Cette fois, le gouvernement a tellement tiré sur la corde qu’il l’a cassée. Les radars ne sont plus acceptés ; plus personne ne croit qu’ils améliorent la sécurité. Je crois même que le mal est irréparable : cela fait en effet plusieurs fois que j’ai entendu parlé d’une parade et elle est diabolique ! Elle a même déjà commencé : sur le périphérique de Lyon, l’emplacement des radars a été marqué au sol par les manifestants motards. Cela ne coute rien en peinture mais anéantit la rentabilité financière du radar : non seulement il ne rapporte plus mais impose au gouvernement de couteux travaux s’il veut effacer les marques, travaux qui seraient de toute façon complètement annihilés en quelques secondes par la chute « fortuite » au même endroit d’un pot de peinture du véhicule d’un propriétaire un peu rebelle... opération infiniment moins risquée que la destruction du radar lui-même. C’est imparable : il faut s’attendre à ce qu’une tâche de peinture sur la chaussée devienne bientôt le nouveau panneau annonciateur des radars, beaucoup plus fiable que les panneaux actuels, quand ils existent encore
Les mesures excessives et improvisées de Guéant vont donc finir par tuer la manne financière que Sarkozy avait institué en 2002 avec la création des radars, et forcer le gouvernement à trouver une véritable politique de sécurité. Beau résultat !
C’est exactement comme si le gouvernement imposait une couleur jaune fluo à tous les automobilistes (hors voiturette) mais sans rendre obligatoire le port de la ceinture !
Que Guéant sache que comme les 7000 motards qui manifestaient à Lyon je suis extrêmement remonté contre ces mesures ineptes et confondantes d’amateurisme. Il n’est pas question que je m’y conforme, et nous continuerons jusqu’à faire plier ce gouvernement. Trop, c’est trop.
et j’oubliais, et c’est pourtant important : un système de vote à points : chaque électeur dispose d’un certain nombre de points positifs et négatifs qu’il donne aux candidat de son choix. Le système actuel (qui correspond à un seul point positif à attribuer) est très grossier. Son extrme simplicité convenait bien au XVIIIème siècle où beaucoup de gens ne savaient pas lire, mais ne correspond plus à la situation actuelle, où les citoyens sont instruits et informés. Exemple : sur une attribution de 2 points par candidat, pour 6 candidats, on aurait 12 points positifs et 12 points négatifs. Un électeur pourrait donner -5 points à 2 candidats pour lesquels il veut faire barrage, et -2 à un troisième candidat outsider, 8 points à son candidat préféré et 4 points restants à un deuxième choix.
Entièrement d’accord avec cet article, et pour une 6ème république. La 5ème n’aura été faite qu’en réponse à une 4ème qui donnait trop de pouvoir au législatif. Cependant, le coup de barre à l’exécutif a été trop fort et on est passé d’une extrême à l’autre, ce qui n’est pas mieux.
Quelques idées en vrac pour cette 6ème république :
Interdiction constitutionnelle de donner son avis politique à des instituts de sondages. Ceux-ci se substituent au vote, sans en apporter les garanties, et pire, orientent celui-ci. On ne vote plus pour quelqu’un mais en réaction à ce que disent les sondeurs.
Prise en compte de l’abstention dans les votes d’assemblée : 20% d’abstention, c’est 20% de sièges tenus par des citoyens tirés au sort, ceci pour mettre fin à la prime à la médiocrité des politiques, qui ont un siège quels que soient leur résultats.
Des mandats en CDI, non cumulables ni renouvelables assujettis à une liste de promesses officiellement déposées lors de sa campagne et pour laquelle le candidat a été élu. Le politique reste au pouvoir tant qu’il fait du bon boulot.
Un contre-pouvoir des lobbys qui reste à déterminer. Ceux-ci ont actuellement plus de pouvoirs que les citoyens !
Autre théorie : croisement fortuit et normal de deux souches de bactérie. Cela arrive depuis au moins 3 milliards d’années sur la terre et c’est même ainsi que la vie évolue : elle a le chic pour trouver la faille ou le petit avantage qui lui permettra de prospérer. Cette fois, la loterie combinatoire de la génétique a donné à la souche fille la propriété de donner des toxines très pathogènes. Si cela avait été autre chose, personne n’aurait rien remarqué. Jusqu’icl n’y a rien d’anormal. Cette souche a en plus la faculté de résister aux antibiotiques : cette fois, nous sommes responsables car cela ne serait pas arrivé si on abreuvait pas les poulets d’antibiotiques dans les élevages, à titre préventif.
Bref, la combinaison nouvelle souche pathogène + résistance aux antibiotiques donne cette bactérie tueuse... Et il n’y a pas besoin de fukushima ni de complot pour l’expliquer.