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anvil mac lipton

anvil mac lipton

Ingénieur spécialisé dans le développement en langage Ada et le trafic Aérien, je suis aussi médiéviste, cuisinier amateur, joueur de diplomatie (« diplomacy », le jeu de plateau) et lecteur boulimique.
J’estime néanmoins que le champ d’intérêt de chacun doit être le plus vaste possible, et j’essaie donc d’aller voir « de l’autre côté de la barrière ».

Au point de vue de mon comportement, je suis abrupt et direct, on peut me considérer comme un « barbare cultivé », c’est à dire que je tape fort, vite, mais que je sais quand même faire des longues phrases.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/01/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • anvil mac lipton lipton 12 décembre 2007 13:09

    Saperlipopette ! j’ai oublié un point crucial : actuellement, dans le monde de l’entreprise, en France, on tutoie de plus en plus, y compris ses supérieurs hiérarchiques, en raison d’un procédé testé avec succès outre-atlantique. En effet, il apparaitrai mettre moins de distance, déjà dans le langage, entre le patron et son employé permettrait de simplifier la discussion au sein de l’entreprise. Dans les faits, c’est que ça simplifie le licenciement aux Etats-Unis, et en France que ça implique(rait) davantage l’employée dans la réussite de l’entreprise. Mais ce tutoiement généralisé doit être l’expression d’un viol de la liberté du travailleur à être vouvoyé, et du patron à tondre la laine sur le dos de ses moutons (qu’il n’a certes pas gardé avec eux, et puis tondre la laine sur le dos des hamsters, c’est plus dur), il faut donc se révolter !

    Camarades, camarades, révoltez vous pour qu’on reprenne le vouvoiement de la classe laborieuse spoliée de son respect et violée dans son infériorité linguistique menacée !

    Patronnes, patrons, actionnaires, actionnaires, réactionnez-vous pour casser cette chienlit qui fait que les gueux et les pouilleux violent ce qui est votre privilège par le sa... par l’argent, et se snete vos égaux en vous tutoyant !

    Bref, c’est clair maintenant, je reconnais ma défaite, le tutoiement est un viol infâme, et il faudrait punir les tutoyeurs aussi durement que les violeurs, voire plus durement, car ils sotn des criminels multi-récidivistes...



  • anvil mac lipton lipton 12 décembre 2007 13:00

    Nonobstant le fait, qu’en effet, dans le français « classique » le vouvoiement devrait être la forme de communication « par défaut » lorsqu’on ne connait pas notre interlocuteur (et même lorsqu’on le connaît, selon les situations), le mettre sur le même plan qu’un viol, même « gradué », m’estomaque.

    Je reprends l’argument du rapport de force : alors que le (ou la) violé(e) n’a comme seul recours (s’il/elle est toujours en vie) que la loi, et encore si une preuve peut être donné, le « tutoyé malgré lui » peut très bien réagir en disant à l’offensant personnage « mais, nous n’avons pas gardé les moutons ensembles » (ou les chèvres, les cochons, les poulets, les hamsters, les autruches, les oliphants, les pinguoins, les gypaètes barbus ou bien tout animal qui vous semblera propre à exprimer votre mécontentement le plus vigoureux). Donc, votre argument principal, monsieur, tombe à l’eau. Je vous fais également remarquer que si d’ordinaire on vouvoie les inconnus et les personnages « hiérarchiquement » supérieurs, on vouvoie aussi en terme de mépris, et ceci depuis la plus haute antiquité du français moderne (il suffit de lire les roman d’Alexandre Dumas pour s’en convaincre).

    Baste là ! Mais fi donc, je viens de donner deux arguments qui vous contredisent, je dois donc faire partie de ce lobby tutoyesque, et même en être l’une des barbouzes qui avancent masquées sous le signe du vouvoiement afin de piéger les nobles et grands vouvoyeurs !

    Hélas non...

    Pour reprendre sur les exemples, l’habitude anglo-saxonne est de vouvuyer car le vouvoiement correspond exactement au tutoiement en français (le « thou » ayant une valeur de renforcement de respect ou au contraire d’affection, cf. l’usage dans Shakespeare ou encore dans les psaumes en anglais), et si la mode s’est répendue de tutoyer les gens, c’est bien par une légitime traduction. Ainsi, le franaçs s’est anglicisé à rebours même de ce que vous prétendez (et l’exemple québécois est patent : le tutoiement s’est fait par contagion de l’anglais)

    Et paf, dans le pif, un uppercut (ayant loupé sa cible naturelle, le menton) langagier bien vigoureux de plus pour indiquer votre méprise sur le fond(puisqu’il était déjà évident, par votre comparaison innappropriée que la forme était déjà vérolée).

    Je finirai sur une autre comparaison. Vous avez choisi l’anglais comme « modèle » de ce qui doit se faire (à savoir le vouvoiement systématique), même si vous l’avez fait par erreur et en interprétant mal le cotnexte culturel présidant à l’utilisation du « you ». Mais en prenant une autre langue, latine celle-ci, vous auriez pu vous voir contredit enciore plus rapidement. En effet, en espagnol, la forme en « usted » est extrêmement minoritaire (comme le « thou » anglais« ), et même au pluriel, on utilise le »vosotros" qui est l’exacte traduction d’un tutoiement pluriel. Si l’espagnol appris dans les salles de classe en France insiste sur la forme en « usted », c’est plus par mimétisme culturel (le vouvoiement étant effectivement la forme traditionnelle par défaut du français) que par réalité linguistique, puisque la majorité des hispanophones utilisent le tutoiement pour s’adresser à un quidam.

    Monsieur, veuillez de plus prendre note que si je vous vouvoie, ce n’est guère par respect pour ce que vous dites, mais bien pour mettre de la distance entre nous, de par le profond dégout bien naturel que j’ai éprouvé à la lecture de votre article.



  • anvil mac lipton lipton 18 août 2006 20:55

    Bonjour. Je suis ingenieur, de formation, et je suis un « gros lecteur ». De plus, j’ai un peu voyage a travers le monde (j’ai ete principalement eleve hors de France metropolitaine, c’est a dire en Afrique, au Maroc, et dans les Antilles, et en France, j’ai vecu dans ce que vous appellez « les cites ». Je suis donc un cretin selon l’un des « commentateurs » ci dessus), ce qui fait que ma culture est loin d’etre monolithique, franco-francaise ou teintee d’anglo-americano-philie (je m’excuse pour les neologisme, mais meme si je n’ait pas le talent de Joyce, il n’en reste pas moins qu’il me semble parfaitement comprehensible). De plus, apres mes etudes, j’ai travaille, et vecu, en Suede, et actuellement en Belgique.

    Au moment de choisir une seconde langue vivante, j’avais le choix entre l’espagnol, l’arabe ou l’esperanto. J’ai choisi l’espagnol. Pourquoi ? Parceque l’esperanto ou l’arabe, c’etait un passage oblige par le CNED etant donne le peu de locuteurs en Guadeloupe (la ou j’ai fait la fin de mon college). Or, apprendre une langue « a distance » n’a rien d’aise ni de naturel. Parceque l’espagnol, c’est plusieurs centaines de millions de locuteurs. Parceque l’esperanto ne m’aurait servi a rien (plus tard dans mes etudes, j’ai rencontre deux locuteurs esperantistes... j’en parlerai plus loin)

    En tombant « par hasard » sur cet article, et en lisant beaucoup de commentaires, je me rends compte avec tristesse que loin d’etre la reunion de personnes militant pour le rapprochement des cultures et la comprehension de l’autre (qui est de plus en plus realise par le pigdin d’anglais qu’on appelle le « globish »), on trouve ici beaucoup d’intolerance par rapport a des opinions objectives, argumentees, et que de fait, l’esperanto devient la langue d’un groupe elitiste auto-referent. (justement, en prenant au hasard « De La Litterature » d’Umberto Eco, nomme fort mal a propos et dans un contresens absolu par l’un des « commentateurs », on se rend compte qu’il considere que l’auto-reference est la mort de la culture et de l’art. Bref...)

    De fait, « personne » ne parle l’esperanto. Quelque chose comme une personne sur 10000. Soit moins que certaines langues dans lesquelles existe une tradition d’expression, des langues qui restent vivantes.

    Pourquoi l’esperanto n’est pas une « langue », mais un « langage » (au sens donne en informatique) ? Parcequ’il n’existe pas de tradition litteraire en esperanto. parcequ’il n’existe pas d’endroit ou l’esperanto soit parle de preference a tout autre langue.

    PARCEQUE L’ESPERANTO N’EST LA LANGUE MATERNELLE DE PERSONNE.

    C’est factuel, pas passionnel.

    L’esperanto a pour but de faciliter la communication entre les gens, mais en depit de ses qualites intrinseques (vantees par tous les locuteurs ici presents, et je n’en doute pas, pusique j’ai eu le privilege d’entendre des gens peiner laborieusement en tenant une conversation pour me convaincre comme c’etait une langue ideale que je me devais d’apprendre - je n’ai pas ete convaincu), il n’est pas repandu, parceque les gens sont fondamentalement conservateurs et paresseux.

    Les « cretins des cites » (merci pour eux, merci pour nous) parlent en effet de maniere « courante » un pigdin francais, matine d’anglais et d’autres langues, et le creole lui meme est un melange de langue. Et pourtant, malgre un nombre de locuteurs bien inferieur, le creole perce car il commence a y avoir uen tradition litteraire en creole.

    Je vois ici des gens qui se demandent « mais pourquoi ca ne marche pas l’esperanto » ? et qui sautent a la conclusion d’un complot mondial ourdi par les feroces sectateurs de l’anglophilie... Mais personne ne se donne les moyens de faire depasser l’esperanto du cadre du langage pour arriver a celui de la langue. Les congres ? de l’auto-congratulation auto-refrente qui ne convaincra pas les non locuteurs. De fait, les esperantistes agissent de maniere sectaire, c’est a dire en ne convainquant qu’un nombre minimal de personne, et en les endoctrinant a fond.

    Comment a fait l’anglais pour reussir ? Il a su passer par la petite porte, devenir accessible, ne pas denigrer les « cretins des banlieues », reconnaitre qu’un etranger s’exprimant en anglais peut faire des erreurs et que l’anglais, comme toute langue « naturelle » a la richesse de ses exceptions et du caractere parfois « illogique » de la langue...

    Je m’apercois qu’ici, on pourrait croire que je defends l’anglais. Et bien non, bien que l’utilisant quotidiennement dans mon travail (aeronautique & informatique...) j’execre cette langue, et je prefere de tres loin le francais, correct et complexe.

    Je vous prie de m’excuser pour mon message dont la structure est confuse, mais je reagis « a chaud ».

    Bref, l’esperanto, et c’est un fait, est tres peu parle, et sans aucune concentration de locuteurs. La est sa forse (sa dispersion), mais la est sa faiblesse (le manque d’enracinement geographique). Loin d’etre une attaque gratuite sur des personnes, le trait d’humour de benichou (et je n’ai pas la television) n’a a mon avis pas d’autre but que d’exprimer le fait (malgre l’erreur sur la datation de l’esperanto) que « l’esperanto », c’est un produit rare et innaccessible factuellement (meme si intellectuellement, il l’est) au commun des mortels. Lorsqu’il y aura une litterature esperantiste, et des enfants eleves avec l’esperanto comme langue maternelle (ou seconde langue maternelle), on pourra alors faire franchir un pas au langage esperanto pour arriver a la langue esperanto. En attendant, le cote artificiel de cet idiome est trop patent, et rebute donc la plupart des gens qui veulent des choses humaines, faillibles et contradictoires.

    Denigrer ainsi l’apport d’aspexplorer au debat (car il n’y a nul debat dans les auto congratulation du genre fan club de Florent Pagny « oh, il est chouette, et toi aussi, et nous sommes tous des gens geniaux ») est a mon sens contre productif.

    C’est de concertation et d’une veritable operation conquete qu’il vous faut convenir pour imposer l’esperanto, et non pas de la posture telleemnt a la mode de victime de l’ostracisme fascisant (oups, j’ai dit le mot suggere tout au long des interventions... Un point Godwyn mon grand !) des medias capitalo-integristes a la solde du Grand satan Americain...

    L’esperanto demain ? C’est a vous de l’imposer par une litterature de qualite, pas aux autres de l’accepter sur la seule foi de votre conviction...

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