Cette fois, la guerre est déclarée. Face à des députés, soit-disant « représentant du peuple », mais qui ne représentent que des intérêts minoritaires et privés, la seule issue est la désobéissance civile et le maquis, fut-il numérique. Ajoutons que faire passer cette loi en plein milieu d’une gigantesque crise qui enfoncera toute la population au profit de quelques nantis n’est vraiment pas une très bonne idée.
C’est ubuesque : pour satisfaire quelques nostalgiques, on oblige tout le monde à revendiquer une appartenance fictive à un département. Je ne suis pas d’accord. Je souhaite rester anonyme, et cela m’est interdit pour satisfaire les caprices de quelques nostalgiques, ou plutôt d’un groupe de députés qui voient d’un mauvais œil la disparition annoncée des départements (et donc de leur « emploi »).
Je déplore que ces députés aient dépensé autant d’énergie pour défendre une cause futile alors que tant de choses restent à faire. Décidément, notre démocratie est tombée bien bas.
Rien n’empêchait les nostalgiques du département à coller un autocollant de leur région sur leur voiture. Franchement, ce que je ne digère pas, c’est qu’on oblige tout le monde à le faire.
Pas la peine de chercher aussi loin : c’est un sondage OpinionWay... ça veut tout dire ! Cet institut à une réputation fort peu flateuse. En résumé, OpinionWay n’est rien d’autre qu’une division du département communication de l’UMP, et il faut comprendre leur nom comme « faiseur d’opinion » et non pas « mesureur d’opinion », même s’ils tentent de s’en défendre [1]. Une rapide et simple recherche sur les moteurs de recherche vous convainquera de leur partialité [2]. Pour ma part, je surveille OpinionWay depuis qu’un de leur sondage disait un truc du style « 80% des français approuvent la DADVSI » (où la riposte gradué, aka coupure aveugle de ligne, je ne sais plus...). Un site comme sondonslessondages.org vous en dira plus.
Pour conserver le peu de démocratie et république qu’il nous reste, je crois qu’il est urgent d’introduire un néologisme pour désigner rapidement et péjorativement ces soi-disant sondages qui n’ont d’autres buts que de manipuler l’opinion. Je pense à des mots comme « propagandage » ou « pravdage », mais des personnes plus littéraires seront certainement plus inspirées... Nous avons affaire à un phénomène plutôt nouveau qui mérite son nom, tout comme les spams (pourriels) et les trolls ont eu le leur.
La meilleur arme pour combattre la comm’, c’est la comm’ (encore un nouveau mot ). Le jour ou OpinionWay sera qualifié « d’institut de propagandage », que le gens diront naturellement «
tiens ! encore un propagandage... » comme ils disent « j’ai reçu un spam » ou « arrête de troller », alors les professionnels de la communication gouvernementale auront perdu une grosse bataille. Je crois qu’un média comme Agoravox a la puissance de lancer ce néologisme. Il est peut-être temps d’arrêter de se lamenter et de passer à l’action, non ? Trouvons un mot, et utilisons-le largement ! A défaut, je propose propagandage.
Rappelons que si l’installation définitive d’un système linux sur un ordinateur demande quelques compétences informatique, l’essai de linux est à la portée du premier venu et consiste à graver un CD et à redémarrer l’ordinateur, avec l’assurance que cela ne cassera pas la configuration existante car le CD de démonstration se place en mode « lecteur seule ».
Si vous êtes convaincu par ce système, vous pouvez faire appel à un « parrain linux » qui se fera une joie de venir chez vous pour installer votre ordinateur et vous guider dans vos premiers pas : http://parrains.linux.free.fr/
Mais l’inverse et vrai aussi ! Si votre interlocuteur vous dit « I’ve made a faux pas », cela ne signifie pas qu’il a trébuché, mais qu’il a fait une gaffe / une bourde !
Et cela n’est pas nouveau. « I will eventually pass the exam » ne veut vraiment pas dire « Je passerai éventuellement l’examen » mais bien « je réussirai finallement mon examen » !
« To pass » et « eventually » viennent directement des mots français « passer » et « éventuellement ». Ils ont été intégré à l’anglais de longue date... mais en faisant une erreur sur leur sens !