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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 14 février 2012 15:45

    Il y a plus dangereux que le nucléaire : si l’Iran ne se lance pas rapidement dans un généreux usage de la bombe atomique, très peu de nos semblables risqueront de mourir irradiés, mais tous mourront quand même, à plus ou moins brève échéance : la vie est une maladie toujours mortelle. Dans le même ordre d’idées, on se plaît souvent aussi à faire remarquer que l’agriculture s’est considérablement industrialisée, que la nourriture est de plus en plus malsaine ; la considérable diminution de la durée de la vie dans les pays occidentaux depuis le XVIIIe siècle en est la preuve flagrante : on vivait près de trente ans en moyenne vers 1750 ; aujourd’hui, on dépasse à peine 80 ans. C’est affreux. Quand les chemins de fer sont apparus à la fin de la monarchie de juillet, on prévoyait que des déplacements à si grande vitesse (près de 40 km/h dans certains cas, c’était pure folie !) auraient des effets désastreux : les femmes enceintes avorteraient, il y aurait des morts subites, etc.
    Evidemment, il y a eu beaucoup de morts dans des collisions ferroviaires, plus encore sur les routes après l’apparition de l’automobile ; il y a eu Tchernobyl et la centrale japonaise. Il y aura d’autres accidents, bien évidemment, et quelles que soient les techniques auxquelles on aura recours.
    La lampe à huile dont se servaient nos ancêtres qui ont peint Lascaux n’est pas sans danger non plus : si elle se renverse, elle peut très bien incendier la tente ou la cabane. Installée dans nos habitations modernes, elle ne laisserait jamais de repos aux pompiers. En tant qu’écologiste (je veux l’être le temps de rédiger ce message) je préconise de retourner à des modes de vie et de consommation antérieurs à l’usage du feu. Ce serait plus sûr. Resterait évidemment ce que souhaite le radicalisme de la deep ecology : renoncer à vivre en tant qu’espèce et abandonner la planète à des bestiaux plus paisibles et plus méritants. Qui n’existe pas du tout ne risque pas d’avoir peur de la mort, c’est une évidence ! Ce serait assurément la manière la plus élégante de résoudre définitivement tous nos problèmes. Je propose un référendum...



  • Christian Labrune Christian Labrune 14 février 2012 12:29

    Vous écrivez : " Dites à un enfant qu’il est un cancre ou un voyou et il le devient. Dites lui qu’il est super doué ou un chic type et il le devient."
    Si c’était aussi simple, tout le monde le saurait et tout le monde appliquerait cette excellente méthode. Je crains que vous ne preniez un peu vos désirs pour des réalités, mais cela part d’un bon sentiment et on ne saurait vous le reprocher.
    Ce que j’ai pu quand même remarquer constamment, du moins à la fin du cycle secondaire, c’est que lorsqu’on est en face d’une classe dont le niveau est acceptable, et quelle que soit la manière dont on se comporte, les problèmes de discipline n’apparaissent jamais. On s’en tire aisément avec beaucoup d’humour et un peu d’ironie. Il n’y a jamais lieu de réclamer le silence, encore moins de sanctionner.
    Lorsqu’on est confronté en revanche à des élèves qui ne sont pas en état de comprendre et qui sont incapables de faire face aux moindres exigences, le cours devient très vite pour eux un supplice et ils réagissent à cette souffrance par l’agressivité. Le paradoxe est que lorsqu’il paraît devenu nécessaire de sanctionner, les sanctions ne serviront déjà plus à rien, elles ne seront pas plus admises qu’un enseignement devenu incompréhensible. C’est à cette situation que sont confrontés beaucoup de nos collègues, particulièrement dans les banlieues. Dans bien des classes depuis plus de vingt ans, en lettres, il n’y a pas un seul élève qui soit au niveau de la moyenne. On surévalue, pour amorcer la pompe, mais c’est déjà criminel. En définitive, on n’enseigne plus, on fait semblant, et tout le monde, le professeur y compris, finit par être dupe. C’est une situation irrémédiablement pourrie.



  • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2012 10:42

    S’il faut en juger par les leçons que l’économie nous donne quotidiennement à propos de la Grèce, l’économie est bel et bien une science. C’est celle qui nous enseigne la bonne manière d’étrangler doucement et très efficacement les peuples sans faire trop de vagues, et avec la bénédiction de media pourtant si prompts à s’émouvoir dès que le sang coule un peu. La mort des Grecs modernes, on s’en fout, dit Sainte Economie. Qu’ils crèvent donc ! Si on pouvait par dessus le marché éradiquer la belle culture que leurs anciens nous ont léguée, ce serait encore mieux. Viva la muerte !



  • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2012 10:01

    « C’est extraordinaire comme vous défendez vos amis les casseurs du gouvernement ! »

     ?????????????????????
    Voudriez-vous avoir l’obligeance d’argumenter quelque peu, s’il vous plaït ? Ce que vous écrivez me paraît de plus en plus incompréhensible.



  • Christian Labrune Christian Labrune 13 février 2012 09:53

    Permettez-moi d’être à mon tour singulièrement « abasourdi » par votre réaction : non seulement nous avons essayé d’expliquer brièvement ce qui faisait qu’on en fût arrivé là, mais il me semble même que dans les deux ou trois messages qui figurent tout de suite après après l’article, Abou Antoun a rappelé d’une manière tout à fait précise, en séparant clairement les points, les dernières dispositions qui paraissent destinées à achever le travail de démolition.
    Si vous jugez que tout cela est encore insuffisant, rien ne vous empêche de développer ou d’écrire un nouvel article, on se fera un plaisir de vous lire et, si besoin est, si vous ne parveniez pas à cette espèce d’exhaustivité que vous paraissez souhaiter et qui me paraît bien difficile dans le contexte assez limitatif d’AgoraVox (plusieurs livres n’y suffiraient pas), d’apporter de l’eau à votre moulin.

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