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aetius320

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  • aetius320 23 février 2009 13:07

    Je suis tout à fait d’accord avec vous. On doit laisser le marché et la productivité dicter les salaires. C’est pour cette raison que je préconise en premier lieu d’indexer le salaire des économistes (rassurer vous pas de vous mais des éminents mandarins germanopratins invités sur les chaines de télévision depuis 20 ans) sur la productivité de leur travaux scientifiques et autre délires virtualistes et contes de fée libéraux. Ainsi, ayant fait perdre au monde des dizaines de miliers de milliards de dollars et 20 ans de progrès social et peut-être même d’avancées scientifiques (je parle de vrai science et pas "d’enculaches de mouches technologiques" qui permettent de transformer un portable en ouvre-boites), leur salaire deviendra négatif (puisque dans leur dogme le RMI c’est mal bouh...) et on pourra même s’attaquer à leur patrimoine puisque la responsabilité est la vertu du libéralisme.

    Commentaire H-S, je reviendrai plus tard sur les Antilles. C’était juste un coup de gueule



  • aetius320 18 février 2009 21:19

    "En économie, on s’accorde pour penser que le bouclage production/revenu/dépense se réalise d’une manière ou d’une autre. Il existe une masse considérable de capitaux disponibles pour un autre usage que l’investissement. Ils s’investissent dans la finance qui elle même a facilité les fusions acquisitions, le financement des investissement dans la net économie. On sait que la finance a elle même à joué un rôle facilitateur dans la production de crédits destinés aux ménages à bas revenus (cf les dérivés de crédit devenus produit d’épargne et qui permettent de preter toujours plus puis de sortir les crédits de leur bilan), ils sont également distribués sous forme de dividendes dont une part est consommée et produisent des plus value également consommées.
    IPour résumer, il n’y a pas de raison de penser qu’en distribuant des dividendes, les entreprises ne finissent pas (prises globalement) par gagner ce qu’elles dépensent puisque ces sommes sont utilisées d’une manière ou d’une autre...prix à payer : de formidables inégalités, des prises de risques considérables en matière d’octroi du crédit.
    "

    Merci de votre réponse.
    Vous dites qu’on s’accorde pour dire que le bouclage est effectué. On en est sûr ou pas ? D’ou sort l’argent nécessaire à la formation des bulles dans ce cas ?

    Parce que s’il n’est pas effectué alors le système n’est pas vraiment efficace.
    S’il est effectué, on est en présence d’une sorte des gangs mafieux internationaux qui aspirent à leur profit une partie de la valeur.
    Pour en revenir à votre article sur les classes moyennes : si le neo-libéralisme les liquident, l’oligarchie ne va-t-elle pas voir à terme ses profits et même son capital disparaitre.
    Si on pousse la logique plus loin, dans le cas toujours d’un maintien du système neolibéral, on peut alors assister à une restructuration à la baisse de l’appareil productif pour atteindre un point d’équilibre plus bas de l’échelle de la création de richesse.
    C’est pour ça que j’émettai l’hypothèse que les systèmes économiques type neolibéral, libertarien, minarchiste etc... étaient de formidables machines à remonter le temps.
    Ces derniers mettent en avant la charité pour régler les problèmes sociaux. Mais il me semble que la redistribution est plus efficace que cette dernière donc de proche en proche on les prend à réinventer l’Etat.




  • aetius320 18 février 2009 13:48

    Décidemment au vue de vos derniers articles jetant l’anathème sur le protectionnisme, on pourrait croire que la haute élite de l’entreprise qui profite de la mondialisation commence à réellement s’inquiéter de ne plus pouvoir escroquer en toute légalité le bien public des états pour se payer son évergétisme narcissique.
    Je vous le demande encore une fois : QUE FAIT-ON ALORS ?

    Attendu que :

    - l’oligarchie ne mettra pas en place une gigantesque redistribution des biens du haut vers le bas (seule chose qui pourrait rendre supportable vous avez raison là-dessus l’attente de l’ordre mondial nouveau).

    - la Chine et l’Inde ont des capacités de réserve d’esclaves illimités avec encore plus d’un milliard de paysans.

    - la Chine saura bientôt fabriquer des TGV, des avions et des centrales nucléaires.

    - le progrès scientifique qui aurait pu donner un avantage à l’Occident a été oblitéré par les oligopoles en collusion avec l’Etat quand ce progrès allait contre leurs intérêts mercantiles bien compris.

    - que malgrè la croissance (virtuelle pour moi) des 20 dernières années le salaire des occidentaux a stagné voir baissé. Si l’économie repart demain (ce qui m’étonnerait), les salaires continueront a baissé pour cause de fameux ajustements structurels qui accouchent en réalité d’une éconmie dépressive.



  • aetius320 18 février 2009 01:30

    Merci, j’attends infiniment votre réponse parce que qu’elle que soit la manière dont je réfléchis au probème je me retrouve toujours avec ce problème de l’extaction de la plus value qui finit en actifs virtuels. C’est comme si le surplus extrait de la production, une fois l’investissement amorti bien sûr, finissait donc soit par disparaitre (bulles) soit en dépenses ostentatoires (et là on retombe dans les tares de l’économie de l’empire romain dont l’évergétisme -qui avait plus d’ultilité publique que l’achat d’un yacht toutefois- était un exemple).
    C’est comme si le neo-libéralisme, au niveau global, finissait par faire disparaitre une partie de la richesse crée et devenait ainsi moins efficace que le socialisme (bien sûr à postulats de départ équivalents : marché efficient d’un côté et gouvernance honnête de l’état socialiste de l’autre).
    Merci de m’éclairer si mon raisonnement est vicié ou manque d’éléments de jugement.



  • aetius320 17 février 2009 23:23

    @ l’auteur

    J’aurai une question à vous poser puisque vous êtes économiste.
    Moi qui croyait que les thèses de Marx avaient été démontées, je me rend compte que ce qui s’est passé ces derniers mois en est l’illustration :


    - La montée des inégalités a entrainée dès la fin des années 80 une crise de surproduction virtuelle ou potentielle cachée par le crédit qui a fini par exploser puisque les inégalités se sont aggravées depuis et qui a aboutit à une crise de surproduction réelle cette fois-ci (ou de sous-consommation ou d’insolvabilité globale ce qui est la même chose).

    La question est donc la suivante :


    - dans le conte de fée voulu par les neo-libéraux, ces derniers vont donc gagner de plus en plus d’argent (ils paireont moins d’impôts, plus du tout dans les paradis fiscaux) qui ne pourront réinvestir dans le secteur productif puisqu’il n’y aura plus un client solvable (même si c’était le cas ça serait pareil puisque la demande serait inexistante par annihilation de la classe moyenne). Il vont donc l’investir dans des actifs virtuels qui seront détruits quand la machine recommencera à s’effondrer faute de joueurs.
    Donc, dans cette logique ne sommes nous pas condamné à subir de plus en plus de crise de surproduction ?
    La logique des neo-liberaux n’est-elle au final une logique économique dépressive ? (on réduit les impôts donc les services publics, donc les fonctionnaires, donc la recherche, donc la productivité etc,etc dans une boucle de rétroaction négative permeanente)

    P.S. : M’est d’avis que si on abliquait totalement leur programme on se retrouverait en deux générations...au néohilitique.

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