Je précise : mettons qu’une année donnée, le taux soit de 50%. Les entreprises localisées en France verseraient 50% des dividendes directement aux services fiscaux. L’avantage d’un taux unique ne dépendant pas de la nature des ressources est de rendre possible cette opération. Ce serait impossible s’il fallait prendre en compte la somme totale des ressources de chacun pour lui affecter un taux d’imposition...
Effectivement, l’actionnaire étranger échappe à cet impôt. Mais quelle différence avec aujourd’hui ? Il faudrait établir cette différence par des calculs. Car les entreprises où ce phénomène pourrait être défavorable au pays peuvent aussi se délocaliser à l’étranger (où simplement délocaliser leurs bénéfices).
On pourrait aussi régler cette question par un prélèvement à la sources concernant ce type de ressources.
Concernant le taux unique, j’ai hésité. Faire un taux proportionnel aux ressources est tout aussi facile. Mais je ne crois pas que ce soit un enjeu important. Si on gagne l’assurance d’un plancher raisonnable et d’un service public pérenne, l’intérêt de faire payer les riches à un taux plus fort que les pauvres devient secondaire. Après tout, tant qu’ils n’empêchent personne de vivre, les milliardaires ne sont pas gênants...
Les fraudes existent dans tout système. Il faut bien entendu les combattre aujourd’hui et demain. Il me semble qu’il est plus aisé de combattre les fraudes dans un système simple.
Pour le moment, la question Bildeberg reste de mon point de vue une hypothèse. Si on arrive à créer et proposer des systèmes simples et obtenant l’adhésion de tous, et bien s’il y a des loups cachés, ils devront sortir du bois pour s’expliquer. Aujourd’hui, on n’en est pas là. La complexité dont on nous nourris crée tellement de divisions plus ou moins mesquines que si loup il y a, il pourra longtemps encore se rassasier en toute discrétion et impunité.
1) bien que je comprenne que les besoins soient différents selon le lieu où l’on vit, je crois qu’il faut en rester à un plancher unique. Je verrais bien une indexation sur le coût de la vie, mais avec possibilité d’abondement négociable à chaque exercice. 2) je ne comprend pas du tout la difficulté. Chaque année, on calcul bien le budget de l’année à venir. La question du nombre de fonctionnaires, service par service, ne devrait découler que de la réalisation des missions confiés à ces services. Sion considère que l’on n’a aucun besoin de fonctionnaire, virons les tous. Si on considère qu’on ne peut actuellement pas assumer les fonctions attendues, recrutons-en. Cette question n’a rien à voir avec la fiscalité. 3) hé bien j’avoue que mon schéma est purement proportionnel. Pas de progressivité. On pourrait facilement faire un impôt progressif mais par pitié, sans tranche ! juste en ayant un taux proportionnel aux ressources !... Pour autant, je ne suis pas convaincu que ce soit nécessaire. En effet, si mes ressources sont égales au plancher plus 100 €, que le taux est de 50%, que personne en France n’est dans la misère et que les services publiques sont corrects, ça ne me dérange pas de payer 50€ si tout le monde en France paye 50% de ses ressources quelque soient leur nature.