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Basile

Ingénieur retraité

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  • Premier article le 28/11/2022
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Derniers commentaires



  • Basile 13 janvier 2023 15:12

    Dieudonné est une personnalité riche et complexe. Difficile à cerner.

    C’est quelqu’un qui aime manifestement la vie et les gens. Qui aime le succès et l’argent que lui amène son réel talent (que j’apprécie modérément, mais je ne suis pas bon public pour les humoristes d’aujourd’hui, j’en suis resté à Fernand Raynaud).

    Dans son ascension, au sommet de la gloire, il s’est heurté à un tabou de notre société, conséquence de notre défaite de 40 et du régime qui a accepté cette défaite et a commis des crimes vis-à-vis de la communauté juive. Il ne l’a pas accepté. C’est un aspect de sa personnalité entière, peut-être caractérielle.

    Il a été mis au ban de la société française, interdit de spectacle. Une situation extrêmement difficile à vivre pour un artiste, terrible. Il a affronté cette situation avec courage, un autre aspect de sa personnalité.

    Personnalité entière, courageuse et, last but not least, personnalité croyante, profondément croyante et soumise à la parole de Jésus Christ, c’est du moins ce qu’il donne à entendre. Cette part irrationnelle, mystique de sa personnalité, on ne peut que la constater sans vraiment la comprendre, car la foi d’autrui est inaccessible à la compréhension, en particulier pour ses nombreux admirateurs aujourd’hui décontenancés par sa démarche de pardon.

    Entier, courageux, croyant, Dieudonné n’est pas un homme politique. C’est d’abord un artiste, un être à la sensibilité exacerbée. Son pardon, qui paraîtrait saugrenu venant d’un homme politique ou d’un intellectuel comme Gramsci, ne l’est pas dans son cas.

    Sans oublier la dimension psychiatrique de la dissidence : s’attaquer frontalement à un Etat, être la cible affichée du Ministre de l’Intérieur peut rendre psychiquement malade. Avec de possibles conséquences psychosomatiques pouvant aller jusqu’au cancer. C’est le souvenir de la dissidence soviétique qui m’amène cette réflexion : des dissidents étaient enfermés et déclarés psychiquement malades en URSS. Certains d’entre eux étaient tombés réellement malades psychiquement, ne supportant plus la pression (pas tous loin de là, et cette psychiatrisation était bien criminelle).

    Personne ne peut juger la résistance d’un psychisme face à la pression subie comme conséquence d’une dissidence radicale. Peut-être Dieudonné a-t-il jugé qu’il avait suffisamment subi, qu’il y allait de sa santé, de celle de sa famille, de sa survie, et que sa foi lui indiquait la voie qu’il a suivie.

     



  • Basile 12 janvier 2023 12:13

    @Inquiet

    Et j’ajoute un dernier point. : le discours d’Inquiet dans sa réponse à mon propos sur l’inégalité Public/privé tombe dans le piège diabolique tendu par la bourgeoisie : faire passer la morale, la victimisation, le sociétal, l’antiracisme, le LGBTq, le halte à la Haine du bouc émissaire pour un discours de gauche. C’est la fausse gauche Mitterrand/Fabius de 1983, la gauche bourgeoise financiarisée.

    C’est naturellement un piège très habile (diabolique) de la bourgeoisie qui évite de traiter du social. Cela permet, par exemple, de mépriser le peuple en détruisant l’école, en créant une école à deux vitesses : celle pour les futurs cadres supérieurs à qui on apprend les maths, celle pour les futurs livreurs de pizza ubérisés à qui on apprend l’antiracisme.

    Autre exemple de cette idéologie bourgeoise diabolique, cynique, mettant la « morale » au-dessus de tout, morale déployée par les médias des milliardaires et malheureusement aussi par les médias du serfvice public, complices des oligarques : Le Graet. Voilà un homme qui s’est fait tout seul, avec intelligence et courage, qui a créé une entreprise qui emploie 800 salariés, qui a fondé une famille avec trois filles, qui a fait remporter à notre pays la coupe du monde de football, à sa ville dont il était maire une coupe de France.

    Et on (Libé, Le Monde, France Inter : la fausse gauche financiarisée, américanisée, celle qui méprise le peuple) lui rentre dans la gueule avec une violence médiatique extrême au prétexte qu’il a eu des paroles méprisantes à l’égard d’une icône du football (et alors ...), et qu’en plus il se permet de draguer lourdemeent (pas très « féministe » de la part de cette Sonia Souid, qui ne dépendait pas directement de Le Graet, et pouvait facilement envoyer promener ce vieillard de 80 balais. Au lieu de quoi, elle pleurniche et se victimise dans les médias).

    La bourgeoisie a une sacrée longueur d’avance sur le peuple en matière de manipulation idéologique. Pas surprenant car maître de l’argent, elle attire tous les talents dans ses rets, dans la pub et les médias. Même mécanisme avec les USA, qui pompent les talents du monde entier avec l’argent (ils payent les chercheurs deux fois plus qu’ailleurs) et revendent ensuite au monde entier le produit de leurs recherches (les GAFA, Musk). Ce mécanisme pervers de domination finit par sombrer dans la violence, la guerre ou la révolution, pas d’autre issue malheureusement.



  • Basile 12 janvier 2023 10:06

    @Inquiet

    Et j’ajoute, en réponse à Inquiet, que mon sujet n’était pas l’égalité entre les citoyens du Public et du privé, dont je me moque un peu, mais la lente dérive de l’économie de notre pays vers une sorte de faillite à la grècque. En avançant que les statuts Public/privé contribuent à cette dérive en gonflant excessivement la fonction publique. C’est ce point que j’aurais aimé voir discuté. Et l’on me répond Halte à la haine du bouc émissaire ! On se croirait sur France Inter.



  • Basile 12 janvier 2023 09:53

    @Inquiet

    C’est à dire que si on fait régresser les « fameux » émoluments des fonctionnaires, les salariés du privés s’en trouveraient davantage considérés financièrement.

     Bizarre que vous n’ayez même pas envisagé le contraire : amener le privé au niveau des avantages de la fonction publique. L’égalité entre les citoyens, vous ne la voyez que comme une pénalité (forcément injuste et illégitime) infligée aux fonctionnaires. Autant dire que cette égalité, vous n’en voulez pas, et que vous allez lister tous les arguments pour qu’elle n’arrive pas.


    1. On trouve un coupable, un bouc-émissaire
    2. On convainc le reste de la population de s’en prendre à lui

     Facile. La victimisation, la morale, halte à la haine ! c’est dans l’air du temps. Rien de tel dans mon propos : amener le privé au niveau du public, c’est tout.

     

    On a juste fait du mal gratuitement à destination des bouc-émissaire, cool non ?

    Amener le privé au niveau du Public, c’est plutôt faire du bien. Qu’allez-vous encore inventer pour justifier l’inégalité Public/privé ? Ah oui, la méchante bourgeoisie qui nous fait du mal à tous et contre laquelle il faut se montrer solidaire.

    J’essaye de trouver encore quelques arguments pour justifier l’injustice mais je ne trouve pas, vous avez fait le tour complet. Compliments.



  • Basile 11 janvier 2023 23:04

    Il y a quelque chose qui est conservé dans cette réforme, c’est l’avantage relatif réservé au Public.

    On ne sait pas si c’est la reconnaissance du fait que les fonctionnaires appartiendraient à une sorte d’aristocratie de la nation, ou plus simplement la conséquence de la trouille bleue qu’ont tous les gouvernements de syndicats fortement implantés dans le Public, et capables de bloquer le pays.

    Me concernant, plutôt conservateur comme tous les vieux, je suis néanmoins partagé, comme le couple que nous formons avec ma femme depuis 50 ans : elle retraitée du Public, moi du privé (ai-je mis la majuscule au bon endroit ?).

    Partagé malgré mon conservatisme car cet avantage au Public agit comme un poison sur la durée : le Public en France n’a cessé de gonfler en valeur relative et absolue depuis plusieurs décennies aux dépens du privé. Logique.

    Les avantages du Public attirent du monde, les jeunes en particulier. On est loin de la start up nation chère à Manu. Cela contribue à notre dette hors de proportion, avec des conséquences sur la politique française de plus en plus encadrée et contrainte en Europe, et sur la prospérité de nos descendants.

    Régulièrement, des politiques déplorent le coût excessif de la fonction publique. Leur hypocrisie voire leur lâcheté leur interdit d’aller plus loin dans l’analyse. Et ils continuent de voter pour accorder des avantages aux fonctionnaires, et donc accroître logiquement la part du Public dans notre économie. La balance commerciale, ils s’en fichent : aucun électeur ne viendra leur chercher noise à ce sujet. Attention, casse gueule !

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