Moins de moyens, moins de flics et gendarmes, et tous sur les routes équipés de jumelles, à la chasse au simple kilomètre heure de trop.
Finalement, le seul truc que le couple Sarkozy/Guéant auront passé au Kärcher, ce sont les effectifs de polices, et les points de permis (record battu en 2010 [lien]).
Ne rien faire dans les banlieues, qui pourrait mettre le feu aux poudres, tout en assurant du contraire.
Je viens de résumer la politique de Sarkozy en 3 lignes.
Politique de Sarkozy : ne surtout pas chercher à faire respecter la loi aux jeunes de banlieues. Le risque d’émeutes dans les banlieues est trop fort, et donnerait aux cameras de télévision l’occasion de faire de magnifique images de banlieues en feu et de CRS en sang. A un an des élections, ça ferait tache et montrerait à tous que la politique concocté pendant des années du couple Sarkozy/Guéant est un échec patent... beaucoup plus que le rapport de la cour des compte, vite balayé d’un revers de la main par Guéant en déclarant qu’il comporte « un nombre important d’inexactitudes, d’erreurs d’analyse, d’oublis et d’appréciations manquant d’objectivité » (ha bon ? lesquels ? on attend toujours), et enterré ce rapport par la création d’une polémique ayant pour prétexte le défilé militaire D’Éva Joly.
Donc, on ne touche pas aux jeunes de banlieues. Il en va de même pour le gilet jaune des motards, dont Guéant a pris la précaution d’exclure de son champ d’application les scooteristes, ceux qui font des roues arrières en casquette et qui n’ont pas eu de formation sécurité au moment de passer le permis. Il ne faudrait surtout pas qu’un policier zélé arrête un jeune de banlieue pour non port du gilet jaune (déjà qu’ils n’ont pas de casque), ce qui pourrait déclencher des émeutes.
Je suis d’accord avec l’auteur sur l’aspect totalitaire que prennent les réseaux sociaux. C’est maintenant qu’il faut défendre le pseudonymat qui a toujours très bien fonctionné sur internet. Google et Facebook remettent en cause ce système.
Il faut savoir que grâce au bouton « J’aime », facebook est capable de tracer les pages visitées de chaque internaute, même si celles-ci sont hors du réseau facebook et même si l’utilisateur s’est déconnecté et se croit donc à l’abri de l’inquisition du géant social. Je répète : en donnant son nom complet, on donne à facebook chacune des pages que l’on visite, même si l’on se croit déconnecté. Je n’ai pas encore vérifié pour Google+ si le fonctionnement est similaire.
Techniquement, cela marche comme cela : le bouton « j’aime » est une « iframe », qui génère un appel aux serveurs de facebook aussitôt qu’il est affiché sur une page. Cet appel contient en paramètre l’URL de la page visitée. Pour faire la liaison entre l’URL et le nom, il suffit que Facebook le laisse sous forme de cookie. Le navigateur envoit donc docilement le nom et l’URL aux serveurs de Facebook, sans que l’utilisateur n’ait besoin de cliquer. L’affichage suffit. Explications plus en détail ici.
J’appelle cela un spyware. Et on laisse ces sociétés imposer l’utilisation d’un nom réel...