Pie, entre ce que vous apportez, et l’article de Enquête & Débat, il n’y a par beaucoup de contradiction. C’est vrais que les qualificatifs de « réelle démocratie », « huitième merveille du monde », « l’état le plus démocratique du monde » sont pour le moins fantasques.
Mais le fait est qu’il y a redistribution de la manne pétrolière. Alors il est impropre de parler de démocratie, mais c’est tout de même un état qui semblait prendre en compte l’existence d’un peuple, non ?
Comme tout le monde, je trouve que Kadafi a une sale tête. Il n’en reste pas moins que tout le monde s’accorde à saluer l’évolution des dernières années de la Libye Kadafi sur le plan social.
Si les progrès sociaux se poursuivent avec la démocratisation, hé bien tant mieux pour les Libyiens. Dans le cas contraire, ils se seront bien fait rouler.
Pour le moment, cette affaire ressemble plus à un gigantesque acte de piraterie sous prétexte de promotion de la démocratie.
Non, ça veut dire qu’il y a des preuves d’un relation sexuelle non consentie mais qu’elles ne suffisent pas à conclure à la condamnation selon les termes de la plainte déposée. Il suffit qu’un des éléments de la plainte ne soit pas prouvé par les preuves. Mais l’existence du rapport sexuel non consenti ne fait pas de doute.
Quand bien même le non consentement pourrait être mis en cause, la culpabilité de DSK ne fait moralement pas de doute et il est dramatique qu’il n’en soit pas conscient.
Il était de toute façon écrit d’avance que DSK n’irait pas dans une prison étasunienne.
C’est écœurant.
Comment ne pas voir la criante présomption de culpabilité liée à la condition sociale ? Si Mme Lagarde se faisait violer dans le même hôtel par un cousin de Mme Diallo, vous lui donnez combien de chance de ne pas écoper du maximum ?
Bonjour, cette discussion est super intéressante quand on n’y connait pas grand chose comme moi.
Je suis en mesure d’affirmer et de prouver que la pensée agit sur la matière... Car bon nombre des actions de l’homme sur la matière proviennent originellement de leur pensée.
D’accord, j’ai joué sur les mots. Mais regardons de plus près de que ça implique. Par la pensée, je peu bouger ma main. Mais pour que cette main bouge, j’ai opéré une chaine d’opérations tout à fait matérielles dont je n’ai pas conscience et par des procédés dont j’ignore tout. Ces procédés sont connus de la science. Chimiques et électriques, ils n’ont rien de magique. A l’intérieur de mon corps, l’action de la pensée sur la matière, c’est la vie de tous les jours.
La question n’est-elle donc pas de déterminer les limites qualitatives de cette influence ?
La difficulté pour, par exemple, se maintenir en bonne santé « par la pensée » ou se rendre malade « par la pensée » réside-t-elle uniquement dans l’impossibilité de passer par les phases d’apprentissage nécessaire à toute acquisition de savoir-faire ou bien la science a-t-elle identifié des barrières internes qui physiquement ou chimiquement ou électriquement ou génétiquement rendrait un corps mécaniquement incapable d’auto-réparation ou d’auto-destruction ?
Je pense aussi qu’il ne faut pas toucher aux textes. Je ne connais pas leur authenticité, mais j’ai déjà vu citer des textes tibétains pouvant être lus comme prônant des actes violents. La question n’est pas dans les textes.
Ce qui est anormal, dommageable, c’est que les leaders temporels, qu’ils soient pape, dalaï Lama, rabin, imam ou autre, ne soient pas en opposition permanente devant les récupérations guerrières des livres. Ce faisant, ils portent un tord considérable au monde avant tout et à leur fonction ainsi qu’aux livres qui les soutiennent.