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Bertrand Damien

Bertrand Damien

J’ai occupé mon temps professionnel pendant une vingtaine d’année dans les télécoms, pionnier des services vocaux (premier services bancaires des Caisses d’Epargne et de Libération en 1989-90, pionnier de la VoIP depuis 1996). Dernièrement, je dirigeais un département de conseil en stratégie Télécoms et Multimédia dans une entreprise à vocation internationale. Un peu de philosophie en faculté à Toulouse, puis créateur d’entreprises, très très actif et feignant tout à la fois (principe de conservation de l’énergie). Créatif et humaniste avant tout. Auteur de nouvelles et poésies (Publibook, 2000), et musicien à temps plein dorénavant car j’ai quitté les télécoms depuis juillet 2006 pour ne me consacrer qu’à la musique (Label ESP Music, production, compositeur et bassiste du groupe Ain’t No Dub) 

Tableau de bord

  • Premier article le 09/05/2006
  • Modérateur depuis le 26/01/2010
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Derniers commentaires



  • Bertrand Damien Bertrand C. de L. 2 mai 2006 23:22

    Dans l’article de Barry, ce ne sont pas les exemples qui comptent, mais simplement le rappel que le sens que l’on donne au libéralisme aujourd’hui est contraire à son sens philosophique historique.

    Il ne faut pas s’attacher aux exemples donnés (mal choisis en fait), ces exemples appelant nécessairement des réactions contradictoires parce que ces problèmes sont beaucoup plus complexes qu’ils ne paraissent.

    Juste pour exemple : le pb des hot lines de FAI. Le coût (Opex) moyen du contact center est en moyenne de 2 euros par mois répartis sur tous les abonnés, ce qui représente beaucoup dans la structure de coût. Or, 70% des problèmes traités par les hotlines n’ont aucun rapport avec le service du FAI, ce sont des problèmes d’utilisation de PC. Et il faut savoir que les revenus hotline sur numéros payants ne constituent pas une source de revenu principal, ça ne couvre même pas les coûts directs de hotline. Sur son modèle low cost et pour ne pas mettre en danger son plan de croissance, Free avait décidé de risquer l’insatisfaction des clients pendant sa phase d’acquisition de clientèle, faisant le pari que sa proposition de valeur était de toute façon suffisamment forte et différenciante pour que ses clients acceptent la mauvaise qualité de la hotline. Pari gagné, jusqu’au jour où la concurrence se réveille et où commence le « churn » (c’est à dire la perte de clientèle). Dès lors, la qualité du service client, et donc de la hotline, redeviennent critiques, et certains (Telecom Italia, Club Internet) en font même soudain un critère de différenciation marketing. Parce que le churn, en terme d’impact financier, est LE problème numéro un des FAIs. Pourquoi ? Parce que dans le marché très concurrentiel du haut débit en France, le churn peut atteindre 20%, et le coût d’acquisition d’un client (coût marketing et commercial) oscille entre 80 et 400 euros par client, selon que vous avez la notoriété ou pas. Chaque fois que vous perdez un client, pour devez re-dépenser ces sommes là pour conserver votre moyenne d’abonnés. Et donc, après la phase d’acquisition de clientèle, le marché très concurrentiel requiert une phase de fidélisation, et soudain le service client devient stratégique...

    Désolé Barry, c’était un mauvais exemple, mais ça n’enlève rien au fond de l’article smiley



  • Bertrand Damien Bertrand C. de L. 2 mai 2006 17:12

    Cher Sylvain, on fait comment pour ré-éduquer nos élites socialistes ? Comme toujours, la philosophie nous rappelle à quel point nous devons être d’accord sur le sens, comme disaient Wittgenstein et consorts...

    Pour continuer sur le sujet, ma théorie est qu’il existe un schisme philosophique fondateur sur le sens de « Liberté » qui a durablement perverti la question, entre une branche anglo-saxonne et une branche plus « continentale » et d’inspiration morale germanique. Notre vieille Europe, même si elle ne fait plus trop de philosophie, imprègne encore les mentalités dans l’idée que « La Liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».

    Quand je parle à mes amis américains, et à certains membres de ma famille naturalisés américains, pour eux la liberté n’a pas de limite, alors que pour moi elle en a. Cette différence est pour moi extrêmement révélatrice d’une divergence fondamentale et explique en partie comment le sens commun s’est diversement construit autour du mot « Libéral ».

    Qu’en pensez-vous ?



  • Bertrand Damien Bertrand C. de L. 2 mai 2006 16:50

    Et bien nous sommes complètement d’accord en fait smiley

    Et pour élargir la perspective, je rajouterais John Rawls (Théorie de la justice notamment), et puis pour finir en beauté, Jared Diamond (De l’inégalité parmi les sociétés, essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire). Cheers, BC

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