SI j’ai bien suivi, il s’agit là d’une autre approche. En allant à l’extrême, tout basculer sur de la TVA réduirait le handicap de nos couts sociaux sur la compétitivité. C’est ça ? Mais est-ce qu’on ne jouerait pas sur epsilom. Le cout social n’est pas 90% du cout salarial que je sache ? Or, c’est au moins un facteur 10 qu’il faudrait compenser pour restaurer une compétitivité à ce niveau...
Oui, bon, la réalisation de plus-value par une entreprise, ça dépend énormément de ce que fait l’entreprise (usine ? négoce ? banque ? assurance ?...). Mais j’ai du mal à imaginer que l’on puisse à ce niveau négliger la plus-value apportée par le travail du salarié (ou alors les entreprises emploieraient des salariés à ne rien faire ?). Les salariés payent donc une part sur leurs salaires et une part par leur travail. On peut tout aussi bien dire qu’ils ne payent rien du tout puisque l’entreprise leur donne leur salaire... Je ne vois pas où mènent ces considérations.
Tout est inter-connecté et segmenter les choses à outrance les rend peu lisibles, ouvrant la porte à toutes magouilles ou suspicion de magouille qui ont finalement le même effet démotivant.
Au lieu de décomposer tous les niveaux des cycles imbriqués de la machine économique, choisir un stade unique, le moment où l’individu perçoit une ressource, pour y appliquer la ponction unique nécessaire au fonctionnement de la société, voilà qui présenterait déjà l’avantage de voir clairement qui paye quoi.
Ne confondons pas la fin et les moyens. Je sens bien votre jubilation à l’évocation d’une épreuve de force, mais une épreuve de force sans but a aussi peu (voir moins) de chance de faire avancer les choses dans le bon sens qu’une utopie sans moyen.
Effectivement, dans cette discussion, on est loin du réalisable. Mais si déjà ça permettait d’affiner un modèle idéal d’une part et d’identifier les principaux obstacles qui nous en sépare... Ben c’est déjà ça, non ?
Quand au fait que je dise des bêtises, admettons. Mais si vous vouliez bien être charitable et me donner plus de détail... Ça m’éviterais éventuellement de redire la même plus tard...
JL, j’avoue que cela m’a écorché le clavier d’écrire ça, mais je me refuse à fonctionner par idéologie, libérale ou pas.
Je cherche simplement à me projeter en tant que retraité dans un pays pourvu d’un revenu universel (effectivement, c’est cette idée qui est reprise) et d’un service publique correct. Serais-je alors farouchement attaché à toucher une retraite dépendant de mes revenus antérieurs et ouvrable à un moment précis ? Personnellement non. Dans un tel pays, la question de la retraite m’apparaît comme un détail.