Basile

@Basile
Tant pis, je vais tuer Fanny au lieu de Basile en l’abandonnant définitivement, le site ne souhaitant manifestement pas que Fanny survive, ne répondant jamais à mes demandes d’aide à la connexion et au rétablissement du mécanisme « mot de passe oublié » (en réalité ne fonctionnant plus pour Fanny) et envoi d’un mail permettant la reconnexion à Fanny (mail que je ne reçois plus). Adieu Fanny.

@Eric F
dont plus personne n’a la mémoire

Selon vous, l’inconscient historique et familial n’existe pas.

Et le soviétisme aurait laissé bien plus de traces négatives dans les esprits que le nazisme. Etrange. « Anticommunisme primaire » comme on disait autrefois au PCF ? Ou alors Hitler aurait finalement gagné symboliquement la guerre après l’avoir perdue (UE sous domination allemande, attitude suspecte de l’UE vis à vis des nostalgiques baltes et ukrainiens ...), et vous en prenez acte.

Selon moi, l’histoire imprime sa marque dans l’inconscient des hommes durant plusieurs siècles et aide à comprendre le présent.

Dans les familles, des faits remontant jusqu’à 5 générations et transmises dans l’inconscient familial permettent parfois de comprendre les réflexions et le comportement d’un enfant.

@velosolex
Lors du massacre de Katyń près de 22 000 ressortissants polonais sont assassinés

Exposer les horreurs de la seconde guerre mondiale ne donne aucune piste fiable expliquant le présent. Un exercice gratuit de victimisation tenant lieu d’argumentation. En effet, des peuples ayant subi les pires horreurs de la 2ème guerre se sont réconciliés avec leurs ennemis d’alors, d’autres non. De nombreux juifs reviennent en Allemagne.

Il faut remonter plus loin dans l’histoire, bien au-delà des 70 ans du soviétisme, pour comprendre la permanence de certaines postures géopolitiques. Le volet religieux/culturel, le religieux structurant les idéologies, même chez les prétendus agnostiques, contribue à cette compréhension.

La guerre de Crimée a eu lieu avant le soviétisme. Déjà, des armes anglo-françaises faisaient face à des armes russes.

@Eric F

Votre explication historico-religieuse n’explique pas le soutien des Polonais catholiques aux Ukrainiens orthodoxes, 

C’est l’une des étrangetés de cette guerre : les USA et leurs vassaux de l’UE, majoritairement protestants/catholiques, utilisent l’Ukraine majoritairement orthodoxe pour confronter la Russie orthodoxe.

De fait, les USA comme les Polonais se fichent pas mal des Ukrainiens et de l’Ukraine, de leur religion, leur cible est la Russie, pour des raisons différentes. Le pouvoir ukrainien mis en place par l’alliance USA/Pologne tente tout de même de manipuler le clergé orthodoxe ukrainien par des pressions policières et par une tentative d’occidentaliser des dates symboliques au plan religieux. Mais tout cela est secondaire, la cible est d’abord la Russie, l’Ukraine étant juste un moyen de la viser et de l’affaiblir.

Pour la Pologne, je confirme que cela s’inscrit dans une confrontation très ancienne de nature religieuse et culturelle avec la Russie.

Pour les USA, il s’agit de « finir le job ». La victoire dans la guerre froide devait se traduire, du point de vue des USA, par un changement de statut géopolitique de la Russie en vertu de la règle américaine « the winner takes all ». La Russie aurait dû accueillir des bases militaires US comme l’Allemagne et le Japon et rester sous contrôle politique comme l’Allemagne (cf. les accords germano-US d’après-guerre, toujours en vigueur).

Il n’en a rien été, la Russie cherchant au contraire à maintenir une sorte de balance avec les USA en matière d’armement nucléaire, et à contrer les intérêts US ici ou là, en Syrie par exemple.

Mourir pour Sébastopol ? C’est la question qui se posera tôt ou tard aux Polono-Américains (et à nous accéssoirement) si les Ukrainiens s’engagent avec succès dans une reconquête de la Crimée, la Russie mobilisant dans ce cas ses plus gros moyens, en vertu de leur doctrine de défense de leur territoire.

@velosolex
Il ne faut pas chercher ailleurs, sinon aussi dans leur vécu de colonisés, l’aversion que la pologne garde envers l’a Russie, et l’aide qu’elle apporte aux Ukrainiens. 

Pardon de vous reprendre une seconde fois sur votre ignorance de l’histoire, mais « l’aversion que la Pologne garde envers la Russie » remonte à plusieurs siècles, bien avant la colonisation soviétique. Elle a un fondement culturel et religieux, la Pologne catholique et résolument occidentale ayant tenté de coloniser et convertir la Russie barbare, sans succès.

Cet échec n’est toujours pas digéré et peut expliquer le contingent de milliers de volontaires polonais en Ukraine.

Ce fond historique et religieux, très ancien et profond où il est question de croisades, de Rome et nouvelle Rome, de Constantinople ... est en soi inquiétant car il peut conduire des gens de pouvoir très instruits et apparamment saints d’esprit au pire, en clair à la 3 ème guerre mondiale, l’inconscient chargé d’histoire de part et d’autre prenant les commandes des esprits.

Le pire paraît pour le moment éloigné, mais on s’en rapproche chaque jour. Que survienne une crise économique sévère, et il faudra sen inquiéter sérieusement. Personne ne veut de ce « pire », mais personne ne voulait de la guerre de 14 (et de sa suite) ...