Les élites qui nous gouvernent cyniquement pourraient bien se trouver confronter à une masse de gens qui, n’ayant plus rien à perdre se fâcheront très fort. Les marins ont donné quelques idées à d’autres professions et à des marins d’autres pays.
Sarko est une marionnette mais une marionnette intelligente qui sait parfaitement qu’il est là pour casser une organisation sociale que le MEDEF s’est juré de démolir.
Pourquoi est-il nécessaire aux gens très riches de voir souffrir le peuple, d’avoir la ceritude d’être envié ? Quel plaisir en ont-ils ? Cette question peut paraître naïve mais en y réfléchissant un peu cette course incessante après la richesse ne cacherait-elle pas leur médiocrité, leur incapacité à créer, leur inaptitude à faire de leur vie une oeuvre d’art ? Quel vide intérieur remplit le cynisme de Sarko ?
La pauvreté économique ne devrait pas être le seul critère pour l’évaluer.
Je trouve que les pauvres surtout les jeunes ne sont pas armés pour faire face aux difficultés de la vie. J’ai pu me rendre compte que des jeunes en formation préféraient des kébabs tous les midi plus un le coca plutôt que de se préparer un casse croûte et boire de l’eau. Indépendamment du prix (7€X5), ces repas ne sont pas bon pour la santé. Ils touchaient 300€/mois.
Les gens sont devenus de plus en plus dépendant de la consommation pour répondre à leurs besoins. Il serait urgent de revaloriser auprès des jeunes , le fait maison, la production maison, etc... et en être fière.
Qu’est-ce que c’est que cette idée sur les étrangers qui viennent manger le pain des français ? Que je sache, les italiens, les espagnols, les arméniens, les polonais, les hongrois, les algériens, les marocains, les tunisiens, et j’en oublie ont travaillé des 10 à 12 heures par jour pour se nourrir et nourrir leur famille.
Les patrons français ne font pas de cadeaux (ils en n’ont jamais fait), mon père, immigré, bon chrétien comme son patron, travaillait dure et j’ai le sentiment que le pain que j’ai mangé, il ne l’a volé pas aux français.
Le CNIL commence à secouer la sonnette d’alarme, les multiples fichages que subissent les citoyens commencent à interférer sur leurs libertés. La technologie permet plus de surveillance des humains (pour les cas où) mais ne remplit pas les ventres creux d’ici ou d’ailleurs.
Je vous conseille de lire le prochain "Manière de voir" du MD. Cette lecture vous permettra de comprendre que ceux qui nuisent réellement et retire le pain de la bouche des pauvres, ce ne sont pas d’autres encore plus pauvres mais ceux qui vivent tranquillement loin des yeux et des regards des peuples dans une bulle immense de richesses.
En lisant ce texte je m’interrogeais sur les contres pouvoirs de notre pays qui se dit"démocratique", où sont-ils passés ces contres pouvoirs ? L’instruction, la science, les techniques (anciennes et nouvelles) n’apportent pas de soulagement au plus grand nombre d’humains, bien au contraire, elles permettent à ceux qui détiennent les pouvoirs de les exploiter de plus en plus. L’émancipation intellectuelle et économique n’est pas à l’ordre du jour.
En 1789, la bourgeoisie s’est servie du peuple pour renverser la monarchie mais une fois que le travail a été fait, elle a vite renvoyé "les gueux" à leur misère. Si ces derniers ont changé de maîtres, ils n’ont pas changé leur joug.
Sait-il ce qui se passe en ce moment sur le terrain ?
Actuellement, une femme de ménage ou un agent d’entretien doit obligatoirement avoir un véhicule car les horaires ne correspondent pas aux horaires des transports en commun. De plus ce type d’emploi est toujours un emploi à temps partiel. Or, ces patrons qui ne trouvent pas de personnel passe sous silence ce "détail". A combien s’élèvent les frais d’un véhicule ? A combien s’élèvent les frais d’une femme de ménage pour un patron ? Si vous savez comptez, je vous invite vivement à prendre votre calculette.
Autre réalité. On veut absolument réinsérer un brave homme de 55 ans qui a commencé à travailler à 14 ans comme bûcheron, puis dans le bâtiment. Ce brave homme a toujours travaillé jusqu’à son accident de travail très grave il y a une dizaine d’années. Il est reconnu par la COTOREP. Actuellement il travaille pour une association d’insertion par le travail. Depuis un an que cet homme travaille pour cette association, il a fait plusieurs séjours à l’hôpital suivi d’arrêts de travail car il ne peut refuser de faire certains travaux (risque de renvoi) alors il le fait en sachant que le lendemain il ira à l’hôpital. L’insertion de cet homme coûte chère, même très chère à la société mais comme il dit : "je travaille". Il a travaillé plus de quarante ans mais il n’a pas droit de prendre sa retraite, alors il travaille mais s’il touchait sa retraite je peux vous assurer qu’il coûterait moins cher aux contribuables. Bien évidemment ce monsieur n’est pas un cas isolé, ils sont quelques milliers dans ce cas.
Vous allez me dire que ce sont des gens sans qualification qui sont concernés, mais aujourd’hui en étant obligé d’ accepter n’importe quel emploi, (l’obligation engendre le travail forcé), les plus qualifiiés dans un secteur se verront être déqualifiés dans un autre ce qui justifiera sa baisse de salaire.
La liberté du MEDEF ne peut avoir comme pendant que la contrainte des salariés et une baisse des salaires générales. Car jusqu’à présent, un patron ne demande pas l’autorisation de qui que ce soit pour foutre en l’air la vie de millions de salariés. Quand vous parlez du devoir des salariés j’ai vraiment l’impression que le cynisme entâche votre raisonnement et vous aveugle.