcentages que représentent les autres groupes raciaux, les sources d’information sont moins catégoriques.
Les Arabes sont certainement plus nombreux que les Noirs puisque leur immigration massive a démarré avant celle des Noirs. Les Arabes représentent-ils 15 % de la population française ?
Ensuite il y a aussi par exemple les "Jaunes" et il y aussi les métisses, etc.
Selon certaines estimations la population française compterait deux tiers de Blancs européens et leur proportion est en diminution.
L’Insee ne fournit pas de chiffres officiels concernant la répartition raciale des habitants de la France.
Alors que dans d’autres pays les recensements fournissent des informations sur la répartition raciale de la population. Lien sur les statistiques raciales officielles du Bureau du recensement américain (U.S. Census Bureau) ; la structure raciale de la population américaine est donnée en page 3 du document :
http://www.census.gov/prod/2001pubs/c2kbr01-1.pdf
Les questions concernant l’Assemblée nationale française sont :
Selon quels critères devraient être répartis les sièges à l’Assemblée nationale française : l’âge, le sexe, la race, etc. ?
Si les députés doivent représenter la répartition raciale de la population, alors qui devrait fixer les pourcentages selon lesquels devraient être répartis les députés d’après le critère racial ?
Combien faudrait-il de députés blancs par exemple ?
Combien faudrait-il de députés noirs ?
Combien faudrait-il de députés arabes ?
Etc.
-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-
Notes :
-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-
(1) Le texte cité dans l’introduction a été publié par le journal La Croix, dans le numéro du 18/06/2007. Lien :
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2306328&rubId=786#
105 réactions à cet article
-
Vous dites "qu’il n’y ait toujours pas un seul élu maghrébin ou africain à l’Assemblée nationale ».
Désolé,mais en France,il n’y a que des électeurs français qui votent pour des candidats français.
C’est comme cela dans le reste du monde.
Si un africain veut se présenter en Afrique ,il est libre de le faire,même chose pour un habitant du Maghrébin.
Si nous sommes tous des fils d’immigrés,nous sommes avant tous des français et nos combats et nos valeurs sont incompatibles avec le communautarisme.
-
Avatar 27 juin 2007 12:05A l’âne Martin,
Vous utilisez le terme race au pluriel afin de parler des « races humaines ».
Cette terminologie sent le gaz (zyklon B) et transpire de bêtise. Comme le disait déjà Einstein, il n’y a qu’une race, la race humaine.
La preuve en est que vous pouvez faire de jolis enfants avec n’importe qu’elle femme, quelque soit sa couleur de peau...
Pour info, les « arabes » sont les habitants de la péninsule arabique....
Aux webmasters :
Comment avez-vous pu laisser passer un article comme celui-là ???
-
« La preuve en est que vous pouvez faire de jolis enfants avec n’importe qu’elle femme, quelque soit sa couleur de peau... »
Cela est la définition biologique d’une espèce, pas d’une race.
Un teckel et un dobermann peuvent donner naissance à un chien : ils appartiennent à la même espèce, mais pasà la même race.
-
Avatar 27 juin 2007 13:10A l’auteur,
C’est quoi un « jaune » ??? (à part celui de l’oeuf )
Un français d’origine de l’Inde, vous le rangeez dans quel tiroir ??? Le tiroir « Noir » ???
Pouvez-vous préciser votre pensée ???
-
@ martin
Dites-nous que vous vous etes mal exprimé, ça arrive. Parce que Avatar a raison.
-
Moi j’ai une idée.
On désigne d’office et sans passer par le filtre des élections ou de la compétence, des gens de couleur pour siéger à l’Assemblée.
On est plus en démocratie mais tout le monde est content.
-
Effectivement, Avatar a raison. Il existe une seule ESPECE humaine, et le terme même de « race » est tout à fait connoté et insupportable.
Mais je suis contre la discrimination positive, dangereusement communautariste, selon laquelle (parité incluse) chaque sous-groupe constituant notre nation, notre République, devrait être représenté non pour les valeurs et idées qu’il entend défendre, mais pour ce que ses membres exigent de traitements particularistes.
Une fragmentation qui attise les haines et que d’aucuns appellent, inquiets, « libanisation ».
-
« Effectivement, Avatar a raison. Il existe une seule ESPECE humaine, et le terme même de »race« est tout à fait connoté et insupportable. »
Vous confondez les mots espèce et race.
La définition biologique d’une espèce est un ensemble d’individus pouvant se reproduire ensemble. Une race désigne une spécificité morphologique marquée au sein d’une même espèce.
Exemple : un teckel et un dobermann n’appartiennent pas à la même race, mais ils peuvent donner naissance à un chien : ils appartiennent à la même espèce.
Concernant les êtres humains, ce qui est gênant avec le concept de race, c’est qu’il est très difficile à délimiter et à définir précisément, et qu’il peut justifier un modèle social discriminatoire. Pour autant, le concept de race en lui-même n’est pas totalement absurde s’il on s’en tient à une définition strictement biologique.
-
@ Philou
Je ne confonds pas. Je fais un choix lexicographique, considérant précisément que le seul critère biologique ne saurait être adapté à l’être humain. Traversé par l’Histoire, où les classifications par « races » ont de triste mémoire révélé le mal absolu dont le même être humain est capable. Et où ce même concept, qui renvoie à une réalité psychologique également, permet de désigner l’autre, selon sa couleur, comme étant essentiellement différent de soi, et méritant par là un traitement différentialiste : racisme d’un côté, discrimination positive de l’autre. Les deux faces d’un même fléau.
-
@ philou : en bio le terme de race n’existe pas ! même pour les cabots dans mon genre... tu peux parler d’espèce, de semi-espèce de genre de famille mais pas de race !
d’ailleurs ta définition d’espèce est plus que relative car de nombreuses plantes peuvent se reproduire entre elles (interfécondité) mais ne sont pas de la même espèce ! et pour les espèces fossiles ? comment fais-tu pour prouver leur interfécondité ?
-
@ PHILOU
Même en biologie, cela fait belle lurette qu’on a abandonné le concept de race, surtout pour l’espèce humaine. Et ce pour de multiples raisons :
- la faible variabilité génétique de notre espèce (proche d’une espèce en voie d’extinction, soit dit en passant, ce qui corroborerait le fait qu’on soit passé par un goulet d’étranglement dans un passé géologiquement récent, en terme de nombre d’individus). Pour exemple, si on prend deux chimpanzés (espèce très voisine de la nôtre, et géographiquement peu étendue), on observe plus de variations alléliques que chez deux humains pris aléatoirement sur la planète (oui, même un inuit et un papou de nouvelle-guinée)
- Cela dépend trop des critères choisis : si on classe les humains par couleur de peau, on n’a pas du tout le même « arbre généalogique » qu’en les classant par exemple par groupe sanguin, ou que sais-je... Au passage, vous avez remarqué comme la couleur de peau semble curieusement corrélée à la localisation géographique (avec les peaux sombres près des tropiques et les peaux claires près des pôles ?)Exemple parmi tant d’autre : les mélanésiens (peuplades noires des îles pacifiques) sont plus proches d’un point de vue sanguin avec les population d’eurasie que de celles d’afriques. Pourtant, ce sont des « noirs » pour la plupart des gens qui s’arrêtent au premier détail.
Toujours partant pour définir des races « biologiques » ?
-
Bois-Guisbert 30 juin 2007 10:17Au passage, vous avez remarqué comme la couleur de peau semble curieusement corrélée à la localisation géographique ?
Moi, j’avais remarqué, mais j’ai noté aussi que les peuples à couleur de peau très foncée sont, dans les pays qu’ils occupent sans partage, curieusement inaptes à ce que nous considérons comme la bonne gouvernance.
Quelle que soit leur localisation géographique (Afrique, Caraibes), qu’ils aient été colonisés ou non (Liberia, Ethiopie), l’incurie est rigoureusement la même...
Pire, on voit que s’ils se « réapproprient » complètement leur destin, ils sont tout à fait capables de ramener un pays relativement développé à un dramatique sous-développement (Zimbabwe).
Même au Brésil, pays métissé, antiraciste, progressiste et tout et tout, ils n’accèdent qu’exceptionnellement aux sphères supérieures du pouvoir. Idem à Cuba, par exemple... Les Noirs, comme on dit, soit gouvernent mal, soit n’accèdent pas au gouvernement.
On ne sait pas ce que deviendra, à terme, l’Afrique du Sud, mais pour des investisseurs, par exemple, ce n’est pas encourageant, eu égard à ce qui se passe partout ailleurs. Qu’un Mugabe arrive au pouvoir à Pretoria, et c’est le désastre garanti...
-
Monsieur Seb, je vous prierai d’écrire le patronyme du Maréchal avec une majuscule, s’il vous plaît !
attention, ceci est un trollage basique, laissant supposer de ma part quelque accointance avec les idées répugnantes et racistes de l’idéologie nazie, et son application en France pendant l’occupation de 40-45. Je nie farouchement avoir de telles idées, bien au contraire.
-
et la taille du sexe comme critère pour les député homme (et pour faire bonne figure la taille des Bonnets pour les femmes)
autre trollage d’un dangereux sarkozyste même pas sexiste (pff tout se perd)
-
snoopy86 28 juin 2007 08:13@ Bozz
Non Bozz, pas les Bonnet s’il te plait... Les Machinchose si tu veux, mais pas les Bonnet...
-
Les sois disant bien pensant, on imposé aux partis politique la présentation de 50% de femmes pour les législatives.
Résultat des courses 18% de femmes présentes à l’hémicycle.
Il faut arrêter de prendre les électeurs pour des pignoufs, on ne vote pas pour une personne, pas pour son sexe.
Par contre, dans un monde à majorité blanc, pourquoi devrions nous avoir des députés noirs/jaune/vert/etc ..., on vote pour notre représentant, celui qui va porter notre voix, celui qui nous ressemble.
-
Les appels à « introduire la diversité » dans la représentativité politique se multiplient dans les médias.
La machine a manipuler serait plus exact, qu’importe la couleur, le sexe, la religion, pour être élu, il faut être Français point. Cessez de culpabiliser le Français blanc, dans peu de temps, il faudra qu’il s’en excuse.
Pour clore allez sur AVOX MEDIA du 26/06/2007 visionner Noemie Lenoir ( c’est son nom ) écoutez bien ce qu’elle dit, c’est édifiant concernant les blancs, imaginez les mêmes propos tenue par une starlette blanche, les médias seraient aujourd’hui remplit d’appel au peuple, aux défilés anti-raciste condamnant aux gémonies la pauvre oie blanche.
A force de rabâcher aux minorités qu’ils ont tous les droits face aux salauds de blancs colonisateurs, ils les prennent.
Qui sème le vent.........
-
Laissons aux arabes et aux noirs le seul domaine ou ils savent faire quelque chose : le foot.
-
tout à fait ils gagnent un pognon fou (bien plus que les députés) à taper dans un ballon et on ne les a pas empéché d’occuper ces places en or, c’est donc qu’ils ne sont pas victimes de discrimination.
S’ils n’arrivent pas à faire de la politique, à être ingénieur, docteur, savant etc.., c’est peut-être qu’ils sont trop cons pour ça.
L’idéeal antiraciste qui nous mène par le bout du nez conduira peut-être un jour l’humanité à mettre au pouvoir uniquement des lesbiennes noires naines et demeurées et elle joueront à la guerre nucléaire avec tous ces beaux boutons. Nous mourrons tous « la conscience tranquille ».
-
« S’ils n’arrivent pas à faire de la politique, à être ingénieur, docteur, savant etc.., c’est peut-être qu’ils sont trop cons pour ça. »
Si j’en crois ta théorie tu n’es ni savant, ni ingénieur, ni docteur.
J’espère que t’es au moins bon au foot
-
Comme pour la représentation féminine, le plus important est dans le nombre des candidatures.
Si on prétend que les partis bloquent leurs « gens de couleur » (c’est possible), l’électeur ne peut rien changer au menu électoral.
S’il y a peu de candidats femmes ou peu de maghrébins ou de noirs, on ne va tout de même pas les élire de force pour respecter les statistiques !
La parité est déjà un non sens.
Vouloir déployer à ce niveau la discrimination positive, c’est carrément du délire.
-
Vos chiffres sont contestables : selon une étude TNS Sofres commandée en janvier dernier par le Cran en association avec le Parisien, il y aurait aujourd’hui en France 1.865.000 Noirs de plus de 18 ans, soit 3,86% de la population. Concernant les arabes vous annoncez sans citer de source, donc au pif, 15% de la population française, soit presque 10 millions de personnes, ce qui est énorme. A 66% les blancs seraient grosso modo une quarantaine de millions, ce qui voudrait dire, d’après vos chiffres, que depuis plus de 50 ans la population française de type européen n’aurait pas progressé en nombre d’individus...Pour en finir avec ces considérations grotesques il faudra qu’on me dise si un enfant blanc né d’un couple de métisses à la peau noire doit être rangé dans la catégorie « blanc », « métisse », « noire » ou autre. J’ai en effet une nièce blonde, aux yeux bleus, à la peau blanche née de parents noirs. C’est grave docteur ?
-
et le facteur ? il est comment ?
et bien ce qui vous choque sur ces chiffres est le nombre de gens dit de minorité visible ? les stat. sont interdites sur ce sujet en France car ce serait racistogène, ce qui est ridicule puisque ceux qui pensent qu’il y en a trop le penseront toujours et ceux qui s’en foutent (comme moi) s’en fouteront toujours ! La négation d’un éventuel problème sociétal est la pire des solutions !!
Personnelement je crois qu’il n’y a pas plus de « blancs » qu’en 1950 et que notre bonne natalité s’explique essenciellement par l’apport exogène mais bon ce n’est qu’une constation personnelle
-
Bulgroz 27 juin 2007 14:38« que notre bonne natalité s’explique essenciellement par l’apport exogène mais bon ce n’est qu’une constation personnelle »
Famille Rachida Dati : Fratrie de 8 enfants
Famille de Fadela Amara : Fratrie de 11 enfants
Qui dit mieux au gouvernement ?
-
mais justement ! c’est bien aussi pour ça que les propos du CRAN sont débiles !
l’auteur de cet article ne défend pas ces positions, il les combat ...
-
Bayrou : 6 enfants, Morin : 5, il me semble
de fait, dès la 2éme genération la natalité est la même. D’un coté et de l’autre de la méditérannée les taux se rapprochent de + en +.
-
Bonjour à toutes et tous,
Nous passons notre temps à tenter de répondre à des questions dont nous connaissons la réponse.
25 000, c’est le chiffre annoncé par le ministre HORTEUFEUX pour les reconduites, pardon mesures d’éloignement, à la frontière !
Encore un détail, un léger détail, le terme race est bien approprié pour les chiens etc etc.
Mais pas pour l’être Humain « la race humaine » !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Race_humaine
Tant que nous penserons comme cela en terme de race, nous continuerons à nous comporter comme des barbares, sans aucune humanité, sans aucun complexes,à être des bourreaux, des racistes etc. !
N’ayons surtout pas honte !
Merci pour cet article.
Cordialement .
Eric bloggeur Mulhousien citoyen résistant
PS : « CASSE TA TV » c’est ta seule chance !
http://monmulhouse.canalblog.com/
Pour info :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Race_humaine
Une race humaine est un sous-groupe de l’humanité se distinguant par des différences physiologiques précises, tout en étant interfécond avec le reste de l’humanité, les autres races. On admet généralement aujourd’hui, à la lumière de la génétique, que le seul sous-groupe correspondant à cette définition est l’humanité toute entière, autrement dit qu’il n’y a qu’une seule race humaine (on dit aussi qu’il n’y a pas de « races humaines »).
-
je ne vous suis pas, là. Vous précisez qu’il est insupportable de parler de race humaine. Soit. Vous ajoutez cependant tout en bas de votre commentaire un paragraphe, qui précise que l’on ne devrait parler que de la seule race humaine, et non de races au pluriel.
Que doit-on comprendre ?
Personnellement, je suis d’avis de voir la question sous son angle « humain » : le sang qui coule est rouge, quelle que soit la peau, la chair dont il s’échappe. Et ce sang, nous en voyons encore beaucoup trop, tous les jours, au nom de grand principes dévoyés. Rien à foutre de la race.
Par contre, ne venez JAMAIS me dire que nous ne sommes pas différents, au nom d’une structure ADN identique. Car nous ne sommes pas que des filaments et des molécules, des constructs adroits de matière organique vivante, nous sommes aussi des cultures, des histoires. Autant de concepts et de réalités en marge de ce que peut être une race.
-
Chichile :
Oui, mais qui est différent de qui ?
Vous avez beau dire « On est différents », ne comptez pas sur la compréhension implicite qu’on pourrait avoir de votre propos pour ne pas distinguer la différenciation racialiste.
Qui est différent de qui ? Comment définissez-vous les groupes humains ? jusqu’à quel niveau de détail ?
-
Bulgroz 27 juin 2007 12:10Dans la 4ième circonscription de la Charente où Malek Boutih a recueilli 15,66% des voix (6236 voix) en 2007, le candidat socialiste J.Claude Beauchaud en faisait 16 271 soit 40,50% au premier tour en 2002 soit le record de France pour le PS au premier tour de 2002.. Malek boutih a été parachuté dans la circonscription la plus facile de France.
Au total, en 2002, la droite recueillait 35% des voix (UDF compris) et la gauche 65%.
Le nombre de voix exprimés en 2002 (40180) est le même qu’en 2007 (40644) dans cette circonscription.
Dans le département de la Charente très ancré au PS, les résultats du seul PS sur les 4 circoncriptions en 2002 et 2004 sont les suivants :
1ier : 35.92% (2002), 40.93% (2007) = progression du PS de 5 points
2ième:32.78% (2002), 28.37% (2007)= perte du PS de 4 points
3ième:36,77% (2002), 44.18% (2007)= progression du PS de 8 points
4ième (Malek Boutih) : 40,50% (2002), 15.66% (2007)=perte du PS de 25 points
Les conclusions sont faciles à tirer, même les électeurs socialistes n’ont pas voulu de lui (perte de plus de 10 000 voix entre 2002 et 2007) alors que 2 circonscriptions sur 4 .ont augmenté le score du PS par rapport à 2002.
Il est surprenant de constater que Malek Boutih n’ait pas eu la lucidité de constater lui même la vérité dégagée par ces chiffres. S’en prendre à Hollande pour l’accuser de l’avoir envoyé au casse pipes est la marque d’un incroyable déficit de pratique citoyenne.
Le PS en tirera toutes les leçons.
-
@ Bulgroz
Ce que vous oubliez ou refusez de dire, c’est que face à Malek Boutih, il y avait un candidat dissident du Parti Socialiste qui avait refusé le parachutage de Boutih dans la circonscription. Donc au total, le nombre de voix du PS ne s’est pas effondré.
-
Bulgroz 27 juin 2007 12:48C’est vrai, mais il y en avait aussi 1 en 2002, j’ai aussi oublié de parler de la crémière d’Yvrac-et-Malleyrand (16110).
Ca change quoi au diagnotic ?
-
Le problème avec le racisme, c’est que nous sommes dans un cercle vicieux :
ghettoïsation de l’immigration -> non-intégration ->discrimination -> non-intégration -> discrimination -> non-intégration -> discrimination, etc.
Il sera très difficile de sortir de ce cercle vicieux. Le mieux eut été de ne pas procéder à la ghettoïsation de l’immigration et des « banlieues ». Facile à dire, c’et sûr.
Si quelqu’un a une issue...
-
« Si quelqu’un a une issue... »
Bah, un billet et dans l’avion ? Je plaisante...
La ghettoisation n’est pas le fruit d’une simple volonté politique, mais surtout le fruit d’une politique urbaine pourrie : je ne pense pas que l’on ait cherché à parquer les gens dans des habitats communautarisés et délabrés.
- exode rural, avec des taudis et bidonvilles qui poussent autour de Paris, et dans lesquels on retrouvera masse de paysans et fils de paysans bien de chez nous et non immigrés, venus chercher une vie meilleure à la ville
- LeCorbusier et son influence sur les plans d’aménagement urbains, où l’on devait construire d’immense cité de béton, avec des centres de vie par étage, et tous les commerces aux pieds des tours.
- la main d’oeuvre que l’on a fait venir en masse pour combler les manques de la métropole, pendant les 30 glorieuses, et que l’on devait logerAutant de misère que l’on a cru pouvoir gérer dans des cages à lapin.
-
@ Chichile
Je suis d’accord avec vous : la ghettoïsation n’a pas été planifiée et voulue, et en ce sens on ne peut pas parler d’Apartheid.
-
Le fait de vouloir mettre en place des quotas pour les « minorités visibles » relèvent purement et simplement du racialisme.
Le racialisme, c’est considérer qu’il existe des races au sein de l’espèce humaine, et que chaque individu pris au hasard est défini de manière incontestable et essentielle par son appartenance à la supposée race.
Le racisme, c’est postuler la hiérarchisation des races, et mettre en place un modèle social s’appuyant sur cette classification.
On le voit bien, il n’y a qu’un pas entre le racialisme et le racisme.
La discrimination positive, qui prétend vouloir corriger la racialisation socio-professionnelle procède d’une démarche raciste, puisqu’elle prône une représentation raciale au sein des classes sociales strictement égale à la répartition raciale au sein de la population totale.
Cela signifie que les individus, indépendamment de leurs qualités intellectuelles, culturelles, personnelles, etc. doivent être rangées dans une case qui leur est réservée, au détriment ou bien au bénéfice d’un autre individu n’appartenant pas à la même race. C’est ignoble.
L’ennui, avec le métissage, c’est que la « palette des couleurs » s’étend, et cela va être de plus en plus difficile pour les racialistes et a fortiori les racistes de définir précisément l’appartenance à telle ou telle race. On imagine mal un individu devoir remplir un formulaire avec une case « race » : blanc catégorie 1, blanc catégorie 2, blanc catégorie 3, noir tendance a, noir sous-catégorie b, arabe tendance jaune dégénéré rouge avec ascendance blanche mélangée à une dose de marron... On atteint le comble du grotesque et de l’humiliation.
Enfin soyons sérieux, la diversité de l’espèce humaine est une richesse exceptionnelle. Le risque le plus grand est la standardisation et l’uniformisation. Un individu doit être considéré en tant que tel et respecté pour sa singularité, point. Lorsque l’on rencontre une personne, on ne se dit pas : alors, elle appartient à la classe sociale de type 23.A.B.45, à la race GH.56.89, etc. La discrimination est la négation de l’individu.
S’il y a un combat à mener pour lutter contre la racialisation socio-professionnelle, ce n’est pas celui de la discrimination positive fondée sur des critères raciaux, mais celle fondée sur des critères sociaux. Il faudra l’expliquer à notre Président de la République.
-
sociaux et géographiques. Voir en ce sens la très bonne expérience de science po, qui a augmenté le nombre de places, pour les réserver à des élèves de banlieue, qui ensuite suivent le cursus normal, avec au bout la même sanction sur la compétence acquise ou non .
-
ce camembert représente les minorités par rapport à l’ensemble de la population vivant en France , mais pas par rapport à la population ayant le droit de vote dont et c’est normal sont exclus tous les non européens .
Ensuite , si il y si peu d’élus parmis les minorités visible , c’est aussi parce qu’on leur a refilé , un peu comme aux femmes des circonscriptions où ils n’avaient aucune chance d’être élus .
et si on commence avec des critères de races , il faudrait aussi le faire avec des critères de préférence sexuelles , de catégories socioprofessionnelles , de tranches d’âge etc etc
on est pas sortis de l’auberge !
-
Le problème avec le racisme, c’est que nous sommes dans un cercle vicieux : ghettoïsation de l’immigration -> non-intégration ->discrimination -> non-intégration -> discrimination -> non-intégration -> discrimination, etc.
Il sera très difficile de sortir de ce cercle vicieux. Le mieux eut été de ne pas procéder à la ghettoïsation de l’immigration et des « banlieues ». Facile à dire, c’et sûr.
Si quelqu’un a une issue...
-
La diférence entre Le Pen et Sarkozy ?
Le Pen est raciste, alors que Sarkozy est seulement racialiste.
-
Vouloir que l’assemblée nationale ait la même répartition « raciale » que la population totale est raciste : il s’agit en effet de fonder un modèle social s’appuyant sur l’appartenance raciale des individus.
-
Il serait dommage qu’à la lutte des classes se substitue la lutte des races.
-
Bulgroz 27 juin 2007 13:23On y va pourtant droit devant et ce n’est pas en accusant tout le monde de raciste que l’on va s’en sortir.
Les Français de souche ont quitté les banlieues en faisant des moins values immobilières (le bruit et les odeurs), ceux qui, minoritaires, faute de moyens, sont restés, baissent les yeux et vivent terrés chez eux.
Les minorités visibles, pendant ce temps, consolident leur ghettos, ethnie pat ethnie et stockent les armes pour préparer les grands jours.
Oui, tout indique que les choses ne peuvent encore qu’empirer, le réveil sera terrible, heureusement on a l’armée.
-
Vous avez raison. Je crains qu’il ne soit trop tard. La racialisation socio-professionnelle est déjà très avancée, et elle va s’accentuer avec la mondialisation. Le 21ème siècle va être chaud bouillant !
-
La différence entre Philou et un con ?
Euh ! je n’en vois pas.
-
Bulgroz 27 juin 2007 15:54Pfff,
Ces braves gens qui ont pu quitter ces banlieues sont allés là où ils ne veulent pas que cela recommence, ils ne votent plus PS, ne veulent pas de la loi SRU qui immanquablement ramène des exogènes là où il y en a pas et demandent l’arrêt de l’immigration d’Afrique. On s’étonne que dans les petits coins tranquilles où il n’y pas d’émigrés, le vote soit très à droite.
Il n’y a plus que les bobos magnifiques vivant dans de beaux lofts (comme vous ?) pour être humaniste et penser qu’il n’y en a pas assez. Mais, ils se gardent bien de demander leur mutation dans les quartiers perdus.
Plus personne ne veut y travailler. Les 2 plus gros employeurs du 93 (Seimens et EDF Production) ont menacé de quitter ce département pour cause d’agressions trop fréquentes à l’endroit de leurs salariés. Les services publics y sont saccagés., les coûts de la sécurité y sont énormes ...
Les gens qui vivent à l’abri dans les provinces en campagne ne demandent qu’une chose, que cela ne se reproduise pas chez eux .
-
@bulgroz
Bravo, vous enfoncez le clou, je suis 100% d’accord avec vous...
Au sujet de la loi SRU, je crois bien qu’elle est totalement enterrée (concernant en tout cas cette affaire des 20% de logements dits ’sociaux’ obligatoires, dont l’application signifirait en fait des immigrés partout en France ce dont personne ne veut). Les français ne veulent pas en entendre parler, point-barre !
De même un budget de 31 Milliards serait parait-il prévu pour les banlieues (Bouygues ou autres ont certainement du encourager la décision...) et notamment la reconstruction d’immeubles qui étaient parfaitement viables avant leur dégradation (je le sais, j’y ai vécu 17 ans). J’espère et je parie qu’on ne va bientôt plus en entendre parler non plus... Juste le temps pour Borloo et ses soutiens de bien comprendre qu’il n’y avait plus un sous pour cela !!!
Le pays qui doit se battre actuellement pour ne pas sombrer face à la mondialisation est simultanément tiré vers le bas à **tout niveau** (baisse importante du niveau d’éducation, problèmes de sécurité) par l’immigration.
Les entreprises faisant habituellement appel à la main-d’oeuvre originaire d’Afrique (bâtiment, T.P.) font de plus en plus maintenant appels aux personnes originaires des pays de l’est bien plus efficaces. Il y au moins 5 millions de personnes qui sont sans avenir chez nous...
L’immigration massive en provenance d’Afrique pose des problèmes qui n’ont AUCUNE SOLUTION.
Il va y avoir un gros ’clash’ !
-
Bulgroz 27 juin 2007 20:40Peut on loger dignement tous ces immigrés qui au lieu d’investir dans un nouvel habitat ou dans son entretien, envoient les économies aux pays ?
Les Français, eux, n’ont pas d’économies à envoyer ailleurs, ils comptent sur eux mêmes et petit à petit, trouvent leur nid.
Les autres, attendent que l’état Français, enfin, s’occupent d’eux. En attendant, il recréent l’Afrique autour d’eux, cassent les boites aux lettres et les ascenseurs en criant à l’injustice et au racisme.
-
@ Bulgrozz
« Heureusement il y a l’armée »...
Euh... Oui et non. Il se dit que le Charles de Gaulle aurait fait une escale à la Mecque pour que ces soldats puissent accomplir leur pélerinage, vrai ou faux, cela a une lourde signification.
Je ne sais plus quel anti-raciste disait que les européens (imaginez s’il avait dit les noirs... !) sont un peuple particulièrement cruel, et qu’un jour on serait peut-être contraint de faire débarquer l’armée pour protéger les minorités de leur violence, le jour où ils s’en prendraient à eux...
Mais que voulez-vous ! Ils ne veulent pas voir ces gôchaux ! A la fin de l’article il est dit que les blancs ne représentent que les deux tiers, et que le chiffre est en régression. Ce qui veut bien dire que notre pays est en train de changer de culture, totalement...
@ L’auteur
Et les Juifs ? Vous ne tenez pas compte des juifs ? Un écrivain (je ne sais plus son nom) s’est fait quasi limoger parce qu’il avait dit qu’il lui paraissait anormal que dans certains journaux de télévision, ne se trouvent que des juifs... Non, c’est tabou les juifs ? Ou alors cela signifie que vous les considérez comme des Français, tout simplement, et vous aurez raison : ils sont là depuis très longtemps, -1000 avant J-C je crois... Mais alors, pourquoi dans ce cas ne pas laisser le temps faire son oeuvre pour les immigrés, tout simplement ?
Bill
-
On s’en fous. On a pas à placer des gens à l’assemblée en fonction de leur couleur. Combien y a t’il de candidat de couleur déjà ? Si très peu se présentent, très peu sont élus. La France est un pays majoritairement blanc. S’offusquer que son assemblée soit à majorité blanche est stupide.
-
Avatar 27 juin 2007 14:19Au plus que Robert de 13h20,
Et la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Mayotte ???
-
En fait, la question posée est celle de la représentativité.
Le plus important au sein de l’assemblée nationale est surtout la représentativité des idées. En effet, il semble étrange de penser que tous les individus du même groupe ethnique aient la même opinion. De même, on peut déplorer le manque de femmes, mais il est faux que toutes les femmes ont la même opinion. Le but étant de débattre sur des idées, la représentativité des personnes est souhaitable, mais pas indispensable. A contrario la représentativité des idées est plus qu’indispensable : -)
Par exemple, savez vous qu’environ 1% de la population souffre de grave déficiences mentales. Est-il nécessaire d’avoir un député handicapé mental à l’assemblée ? En fait on pourrait dire cela pour n’importe quel type de population : les nains, les non-voyants, les sataniques, les enfants en bas-âge(!), les amateurs du jeu de go.. ..que sais-je.. : -)
-
« il semble étrange de penser que tous les individus du même groupe ethnique aient la même opinion »
Vous avez tout dit en disant cela.
La discrimination positive est purement raciste.
-
Ce qui est drôle, c’est que lorsqu’un homme politique (du PS me semble-t-il) avait dit de l’équipe de France qu’elle n’était pas représentative parce que à majorité composée de non-blancs, on avait eu un tollé EN SENS INVERSE. Alors que l’argument est EXACTEMENT le même que lorsque l’on veut 50% de femmes à l’assemblée ou une meilleure représentativité des « minorités visibles ». Paradoxal non ? : -D
-
Vous avez tout a fait raison.
Le mythe du grand méchant blanc est activement entretenu par la gauche qui veut accaparer les voix des immigrés. C’est immonde.
-
Bulgroz 27 juin 2007 13:40Il faut que le Cran, le Mrap et le PS éditent un petit livret pour nous expliquer ce qu’il faut dire et ne pas dire.
En matière de liberté d’expression, nous avons tant à apprendre.
-
En effet la discrimination positive est en quelque sorte racialiste mais pas raciste. Elle ne dit pas : telle race est supérieure à telle autre, mais au contraire tente de rétablir une égalité entre les individus sur des critères ethniques. Le mot « racisme » est bien souvent employé à tors et à travers. Reconnaître que la personne en face de soit appartient à telle ou telle ethnie n’est pas discriminatoire en soi. Attention à ne pas tomber dans un déni empêchant de penser librement. Si un homme est petit (comme notre bien aimé président : -D), tout le monde s’accorde pour le déclarer petit. Si un homme est noir, certains auront des réticences à l’affirmer noir. En fait, cette attitude révèle un certain malaise. On refuse de parler de ce qui fâche ou gène. Sans doute est-ce lié au passé français en Afrique.
Les facs aux USA recrutent avec la discrimination positive. Ce qui est bien, c’est que cela ouvre plus les études supérieures à tous. En effet s’il n’y avait pas de quotas imposés pour la députation, on aurait encore aujourd’hui 2% de femmes à l’assemblée. Est-ce un problème ? C’est à réfléchir, mais en tout cas la discrimination positive est un facteur d’efficacité indéniablement.
C’est aussi une arme à double tranchant. Ainsi, on peut reprocher à tous les noirs en études supérieures aux US d’être « pistonés » et en quelque sorte choisis non pas sur les même critères que tous (en théorie la capacité, la compétence.) mais sur des critères ethniques. En quelque sorte de prendre la place grâce à un paramètre qui ne dépend nullement du mérite. De ce point de vue, tout le monde ne se bat pas sur le même plan et donc c’est inégalitaire, car la compétence devrait être le seul facteur à prendre en compte.
Il faut savoir qu’aux US, la situation est un peu plus compliquée qu’en France, parce que la (courte) histoire de ce pays comporte une part où esclavagisme et ségrégations étaient monnaie courante. Un empire (en partie) construit par l’exploitation de l’homme par l’homme, et une part entière de la population contre une autre. : -/
L’idée de la discrimination positive n’est pas mauvaise en soi et a le mérite de poser clairement le problème au lieu d’être dans un certain déni teinté de culpabilité (?). Après tout il n’est pas difficile de dire qu’il y a toutes sorte de gens vivant en France. Parfois des critères ethniques sont à la base d’une discrimination qu’il faut combattre. On peut soit condamner les auteurs de ces discriminations ( en réalité c’est souvent difficile ) ou alors aider les victimes de ces discriminations, mais en courant le risque qu’elles passent pour « avantagées » d’une certaine manière.
Cette question de la représentativité est centrale et risque de faire parler d’elle dans l’avenir. En dehors de l’idée d’oublier l’assemblée composée de vieux messieurs blancs, il y a aussi le besoin de renouvellement du personnel politique. La nomination de Rachida Dati a ainsi été (quasi) unanimement saluée. Le problème serait d’avoir des pions qui font « le quota de minorités visibles » sans réelle compétence et pouvoir. Il ne semble pas que ce soit le cas ici : -)
Enfin rappelons tout de même que les Français votent. Pour l’instant le critère « appartenance à une ethnie » n’est pas reconnue par les autorités officielles, donc imposer des quotas dans ce sens semble pour l’instant proscrit d’un point de vue juridique ici bas : -)
-
un jour sur RFI j’ai entendu une française originaire d’Afrique s’énerver contre les noirs qui tiennent ce discours de victimes. Elle rappelait que l’esclavage existe toujours en Afrique, et que les Algériens tenaient d’autres algériens en esclavage au moment de l’arrivée des français ... propos approuvé par l’animateur. il faudrait que nos jeunes, de banlieue et d’ailleurs soient nourris d’autre chose que de TF1, ça aiderait :)
-
Les américains ont répondu au racisme par le racialisme compensatoire : les places à l’université sont très strictement attribuées en fonction de la race : blanc, noir, hispanique, et asiatique. C’est proprement monstrueux !
-
Le véritable enjeu est de mettre fin à la reproduction sociale. Un seul moyen : une éducation solide et accessible pour tous les milieux sociaux. Volonté politique...
-
@PHILOU
Je pensait également que c’est monstrueux, que cela était un véritable problème qui au contraire creusait le fossé. Après avoir parlé avec ma belle-doche qui a suivit ses études aux US, j’ai un peu changé d’opinion. Croire que les critères ethniques n’interviennent pas dans la vie courante est en quelque sorte de l’angélisme. La discrimination positive permet en tout cas d’être efficace pour donner à tous une chance. C’est vrai qu’elle est en partie injuste. Est-il plus injuste de ne rien faire ? Si l’on attends que les choses se fassent d’elles même, on pourra attendre bien longtemps.. : -)
Evidemment l’idéal serait que cette question n’en soit même pas une..
-
Oui, je crois qu’il faut se résoudre à l’idée que la discrimination positive est une transition nécessaire.
-
La representativité de ceux que vous appelez « minorité visible » est importante, particulierement à l’assemblée nationale. Non pas parceque les idées de ces personnes sont plus interessantes, mais parceque les noirs et les arabes, sont victimes (tout comme d’autres categories de la population helas) de discriminations. Pour lutter contre celles-ci les classes dirigeantes se sont montrées inefficaces par manque d’une reelle volonté, ou de convictions à defendre ces memes classes. Et cela depuis plus de 30 ans. Comme dit le dicton « on est jamais mieux servi... ». Laissons des noirs, des arabes, des chinois francais defendre leur droits aux parlements, et souhaitons qu’ils se fassent entendre, et que des mesures consolident l’ideal republicain que nous partageons. Il ne s’agit aucunement de communautarisme, mais lorsqu’un systeme est à l’origine d’un desequilibre, il faut savoir le reconnaitre, puis le réequilibrer.
D’une maniere generale, lorsqu’une minorité est défavorisée injustement, il est de notre devoir de l’aider (je ne parle pas ici de discrimination positive), et prendre sa defense, pour gommer cette injustice.
Ces minorité n’ont jamais rien demandée d’autre que d’etre traité à égalité, et notamment egalité de chance.
-
@à l’auteur,
L’article est en effet maladroit....pour ne pas dire plus !!
Et pourtant on peut s’interroger tout de même sur l’image que cette assemblée nous revoit une fois de plus. Il s’agit de « la représentation nationale »
Jamais elle n’aura été aussi vieille, d’ailleurs depuis trois législatures la moyenne d’âge ne cesse d’augmenter !!! en projetant cette tendance les premiers centenaires feront leur apparition d’ici 10 ans tout au plus !
Nous sommes toujours trois trains en retard au regard des autres pays européens sur la proportion de femme dans cet hémicycle ... et les élections aux différents postes de fonctionnement de l’assemblée montre le peu de cas que l’on fait des femmes (Ainsi le PS s’empresse-t-il d’envoyer au casse pipe Marylise Lebranchu au poste de Président de l’AN)
Et tout cela est en effet (mis à part les représentants des Dom TOM, quand même !) blanc blanc ......
Tout est ainsi dit.
-
haddock 27 juin 2007 14:33Nestor ,
je suis glacé de savoir qu’ aucune esquimaude ne soit représentée à l’ assemblée nationale , c’ est inouït .
-
je vous engage à lire ou relire l’article sur la discrimination positive de Sylvie Kauffman http://www.ac-versailles.fr/PEDAGOGI/ses/themes/equite/kauffmann.htmlet sur la connotation négative attachée à cette expression comparée à son équivalent anglo-saxon Affirmative action, qui selon SK est déjà un jugement porté sur ce concept. Je vois que tout le monde est contre la discrimination, sauf celle qui s’exerce contre les minorités ethniques. Il y a des exemples parfaitement réussis d’affirmation positive, mais le plus important est qu’une évolution s’est produite dans de nombreux pays où le concept a été embrassé comme un mouvement destiné à compenser certaines discriminations naturelles. Je citerai SK encore qui le dit beaucoup mieux que moi : « Faut-il donc préférer de facto une discrimination négative à une discrimination positive, mais contraire au »principe de l’égalité« ? Faut-il indéfiniment accepter qu’au nom de l’égalité se perpétuent les inégalités ? »
-
Avatar 27 juin 2007 16:14Georges Brassens La ballade des gens qui sont nés quelque part
Paroles et Musique : Georges Brassens 1972 © Editions musicales 57
"C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est être habités Et c’est être habités par des gens qui regardent Le reste avec mépris du haut de leurs remparts La race des chauvins, des porteurs de cocardes Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie Empalés une fois pour toutes sur leur clocher Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie Vous font voir du pays natal jusqu’à loucher Qu’ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète Ou du diable vauvert ou de Zanzibar Ou même de Montcuq il s’en flattent mazette Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches Enfouissent la tête on trouve pas plus fin Quand à l’air qu’ils emploient pour gonfler leurs baudruches Leurs bulles de savon c’est du souffle divin Et petit à petit les voilà qui se montent Le cou jusqu’à penser que le crottin fait par Les chevaux même en bois rend jaloux tout le monde Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C’est pas un lieu commun celui de leur connaissance Ils plaignent de tout coeur les malchanceux Les petits maladroits qui n’eurent pas la présence La présence d’esprit de voir le jour chez eux Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire Contre les étrangers tous plus ou moins barbares Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon Dieu qu’il ferait bon sur la terre des hommes Si on y rencontrait cette race incongrue Cette race importune et qui partout foisonne La race des gens du terroir des gens du cru Que la vie serait belle en toutes circonstances Si vous n’aviez tiré du néant tous ces jobards Preuve peut-être bien de votre inexistence Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part."
-
Avatar 27 juin 2007 17:11 -
NPM 27 juin 2007 19:20Brassens à raison : un immigrés né en France, quelque soit la paperasse administrative, reste un immigrés, et donc, devra être expulsé lui et ses enfants tôt ou tard.
-
Pourquoi ne parle-t-on pas de la représentativité des + de 1m74 faisant - de 67 kg, et ayant les cheveux roux avec une voix très grave ?
Y’en a marre de cette discrimination !
-
Vous avez des statistiques sur cette minorité, le taux de chômage, la moyenne des revenus ? Et que pensez-vous de la politique qui favorise l’emploi des handicapés qui occupent des emplois qui pourraient revenir aux gens en bonne santé, soit-disant plus productifs. Le refus d’une égalisation des chances est une pente bien savonneuse.
-
@ Annie
« Le refus d’une égalisation des chances est une pente bien savonneuse. »
C’est précisément le sens de mon intervention.
En favorisant telle ou telle minorité, on diminue les chances des autres.
La discrimination n’est jamais positive, c’est tout ce que je veux dire.
Un individu est défini en tant que tel, il n’est pas membre d’une communauté, d’une catégorie, d’un clan, etc.
-
C’est une question d’interprétation. Certains groupes sont favorisés de facto, d’autres par définition sont donc défavorisés. Je pense que c’est un problème qui ne dérangerait personne si ce désavantage, exacerbé par un manque de représentation, non pas seulement des idées, mais de l’expérience de la discrimination, ne se traduisait pas concrètement dans des mouvements sociaux dont la violence est proportionnelle au manque d’écoute.
-
Et tu la calcule comment, cette discrimination ?
Exemple : Moi, j’ai pas de chance, je m’appelle Charles. Et malgré tous mes efforts, je suis toujours considéré comme un « bourge » (traduction : gros con de riche qui n’en as rien à faire des prolos). Je vis à Creteil et fais partie de la classe moyenne, mais comme je m’appelle Charles, je serais toujours classé « bourge ». Est-ce que tous les Charles doivent bénéficier d’une dicrimination positive ?
-
tout à fait mon cher Tab ! Comment calculer le % de discrimination et en fonction de la localisation car Charles dans les XVIème est assez bien vu alors que Mouloud un peu moins et c’est l’inverse dans d’autres endroits où si tu ne t’appelle pas Mouloud et bien ta vie sera très difficile...un autre exemple Bonnet chez certains est une injure infâme et pour d’autres un compliment.. va savoir pourquoi !
réellement la discrimination est très factuelle et est très peu quantifiable : exemple : un type un peu gros (non je ne vise personne !) qui bouffe un sandwitch dans un arret de bus et bien immédiatement cela devient une feignasse qui s’empiffre alors que pour quelqu’un de non discriminé par ses adipocytes ce ne sera qu’un type qui bouffe un casse-dalle car il a pas eu le temps de manger !
ce sont les mentalités qu’il faut changer et pas imposer par des lois des changements qui ne font qu’attiser les différences
-
NPM 27 juin 2007 19:31Ce qu’il faut surtout c’est une séparation constitutionel entre français et immigrés, et donc un/des parlement immigrés, selon les races, et un français. Les immigrés doivent s’autogéré en attendant d’acceder à la partition et l’indépendance.
-
C’est la journée des défoulements ? Un fil est parti sur la place des femmes, un autre sur la religion et vous laissez une porte ouverte à une discussion sur le racisme. Je vais essayer de dire tout de même quelque chose sur le thème de la représentativité.
En identifiant les candidats députés à un parti qui les désigne, on modifie le rôle des élus - qui devrait être de représenter les citoyens auprès de la structure de gouvernance - pour en faire les représentant d’un parti. Leur rôle dans la majorité est inutile et dans la minorité futile. Le rôle des députés et leur mode d’élection est a revoir. Quant à une représentation de segments socioculturels, ce serait une tout autre vision de la société.
http://www.nouvellesociete.org/6.html
Pierre JC Allard
-
ben voila je rajoute ma petite piere a ce gros tas de propos qui a attiré mon attention ,tout d’abord je ne pense pas que la politique francaise soufre d’un manque de représentativitée hétnique mais plutot d’un manque de personne honnette, droite et non pas à droite,compétententes ,qui ferraient passées la dimmenssion humaine avant tout autre chose oui des gens qui serraient encor capable de rever un monde meilleur pour tous ,des gens qui auraient la vie pour religion et non pas l’argent .Mais qu’avons nous, de triste sir qui s’achette et ce vende et ne vous y trompé pas la connerie na pas de couleur et ces origines sont tout aussi d’ivers que variés, encor merci de m’avoir entendus.
-
NPM toi, de toute évidence on ne t’a pas fait cadeau d’un cerveau, pour tenir de tels propos haineux et racistes si cerveau tu as il est bien endommagé :-0 Je suis éfaré qu’il y ait encore autant de personnes qui parlent de race et de classifications des êtres humains (vive le métissage !)
Quant au manque de représentativité il reste du progres à faire, comme l’a souligné un intervenant la discrimination positive est une arme à double tranchant, mais peut-être une solution à court terme si elle est habilement utilisée... je suis quand même sceptique... Cela ressemble plus à de la poudre aux yeux qu’à une réelle volonté de représentativité, sinon il n’y aurait pas eu besoin d’en arriver là
-
Votre graphique me rassure sur un point. Sans autre repère que ma jugeote, puisque les politiques cherchent à cacher le problème depuis des décennies, je me disais qu’au recensement de 1965 il y avait 43 millions de français et qu’au vu de la fécondité des français on doit être à peine au dessus. J’en tirais la conclusion qu’il y avait en gros 20 millions d’immigrés en France ce qui me valait les noms d’oiseaux habituels de ceux à qui j’en parlais.
Sur votre graphique, les « sales connards de blancs qui osent encore vivre dans ce pays » représentent 68% de la population soit 44,2 millions.
Si nous ne faisons rien, au tournant de la prochaine génération nous serons devenus minoritaires dans notre propre pays. Sarkozy en a fait rentrer 1.500.000 ces 5 dernières années. Nous qui n’avons jamis respecté les droits de l’homme en ce qui concerne la communuaté française ne comptons surtout pas sur les communautés noires ou arabes pour nous en donner un.
La représentativité à l’Assemble Nationale ne représente pas les races, et alors ? Est-ce un critère de sélection ?
Il faut démocratiquement annuler les naturalisations effectuées depuis 1962 et démocratiquement donner un avenir dans leur propre pays aux populations qui en sont issues. Il y va de notre survie en tant que peuple.
-
à mon avis, la « discrimination positive », c’est une forme de racisme.
Racisme à l’envers, mais donc racisme quand même.
A partir du moment où l’on prend comme critère pour être représenté (assemblée nationale, gouvernement ou autre) ou employé (télévision dernièrement) la race ou la couleur d’une personne, c’est du racisme.
Pour en revenir à la représentativité nationale ou la formation gouvernementale, elle doit se faire sur les critères de compétence, et non de race.
Coluche disait : « ne plus pouvoir dire d’un arabe qu’il est con parce que c’est un arabe, c’est du racisme ».
Et il avait raison...
-
Un article de très mauvaise foi à mon avis.
Notre modèle républicain prône l’égalité des chances, mais ne semble pas pouvoir corriger des inégalités bien réelles. Lorsque des solutions sont proposés pour tenter de réguler des inégalités et de mettre fin à des discriminations, on agite le spectre du communautarisme, pour surtout ne rien changer. La « discrimination positive » qui, comme l’a rappelé une commentatrice plus haut, est la traduction malheureuse de « Affirmative action » cherche à mettre fin à des inégalités de fait. Le but n’est pas d’embaucher ou d’élire quelqu’un pour sa couleur de peau ou son sexe, mais qu’à capacité égale il est autant de chance qu’un autre candidat.
Pour la politique, la meilleure solution est, je crois, une profonde transformation des règles institutionnelles. Un non cumul strict des mandats, l’impossibilité d’être candidat ailleurs que là où l’on vote (mettre fin aux « parachutages », je ne vois pas par exemple comment on peut-être maire de Paris et Député en Corrèze), la mise en place d’un « congé pour mandat électif » devraient permettre d’améliorer la représentativité sans passer par un système de quotas.
-
NPM 28 juin 2007 12:08« Le but n’est pas d’embaucher ou d’élire quelqu’un pour sa couleur de peau ou son sexe, mais qu’à capacité égale il est autant de chance qu’un autre candidat. »
Si j’ai envi de travailler avec un blanc plutôt qu’avec un noir, c’est mon probléme parce que c’est mon argent. D’ailleur je suis contre l’immigration, et mon attitude est politique. Mais je n’interdi pas à quelqu’un d’autre, si c’est son plaisir, de travailler avec un noir (je mets noir pour exemple, bien sur, car je n’ai rien contre les noirs en général ou en particulier). Avec tout ces gens de gauche anti raciste, il n’y a pas de probléme, ils seront engagés.
-
Allez NPM je vous offre une tribune,
expliquez-moi donc pourquoi vous êtes contre l’immigration, ça m’intéresse au plus haut point. Peut-être pourrez-vous me convaincre ?
-
Dans votre France aux français NPM, je me demande ce que vous faites des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens. De même que faites-vous des protestants, des athées et des agnostiques puisqu’à vous lire je comprends que votre France est catholique ?
Ce que je vais vous dire risque de vous échapper, mais la France est une construction politique, les français sont un peuple une nation mais pas une ethnie, je sais ça va vous faire de la peine mais c’est comme ça. Vous même êtes vous si sur de ne pas avoir un ancêtre immigré ?
-
Bois-Guisbert 28 juin 2007 18:48Ce que je vais vous dire risque de vous échapper, mais la France est une construction politique, les français sont un peuple une nation mais pas une ethnie, je sais ça va vous faire de la peine mais c’est comme ça. Vous même êtes vous si sur de ne pas avoir un ancêtre immigré ?
Si, Masuyer, vous êtes incapable - par conditionnement idéologique ou par bêtise - de comprendre qu’en dépit des nuances régionales, il y a une manière française d’être, de comprendre, de se comporter, de réagir, qui différencie un Français d’un Allemand, d’un Suisse, d’un Italien, d’un Espagnol ou d’un Anglais, et à plus forte raison, d’un Maghrébin et d’un Subsaharien, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse pour vous ?
Alors disons que l’Espagnol moyen est un Alsacien moyen qui aime la corrida, et le Chtimi moyen, un Italien moyen qui préfère les frites aux spaghettis, restons-en là et complaisez-vous dans vos rêves de sordide métisserie bananière à la guatémaltèque...
Mais permettez-nous de ne pas les partager. Ne serait-ce que par respect pour nos morts. S’ils nous ont légué un pays, ce n’est assurément pas pour en faire « ça » !
-
Bois-Guibert,
L’appel à « nos morts » m’a tiré des larmes.
« Mais permettez-nous de ne pas les partager. Ne serait-ce que par respect pour nos morts. S’ils nous ont légué un pays, ce n’est assurément pas pour en faire »ça« ! »
Je vous permet tout à fait de ne pas partager mon point de vue, mais souffrez qu’on vous réponde. La liberté d’expression n’est pas à sens unique, ne vous en déplaise.
Une manière d’être française pourquoi pas ? Mais les savoyards peuvent-ils la partager eux qui ne sont devenus français qu’au milieu du XIXème siècle ?
Avec votre raisonnement que faire, par exemple des Polynésiens, Français ou pas ? Les Populations des anciennes colonies françaises doivent-elles être considérées comme ayant une manière d’être française ? Ne notez-vous pas des différences flagrantes entre la manière d’être d’un provençal et celle d’un chtimi ?
Expliquez-moi, je ne demande qu’à comprendre.
-
Bois-Guisbert 29 juin 2007 11:01Expliquez-moi, je ne demande qu’à comprendre.
Ne vous fatiguez pas
L’appel à « nos morts » m’a tiré des larmes.
C’est très con comme remarque. De vous, elle ne surprend pas, mais elle reste très con, parce que vous ne l’auriez jamais faite à un juif parlant de la Mémoire et de ses morts à lui. Ce sont les Français morts qui stimulent votre verve ironique...
Une manière d’être française pourquoi pas ? Mais les savoyards peuvent-ils la partager eux qui ne sont devenus français qu’au milieu du XIXème siècle ?
Absolument, mais teintée d’une forte identité régionale. Les Savoyards baignent depuis toujours dans un environnement qui est le même que celui de « Français » plus anciens, dont ils partageaient les origines ethniques, la civilisation et la culture.
Dans le même ordre d’idées, on note souvent, lors de consultations populaires (« votations »), qu’une majorité de Suisses romands cultivent un égalitarisme à la française que la majorité de leurs compatriotes alémaniques ne partagent pas. Ces « cousinages » sont fréquents, naturels et normaux. Ils font qu’on peut facilement vivre ensemble.
On se souvient, aussi, que le Pays de Vaud, le plus vaste et le plus peuplé des cantons suisses francophones, a été terre des comtes de Savoie de 1207 à 1475... Ca crée non seulement des liens, mais également, entre les « de souche » de part et d’autre du Léman, des sentiments communs presque familiaux, des sympathies, voire des complicités, qui se transmettent de générations en générations au long des siècles...
Avec votre raisonnement que faire, par exemple des Polynésiens, Français ou pas ?
Administrativement Français, mais de culture polynésienne. Il serait aussi ridicule de leur enseigner « Nos ancêtres les Gaulois » qu’il l’était de le faire aux petits Cochinchinois, aux petits Malgaches ou aux petits Togolais...
On doit, au contraire, tout mettre en œuvre pour les préserver d’un métissage culturel qui signifie ni plus ni moins que la mort d’un peuple, ce qui est extrêmement plus dommageable que la disparition du dodo (Raphus cucullatus de l’île Maurice, par exemple...
Les Populations des anciennes colonies françaises doivent-elles être considérées comme ayant une manière d’être française ?
Bien sûr que non. Et heureusement. Elles ont leurs civilisations et leurs cultures propres. Leurs rapports à la mort et à leurs ancêtres, pour aller tout de suite à un exemple extrême, sont totalement différents, et on sait qu’ils conditionnent grandement la perception de la vie, du rôle et de l’organisation de la société, par les différents peuples.
Ne notez-vous pas des différences flagrantes entre la manière d’être d’un provençal et celle d’un chtimi ?
Sans aucun doute, mais sur fond d‘histoire commune, d’appartenance nationale commune et de riche patrimoine culturel commun.
Maintenant, si vous vous rendez compte qu’elles sont flagrantes entre le Petit Quinquin et Marius, vous devriez pouvoir comprendre qu’elles sont abyssales entre Marcel et Mouloud, comme entre Albert et Mamadou...
-
« L’appel à »nos morts" m’a tiré des larmes.
C’est très con comme remarque. De vous, elle ne surprend pas, mais elle reste très con, parce que vous ne l’auriez jamais faite à un juif parlant de la Mémoire et de ses morts à lui. Ce sont les Français morts qui stimulent votre verve ironique..."
Seulement vous oubliez que des français sont morts pour combattre des idées telles que les votres, c’est pour ça que vous m’avez presque tiré des larmes.
« Les Savoyards baignent depuis toujours dans un environnement qui est le même que celui de « Français » plus anciens, dont ils partageaient les origines ethniques, la civilisation et la culture. »
ah bon ? La langue me semble un élément structurel très fort de la culture, même quand celle-ci n’est plus parlée. Bon vous me rétorquerez que la langue savoyarde était romane. Mais qu’en est-il des Alsaciens et des Mosellans (langue germanique), des Bretons (langue celtique), des Basques (langue non indo-européenne à priori). L’origine ethnique me fait également bondir, je vous donne la définition d’une ethnie :
« Une ethnie est un groupe humain possédant des caractéristiques biologiques et morphologiques normalement liée à des ancêtres communs. »
Il me parait difficile sur une telle base de parler d’une ethnie française, pas vous ?
« On doit, au contraire, tout mettre en œuvre pour les préserver d’un métissage culturel qui signifie ni plus ni moins que la mort d’un peuple, ce qui est extrêmement plus dommageable que la disparition du dodo (Raphus cucullatus de l’île Maurice, par exemple... »
Si l’on suit votre raisonnement le peuple français est mort puisque nier le métissage culturel qui fonde la culture française me semble un peu délicat. Ce n’est pas le métissage culturel qui détruit un peuple, c’est l’imposition directe (oppression) ou indirecte (puissance économique d’une culture).
-
Bois-Guisbert 29 juin 2007 17:38Seulement vous oubliez que des français sont morts...
Ce serait qui d‘après vous ?
...pour combattre des idées telles que les votres...
Ce serait lesquelles d’après vous ?
Parce que, voyez-vous, les allusions, c’est facile ! On leur fait dire ce qu’on veut et, personnellement, des Français qui sont morts pour leur pays deviennent une succursale du tiers monde, je n’en connais aucun...
En revanche, depuis Vercingétorix, ceux qui sont morts pour avoir voulu chasser des envahisseurs étrangers, sont tombés par armées entières.
La langue me semble un élément structurel très fort de la culture, même quand celle-ci n’est plus parlée.
Beaucoup moins que vous ne le pensez, puisque, précisément, les Alsaciens et les Mosellans ont fait le choix de la France, plutôt que celui de l’Allemagne ou de l’indépendantisme, les Bretons et les Basques ont, de même, fait le choix de la France, si l’on fait abstraction d’une minorité d’extrémistes sanglants.
Par ailleurs, la Suisse est un magnifique exemple de communauté effectivement multiculturelle et harmonieuse, mais qui n’est pas à la portée de tout le monde. Les Belges, les ex-Yougoslaves ou les ex-Tchécoslovaques ont échoué dans leur tentative de faire vivre ensemble des gens qui n’avaient pas vocation à cela.
L’origine ethnique me fait également bondir...
Moi pas... Parce que ça induit les similitudes culturelles qui nous différencient des « autres ».
Il me parait difficile sur une telle base de parler d’une ethnie française, pas vous ?
Personne ne parle d’ethnie française, ni de race non plus, comme cela se faisait couramment autrefois compris pour les peuples régionaux... J’ai parlé, en fait, d’origines ethniques puisqu’il y a, à l’origine de la France, un fond commun celtique et gaulois, qui est indéniable :
« Il y a dans la psychologie des peuples, un fond de permanence qui se retrouve toujours. Nous sommes encore, par combien de traits, semblables aux Gaulois nos ancêtres, et les caractéristiques que Tacite notait chez les Barbares ou les Juifs de son temps, sont encore reconnaissables dans les Allemands, les Israéliens d’aujourd’hui. », note André Siegfried dès les tout premiers mots de L’âme des peuples (Hachette, 1950).
Cela signifie que les minivagues successives d’immigration ont, depuis toujours et comme il est souhaitable et naturel, été phagocytées par les « de souche ». Ces immigrés, parce que de type caucasien, n’ont été perçus comme des étrangers qu’au cours de périodes transitoires, à l’issue desquelles, ils se sont mimétiquement fondus au sein d’une population elle-même caucasienne.
De fait, on n’a jamais entendu de Polonais, d’Italiens, de Russes ou de Portugais, réclamer une présence ès-qualité dans la politique, les médias, les hautes écoles ou n’importe où ailleurs.
Si l’on suit votre raisonnement le peuple français est mort puisque nier le métissage culturel qui fonde la culture française me semble un peu délicat.
André Siegfried, se basant sur les auteurs de l’Antiquité,observe le contraire. Et là encore, le fond de permanence a assimilé les apports des peuples psychologiquement et culturellement proches, qui ont enrichi la culture française, sans la submerger ni l’infléchir, l’exception culturelle française n’étant pas une vue de l’esprit... A ceci près, toutefois, que tous les pays européens seraient en droit de revendiquer la leur...
Ce n’est pas le métissage culturel qui détruit un peuple, c’est l’imposition directe (oppression) ou indirecte (puissance économique d’une culture).
Allez donc voir ce qui se passe aux Etats-Unis dans les zones des Etats du Sud-Ouest, qui subissent massivement l’invasion des Chicanos !
-
Bois-Guisbert 29 juin 2007 18:49Nous sommes tous francais : meme droits, meme DEVOIRS !!!
Encore un qui marche à côté de la nouvelle plaque !!!
C’est fini, ça, mon pote ! Ce qu’ils veulent, les ethniques, c’est, en tant qu’ethniques, des mandats, des fauteuils, des places au râtelier et au prorata des ethnies, ainsi que les bagnoles de fonction et autres avantages en nature qui vont avec.
Les devoirs, bien concrets, et les droits, parfaitement abstraits, qu’on leur servait jusqu’à présent, ça les intéresse plus, vu qu’ils remplissent pas plus la gamelle que le coffre-fort !
Y’a bon Banania, il est d’accord de remonter sur les affiches. A condition qu’on lui verse des royalties ! et tant pis le racisme, l’antiracisme et toute la Lyre !
Il commence à comprendre qu’être concrètement Nègre, ça peut rapporter beaucoup plus gros que d’être théoriquement égal...
Comme je te dis, c’est un vrai séisme : la transmutation de toutes les valeurs de la République, dirait Nietzsche.
-
Bois-Guisbert 28 juin 2007 12:44Ca y est, les antiracistes se déchaînent : - Ouais, eeeeuh... Y’a pas de races... eeeuuh... Y’a qu’la race humaine et c’est vrai, vu que c’est Einstein qui l’a dit...
Qu’est-ce que tu veux répondre à ça ? Einstein, ça en jette un max’ et si tu dis qu’il a jamais rien dit de pareil, qu’y’en a qui confondent Einstein avec Jacquard (le biologiste, pas l’intelligent des métiers), tu te retrouves catalogué antisémite vite fait, mal fait...
Seulement, ce coup-ci, c’est vachement plus coton que dans le passé, pour eux, les antiracistes... Jusqu’là, tout était à peu près simple. Il y avait d’un côté les racistes, tous des Blancs, les Méchants, et, en face, tous les autres, les Bons.
On expliquait aux enfants que les races existent pas, qu’on voit ça dans des microscopes autrement plus performants que les châsses humains et que, par le fait, les racistes étaient non seulement des salauds, mais encore des cons...
Tout ça passait amirablement bien, dans le discours politique, et d’autant mieux qu’il y avait une unanimité des Bons qui réunissait tout le monde, à l’exclusion du Front national et toutes les nauséabonds qui gravitent dans ses parages..., des médias aux partis politiques, des assoces aux clergés et des éboueurs maliens aux millionnaires façon Fabius...
Mais voilà que la donne change du tout au tout.
Il ne s’agit plus d’expliquer que les races n’existent pas à des gosses réceptifs et influençables - qui s’en foutent et qui, expériences faites, deviendront racistes à trente piges, comme tout le monde.
Non, non, maintenant il faut convaincre des adultes qui, justement, comptent sur leur appartenance raciale - qui n’existe pas, on vous dit - pour obtenir des bonnes places dans les différents fromages et aux divers rateliers politiques et institutionnels...
Comme c’est tout nouveau, il y a un tas de gens qui n’ont pas encore compris, et qui réagissent encore à l’ancienne :
Lerma : « Désolé,mais en France,il n’y a que des électeurs français qui votent pour des candidats français... (...) Si nous sommes tous des fils d’immigrés,nous sommes avant tous des français et nos combats et nos valeurs sont incompatibles avec le communautarisme. »
Eric citoyen Mulhouse : « Tant que nous penserons comme cela en terme de race, nous continuerons à nous comporter comme des barbares, sans aucune humanité, sans aucun complexes,à être des bourreaux, des racistes etc. ! » Cosmic Dancer : « ... je suis contre la discrimination positive, dangereusement communautariste,. »
Pfff : « Quand tous les partis auront en leur sein autre chose que le sempiternel Enarque, on aura juste a voter pour ses idées, la couleur de l’elu n’aura aucune importance. »
PHILOU : « Le fait de vouloir mettre en place des quotas pour les « minorités visibles » relèvent purement et simplement du racialisme. »
Spartacus : « A partir du moment où l’on prend comme critère pour être représenté (assemblée nationale, gouvernement ou autre) ou employé (télévision dernièrement) la race ou la couleur d’une personne, c’est du racisme. »
On rigole, on rigole... Ils sont complètement à côté de la plaque. De la nouvelle plaque, je veux dire.
Nos issus de l’immigration, ils voient pas du tout les choses comme ça. Ils veulent bien, eux, que les races n’existent pas, mais à condition que cette affirmation ne soit pas utilisée, contre eux, comme prétexte pour les écarter des fauteuils, prébendes, et avantages afférents.
Schématiquement dit : ils pensent « mandats et jetons de présence », les antiracistes leur répondent « Grands Principes », ils comprennent, forcément, « entourloupe », faut quand même pas les prendre pour plus cons qu’ils sont
Du coup, la négation de l’existence des races, ils la perçoivent comme l’officialisation du monopole des planques, sinécures et filons que se sont attribué les Blancs, bien calés dans tous les bons créneaux, et qui ne veulent pas se laisser spolier par des revendications ethniques, à la fois contraires aux principes de la République - un sacré coup de bol ! - et aux intérêts supérieurs d’eux-mêmes !
Celui qui arrivera à faire comprendre aux issus de l’immigration que c’est dans leur intérêt, et pour leur plus grand bien, qu’on leur refuse les places qu’ils réclament au titre de leur pigmentation, il est pas encore né, moi je vous le dis...
Ceux qui ont l’air con, dans l’affaire, ce sont ceux qui s’imaginaient qu’on pouvait avoir une société polyraciale, multiethnique et pluriculturelle sans COMMUNAUTARISME.
On n’en est encore qu’au tout début, et il l’ont déjà bien profond dans le c... ! Alors, permettez, M’sieurs-Dames, que nous prenions place dans les gradins pour compter les coups, parce que votre combat, sur ce coup, n’est pas du tout le nôtre.
-
le racisme, c’est appliquer une discrimination envers une personne qui n’a choisi en naissant ni sa race, ni la couleur de sa peau.
On peut être anti-communiste, anti-fasciste, anti ceci ou cela, c’est différent : on n’est pas d’accord avec les prises de positions de l’Autre, et on le fait savoir.
Parce que l’Autre en question avait le choix d’une option que l’on ne partage pas, et à laquelle on peut s’opposer.
Malheureusement, le racisme est latent en France. Le communautarisme sarkozien en est un avatar édulcoré pour « décomplexer » ceux (et ils sont très nombreux, hélas) qui partagent ces vues.
-
NPM 28 juin 2007 13:21« le racisme, c’est appliquer une discrimination envers une personne qui n’a choisi en naissant ni sa race, ni la couleur de sa peau. »
Je supose qu’elle n’a pas non plus choisie en naissant son diplome ? Donc embaucher sur diplome est raciste ???? AH HA AH !
« Malheureusement, le racisme est latent en France. »
Et la porte est grande ouverte.
-
Si un jour prochain, un Européen autochtone, c’est à dire un Blanc européen, se présente en France à un concours d’admission à une grande école, ou par exemple 50 % des places sont automatiquement réservées aux « minorités visibles », c’est-à-dire aux non-Blancs, il ne dira rien s’il sait qu’effectivement 50 % de la population française ne sont pas des Européens autochtones.
FAUX !!! Car, les choses étant ce qu’elles sont, on sait d’ores et déjà que si les 50 % Blancs qui seront admis auront obtenu un résultat compris entre entre 100 et 80, les 50 % de non-Blancs se situeront entre 90 et 65, voire moins...
C’est-à-dire que seront reçus des non-Blancs dont la performance aura été inférieure à celle de Blancs qui auront été rejetés. Aux Etats-Unis, ça s’est toujours passé comme ça !
La discrimination positive sert toujours à accorder un avantage, si ce n’est un privilège, au positivement discriminé. Dans la mesure où cela contribue à accroître la frustration des « de souche », je ne suis pas contre...
-
Avatar 29 juin 2007 00:36A l’auteur,
Mais ou êtes vous ???
J’aurais aimé vous voir répondre à mes questions concernant les mots à connotation raciste que vous avez utilisé dans votre « article ».
Auriez-vous honte au point de vous cacher ???
Je réitère donc mes questions :
Qu’est-ce qu’un « jaune » ?
Un français d’origine indienne, vous le rangez dans quelle partie de votre « camenbert » ? (« noir » ?)
Vous parlez de « races humaines ». Quelles sont-elles ???
-
Je ne vois pas où vous situez la honte. Il n’y a pas de honte à avoir d’appartenir à une race, ou à un mélange racial. Si on constate qu’il y a des français d’origine indienne, alors il est envisageable de les mettre en évidence dans la variété des races humaines présentes en France. Commet procéder, selon quelle classification - cela est expliqué plus loin dans mon commentaire, en résumé : il suffit de suivre l’exemple américain.
Mais encore une fois, j’insiste : je ne vois pas où vous situez la honte. Il n’y a pas de honte à avoir du fait d’appartenir à une race.
On constate en France que c’est un droit démocratique de pouvoir dire « j’appartiens à la race X et je veux défendre les intérêts de ma race ». Par exemple les faits prouvent que les Noirs français ont le droit en France de le revendiquer. Des associations nombreuses ont été crées en France avec pour objectif de défendre les intérêts des Noirs. Une fédération de ces associations qui agissent en faveur de Noirs a été créée en 2005. Lien :
http://rfi.fr/actufr/articles/071/article_40069.asp
Citation : « Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré ». D’après l’information qui figure sur ce lien, les Noirs sont désormais « fédérés » pour mieux appuyer leurs revendications.
Les autres races présentes en France peuvent également souhaiter que leurs intérêts soient défendus.
Les races qui figurent sur le « camembert » n’y sont placées qu’à titre d’exemple purement illustratif pour cet article. L’exacte répartition des races en France ne pourrait être donnée que par un organisme officiel tel que l‘INSEE. Il faudrait encore que l’INSEE soit muni d’outils appropriés d’analyse et de traitement de l’information sur la base des caractéristiques raciales de la population.
En ce qui concerne les Jaunes, au XIXe siècle, les Européens ont classifié les groupes humains selon un des critères apparents (théorie racialiste). La « race jaune » regroupait les individus xanthodermes (qui signifie à peau jaune ), originaires d’Asie de l’Est.
Selon les critères courants, les individus de race jaune ont une peau claire assez semblable à ceux de race blanche (avec parfois une légère nuance de jaune, ce qui lui a donné son nom à la race), les cheveux sont très souvent noirs et raides, avec parfois des cheveux marron voire rougeâtres, et les yeux à une paupière (souvent appelés « bridés ») sont noirs ou bruns.
De nombreux pays utilisent toujours cette classification, comme par exemple les États-Unis d’Amérique qui cependant actuellement l’appellent « Asiatique ».
Vous auriez pu trouver vous-même des réponses à ces questions. D’ailleurs j’ai fourni dans l’article le lien sur les statistiques raciales officielles du Bureau du recensement américain (U.S. Census Bureau) ; la structure raciale de la population américaine est donnée en page 3 du document :
http://www.census.gov/prod/2001pubs/c2kbr01-1.pdf
On peut constater dans ce document que les Américains ont fait leurs définitions des principaux groupes raciaux et des sous-groupes raciaux, selon leurs besoins, c’est-à-dire selon les groupes que la population identifie sur le territoire américain. Dans leurs recensements de 2000, les américains identifient cinq principaux groupes raciaux (« White », « Black or African American », « American Indian and Alaska Native », « Asian », « Native Hawaiian and Other Pacific Islander »), les autres, dont la présence communautaire n’est pas significative sur le territoire américain, sont rangés dans les groupe « Some other race » ce que signifie « une autre race ». Les Américains identifient aussi de nombreux sous-groupes raciaux.
En Europe, on pourrait de façon analogue distinguer les groupes qui ne sont pas originaires d’Europe, par exemple les Nord-africains, les Moyen-orientaux, les Extrême-orientaux etc. Si les français d’origine indienne forment une communauté qui a une influence notable sur la société, alors on pourra leur proposer un classification à part.
De façon analogue, parce qu’ils représentent une communauté dont la présence est forte sur le territoire américain, le Bureau du recensement américain mait en évidence les Coréens comme un sous-groupe du groupe « Asian ». Il suffit d’examiner le document dont j’ai fourni le lien, pour comprendre le fonctionnement des classifications raciales américaines.
Mais encore une fois : ces classifications reflètent la situation aux États-Unis d’Amérique. Les communauté qui ont une présence forte en Amérique ne sont pas forcément celles qui ont une présence forte en Europe.
Un français d’origine indienne pourra dans un recensement européen, qui serait fait selon les modalités américaines, cocher les cases qui indiquent « indien asiatique » ou « autre asiatique » ou « une autre race ». Pour comprendre ce qui en France semble incompréhensible car la population n’a pas ce genre d’expérience, pour comprendre donc les principes de la classification raciale, je répète encore une fois : examinez les statistiques raciales officielles du U.S. Census Bureau.
Par ailleurs on constate dans ce document de l’U.S. Census Bureau que le système américain est souple : un individu peut préciser le mélange racial qui le caractérise, il peut également préciser son ethnie ou son origine culturelle indépendamment de la race - les termes américains « Hispanics » et « Latinos » signifient respectivement « de culture hispanique » et « de culture centre-américaine ».
Vous auriez pu trouver toutes ces réponses en examinant les liens que j’ai fournis dans l’article.
Vous pouvez être opposé à tout ce que j’explique. Il n’y a pas de mal. De même vous pouvez être pour ou contre la vision américaine des races. En démocratie toutes les opinions sont permises.
La question est : si les minorités doivent recevoir des traitements de faveur (discrimination positive), si la représentation politique doit être le reflet des « minorités visibles » ou si les entreprises doivent embaucher selon la répartition en France des « minorités visibles », alors comment savoir quels doivent être les pourcentages de présence des « minorités visibles » dans les hautes études, les entreprises, la politique etc., quels sont les pourcentages où les uns et les autres seraient satisfaits ? Car alors il faudrait connaître exactement quelle est la répartition raciale de la population française.
Prenons un exemple pour illustrer le problème. Si un jour prochain, un Européen autochtone, c’est à dire un Blanc européen, se présente en France à un concours d’admission à une grande école, ou par exemple 50 % des places sont automatiquement réservées aux « minorités visibles », c’est-à-dire aux non-Blancs, il ne dira rien s’il sait qu’effectivement 50 % de la population française ne sont pas des Européens autochtones. Mais s’il n’y a pas de chiffres fiables et officiels alors qui pourra imposer de réserver un pourcentage, quel qu’il soit, aux « minorités visibles » ? Le mécontentement de ceux qui s’estimeront injustement lésés risque d’aboutir à des situations incontrôlables...
Ne faudrait-il pas dans ce cas que l’INSEE, ou un autre institut officiel, fournisse des chiffres fiables ? Ce serait un préalable.
Les Américains ont choisi cette voie et ils réservent les traitements de faveur en fonction de la mesure officielle des pourcentages de l’existence de chaque minorité raciale dans la population américaine. Les Français suivront-ils cet exemple ?
Les Français le veulent-ils ?
Mais c’est une tout autre question de savoir si on veut que le nombre d’immigrés originaires d’autres continents continue à croître en France et en Europe. Ce n’était pas la question posée dans l’article.
-
Bois-Guisbert 29 juin 2007 18:50Nous sommes tous francais : meme droits, meme DEVOIRS !!!
Encore un qui marche à côté de la nouvelle plaque !!!
C’est fini, ça, mon pote ! Ce qu’ils veulent, les ethniques, c’est, en tant qu’ethniques, des mandats, des fauteuils, des places au râtelier et au prorata des ethnies, ainsi que les bagnoles de fonction et autres avantages en nature qui vont avec.
Les devoirs, bien concrets, et les droits, parfaitement abstraits, qu’on leur servait jusqu’à présent, ça les intéresse plus, vu qu’ils remplissent pas plus la gamelle que le coffre-fort !
Y’a bon Banania, il est d’accord de remonter sur les affiches. A condition qu’on lui verse des royalties ! et tant pis le racisme, l’antiracisme et toute la Lyre !
Il commence à comprendre qu’être concrètement Nègre, ça peut rapporter beaucoup plus gros que d’être théoriquement égal...
Comme je te dis, c’est un vrai séisme : la transmutation de toutes les valeurs de la République, dirait Nietzsche.
-
Si un jour prochain, un Européen autochtone, c’est à dire un Blanc européen, se présente en France à un concours d’admission à une grande école, ou par exemple 50 % des places sont automatiquement réservées aux « minorités visibles », c’est-à-dire aux non-Blancs, il ne dira rien s’il sait qu’effectivement 50 % de la population française ne sont pas des Européens autochtones.
FAUX !!! Car, les choses étant ce qu’elles sont, on sait d’ores et déjà que si les 50 % Blancs qui seront admis auront obtenu un résultat compris entre entre 100 et 80, les 50 % de non-Blancs se situeront entre 90 et 65, voire moins...
C’est-à-dire que seront reçus des non-Blancs dont la performance aura été inférieure à celle de Blancs qui auront été rejetés. Aux Etats-Unis, ça s’est toujours passé comme ça !
La discrimination positive sert toujours à accorder un avantage, si ce n’est un privilège, au positivement discriminé. Dans la mesure où cela contribue à accroître la frustration des « de souche », je ne suis pas contre...
-
Vous ne pensez pas que « les noirs » avant d’appartenir à une « race » appartiennent pour la majorité d’entre eux à la classe populaire à laquelle appartienne aussi un certain nombre de « blancs ». En tant qu’appartenant à l’« ethnie dominante d’autochtones de couleur blanche » je ne me vois pourtant pas défendre les interets de la minorité « d’autochtones de couleur blanche de la tribus des friqués de Neuilly. Blanc je suis mais »petit blanc", non...
-
Bois-Guisbert 2 juillet 2007 11:57Vous ne pensez pas que « les noirs » avant d’appartenir à une « race » appartiennent pour la majorité d’entre eux à la classe populaire...
Non, non. Ca c’est la perception stupidement marxiste des choses. Les Noirs qui appartiennent à la classe populaire qui possèdent, néanmoins, un miroir, y voient un Noir, le matin en se levant, pas un prolo...
En outre, le Noir qui prend un rateau avec une Blanche ne pense pas vraiment que c’est parce qu’il appartient à une « classe populaire ». D’autant moins qu’il n’a pas « C.P. » tatoué sur le front...
Et le patron de discothèque qui fait éconduire les Noirs pour éviter, à ses clients traditionnels, une promiscuité dont ils ne veulent pas, ce n’est, une fois de plus, pas pour cause d’appartenance à la « classe populaire »...
Ils sont c...s, ces marxistes
-
Les ni-putes ni-soumises au gouvernement c’est bien car j’aime la brandade de morue.
-
Dans le même esprit : combien d’ouvriers faudrait-il ? Combien de salariés du privé manque-t-il pour une bonne représentativité, combien d’avocats et de médecins en trop à l’Assemblée ? Ces questions sont les mêmes, c’est juste le point de vue qui est différent. Il est clair qu’avec une plus large représentativité des emplois que la civilisation du Blanc Occidental Européen (dont je fais partie) a accepté pendant longtemps de laisser occuper à ceux que nous n’avons longtemps vus que comme des lubrifiants de notre économie, ces ethnies seraient mécaniquement mieux représentés. Mais avec notre système majoritaire, comment faire ? En organisant des circonscriptions majoriatairement noires, maghrébines, ouvrières, salariées, PDG, chanteurs, tels de multiples ghettos avec toute la tension qui s’en suivrait ? Ou en revenant sur le blocage sus-cité ?
-
Ce qu’il y a de bien avec les minorites au gouvernement c’est que si on paume les cles de la bagnole de fonction y’en aura toujours un capable d’ouvrir les portes avec un fil de fer.
-
Je vous trouve très pessimiste et un peu provocateur ! Les minorités sont en place à l’Assemblée nationale. Seulement 110 députés ont été élus à la majorité absolue du corps électoral inscrit ! Fallait le faire, mais ils ne sont que 110 . Les autres , l’énorme majorité 467 députés,ont été élus « à la sauvette »,le plus souvent grâce à des « magouilles »opportunistes , dans un second tour marqué par un record d’abstentions 40%. Ainsi 467 députés ,à de rares exceptions, se sont fait élire avec 50-53% des voix des 60% de participants. Faites le compte, l’hémicycle est un ramassis de minoritaires dans le pays !!!!!! Maintenant, les gôuts et les couleurs, cela ne se discute pas et vos propos frisent le rétro racisme rampant, voire, le terrorisme intellectuel pour électeurs psychologiquement affaiblis par la victoire sans appel du dernier président de la République ! Lui au moins est majoritaire.......à moins que .....la France des « faux-culs » ait été encore à l’oeuvre !!!!!
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON