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  • BMD 5 mai 2007 16:44

    Vous avez raison, mais votre remarque s’applique à tous les moyens de produire de l’énergie, et plus généralement de produire des biens matériels ; Il faut donc être attentif aux quantités de matière et d’énergie qui sont utilisées de la réalisation jusqu’à la destruction d’un objet et c’est ce qu’on appelle l’analyse du cycle de vie, qui se pratique maintenant aussi bien pour les centrales nucléaires que pour les yaourts ; il permet de faire des diagnostics indispensables si l’on veut pouvoir réduire rationnellement ces quantités de matière et d’énergie et il amène bien des surprises car les conclusions peuvent être contraires aux intuitions. C’est ainsi que l’on peut montrer que pour une même quantité d’électricité produite, les investissements en énergie et en matière étaient supérieurs pour l’éolien à ceux du nucléaire . Vous pourrez trouver par exemple la démonstration sur le site www.sauvonsleclimat.fr



  • BMD 5 mai 2007 16:20

    Juste une remarque : une production d’électricité ne s’exprime pas en W ou ses multiples ( kW,MW,TW),qui est une puissance, mais en Wh ou ses multiples( kWh, MWh, TWh). Exemple : vous avez chez vous une ampoule électrique de 100W, c’est une puissance. Si elle n’est pas allumée, elle ne consomme pas d’électricité ( mais elle ne vous sert à rien). Si vous la laissez allumée une heure, elle consommera 100 Wh et c’est cette consommation qui vous sera facturée. Le parc éolien allemand a une puissance de l’ordre je crois de 38000 MW, mais les éoliennes y fonctionnent rarement à cette puissance, parce que la puissance réellement utilisée est très variable en fonction de la vitesse du vent ( comme le cube de la puissance du vent). On traduit cela par ce qu’on appelle le facteur de charge, qui est la quantité d’électricité délivrée dans l’année rapportée à la quantité qui serait délivrée si les éoliennes fonctionnaient toujours à pleine puissance.Ce facteur de charge est en moyenne de 19% en Allemagne, alors que celui des centrales nucléaires est de 84% en France . En clair, 1 MW de puissance d’éolienne en Allemagne produit en moyenne 1650 MWh d’électricité dans l’année, alors que 1 MW de puissance nucléaire en France produit 7300 MWh. Et les éoliennes allemandes n’ont finalement produit en 2004 qu’environ 6% de la consommation d’électricité de l’Allemagne.



  • BMD 5 mai 2007 15:56

    La récente publication du GIEC des mesures à prendre pour limiter l’augmentation de la température moyenne à 2°C d’ici la fin du siècle met l’accent sur deux points : 1-Il y a une extrême urgence à agir 2-Ces mesures sont possibles avec les techniques actuelles, à partir d’efforts sur la consommation d’énergie et en particulier de celle tirée des combustibles fossiles, du développement des énergies renouvelables et du développement du nucléaire. Ceux qui se sont opposés par tous les moyens,y compris les plus tordus,à ces conclusions sont de deux types :
    - les grands pays émergents producteurs de combustibles fossiles, en particulier la Chine pour le charbon et l’Arabie Saoudite pour le pétrole.Les Etats-Unis ont été moins virulents que d’habitude.
    - les délégués antinucléaires . En ce qui concerne ce dernier point, le président du GIEC, interrogé par la presse, a répondu que le GIEC ne faisait que des propositions fondées sur un consensus scientifique reflétant l’état des connaissances , et ne pouvait pour leur application que laisser la responsabilité aux Etats. En fait mon commentaire est surtout sur ce que vous avez dit des conséquences de l’accroissement des attaques de la mer sur les côtes:habitat certes,avec la perte de valeur que cela implique, mais aussi modifications de la biologie marine et incursions des eaux salées dans les nappes phréatiques. En ce qui concerne la perte de valeur de l’habitat et ses conséquences sociales, il est intéressant également de réfléchir aux conséquences de la raréfaction très prochaine des carburants pétroliers classiques ( 10 ans ?) et de la très grande difficulté de produire à prix de revient raisonnable des carburants de substitution en quantités importantes : de grandes difficultés devraient s’ensuivre, en particulier pour tous ceux qui sont dans la nécessité de faire des déplacements importants pour assurer les actes essentiels de leur vie courante, habitants des banlieues en particulier ; Tout cela est très bien décrit dans l’ouvrage de Jancovici et grandjean, « le plein s’il vous plaît ». Le nucléaire nous offre en France une possibilité de sortie de cete crise sans trop de casse via les véhicules hybrides rechargeables sur le secteur, dont les prototypes commencent à se multiplier. Ces véhicules peuvent en effet consommer très peu de carburants, qui peuvent alors être des biocarburants de deuxième génération ( plante entière, donc accessibles en plus grande quantités que ceux de première génération et en détruisant moins l’environnement), et tirer l’essentiel de leur énergie de l’électricité.Si l’on veut que la fabrication de cette électricité ne soit pas polluante,auquel cas cela n’avancerait pas à grand chose, il ne faut pas la tirer des combustibles fossiles, ce qui est le cas du nucléaire. La France, qui tire 78 %de son électricité du nucléaire ( n’est-ce pas, Madame Royal et Monsieur Sarkozy),bénéficie donc d’un avantage énorme sur le plan climatique : d’une part l’électricité qu’elle produit n’entraîne pas d’émissions polluantes, contrairement à la plupart des pays européens. D’autre part il lui est possible de se défaire de sa dépendance pétrolière et d’éliminer les émissions de gaz à effet de serre dus à l’automobile grâce aux voitures électriques rechargeables ( dont les performances sont tout à fait acceptables).



  • BMD 4 mai 2007 20:23

    « le projet prévisionnel de RTE prévoit 5% de moyens supplémentaires par MW d’éolien, principalement thermiques et hydrauliques » Je suppose qu’il s’agit de 5% en puissance ce qui signifie 15 % en production étant donné le taux de disponibilité de l’éolien.Auquel cas , ce ne serait déjà pas négligeable.Pouvez-vous me le préciser ? « pour plus de 9O%, l’énergie éolienne se substitue à la production de centrales thermiques à flamme, situées sur le territoire européen ». Bien évidemment, c’est possible puisque les réseaux européens sont interconnectés. En Allemagne ou au Danemark, la production éolienne se substitue au thermique à flamme parce que l’essentiel de la production d’électricité provient du thermique ; grâce à l’interconnection des réseaux, nous pouvons profiter de cette situation.Pas d’objection majeure parce que le programme prévisionnel de RTE n’est pas énorme. Mais il y a une limite à ce petit jeu et une fois cette limite atteinte, nous serons liés au thermique fossile pour produire l’essentiel de l’électricité( 80% ?)circulant sur l’ensemble des réseaux interconnectés européens. Ce qui serait intéressant d’obtenir de RTE, c’est l’augmentation de la production thermique et donc de nos émissions de gaz carbonique en fonction de la progression du taux de pénétration de l’éolien sur notre réseau.Est-il par exemple indiqué dans leur rapport ce qui se passerait si la production d’électricité éolienne française dépassait 5% de notre production annuelle d’électricité ? Pourriez-vous me dire où ce rapport est disponible ?



  • BMD 4 mai 2007 16:08

    Monsieur Cabanel, je ne sais pas exactement à qui ce discours s’adresse, mais vous êtes le premier à avoir parlé d’imposture, puisque ce terme figure dans le titre de votre article. En ce qui me concerne, je n’ai aucune prétention à tout savoir et je ne demande pas mieux d’en savoir plus. Je ne défends aucune cause en particulier.Je ne me hasarde pas à commenter les fuites de sodium de Superphénix, je laisse ce soin à des spécialistes de la question, et je me borne ici à constater que, dans les domaines que je connais particulièrement bien pour les avoir étudiés de longues années et en avoir discuté avec de nombreux experts,vous avez avancé dans ces domaines bien des choses très inexactes,ce dont vous auriez sans peine vous rendre compte car il ne s’agit pas de choses qui relèvent du secret défense mais qui pour la plupart sont accessibles sur les sites spécialisés d’Internet( il n’est pas trop tard pour le faire). J’en ai signalé un certain nombre, et ce que j’attendais de vous,c’est non pas cette attitude qui consiste finalement à dire « racontez ce que vous voulez, de toutes façons j’ai raison et l’avenir le démontrera », mais une discussion et éventuellement une démonstration de la stupidité de mes commentaires.Comme je vous l’ai dit, je ne demande pas mieux que d’accroître mes connaissances. Tout ceci ne serait pas grave si ces erreurs n’avaient pas des conséquences importantes sur les conclusions que vous tirez et en particulier sur votre évaluations du potentiel des énergies renouvelables. je vais encore vous faire un commentaire stupide sur le caractère polluant du biogaz, que vous avez traité avec beaucoup de légèreté : 1- notre atmosphère est une atmosphère oxydante alors que le biogaz ne peut être produit naturellement que dans des milieux non oxydants( et également dépourvus de sulfates et de nitrates, qui empêchent les populations de bactéries méthanogènes de se développer).Par conséquent le biogaz ne peut être produit naturellement que dans des milieux très spécifiques d’étendue assez limitée ( marais d’eau douce, zones inondées etc..)et la destinée de 99 % des déchets organiques produits naturellement sur terre et dans les océans est d’être oxydée avec production de CO2. 2- l’activité de l’homme conduit à augmenter artificiellement la production de méthane par rapport à ce que fait normalement la nature : élevage, rizières, cimetières , fermenteurs ce qui a d’importantes conséquences sur l’effet de serre. Il n’est donc pas exact de prétendre comme vous l’avez fait que produire artificiellement du méthane pour l’utiliser comme source d’énergie diminuera l’effet de serre, car s’il n’avait pas été produit par l’homme, c’est également du CO2 qui aurait été produit à partir des déchets utilisés. Au mieux,cela ne peut être qu’une opération blanche . En fait ce ne l’est pas, car une partie du méthane produit fuit des installations qui servent à le produire et à l’utiliser.Et comme le pouvoir de réchauffement du méthane est plus de 20 fois supérieur à celui du gaz carbonique, il suffit d’une fuite de moins de 5% pour obtenir le même pouvoir de réchauffement.Et les fuites de la filière qui va de la production à l’utilisation sont très certainement supérieures à 5% ( comme c’est aussi le cas pour la filière gaz naturel « fossile ») 3- la combustion du biogaz comme celle du gaz naturel est certes moins polluante que celle du fuel et du charbon, mais elle reste quand même très polluante : elle produit des oxydes d’azotes, toxiques du système nerveux ,des suies et des hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérigènes ; le danger est plus grand dans les installations domestiques car elles ne sont pas équipées de filtres comme les centrales modernes. L’utilisation du biogaz présente tout comme celle du gaz naturel des risques d’accidents( un par mois en moyenne en France) dont un grand nombre sont mortels et le gaz naturel a certainement beaucoup plus tué en France que ne l’a fait le nucléaire .Mais comme ils se produisent si j’ose dire au jour le jour, cela n’intéresse pas les gens qui ne sont pas directement concernés. 4- les quantités de biogaz qu’il est possible de produire en France ne sont pas négligeables, mais elles sont quand même très limitées.Si vous aviez consulté l’ADEME, vous l’auriez su .Je n’ai pas leur rapport sous les yeux, mais vous trouverez cependant sur Internet des estimations en tapant biogaz sur google.J’ai en tête au mieux 5 Mtep par an en se donnant beaucoup de mal.N’hésitez pas à me le dire si cet ordre de grandeur n’est pas le bon. 5 en ce qui concerne le gaz naturel fossile les réserves, y compris celles de gaz dit non conventionnel( méthane du charbon, des aquifères, etc.) sont du même ordre de grandeur que celle de pétrole ; la consommation en étant plus réduite, on estime que le « pic » de production de gaz sera atteint 10 à 15 ans après celui du pétrole. Ce n’est donc pas l’avenir et c’est pourquoi les électriciens qui n’utilisent pas le nucléaire se tournent de plus en plus vers le charbon. Le méthane des pergélisols et des fonds marins est inexploitable parce qu’il ne forme pas de gisements mais est dispersé dans les sédiments. En conséquence, il faut plus d’énergie qu’on en retire pour l’extraire. tous les pilotes mis en oeuvre ces 25 dernières années ont conduit à cette conclusion. Bien que je déborde ici le sujet du méthane, les gaz issus de la gazéification souterraine demandent aussi pour être produits plus d’énergie qu’ils en contiennent et contiennent des éléments toxiques pour les populations voisines . Là aussi la question a été étudiée à partir de pilotes, après le premier choc pétrolier de 1973.

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