Orion : « Bon, que la première tour s’effondre sur elle même à la vitesse proche de la chute libre et dans son empreinte, la structure centrale ayant totalement disparue.... soit ! »
Orion : « Bon, que la seconde tour tour s’effondre sur elle même à la vitesse proche de la chute libre et dans son empreinte, la structure centrale ayant totalement disparue.... on se rapproche de l’euromillion ! »
Orion : « Mais que ces trois tours appartiennent au même et récent proprio, qui les a rachetées et assurée pour une bouchée de pain car pleine d’amiante....et à gagné au passage 7 milliards de dollars en 1 journée + le chantier de reconstruction...... là, c’est plus de la chance.... »
Certains prétendent que le WTC souffrait de « difficultés financières » avant le 11 septembre 2001, ce qui aurait motivé les « démolitions contrôlées » afin de « toucher l’assurance ». Il paraît même que les locations étaient « en baisse constante » et que le désamiantage aurait coûté « plus d’1 milliard ».
En réalité, malgré la chute des locations suite aux attentats de 1993, le taux d’occupation a remonté à 90% en mai 1998, et au niveau très satisfaisant de 98% en février 2001 (*).
Le prix du m2 avait même atteint près de 10000 dollars, ce qui classait le WTC de New-York au 3è rang parmi les centres commerciaux des USA. Le WTC’s Windows était le restaurant le plus fréquenté du pays.
Bien que l’amiante fut choisi initialement pour le WTC, son usage a été restreint en 1970, après son application uniquement dans la tour Nord jusqu’au 38è étage. Et jusqu’en 2001, le désamiantage a été réalisé sur la moitié de ces étages. Lors d’un recours engagé en vain contre ses assureurs, le Port Authority avait estimé le coût total des travaux à 200 millions de dollars.
Suite à l’attentat de 1993, la réparation du WTC a coûté plus de 500 millions. Celle du building Verizon, endommagé par la chute du WTC7, s’est élevée à 1,2 milliards.
Quant au WTC1, le coût de désamiantage de 200 millions s’avérait nettement supportable, vu sa rentabilité énorme.
La couverture contre le terrorisme contractée par Larry Silverstein était la norme dans les contrats d’assurance « tous risques », même avant 1993 pour le WTC. Le doublement des indemnités n’a rien à voir avec une supposée clause particulière pré-11 septembre 2001. Les 4,6 milliards qui lui sont dus ne couvrent pas le montant total de reconstruction du site, estimé actuellement à 7 milliards minimum. En résumé, Larry Silverstein n’a tiré aucun profit des attentats, bien au contraire.
Pour couvrir le reste des coûts de reconstruction, l’Etat de New-York a alloué au site du WTC 3,4 milliards de dollars en Liberty Bonds. En contrepartie, Larry Silverstein a cédé à l’Autorité Portuaire ses droits sur la Tour Liberté et la Tour 5.
Même si des partisans de la théorie du complot se plaisent à affirmer que le WTC était un gouffre financier avant le 11 septembre 2001, et que Larry Silverstein a réalisé des bénéfices substanciels lors de sa destruction, rien ne saurait être plus éloigné de la réalité.
lloreen : « Mais au fait, puisqu’il n’y a rien à rechercher là-haut, pouvez-vous peut-être m’expliquer pourquoi il a fallu des trillions de dépenses pour entretenir des projets tout compte fait totalement inutiles, non ? »
Je n’en sais rien, je ne suis pas spécialiste de ces questions là. Je m’intéresse surtout à la résistance des matériaux et à l’ingénierie structure, ainsi qu’aux accidents aériens. C’est ce qui m’a amené a avoir de sérieux doutes sur les escroqueries intellectuelles que sont, entre autres, Loose Change, et les théories soutenues par reopen911 (qui doit être bien embarrassé par les contributions ici-même d’individus qui voient des sionistes partout, et/ou des ET).
Bon, si un de ces quatre tu croises des Ummites, tu leur transmets le bonjour de ma part. Je les inviterai à une soirée barbecue. Ils pourront ainsi faire connaissance avec les Elohim (petits hommes verts ayant aux-aussi un message à transmettre à l’humanité, d’après les raeliens). Ils n’auront aucune difficulté à garer leur soucoupe, il y a de la place au-dessus de chez moi.
Question : Certaines personnes pensent à propos des attentats du 11 septembre 2001 qui ont frappé le World Trade Center et le Pentagone qu’ils n’auraient pas été organisés par Al-Qaida et Ben Laden, mais en fait par les Etats-Unis eux-mêmes, afin notamment de permettre la guerre en Irak.
Résultat du sondage :
Al-Qaida et Ben Laden sont responsables des attentats du 11 septembre 2001 : 72%
Ce sont les Américains eux-mêmes qui ont en fait organisé les attentats : 11%
Sans opinion : 17%
Cela change des questions nettement moins explicites commanditées par reopen911. En prétendant dénoncer la manipulation, l’association reopen911 pratique elle-même la manipulation.
Pour compléter ce joli monde ici présent, il ne manquerait plus que la contribution de Jean-Pierre Petit, qui a été contacté par les « Ummites » paraît-il.
sparte : « Il n’y a JAMAIS eu d’avions le 11 septembre 2001 , mais des hologrammes. EXACT. En plus cela a été démontré par des scientifiques : à l’impact ... les » images « des avions s’évanouissent : pas de bris des vitres sur toute la largeur de ailes mais une boule feu compacte qui traverse l’immeuble de part en part et ressort de l’autre côté ! Ahurissant ! certainement des drônes avec systèmes d’holagrammes et missile déclenchés juste avant l’impact : faut visonner sur reopen 9-11 : cela se voit CLAIR ET NET ! »
Waouhhh ! Ils sont de plus en plus impressionnants ces conspirationnistes.
Le mouvement « Scholars for 9/11 Truth » a été fondé le 15/12/2005 par Steven E. Jones et Jim Fetzer.
Steven Jones est un ex-professeur de physique au Bringman Young University, avec une formation en fusion nucléaire mais aussi en archéologie liée au Livre de Mormon. Il est proche du journaliste d’extrême-droite Christopher Bollyn. En 2010, il suggère que le tremblement de terre à Haïti a été provoqué artificiellement par Washington. Avant le 11 septembre 2001, Steven Jones était surtout connu pour son article « Behold My hands », où il soutient que Jésus-Christ a séjourné sur le continent américain après sa résurrection, d’après des vestiges archéologiques issus des anciens Mayas. Bien que Steven Jones ne dispose d’aucune formation en ingénierie structure, dans un article sur les effondrements des tours du WTC, il prétend remettre en cause le travail de la plupart des ingénieurs structure dans le monde. Au sein du Département de Physique où il exerçait, tous les membres « sans exception » (d’après A. Woodruff Miller) sont en désaccord avec cet article. En septembre 2006, l’université a placé Steven Jones en congés payés. Peu après, il a choisi la retraite anticipée.
Jim Fetzer est un vétéran du Marines Corps et un ex-professeur de philosophie à l’université de Minnesota Duluth, avec une formation en philosophie de l’informatique et en intelligence artificielle. Avant le 11 septembre 2001, James Henry Fetzer était surtout connu en tant qu’auteur de plusieurs livres conspirationnistes sur l’assassinat de JFK, soutenant ces théories : trucage des radiographies, remplacement du cerveau, recréation du film Zapruder avec des effets spéciaux. Fetzer a également écrit des articles décrivant 5 niveaux de désinformation. Ironie du sort, il a été la cible de nombreuses critiques, y compris de la part de membres du « mouvement pour la vérité sur le 911 », pour avoir usé des mêmes niveaux de désinformation dans ses propres recherches sur le 911. En dépit de son absence de formation en sciences (et encore moins en ingénierie structures), Fetzer prétend avoir prouvé que les explications sur les effondrements des WTC, telles que soutenues par le NIST, le MIT, et les 125 000 ingénieurs structure de l’ASCE, sont des impostures.
À l’instar du Zapruder film, Jim Fetzer et l’ex-membre Judy Wood affirment que les vidéos des crashs dans les tours jumelles sont truquées, et soutiennent la théorie des « armes à énergie dirigée » dans le style guerre des étoiles (« star wars beam weapons ») à l’origine de la destruction des tours jumelles. Par contre, Steven Jones croit à une autre théorie tout aussi bizarre selon laquelle de la thermite a été utilisée pour provoquer leur effondrement. Dans un e-mail adressé à Fetzer, Steven Jones a écrit : « Cela m’inquiète beaucoup que tu te laisses mener par le bout du nez, mon ami, par les idées de Judy ou d’autres ... Quel ramassis d’inepties, Jim. » Étant dans l’impossibilité de régler leurs différends, Steven Jones et ses supporters ont fondé le mouvement « Scholars for 9/11 Truth & Justice ».
Dans sa littérature, Steven Jones affirme avoir trouvé des « éléments chimiques inhabituels » qui correspondraient à l’« l’empreinte » de la thermite. Quels sont ces éléments chimiques ? Du soufre et du fer. Mais Steven Jones semble ignorer que les plaques de plâtre sont à base de soufre et que le fer est utilisé dans les ordinateurs et pratiquement partout dans un immeuble de bureaux. Même les traces d’éléments qu’il cite sont habituelles, telles que le potassium (utilisé dans le béton). Quant aux 2 principaux produits dérivés de la thermite, l’oxyde d’aluminium et le nitrate de baryum, Steven Jones n’en signale pas la moindre trace.
David Ray Griffin, doté d’une formation en théologie et en philosophie, est un autre membre de « Scholars for 9/11 Truth ». Sa marotte la plus connue est la suivante : avant le 11 septembre 2001, les avions de chasse étaient en mesure de réaliser des interceptions « dans les 10 minutes ». Cependant, les notes de bas de page de Griffin montrent que sa source est le logiciel de simulation « Air Traffic Control Center ». Griffin ignore les documents légitimes montrant que la durée moyenne est en fait de 76 mn. Il préfère se référer à un jeu vidéo.
Plus d’informations au sujet des théories du complot sur le 11 septembre 2001 :