Quand on compare les montants de la dettes des USA et de la Grèce on se demande pourquoi la Grèce représente une telle menace pour la zone Euro.
Je suis de plus en plus convaincu que la crise de la dette au sein de la zone Euro est surtout, et avant tout, une crise politique.
Il n’y a aucun instruments commun au sein de la zone Euro, aucune gouvernance économique etc...
Il suffit de regarder la situation économique des 51 états des USA pour se rendre compte que plus de 19 états sont dans des situations bien pire que les Grèce. La Californie, première puissance économique au sein des USA à déjà déposé le bilan en 2010 sans que cela provoque de grands remous. Et pourtant la situation est bien pire qu’en Grèce.
Je crois que les mesures prises par la zone Euro en 2009 et 2010 ne vont pas suffire.
Soit on abandonne tout est ça va faire très mal pour tout le monde, soit on mord sur sa chique et la zone Euro fait le saut fédéral et se dote d’une gouvernance économique et d’instruments lié à la fiscalité etc... Mais qui dit gouvernance économique signifie aussi gouvernance politique.
A mon sens une gouvernance politique ne pourra marcher que si les citoyens ont le dernier mots : c’est dire élection directe et désignation par la population des mandataires politique, comme ce qui se fait au niveau de chaque états.
Avec l’Union Européenne nous faisons les choses à moitié :
Monnaie unique mais pas de gouvernance économique Espace Schengen mais pas de politique commune d’immigration.
C’est comme ça à tous les niveaux - la construction européenne on la fait ou on ne la fait pas !
Je crois qu’en tant que citoyen nous devons nous poser une question essentielle : avons -nous besoin d’une construction européenne ? Si la réponse est oui : alors il faut la faire à 100% et cesser le fiasco de l’UE actuellement.
Encore un exemple : les 27 pays membres de l’UE sont tous des démocraties (on peut arguer que pour certains pays c’est pas le top - mais nous sommes tous d’accord, je crois, pour confirmer qu’au sein des 27 pays il y a la liberté d’expression, d’association, etc...)
Avec l’UE les 27 pays on transféré une partie de leurs souveraineté et je me demande pourquoi nous n’avons pas aussi transféré la démocratie au niveau de l’UE. Tant que l’UE se construira sans le peuple européen et tant que la population n’aura pas son mot à dire le désamour entre les citoyens et les institutions européenne va grandissant, surtout en periode de crise économique.
Et pour terminer avec la Grèce : il suffit que les 26 autres pays de l’Union Européenne versent 1% de leur PIB pour la Grèce et la dette Grecque c’est du passé. Il faut en finir avec la sois-disant menace que fait peser la Grèce sur la zone Euro.
Le sauvetage des banques britanniques a coûté environ 940 milliards d’euros au gouvernement britannique. Les USA on un quart de leur population qui survit avec la soupe populaire (moins voyant ils utilisent des chèque alimentaire - c’est plus discret et ça évite les images désastreuse de file et de file d’attente sans fin comme en 1929).
Il est temps de riposter contre les attaque du monde financier et son bras médiatique que sont le Financial Times et les agences de notations US. !
Hahaha ! le Financial Times qui continue son travail de propagande contre la zone Euro. Combien d’informations concernant la Grèce ou d’autres pays de la zone Euro se sont révélées erronées voir carrément mensongères ?
La Grèce va mal en effet, mais c’est du pop-corn comparée à la dette des USA ou à la situation économique de l’UK.
La zone Euro, sans cohérence fiscale et sans gouvernance économique risque d’être le dindon de la farce.
Mais il serait quand même bien de garder un esprit critique et cesser d’accuser la zone euro de tous les maux.
Vous dites dans votre article : « Dommage qu’il n’y a pas eu de referendum dans ces pays comme en Islande ou le peuple a décidé souverainement »
Pour les Islandais le choix était facile : moins de 2% de la population islandaise avait des comptes dans les banques en faillites, donc ils s’en fichaient au contraire de la Grande-Bretagne et de la Hollandais dont les ressortissants était très nombreux dans les 3 banques islandaise.
Un peu facile de dire : on ne paie pas, les conséquences sont minimes pour la population de ce point de vue là.
Concernant les autres pays le problème se pose différemment : plusieurs grandes banques risquent de faire faillite ; bien sur, poser la question à la population et on connait la réponse. Dans les faits, ça risque de faire très mal : en Belgique les banques qui allaient mal représentaient plusieurs millions de clients qui habitent en Belgique. Laisser ces banques fermer et c’en est fini de l’épargne de millions de citoyens, fini le versement des salaires vu que de nombreuse entreprise publiques et privés y ont leur comptes et cela en cascade...
C’est facile de dire : laissons les banques crever et ne donnons pas un sous, mais quand il s’agit de votre épargne, de votre salaire, de votre entreprise, la vous la ramènerez moins !