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Corinne Colas

Corinne Colas

 
Sans désirs coûteux,sans envie, vivre tout simplement sa vie,
mais la garder inasservie... (E.Guillaumin)
Ne vivons plus comme des esclaves !

Tableau de bord

  • Premier article le 13/04/2012
  • Modérateur depuis le 09/03/2013
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Derniers commentaires



  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 14:46

    Bien d’accord sur le rétrécissement des espaces qui est une violence en soi mais au fait, on doit se foutre (sic) de quelles lois ? Le label « gratte et castagnettes » ne garantit rien hormis des films à l’eau de rose, des navets qui ne plaisent qu’aux couillons enfermés dans leurs murs et rêvant d’exotisme. 

    L’on se mélange parfois allègrement dans le Sud pour faire des affaires ou de la musique. D’ailleurs dans le cas de ma famille par ex : les deux, mon Capitaine avec le jazz manouche diffusé avec force.

    Les amis, cela se choisit et c’est « pas toujours et pas avec tout le monde »... comme pour n’importe qui ! 

    Dans le monde réel, les « gens du voyage » sur lesquels il y a focalisation, ne sont pas des humains à part, bénéficiant contrairement aux autres de qualités diverses.

    Sortons des généralités, quelles lois peuvent être bafouées ?

    Celles qui détaillent la longueur du fil à couper le beurre, généralement élaborées par les commissaires européens ? Celles non écrites qui nous étouffent dans une société livrée aux manipulations et formatages de toutes sortes ou celles qui organisent tant bien que mal « le vivre ensemble » pour des millions d’individus ?

    Dès que nous sommes 1+1 , il y a des lois tacites pour cohabiter. A l’échelle d’un groupe vivant en forêt, c’est moins complexe. Pas de simagrées puisque l’exclusion a très vite des conséquences dramatiques, chacun gare ses fesses par peur des conséquences. A l’échelle d’un pays, on met en prison. Nous ne sommes pas devenus des êtres de lumière même si chacun peut faire des efforts pour que notre espèce puisse avoir de l’espoir dans l’avenir. 


    C’est Brassens anarchiste qui affirmait l’être au point de bien faire attention à toujours marcher dans les clous. Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres. 

    Pour en terminer avec les idéologies qui pourrissent la réflexion, il faut juger uniquement sur les actes et non sur l’origine des uns ou des autres. 

    Cest Ferré qui a dit que la gauche était une salle d’attente pour le fascisme, on en fait l’expérience depuis l’ajout du délit de penser... 



  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 14:20

    @alinea


    Il faut se calmer et lire avec attention avant de tirer sur tout ce qui bouge ! Surtout si c’est pour redire plus loin la même chose que moi avec d’autres mots :

     « les pouvoirs publics se fichent bien de ce qu’on vous vole ou détruit, les pouvoirs publics défendent les intérêts des puissants ; les Roms jusqu’à preuve du contraire ne menacent pas les intérêts des puissants. Certains écolos oui. »


    J’intervenais exclusivement sur le constat amer de bakerstreet en insistant sur deux types de « rébellion » qui n’ont rien en commun. Ce qui est odieux, c’est la mort de Rémi Fraisse il y a un an (nuit du 25 octobre). Il y a les indignés face au détournement de la loi (justice au sens général), ceux-là on les brise quand ils manifestent et d’autres qui en effet, se « foutent » des lois... Cependant ce ne sont pas toujours des « gens du voyage » comme on dit pudiquement. Il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas écrit. Un procédé pitoyable !


    Je n’ai pas non plus remis en cause la légitimité de tous sur terre. Idem pour les modes de vie sédentaires ou nomades. Ce n’est pas à moi qu’il faut faire ce coup là vu que je n’ai pas de maison et que j’ai élevé trois enfants sur l’eau ... Pas d’Etat nounou non plus quand vous êtes au milieu de l’océan, seul responsable de votre vie - les avions et les hélicos si vous êtes en détresse ou avez besoin d’un docteur c’est près des côtes (pas toutes, nous avons beaucoup de chance en France) ou participant d’une course (trop tard parfois). Alors cela me fait toujours rigoler quand je lis qu’il va falloir « couper le cordon », peu savent exactement ce que cela signifie réellement. En attendant, je sais pertinemment que les donneurs de leçons ne voudraient pas de ma vie... Quelques uns en rêvent mais sont incapables de l’assumer, faut le dire aussi.


    Bref, c’est marrant le couplet sur les Roms (sujet qui peut mener loin) car à aucun moment de mon intervention, je n’ai écrit « Rom » ! Par contre, le commentaire incendiaire en réponse, est intéressant par toute l’idéologie qu’il véhicule. Le syndrome « Laurent Joffrin » a encore fait une victime.

    Des « codes différents » (sic) mais tous les non sédentaires de France ne se sont pas donnés rendez-vous à Moirans... Quand je lis : « des gens devenus pour certains délinquants pour survivre », les bras m’en tombent.


     Il y a toujours eu des loups hurlant par peur sur ceux qui vivent à la marge. Maintenant il faut faire avec les moutons qui bêlent dans le sens inverse, excusant tout et n’importe quoi. Après ça, ils ne se sentent même pas gênés lorsqu’ils prétendent dénoncer le communautarisme. 


    Chercher systématiquement une explication en fonction de la couleur de peau, de la religion ou de l’origine, c’est le nouveau visage du racisme qui donne carte blanche à l’insécurité désirée ardemment par ceux qui veulent justifier toujours plus de contrôle sur les peuples.




  • Corinne Colas Corinne Colas 24 octobre 2015 01:39

    @bakerstreet

    Quand des voitures sont incendiées ou des routes bloquées, « ils » détournent la tête mais dès que l’on menace leurs arrangements filous, là « ils » savent faire monter la mayonnaise de la violence en utilisant à leur profit toutes sortes d’ « autorités » y compris celles censées protéger les citoyens et non les tuer d’une grenade offensive... dans le dos. 

    Triste anniversaire ou le « deux poids deux mesures » encore avec la mort du jeune Rémi Fraisse. Son seul tort : se trouver au mauvais moment au mauvais endroit car le camp du bien, c’est celui de la FNSEA qui peut tout casser impunément. Elle nous l’a d’ailleurs prouvé récemment. Ses militants étant des « gentils » , leur présidents ne dit pas d’eux qu’ils sont des djihadistes verts mais des victimes... 



    ci-dessous un extrait du rapport d’enquête de la LDH :
    (..)
    "Que nous apprend-il ? Il revient tout d’abord au point de départ du drame, à savoir un processus légal formellement respecté mais en réalité vidé de toute substance : procédures bâclées, conflits d’intérêts, démission de l’Etat et des responsables politiques, recours judiciaires si longs qu’ils en deviennent sans efficacité ; rien ne manque pour aboutir au pire, à savoir faire de la loi une force injuste. C’est face à cela que naît une légitimité qui refuse l’arbitraire de la lettre pour revendiquer l’esprit de la loi. 

    Encore doit-elle être entendue ; sinon, le débat n’a alors d’autres issues que de s’exprimer en dehors des voies institutionnelles et dans des termes qui peuvent rapidement tourner à la confrontation. 

    Ce rapport nous enseigne ensuite que dans un tel cadre, les forces de l’ordre peuvent ajouter au désordre. Que l’on nous entende bien : il ne s’agit pas ici de faire le procès des forces de police. Les témoins le disent eux-mêmes  : les termes de la confrontation ont changé selon la personnalité qui commandait sur le terrain, et selon les ordres reçus. Notre préoccupation est de pointer du doigt les enchaînements qui ont conduit – et pourraient encore conduire – à des violences illégitimes ; à éclairer la responsabilité des décideurs politiques en passant par celle des hauts fonctionnaires jusqu’à celle des hommes de terrain, sans ignorer la difficulté propre à toute opération de maintien de l’ordre. 

    A cet égard, ce que met en évidence le rapport est accablant. 

    S’il n’est pas contestable qu’un petit groupe d’individus avait décidé de profiter des manifestations pour s’en prendre aux forces de l’ordre, tel n’était pas le cas de l’immense majorité des manifestants. Et les forces de l’ordre n’ont jamais été réellement en danger, et encore moins en risque de perdre le contrôle de la situation. 3 Qu’est-ce qui peut justifier, dans ces conditions, les violences, les insultes, les humiliations, la destruction de biens personnels, la complicité avec les milices locales constatées (parfois filmées) tout au long des événements et qui ne donneront jamais lieu à poursuites malgré les plaintes déposées ? 

    Qu’est-ce qui peut justifier, la seule nuit de la mort de Rémi Fraisse, l’usage de 703 grenades de toutes sortes et le tir de 74 balles en caoutchouc, dont on sait qu’elles peuvent avoir un effet létal ? Rien, si ce n’est les ordres reçus et le sentiment d’impunité généré par l’attitude des responsables politiques. 

    La suite de ces débordements d’Etat suit la même logique. Un homme est mort ? 

    On tente d’abord de dissimuler, de nier parfois jusqu’à l‘évidence la réalité du drame ; et puis de justifier cette mort par la violence démesurée attribuée aux manifestants, victimes comprises. Pour un peu, et même si tous ne l’ont pas dit sous cette forme, elle n’aurait eu que ce qu’elle méritait. 

    Du Premier ministre et ses rodomontades agressives à l’Assemblée nationale, au ministre de l’Intérieur qui n’a su qu’en début de matinée et n’a donné que des consignes d’apaisement, au préfet, qui s’aligne sur son ministre aux hommes de terrain qui démentent leur ministre, c’est une sorte de sauve-qui-peut, de déni obtus face à une mort subitement trop lourde à assumer… 

    Cette fuite générale en dit long sur la valeur accordée à la vie brutalement interrompue de Rémi Fraisse. 48 heures après la mort de Rémi Fraisse, on attendait toujours un signe, ne serait-ce que de compassion, de la présidence de la République et du Premier ministre… « 


    ---------------------------------------

    Ma propre conclusion rejoint celle de bakerstreet :

     »Il semble bien qu’il y ai deux france. Une de la contestation qui n’est pas supportable, et une autre de la dégradation, qu’on traite avec beaucoup d’égard.«  

    Nous-mêmes, avons perdu tout discernement, et cela se constate dans beaucoup de commentaires où les délinquants sont considérées comme des victimes, voire applaudies pour leur »rébellion« . Pourtant, n’est pas Robin des bois qui veut !

    Si j’ai fais le parallèle avec Sivens, c’est pour évoquer le but des manifestations là-bas : 
    revendiquer  »l’esprit de la loi", malheureusement détourné par les potentats locaux.

    Moirans, c’est exactement l’inverse mais au prétexte de la compassion pour des communautés ostracisées, nous excusons des agissement ayant pour seul but de faire rompre la loi.

    Pourquoi, ne sommes-nous plus capables de faire la différence ?


  • Corinne Colas Corinne Colas 19 octobre 2015 16:35
    La guerre des gueux contre les gueux ne fait que commencer sous l’œil impavide de ceux qui trouvent le SMIC bien trop élevé.

    Article lucide qui fait pendant à un autre billet de Fabrice Nicolino déjà paru en 2014 (Charlie Hebdo) dont voici un extrait :



    « Il y aurait 232 millions de migrants dans le monde, et leur nombre explose. Mais l’Organisation mondiale du travail, un machin de l’ONU où siègent de curieux syndicalistes, juge l’exil forcé excellent « pour la croissance et le développement ». Demain, des esclaves au coin de la rue ?

    « Nous sommes tous d’accord que les migrations peuvent contribuer dans une très large mesure à la croissance et au développement ». Qui a dit cette sombre connerie ? Un syndicaliste, Dieu du ciel éternel. Le Britannique Guy Rider a fait carrière dans les trade-unions d’outre-Manche avant de devenir directeur du bastringue mondial appelé Organisation mondiale du travail, ou OIT. »

    (........)


    « En réalité, la 103e conférence internationale de l’OIT, qui vient de se terminer, a permis à ce Ryder de sortir ce qu’un négrier n’oserait jamais dire à propos des « migrations internationales » (1). La thèse de Ryder, énoncée dans son discours d’ouverture, est limpide : c’est génial. 232 millions d’humains – le nombre est de lui – vivent loin de chez eux en 2013, mais c’est génial. Des millions de peigne-culs se font dépouiller, tabasser, surexploiter, emprisonner, mais c’est génial.

    Attention, ne pas prendre Ryder pour plus salaud qu’il n’est : notre syndicaliste de combat note au passage que le discours raciste et les mauvaises conditions de travail – notamment – sont une bien mauvaise action. L’OIT va s’en occuper, exactement comme elle le fait depuis bientôt 100 ans. Lentement. D’ailleurs, le rapport qui accompagne le discours du chef précise : « Selon une estimation, une augmentation de 3 % du nombre de travailleurs migrants des pays en développement vers les pays à revenu élevé se traduirait en 2025 par des gains de 356 milliards de dollars [262 milliards d’euros] pour l’économie mondiale, soit une progression de 0,6 % du revenu mondial ». »

    (...)

    « Ce n’est pas seulement répugnant, c’est aussi instructif. Voilà comment les patrons et les syndicalistes qui leur ressemblent voient l’avenir. De plus en plus de pauvres quitteraient leur masure pour aller vers le bonheur d’un monde plein de wifi et de téléviseurs à écran plasma. Ne surtout pas leur parler, en plus, de la crise écologique. Un rapport publié en 2007 (2) chiffrait déjà à 163 millions le nombre de pégreleux chassés de chez eux par les changements climatiques, les beaux projets de « développement » comme les barrages, les mines, les biocarburants, ou encore les guerres. Demain 500 millions, demain un milliard ? »

    ------------------------------------------------

    « Dans les migrations, tout est bon » a écrit Nicolino. Il ne croyait pas si bien dire. Pression sur les salaires, confrontations diverses, haine et politique religieux qui s’affirme, montée du racisme et de la peur (réflexe de survie), justification de lois répressives pour mieux contrôler tout ça... 

    Des guerres, des dégâts environnementaux ou des conditions de travail abjectes ailleurs qu’en Occident : un prix pas trop cher payé pendant longtemps et c’est fini ! Les Européens viennent de réaliser que la planète est petite et que nous ne sommes pas des peuples mais des cheptels d’humains que nos éleveurs déplacent d’un coin à un autre... Si Daech n’existait pas, il faudrait l’inventer....

    Quand on craque une allumette pour faire chauffer sa boite de cassoulet, on n’imagine pas les enjeux de ce geste anodin alors un petit rappel aux humanistes qui se chauffent au gaz :

    http://www.mondialisation.ca/syrie-le-trajet-des-gazoducs-qataris-decident-des-zones-de-combat/5311934





  • Corinne Colas Corinne Colas 19 octobre 2015 01:21

    @Vipère
    « l’homme providentiel, surgit comme Zorro « hors de nuit » »


    Un ego surdimensionné permet de faire de la politique mais pas plus. Notre problème, c’est justement l’attente d’un « homme providentiel », cela encourage la passivité d’autant que chacun a le sien... Combien de trahisons encore pour que l’on comprenne ? Personnellement, je suis pour la coopération de toutes les bonnes volontés sans gourou auto-proclamé et en ne rejetant personne (l’affaire du Sulfoxaflor au parlement européen est un ex de scandale dernièrement). Lorsque tout le monde se rassemble autour d’un projet à l’échelle d’un quartier, d’un village ou d’une association quelconque, on ne vous demande pas pour qui vous voter, on vous demande de prendre des initiatives. A l’échelle d’un pays, ce devrait être identique.
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