lloreen : « Aux autres : si le mot hologramme vous gêne oubliez-le.Mais sachez quand même une chose.Il n’ y a JAMAIS eu d’avion le 11 septembre 2001. »
Bonne continuation avec tes hologrammes et tes no-plane.
Certaines vidéos conspirationnistes prétendent démontrer que les Twin-Towers se sont effondrées en chute libre, et conclure ainsi à leur « démolition contrôlée ». Leur démarche tendancieuse les pousse à minimiser les durées de chute, en « oubliant » de prendre en compte les fins de chute masquées par les nuages de poussière et/ou les buildings voisins.
Les tours s’élevaient à 417 m. En chute libre, elles auraient dû s’effondrer en un peu plus de 9 secondes (h = 0,5 x g x t^2).
Rappelons que le coeur de chaque tour est en partie resté debout peu après la chute (voir 00:40 à 00:46 pour la tour sud), mais hélas pas longtemps. Sans le coeur, qui contribue à 60% au support de toute la structure, la seule résistance aurait été exercée par les colonnes périphériques et les liaisons entre planchers.
Les durées annoncées par cette vidéo sont de 15 s et 22 s respectivement pour les tours sud et nord. Dans le reportage 911 Eyewitness, la partie observable de l’effondrement de la tour nord se produit de 38:00 à 38:17, soit une durée minimale de 17 s.
Il est intéressant d’observer que les vidéos des effondrements des Twin-Towers montrent des débris tombant plus rapidement que les tours dites « en chute libre ». Dans ces conditions, comment peut-on prétendre que les tours tombent elles-même en « chute libre » ?
Du reste, jusqu’à preuve du contraire, il n’a jamais été observé de chute libre lors de la démolition contrôlée d’un immeuble de grande hauteur (source : « 11 septembre et les théories du complot ou le conspirationnisme à l’épreuve de la science », par Jérôme Quirant, éditions book-e-book). L’association entre « chute libre » et « démolition contrôlée » existe surtout dans l’imagination des conspirationnistes...
Certains « truthers » affirment également que le NIST (http://fr.wikipedia.org/wiki/NIST ) aurait lui-même annoncé des durées de chute de 11 secondes pour le WTC 1, et 9 secondes pour le WTC 2. Vérification faite à la source, en réalité le NIST indique qu’il s’agit des premiers débris arrivés au sol, et non des tours : « NIST estimated the elapsed times for the first exterior panels to strike the ground after the collapse initiated in each of the towers to be approximately 11 seconds for WTC 1 and approximately 9 seconds for WTC 2. » http://wtc.nist.gov/pubs/factsheets/faqs_8_2006.htm
La durée estimée par le NIST est plus faible pour le WTC 2, car les premiers débris proviennent des étages impactés par les crashs (le WTC 2 a été frappé plus bas que le WTC 1).
Les conspirationnistes affirment que les Tours Jumelles n’auraient pas dû s’effondrer, car elles étaient conçues pour résister à l’impact d’un Boeing 707. Mais la comparaison est trompeuse, les circonstances du scénario du crash d’un Boeing 707 étant particulières : à la recherche d’un aéroport à proximité pour atterrir, et par conséquent avec peu de réserves de carburant et une vitesse faible de l’ordre de 300 km/h.
Les Boeing 767 ont frappé les Tours Nord et Sud avec 40.000 litres de kérosène en réserve, et à des vitesses de 700 et 850 km/h. Le poids d’un Boeing 707 est proche de celui des Boeing 767 qui ont heurté les deux tours. Mais du fait que l’énergie cinétique augmente avec le carré de la vitesse, le vol 175 à frappé la Tour Sud avec une énergie cinétique 10 fois plus importante (=3,3^2) que celle envisagée lors de la conception des Tours Jumelles. D’autre part, l’envergure du Boeing 767 dépasse de 8 m celle d’un Boeing 707, ce qui augmente le nombre de colonnes heurtées et/ou sectionnées.
Malgré l’énergie cinétique et l’envergure des Boeing 767 utilisés le 11 septembre 2001, les tours jumelles ont bien tenu lors des impacts, montrant ainsi une résistance supérieure à celle pour laquelle elles étaient conçues. La raison pour laquelle les tours se sont effondrées n’était pas les dommages structuraux provoqués par les impacts des avions, mais la combinaison des impacts avec les incendies qui ont suivi et entraîné le flambement des colonnes vers l’intérieur. Les effets à long terme des incendies n’ont pas été pris en considération, lors de la conception des bâtiments pour résister à un crash aérien : « Nous n’avions que des connaissances limitées sur les effets d’un incendie provoqué par un tel avion, et rien n’était prévu pour ce genre de circonstances. À cette époque, aucun système de protection ignifuge n’était disponible pour faire face à de tels incendies » (Leslie Robertson, ingénieur en chef WTC).
Cela paraît contre intuitif de ne pas avoir pris en compte les effets de tels incendies, mais il était supposé que les pompiers pouvaient intervenir rapidement pour combattre les flammes (cas de l’incendie de la Tour Nord en 1975, affectant principalement le 11ème étage et rapidement maîtrisé aux étages voisins, et de toute façon non combiné avec un crash aérien http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Trade_Center#De_1970_au_11_septembre_2001 ), ou encore que les réserves de carburant de l’avion étaient faibles et que par conséquent les incendies s’éteindraient rapidement (cas du crash d’un petit bombardier B25 contre l’Empire State Building en 1945).
De plus, il n’y avait pas de code dans les années 60 (et même aujourd’hui) spécifiant que les immeubles devaient résister à l’impact d’un avion de ligne, suivi d’un incendie d’une telle ampleur. Les concepteurs étaient donc dans les règles.
La destruction de la protection ignifuge en certaines endroits lors des impacts a contribué à affaiblir les colonnes en acier sous l’effet de la chaleur. Dans ses conclusions, le NIST préconise de faire évoluer les normes anti-incendie : http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/depeche.asp?id=DEE89BF76
karquen : « Violer l’espace aérien de Paris équivaux à 3 mirages prèt à descendre l’aparreil en moins de 5 minutes + l’armement des missiles sol-air et un »traceur« satelite militaire + plein de trucs derrière de haute technologie...
Si nous nous sommes protèger, quid du Pentagone ! c’est voulu c’est tout... les tours je sais pas, l’avion dans la camapgne je sais pas, mais le Pentagone c’est trop symbolique, trop »m’as tu vu« pour être véridique... »
Les conspirationnistes affirment que le NORAD (North American Aerospace Defense Command) s’est délibérément abstenu d’intervenir le 11 septembre 2001.
Vidéo « Loose Change Final Cut » : « De septembre 2000 à juin 2001, la FAA (Federal Aviation Administration) a fait décoller d’urgence des avions de chasse pour intercepter à 67 reprises des avions errants. Les interceptions sont une routine et se produisent habituellement dans les 10 mn à partir de signes d’anomalies tels que : perte de contact radio et du signal du transpondeur, ou déviation de la trajectoire. » Ces propos ont l’air convaincants. Mais leurs réalisateurs omettent de préciser un détail important : parmi ces 67 décollages réalisés dans les 12 mois précédant le 11 septembre 2001, aucune de ces interceptions n’a eu lieu au-dessus du sol des États-Unis. Ces 67 missions (dont juste une fraction pour des interceptions effectivement réalisées) étaient consacrées à des avions s’aventurant dans des zones identifiées de défense aérienne offshore.
Durant les années 90, une seule mission d’interception a été réalisée à l’intérieur du territoire américain, pour le jet privé du champion de golf Payne Stewart, le 25 octobre 1999 (jet dont la dépressurisation a fait perdre connaissance à tous les occupants de l’avion, qui a poursuivi son vol en pilotage automatique jusqu’à épuisement du carburant http://en.wikipedia.org/wiki/1999_South_Dakota_Learjet_crash ). Ce cas révèle les limites en termes de rapidité d’interception des avions le 11 septembre 2001, dont les détournements ont été initiés à l’intérieur des frontières des États-Unis.
Et que dire de l’affirmation selon laquelle des interceptions se produisent habituellement « dans les 10 mn » ? Les réalisateurs de « Loose Change Final Cut » n’indiquent aucune source de cette affirmation, sans doute parce qu’ils ne veulent pas faire connaître à leur public la nature de cette source. La même affirmation est également faite un par David Ray Griffin, qui est présenté en tant que expert pour « Loose Change ». Dans son livre « Omissions et manipulations de la Commission d’enquête », Griffin mentionne « un document de 1998 avertissant les pilotes que tout avion ayant un comportement suspect est susceptible d’avoir deux avions de combat à ses trousses dans les 10 mn » (pages 140-141 de la version anglaise). Dans les notes de bas de page, Griffin raconte que ce « document » est cité dans le livre « The War on Freedrom », qui lui-même renvoie à un autre document. En consultant ce fameux « document », on s’aperçoit qu’il s’agit d’une notice d’utilisation du logiciel de simulation ATCC (Air Traffic Control Center), et non d’un document officiel du gouvernement. http://www.xavius.com/080198.htm . Bien qu’ATCC se présente lui-même comme une « simulation tout à fait réaliste », il précise également clairement que cette information « ne reflète pas les pratiques courantes de la FAA ». Le fait que les réalisateurs de « Loose Change » et David Ray Griffin tirent leurs « informations » d’un jeu vidéo plutôt que d’un document officiel du gouvernement montre leur manque de sérieux.
Dans ses publications, David Ray Griffin cite également des propos de porte-paroles du NORAD : « A partir du moment où la FAA détecte une situation anormale, cela prend une minute pour contacter le NORAD. Et le NORAD peut faire décoller d’urgence des avions de chasse en quelques minutes vers n’importe quel endroit des USA ». Mais deux de ces citations ont été données après le 11 septembre 2001 (la première en octobre 2001, la deuxième en janvier 2002). Elles se réfèrent au temps pris par les avions pour décoller d’urgence, pas au délai d’interception. http://www.slate.com/id/2060825
La seule interception à l’intérieur des frontières US pouvant servir d’indicateur est celle du jet de Payne Stewart, qui a nécessité 76 mn. Le 11 septembre 2001, les durées entre les premiers signes des détournements des avions et les crashs sont les suivantes :
- Vol 11 : 32 mn
- Vol 175 : 16 mn
- Vol 77 : 43 mn
- Vol 93 : 35 mn
Ainsi, ces 4 détournements ont atteint leur cible ou se sont écrasés dans un délai nettement inférieur à celui du derniers cas d’interception répertorié à l’intérieur du territoire des USA.
Plus d’informations au sujet des théories du complot sur le 11 septembre 2001 :
karquen : « Toujours été étonné d’endre dire que les moteurs de l’avion correspondait à une forme et un n° de série différent de celui qui c’est écrasé sur le Pentagone, »
« entendre dire » : bravo pour l’imprécision de cette source.
karquen : « sans laisser de marque au sol, »
Tout simplement parce que l’avion n’a pas rebondi sur le sol. En quoi est-ce suspect ???
karquen : « et dont l’impact ne correspond pas pas avec le trou qui semble être une charge triangulaire sur un mur extérieur... »
99% des conspirationnistes ne voient que le trou situé au 1er étage, par lequel n’est d’ailleurs pas passé l’avion, et ignorent complètement l’étendue des dégâts au rez-de-chaussée :