Que faites-vous de la jouissance des petits chefs qui justifient leur salaire en pompant ceux qui sont sous leurs ordres ? Nous sommes dans une société hiérarchisée et il ne fait pas bon de ne pas respecter cette hiérarchie.
A votre avis, que se passerait-il si les gens se sentent bien à leur travail ? Nous sommes dans une société où la pression est un facteur de rendement. Calculer la contre productivité de ce principe n’est pas encore à l’ordre du jour, il y a au moins un secteur qui n’est pas perdant, c’est celui de la santé : les actionnaires des firmes pharmaceutiques se frottent les mains. Au niveau de la sécu, c’est une autre histoire.
Il faut lire votre article de votre point de vue, lire votre article comme si la propagande n’existait pas, comme si les idées de la classe dominante n’influaient pas la société et sa façon de penser. Si vous estimez que Sarko vous représente, grand bien vous fasse, personnellement je ne me sens pas concerner par votre analyse. Je ne confonds pas compassion, émotion et raison.
Ceux qui émettent une idée différente ne sont pas dignent d’exister. Mais il me semble que cela n’a pas commencé avec Chirac ou Sarko.La classe ouvrière a été effacer par les médias depuis une bonne vingtaine d’années. Il faut une sacré dose de propagande de la part des puissants pour arriver à ce que la plus grande majorité des gens votent contre leur propre intérêt.
Plutôt que de déblatérer sur l’émotion, il serait intéressant d’expliquer les processus mis en place pour en arriver au résultat que vous dénoncez.
Vous écrivez comme si vous découvriez le fil à couper le beurre. Vous êtes en retard de quelques métros.
L’article est fort intéressant mais je le trouve "pessimiste".
En France comme dans toute l’Europe, des citoyens luttent, se battent s’organisent dans un parfait silence. Le peuple sait que la faim n’a pas besoin de compassion pour l’éradiquer mais de justice, de liberté.
Les salariés veulent reprendre le pouvoir que les élites de la finance et de l’économie leur ont pris. Ce n’est pas facile mais je sais que le peuple est beaucoup moins bête et plus courageux que ce que les médias donnent à voir et à comprendre.
Si Sarko et sa clique pensent que la compassion va remplacer la réflexion et l’action, ils se trompent (énormément).
Dans les années soixante, donc durant ma jeunesse, rester chez un même patron durant des années n’était pas une référence, cela signifiait que l’on manquait de curiosité et surtout d’un manque d’appétit de savoir. La jeunesse de ces années était moderne avant l’heure.
Personnellement j’ai connu pas mal de convertions professionnelles durant ma vie professionnelle, sans attendre qu’un spécialiste payé très cher me dise ce que je devais faire. Je pense que je ne suis pas un cas isolé. Je fais parti des 38% de séniors qui travaillent encore.
Je trouve passionnant l’idée qu’au nom d’une économie de marché et d’un libéralisme forcené, la dernière des libertés qu’on laissera à l’individu sera de se formater (avec joie, s.v.p.) aux besoins de la finance, horizon indépassable de notre futur. La flexsécurité pourquoi faire exactement ? Une fois que cette belle idée aura épuisé ses ressources critérisées à l’aune des intérêts des rentiers et actionnaires , que demandera t-on aux individus pour s’adapter au marché du travail ?