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aquad69

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  • aquad69 31 octobre 2008 15:52

    ..."s’être soumises et intégrées à la silhouette moderne"...

    Désolé, c’est un bug du site.

    J’en profite pour rajouter une chose : il existe chez nous (en Europe) un conte, "le joueur de flûte", ou l’on voit un personnage envoûter et mener à leur perte tous les enfants d’une ville.

    De même, à travers cette ivresse du désespoir, le Monde moderne donne l’impression de danser frénétiquement au son des flûtes des sorciers, comme un possédé et sans plus avoir le pouvoir de s’arrêter !

    Que Dieu nous garde...

    Cordialement



  • aquad69 31 octobre 2008 15:37

    Bonjour Ludewic,

    merci de votre très salutaire coup de gueule, profondément vrai oh combien !

    Que peuvent donc penser de ce gigantesque et sinistre carnaval permanent que l’on nomme "civilisation moderne" les derniers représentants humains doués de clairvoyance, dans les ultimes régions de ce Monde où les mots "dignité" et "intégrité" ont encore un sens et sont encore compris ?

    On nous assure que tous les "experts" modernes sont aujourd’hui au travail pour trouver les "solutions", mais on se gardera toujours de donner la parole à ceux qui savent, et connaissent profondément la Nature humaine.

    Il n’est d’ailleurs peut être pas accidentel que ce soit sur ces régions et pays, les dernières à ne pas s’être soumises et "intégrées"à la silhouette moderne, de l’Afrique à l’Asie centrale et en passant par l’Afghanistan, par exemple, que s’abattent aujourd’hui toutes les calamités et les misères possibles...

    Cordialement Thierry



  • aquad69 27 octobre 2008 18:22

    Bravo !

    La grève de tout ce qui est inutile et mange-temps ; je vous souhaite de faire largement tache d’huile autour de vous.

    Et ce pourrait également être relayé par bien des cadres d’entreprises, qui ont souvent, eux aussi, le même ressenti que vous pour les raz de marées de mails administratifs ou statistiques...

    Bon courage Thierry



  • aquad69 23 octobre 2008 15:52

    Bonjour Taverne,

    Mais non, la loi DALO n’ est pas un échec : elle a servi, comme les autres, à occuper les écrans, à faire parler d’elle et à nous endormir et nous faire patienter encore un peu.

    Toute la comédie politique actuelle n’a d’autre fonction que de jouer un rôle soporifique pour la grande masse des gens comme vous et moi.

    C’est là aujourd’hui le seul objectif gouvernemental concernant les Français de niveau moyen et au dessous : qu’ils se tiennent tranquilles et continuent d’accepter ce qui leur est offert, et celà le plus longtemps possible.

    Mais, à observer les pays du Monde, du Nord au Sud, on se rend compte que c’est partout pareil : on cherche à gagner du temps, au besoin en lâchant quelques concessions indispensables.

    Et, emprisonnés dans le filet de l’ordre libéral américaniste actuel, les gouvernements dans leur majoritén’ont guère le choix ni les moyens de faire autrement, sauf à entamer, comme en Amérique Sud, de terribles bras de fer qui sont loin d’être gagnés, contre les classes dominantes.

    Et pendant ce temps, après la tempête et les règlements de comptes sanglants, les milieux financiers et des grandes fortunes mondiales, ainsi que les dirigeants politiques qui nagent au milieu, se repositionnent autours des vainqueurs pour participer aux gains, ou du moins y perdre le moins possible.

    Et pendant ce temps aussi, on réorganise discrètement un peu partout les forces de l’ordre : aux USA, notamment, pendant que l’on joue la comédie et le suspense des "élections", on en profite pour rapatrier des troupes d’Irak dont la vocation est clairement de servir en cas de troubles civils ; à tous hasards...

    Contrairement à ce que l’on nous raconte, l’ordre économique actuel dont la vocation réelle, à travers un chaos apparent, est de refonder le Monde autours de certaines "élites" et de dominer les masses de manière plus serrée, n’est pas près de s’effondrer.

    Il ne fait que se radicaliser un peu plus à chaque fois, et cet aspect de "crise" n’est qu’une manifestation du fait que sa véritable nature, qui n’a rien de "démocratique", devient de plus en plus visible : le masque glisse peu à peu ...

    Cordialement Thierry





  • aquad69 22 octobre 2008 15:24
    Bonjour Voltaire

    article très juste, oh combien !

    Mais l’évolution de l’attitude et des stratégies des services de l’ordre (!) n’est pas propre à la France ; il est inscrit dans l’image même de l’humain que se fait l’Etat-Nation moderne et par conséquent, de ses majorités démocratiques : l’humain y est vu comme un "citoyen", cad un "élément" constitutif de la nation, dont l’aspect premier doit être sa soumission totale aux règles étatiques.

    C’est évidemment contradictoire avec les définitions classiques de la citoyenneté, par ex dans les cités grecques ou romaines. Mais comparer les deux serait une erreur car le statut de citoyen d’alors était opposable à celui d’esclave et s’assimilait plutôt à un privilège aristocratique...

    En vérité, on constate qu’aujourd’hui, et de plus en plus chez nous, le "citoyen" est sommé non seulement de se soumettre aux règles définies par l’Etat mais aussi et surtout d’y adhérer totalement (comme dans les contrats : lu ET approuvé !). Il est de moins en moins toléré, par exemple, que l’un d’entre nous puisse se réclamer d’une éthique et de valeurs humaines propres, même confirmées par notre culture historique :

    essayez un jour de donner par charité asile à une personne en séjour irrégulier, par exemple, ou de réagir devant des abus de pouvoir évidents des forces de l’ordre - ce qui a pu arriver à des passagers en avion qui réagissaient devant des brutalités policières lors d’une expulsion, par exemple- et vous verrez où celà pourra vous entraîner. Vous serez immédiatement classé comme un véritable délinquant, cad comme un ennemi de l’Etat.
     
    Aujourd’hui, et de plus en plus, prétendre appliquer de son propre chef une éthique de dignité humaine de base conduit à un affrontement avec l’Etat et ses organes et est assimilé par lui comme une trahison .

    Le citoyen d’aujourd’hui "appartient" en quelque sorte à l’Etat, ce qui l’assimilerait plutôt au statut d’esclave que de citoyen selon les définitions antiques, et les "qualités citoyennes" réinventées l’inscriraient plutôt en opposition par rapport aux qualités qui ont toujours défini la dignité humaines : dépendance plutôt qu’autonomie, soumission la plus abjecte aux organes de l’Etat plutôt que réaction devant une injustice ou un cas d’abus de pouvoir, avidité et matérialisme plutôt que noblesse d’esprit, état de résignation plutôt que prise en charge de soi-même et des autres, individualisme le plus égoïste qui soit plutôt que vie communautaire généreuse et empathie vis à vis des autres, etc, etc...

    Qui plus est, une des obligations qui s’impose aujourd’hui à nous est de donner aux autres une image de bien-être : au moins au niveau du non-dit, le citoyen moderne est soumis au "devoir de réussite" !

    En conséquence de tout celà, le simple fait d’être pauvre et de résider dans certaines cités, à Montfermeil par exemple, à l’exclusion de tout délit, tend d’ore et déjà à vous assimiler au "peuple des délinquants" ; si vous êtes pauvre, et que de plus vous habitez là bas, c’est sans doute qu’il y a de bonnes raisons...

    Un ghetto se définit plus par les regards de l’extérieur que par ceux de l’intérieur, et est toujours vu par ceux de l’extérieur, "les gens normaux", comme une menace d’autant plus redoutable qu’elle est imprécise.

    C’est ce que l’on pourrait définir, pour être pédant, comme "le syndrôme de Palestine" :

    dans une situation de communautarisme poussé à l’extrême, en plein conflit, on ne voit plus l’autre, celui de la communauté d’en face, comme son semblable mais comme la menace par excellence, en somme la définition même de la "vermine" ! Sous prétexte, entre autre ,d’efficacité, la notion même d’humanité finit par disparaître.

    Dans un tel contexte, la psychologie des enfants est un paramètre qui est peu pris en compte : si un enfant voit abattre son père et qu’il survit, il peut se considérer comme ayant de la chance ! C’est une situation aujourd’hui tout à fait courante en Irak, par exemple, et qui a tendance à se répandre sur Terre.
     
    Et il est visible que, par contagion peut-être et toujours sous prétexte d’efficacité, les membres des polices "de pointe" de plus en plus de pays finissent par se prendre pour des "marines" et des "rangers"et par en acquérir la silhouette.

    Non seulement c’est indigne, mais c’est de plus anti-pédagogique et absolument contre productif : car un groupement humain ainsi traité en ennemi finit lui aussi par se définir ainsi à contrario et par acquérir une vision de lui-même comme communauté rejetée.

    Une telle politique ne fait que générer les communautarismes, et pousse les gens à s’organiser et à finir par développer des résistances voire même des représailles.

    Ce qui, évidemment, justifiera à l’avenir des mesures de plus en plus sévères, qui seront de plus en plus inefficaces et dangereuses.

    Les Israeliens l’ont appris à leurs dépens au Liban : à appliquer ce type de politique on met fatalement en oeuvre le processus, oh combien efficace et impitoyable à long terme, de la sélection naturelle :

    pour mettre le mouvement en échec, on arrête les chefs bien sûr, ou on les assassine si l’on ne peut faire autrement , ce qui, si le problème de fond n’est pas résolu, ne peut qu’avoir pour effet de libérer de la place pour d’autres chefs, par définition toujours plus efficaces et plus redoutables.

    Et voilà comment, en une vertigineuse spirale de bêtise, d’injustices et d’autoritarismes aveugles, on transforme des gens parfaîtement paisible à l’origine en fauves, que l’on prépare, que l’on invente littéralement les futures révoltes, et que l’on se fabrique soi-même les ennemis les plus acharné.

    Le fait que des policiers de chez nous se soient pris du plomb de chasse n’est pas une nouveauté : les anciens anarchistes du début du vingtième siècle étaient beaucoup plus redoutables ; mais, si on en reste aux seules politiques de répressions, le risque existe qu’à l’avenir il ne s’agisse plus de plombs de chasse, mais progressivement de projectiles de douze-sept et d’obus de mortiers entre autres.

    Ce n’est pas ça qui manque sur les marchés mondiaux ...

    Cordialement Thierry
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