Je trouve l’analyse un peu simpliste. Plusieurs choses étaient reprochées à Google :
a) la mise en cache qui faisait qu’un article passé dans les archives payantes était toujours lisible via le site de Google,
b) la publication de courts extraits d’articles dans le cadre de Google news,
c) des liens profonds (deep linking) contournant la page d’accueil et privant en partie le site de recettes publicitaires.
Dans ces trois cas il est très simple techniquement d’indiquer le comportement que Google doit avoir.
Cas a : interdiction de mise en cache ou interdiction d’indexation du site.
Cas b : certainement le plus litigieux au regard du droit qui semble être ici inadapté avec l’évolution technique, quoiqu’il en soit le refus d’indexation est possible.
Cas c : là c’est de l’incompétence crasse en matière de configuration de serveur Web le deep linking peut être inhibé très facilement.
Une ou deux lignes dans un fichier de configuration sont suffisantes pour régler ces cas de figure. Tout me laisse croire que les sites veulent bénéficier de l’audience de Google sans contre partie. Il est intéressant de noter que dans Google news ne figure aucune publicité, par conséquent on ne peut pas écrire « Google se nourrit de publicité en mettant en ligne les contenus écrits par d’autres ».
Je crois que le point d’interrogation est en trop dans votre titre. Le résumé de Maître Eolas basée sur l’analyse détaillée du professeur Rolin sur le texte qui a « fuité » est claire : c’est du 100% démago inutile, coûteux et de plus mal écrit.
Merci Demian pour cet article bien vu. Il y a toutefois une question qui m’intrigue : dans ces conditions sur quel livre un agnostique pratiquant devrait-il prêter serment ?
mais s’il était possible de faire un parallèle entre les bénéfices financiers liés au marché de l’amiante ainsi qu’une valorisation du coût écologique (extraction, production, retraitement) cela serait certainement un énorme pavé dans la mare qui donnerait enfin la mesure du coût réel.
Merci encore pour tes articles : ils sont tellement factuels que c’est politiquement incorrect