Je ne pense pas que le chômage soit du aux chômeurs mais plutôt du à ceux qui ont intérêt au chômage de masse. La pression sur les libertés des individus et sur les salaires rend la tâche plus facile pour le MEDEF.
C’est incroyable de constater comme il est facile de tirer à boulets rouges sur "les profiteurs" du chômage, qui, comme chacun le sait, vont vite placer leurs indemnités dans les paradis fiscaux.
Il me semble qu’ après avoir décolonisé les pays, il est grand temps de décoloniser les esprits.
Pourquoi chercher des solutions pour lutter contre la pauvreté alors que tout le monde sait ce qu’il faut faire ?
Laisser croire que la misère est quelque chose de nouveau dans notre pays est une insulte à l’intelligence des citoyens.
Pouvez-vous me citer une époque où la richesse créée ne l’a pas été par l’exploitation des hommes par d’autres hommes ?
Le servage, l’esclavage et maintenant le salariat, le travail forcé,la dévalorisation monétaire du travail que je sache ne soulage pas la misère, mais y contribuent.
Quand on (des hommes propriétaires) délocalise les industries et les entreprises à tour de bras comme le fait l’Europe de l’ouest n’est-ce pas pour aller exploiter de la main d’oeuvre (donc d’autres hommes) encore moins chère ?
Je ne remets pas en cause la bonne foi de monsieur Hirsch mais croire que son rôle est autre chose que de la figuration, c’est croire que les jolies poules attendriront un renard affamé.
Oui, en 68 un garçon qui atteignait ses 21 ans était plus émancipé, avait plus de droits que sa mère qui l’avait mis au monde et éduqué.
Cette situation a duré des années sans que cela ne gênent les pères, les maris, les enfants ou les petits enfants mâles.
En mettant la majorité à 18 ans, cela permettait aux jeunes d’acheter à crédit, je me souviens à cette époque les commentaires des marchands de voiture et des directeurs de banque. Donner plus de liberté pour consommer mais certainement pas donner plus de liberté pour vivre dans une vrai démocratie. L’américanisation des esprits battait à plein régime. En 2008, on voit le résultat. les jeunes de 18 ans sont majeurs sur le papier mais dans la vie, la plus grande majorité dépend de maman et de papa.
De cette régression sociale, on n’en parle que trop peu. Les jeunes ont la liberté de consommer mais ils sont encore très loin d’être émancipés.
Ce qui m’étonne, c’est la découverte par certains des intervenants que nous ne sommes pas en démocratie.En France nous n’avons jamais été sous un régime démocratique réelle, la classe dominante est généreuse mais pas partageuse surtout au niveau de son pouvoir.
C’est triste de constater que l’absence de 30% de la population (les pauvres) dans les débats ne dérange pas plus que cela ceux qui prétendent parler en leur nom.
Cette classe dominante française a plus d’intérêts avec les classes dominantes du monde qu’avec les intérêts de leurs concitoyens. Je ne vois pas pourquoi ils installeraient une vrai démocratie alors qu’ils ont dans leurs mains le joujou idéal pour garder le pouvoir. Et ce n’est pas demain qu’ils vont le lacher.
L’immigration en France a toujours posé problème quelque soit la couleur de la peau. Les italiens et les polonais en Lorraine pourraient vous en parler durant des jours et des jours. Quand les magrébins sont arrivés, les immigrés précédents ont eu le même comportement vis à vis d’eux qu’ils avaient subi.
Bref, le racisme au sein du peuple, ça s’entretient car si tous les prolétaires du monde se donnent la main, les élites qui sont elles aussi de toutes les couleurs (mais elles ne se bouffent pas entre elles) auraient quelques inquiétudes à avoir.
Ce n’est pas à l’école que j’ai appris l’histoire des colonies, de l’esclavagisme,de l’immigration en France mais curieuse, j’ai cherché à savoir. Pourquoi devrai-je en vouloir à de pauvres gens qui viennent en France alors qu’ils préfèreraient sans aucun doute rester chez-eux ? Enfant d’immigré, j’ai compris que quitter son pays(l’individu laisse une part de lui même au pays) c’est très dur à vivre.
Dans les beaux quartiers de Neuilly, il y a plus d’étrangers que dans certaines cité-ghettos mais comme par hasard, de ce détail, la classe dominante n’en parle jamais. Je pense que ce non-dit relève de la complicité et permet d’entretenir cette division entre les salariés.