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anvil mac lipton

anvil mac lipton

Ingénieur spécialisé dans le développement en langage Ada et le trafic Aérien, je suis aussi médiéviste, cuisinier amateur, joueur de diplomatie (« diplomacy », le jeu de plateau) et lecteur boulimique.
J’estime néanmoins que le champ d’intérêt de chacun doit être le plus vaste possible, et j’essaie donc d’aller voir « de l’autre côté de la barrière ».

Au point de vue de mon comportement, je suis abrupt et direct, on peut me considérer comme un « barbare cultivé », c’est à dire que je tape fort, vite, mais que je sais quand même faire des longues phrases.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/01/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique




Derniers commentaires



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 31 décembre 2007 13:26

    Au delà du constat « journalistique », et un contenu assez neutre (au final, je n’ai pas réussi à déterminer si l’auteur critiquait le figaor, ou applaudissait à la réalisation de ce clip), je me pose la question de l’intérêt de ce genre d’article.

    En effet, reprendre un article de presse écrite, ou parler de quelque chose sur un autre site, sans apporter en fait d’information ou d’opinion, me parait être contraire à ce que veut être AgoraVox.

    C’est vrai, la presse écrite peut servir de base à un article d’AgoraVox complétant, critiquant, infirmant, confirmant, expliquant, démontrant ou démontant le contenu de cette presse écrite. Mais faire juste un compte-rendu incomplet et inintéressant d’un article de presse écrite ou d’une vidéo même pas intéressante elle-même, et sans se poser la question du but de l’article ou de la vidéo en question me semble parfaitement inutile, voire dangereux.


    A force de montrer du doigt sans esprit critique, sans analyse ni investissement personnel, on en fini toujours par penser que monter du doigt suffit, voire à penser que ’limportant, c’est le doigt.
    Ou donc est le cerveau qui a dirigé ce doigt, monsieur « arretsurlesmots » ?


  • anvil mac lipton anvil mac lipton 28 décembre 2007 17:13

    Je teins à réagir à une erreur, monsieur Internaute : Vous dites :
    « Entre temps on est passé de 43 à 63 millions alors que le taux de fécondité des fançaise est à peine suffisant pour assurer le maintient de la population. »

    Il s’agit là d’une méconnaissance de ce que représente le taux de fécondité. Le taux de fécondité est un indice qui exprime la tendance d’une population à croître ou à décroître. Or, pour expliquer l’évolution de la population (or immigration), il faut aussi tenir compte de :

    • l’évolution de l’espérance de vie et de la durée moyenne de la vie (deux notions légèrement différentes). En France, elle a beaucoup crue depuis 1945, et ceci explique en partie l’acroissement de la population Française.
    • La proportion ed la population en âge de procréer (i.e. tous les adultes de moins de 50 ans). Cette population représentait une part très importante de la population au début du baby-Boom, et même, grâce à ce babay-boom, quasiment jusqu’en l’an 2000.
    • L’evolution de la mortalité infantile. La diminution de la mortalité infantile a permis de « maximiser » le potentiel lié à la fécondité,
    • L’évolution des procédé de reproduction (FIV, etc.) qui a aussi permis un accroissement de la proportion d’individus « fertiles ».

    De plus, le taux de fécondité n’est pas forcément le meilleur indice. Alors que le taux de fécondité (version indicateur conjoncturel de fécondité), en Europe, est inférieur au seuil de renouvellement, la descendance finale moyenne en France est très élevée, sans même tenir compte des populations issues de l’immigration.
    Il n’y a donc pas lieu d’oublier ces différents facteurs d’accroissement lorsqu’on utilise des chiffres de population en voulant, par une simple différence, prouver un « fait » inventé.

    En passant de 43M à 63M d’habitants, et en tenant compte d’une augmentation moyenne d’environ 300 000/an sur la base de la population de 1945 (43M), on arrive, en 60 ans, à une population d’environ 61 millions d’habitants « de souche ». Soit 2 millions « d’étrangers » selon vos propres chiffres.
    Bien évidemment, cette conclusion est toute aussi fausse, et devrait illustrer pour vous le risque d’utiliser des opératiosn arithmétiques simples là ou les statisticiens et démographes utilisent des outils bien plus complexes qu’un simple taux de fécondité et une différence...



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 28 décembre 2007 16:02

    Ahem,
    Monsieur Hurlevent, en fait, non, vous n’aurez pas le choix.
    Le gouvernement a clairement indiqué qu’au contraire de ce qui avait été annoncé, aucun moyen n’existait pour forcer un patron à racheter les jours de RTTs qu’un employé désirerait convertir en argent.

    Lorsqu’on dit qu’on « peut » convertir les jours de RTTs en revenu, il s’agit d’un mensonge. En fait, le projet dit clairement :
    « L’employeur décide de l’attribution en argent ou en temps libre de 10% de la rémunération de l’employé, à son gré ».

    Il n’existe aucun moyen pour l’employé de préférer des jours de RTT si l’accord de branche n’occtroie pas de RTT.
    Il n’existe aucun moyen pour l’employé de préférer de l’argent si son employeur ne veut pas racheter les RTTs.

    En fait, pour beaucoup de gens, ce projet est inutile : les jours de RTTs ne sont pas systématiques (certaines entreprises n’en donnent pas), et les différents accords (conventions collectives, voire négociations au sein de l’entreprise) n’ont pas toujours réalisé le passage aux 35h à l’avantage des salariés. Dans beaucoup d’entreprises, les jours de RTTs octroyés ne correspondent pas au différentiel de temps libre entre le temps effectivement travaillé (légalement) et le temps à travailler (légalement).
    De plus, toutes les entreprises ne peuvent pas racheter ces RTTs : pour beaucoup de chefs d’entreprises, la flexibilité apportée par les RTTs a permis d’assurer un lissage des creux d’activité, mais l’activité totale de l’entreprise ne peut pas être redistribuée. Le rachat des jours de RTT est donc impossible, puisqu’il n’y a pas « plus » d’activité à distribuer. Et s’il y avait plus d’activité à distribuer, la création de nouveaux emplois serait bien plus efficace en terme de croissance de l’économie, et de pouvoir d’achat global que le rachat - exonéré - de jours de RTTs (un chomeur en moins, même en l’exonérant de charges sociales, évite plus de pertes à l’état que l’exonération de charges sociales sur les jours de RTT racheté couvrant le même volume horaire).

    Ainsi, si d’un côté seul l’employeur à la main sur la façon dont il entend « rémunérer » les RTTs (argent ou temps libre), de l’autre, les employeurs ne désirent même pas avoir cette possibilité, sauf comme symbole de la fin de ces 35 heures tant honnies.



  • anvil mac lipton anvil mac lipton 27 décembre 2007 14:44

    Lerma, je lis souvent vos interventions, qui malgré une idéologie absolument contraire à la mienne, n’ne sont pas pour autant toujours dénuées d’esprit critique et de pertinence. Cependant, lorsque vous dites que l’Irak est « la seule » démocratie du monde arabe, il faut relativiser.

    A l’aune des démocraties « idéalisées » du monde occidental, aucun état du maghreb au mashrek, ni du proche-orient d’une manière plus générale, ne peut être qualifié de démocratique. Mais d’un autre côté, la réalité du pouvoir dans nos propres pays est bien loin de ces démocraties idéalisées. Le pouvoir est dans les mains de l’individu informé, et c’est pour cela que dans nos pays ou des professionnels de la communication manipulent l’information, et ou la psychologuie des foules est enseignée à l’université pour prévoir et stimuler des comportements, on ne peut plus se prétendre réellement en démocratie. De fait, lorsque le pouvoir quitte, non pas dans les formes, mais dans le fond, les mains du peuple, il ne s’agit plus d’une démocratie. Le régime majoritaire des « démocraties occidentales » est l’oligarchie bureaucratique par cooptation, oligarchie fortement influencée par une poignée de familles issues pour la plupart des « chevaliers d’industries » de la révolution industrielle (l’immense majorité d’entre elles ayant profité de l’industrie de l’armement).

    Donc, ou bien il n’y a que très peu de véritables démocratie au sens exact du terme (c’est à dire dans l’esprit, et non dans la lettre, ou encore dans le fond et non dans la forme), ou bien plusieurs pays du proche-orient peuvent prétendre à être des démocraties aussi imparfaites que les démocraties occidentales :
    - Egypte
    - Iran (car il s’agit biend ’une République, où, certes, les opposants politiques sont fustigés, mais ou le vote du peuple n’est pas controllé)
    - Liban (malgré une situation très délicate) En sont des exemples, mais beaucoup d’autres états sont dans ce cas.

    Le raccourci hatif consistant à dire que l’Irak est une démocratie est de plus inexact à un autre titre : l’Irak est actuellement occupé par des armées étrangères, qui ont un poids politique non négligeable. Quelle légitimité démocratique a un gouvernement appuyé par une force d’invasion qui est encore sur place ?

    Bref, l’article est clairement opposé à la doctrine Etats-unienne (et non américaine, je suis étonné que quelqu’un comme vous qui fait la promotion de l’Argentine ne fasse pas la différence), à l’idéologie qui transparait dans les actes des gouvernements états-uniens et dans le vote des citoyens états-uniens. Lorsqu’un pays se base sur un fondement religieux (ou doctrinaire) pour imposer sa vision, il y a fort à parier qu’une erreur fondamentale est commise. On ne s’appuie pas sur un dogme ou une croyance, même majoritaire, pour amener des changements positifs. C’est par l’éducation, l’exemple et la tolérance qu’on arrive à faire changer les choses. Plutôt qu’imposer la démocratie, montrer par l’exemple les bienfaits d’une vraie démocratie est bien plus efficace (cf. l’histoire des deux derniers siècles en Amérique du Sud), mais le message « démocratique » des Etats-Unis, en plus d’être pollué par son message religieux, sera toujours brouillé par son soutien historique à de nombreuses dictatures.

    Il est cependant à craindre que sous notre gouvernement actuel, compte tenu de l’appui de notre président à la méthode états-unienne, et de son discours sur « la laïcité positive s’appuyant sur les catholiques (sic) » (quid, d’ailleurs, des protestants, musulmans et juifs, quitte à parler de religion ? ), prenne le même type de virage dogmatique qui consiste à aller imposer aux autres ce qu’on arrive pas à faire chez soi (je veux parler de la véritable démocratie)



  • anvil mac lipton lipton 13 décembre 2007 19:26

    Je vais répondre à Skirlet sur l’informatique (et préciser ce que, je pense, Philippakos voulait dire en parlant de l’informatique).

    A priori, il ne s’agissait pas de « l’informatique » grand public, mais des langages informatiques. Les langages informatiques sont des langages (et non des langues) artificiels, formels, dotés d’une grammaire et d’une syntaxe tenant en général sur une page A4.

    Historiquement, la première « développeuse » en informatique fut Ada Lovelace (Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, fille du poète Byron, cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ada_Lovelace pour sa biographie), qui « programmait » la machine de Charles Babbage, qui est l’ancêtre mécanique de l’ordinateur.

    Mais il faut attendre la seconde guerre mondiale pour voir apparaître les premiers « vrais » langages de programmation destinés à être également compris par des humains.

    Il se trouve que parmis les premiers langages, on trouve un langage écrit en français, le « PAF » ; cependant l’immense majorité de ces langages ont été développés aux Etats-Unis, qui avaient de vastes laboratoires de recherches, et qui n’avaient pas à se « reconstruire ». De fait, puisqu’il fallait trouver des mots pour définir les « opérations » qu’on ordonnait à l’ordinateur, dès la phase du langage machine (succession d’instructions codées en hexadécimal, c’est à dire du type 87 A5 FF B6 touché, coulé, oups, excusez moi...) dépassée, c’est vers les langages naturels qu’on s’est tourné. Le PAF était en français, les autres en anglais, ou dans des contractions de l’anglais. L’immense majorité des créateurs de langages, et des utilisateurs, travaillant en relation avec les laboratoires américains, les instructions étaient en anglais. Si le klingon, le quenya, le volapük avaient été plus pratiques, ils auraient vraisemblablement été adoptés, mais ce n’était pas le cas.

    Les mots-clés, mots réservés de la syntaxe des langages, étaient de fait en anglais. Comparons l’anglais et le français pour les bases même des langages de programmation : « if/then/else » (avec quelquefois l’omission du then, voire du else) contre si/alors/sinon : gain de 2 caractères, soit 16 bits. « for » contre « pour » : 1 caractère « while » contre « tantque » : 2 caractères « loop » contre « boucle » (boucle non conditionnelle) : 2 caractères « exit » contre « sortie » : 2 caractères « goto » contre « allerà » : 2 caractères L’anglais avait des mots « intuitifs » plus courts, plus concis, que le français, même pour les développeurs français. Mais ce n’est pas paresse parce que c’était trop long à taper ! En fait, les programmes étaient stockés, et le coût de stockage était assez important, et se faisait à l’octet (8 bits, 8 emplacements mémoire, 8 trous/pleins sur fiche perforée). Avoir des programmes plus compacts permettait donc de gagner de l’espace de stockage, ou, pour le même espace, d’avoir des langages plus performants (à noter que le FORTRAN ne considère même pas l’espace comme un séparateur de texte, ce qui élimine encore du « volume » de code)

    Ainsi, deux facteurs ont joué, lors de la création des premiers langages informatique, à une époque ou l’anglais n’était pas forcément aussi prédominant culturellement que maintenant : le nombre d’utilisateurs, et la concision (dans ce cadre technique très précis).

    De fait, donc, comme la plupart des langages informatiques actuels dérivent des tous premiers, ou s’en inspirent pour les améliorer, et comme le développeur est quelqu’un d’éminemment conservateurs et sectaires (c’est SON langage le meilleur, et si vous ne pensez pas qu’ADA, mon langage de prédilection, est le meilleur, c’est que vous ne valez rien... Tiens, ça ressemble un peu aux débats linguistiques langue1/langue2 ou on essaie de définir un langage comme meilleur qu’un autre ! En fait, tout dépend de l’utilisation, et du contexte. Dans tel contexte, tel langage est meilleur que celui là, mais devient moins bon dans tel autre...), et bien le formalisme « anglophone » des langages s’est perpétué. Encore que l’anglais « informatique » (c’est à dire les mots-clefs utilisés et le langage spécifique, comme process, thread - rien à voir avec le « thread » des forums -, task, frame, pipe, shell, core, etc...) soit assez réduit et bien loin de l’anglais naturel.

    De fait, donc, par « ressemblance » des langages informatiques et du vocabulaire technique spécifique développé initialement pour l’informatique avec l’anglais, et de part la prépondérance des équipes américaines (et maintenant indiennes) en terme de nombre de développeurs l’anglais s’est imposé comme la langue de référence en informatique.

    Rien ne nous empêcherait, maintenant, de créer un langage complètement basé sur le français (par exemple, ou le klingon, ou l’adunaîc, ou l’espéranto), puisque les contraintes techniques sont levées. D’ailleurs, lorsqu’on décrit un algorithme en France, on utilise le « langage mathématique », qui a des symboles mondialement utilisés, et dont les mots clefs changent avec le pays (du genre tant que xxx, faire zzz, sortir si yyy en France et while xxx, do zzz, exit if yyy en Angleterre). Rien sauf le conservatisme des développeurs.

    Point anecdotique : même les anglais utilisent le français dans le contexte de l’escrime « classique ». Et c’est basé exactement sur la même cause : les grand théoriciens de l’escrime étaient, depuis le 18ème siècle, quasiment tous français, et c’est donc le français qui s’est imposé (et l’escrime dite « française »), et par conservatisme, le vocabulaire est resté.

    Le principal obstacle, donc, à toute simplification, ou à toute adoption d’une autre langue comme langue de « communication » reste, à mon avis, le conservatisme. (et la mauvaise foi, et le chauvinisme, etc.)

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