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Corinne Colas

Corinne Colas

 
Sans désirs coûteux,sans envie, vivre tout simplement sa vie,
mais la garder inasservie... (E.Guillaumin)
Ne vivons plus comme des esclaves !

Tableau de bord

  • Premier article le 13/04/2012
  • Modérateur depuis le 09/03/2013
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Derniers commentaires



  • Corinne Colas Corinne Colas 23 septembre 2015 23:35

    En parlant d’hypocrisie...

    L’hypocrisie c’est nous balader avec les coucheries de Hollande ou de Bocuse pour tenter de justifier la mise sous couvercle de la femme dans une culture et un pays s’y refusant, je parle des sans-dents qui l’habitent et non de ses « élites » qui ont tendance à préférer la gestion d’un peuple agenouillé sur un tapis de prière.

    Vous parliez de Staline plus haut. Cela me rappelle une discussion avec une vieille dame russe : je ne voyais que les horreurs du stalinisme, bolchevisme, communisme... elle n’y trouvait que des bienfaits.

    Concernant notre « société pourrie », on en reparlera le jour où les pays du Golfe feront la promotion de la décroissance, n’est-ce pas ! 

    Concernant l’utilisation de la femme dans la publicité, ce sera la même réponse, certaines croient choisir un type d’aliénation, d’autres non... 

    Allez chiche,demain toute publicité est interdite ! Es-ce que le bourrage de crâne à propos de la « pudeur de la femme » et de son corps à cacher sous des vêtements amples, va cesser ? Je serai ravie car pour le moment, ce n’est pas joli joli l’attitude ordurière, parfois harceleuse, vis à vis de celles qui ne « protègent pas leur pudeur » parce qu’elles vaquent à l’extérieur, non recouvertes d’un sac. CQFD ! Celles-là ne sont pas respectables, on peut en faire ce qu’on veut.

    Le changement climatique, la pollution, la pauvreté etc. autant de problèmes à régler qui ne le sont pas malheureusement et là en ce moment, il y a plein de choses sur le feu qui devraient mériter notre attention. On pensait au moins en avoir fini avec l’Inquisition et les guerres de religion. Hé bien non, comme si cela ne nous suffisait pas, il nous faut en plus supporter les nouveaux « pères la pudeur » (ou « pères fouettards » au choix) et se faire traiter de « traînée » dans la rue, de décadente dans les publications arabes à l’usage des sans-dents musulmans cette fois !

    Il y a peu, c’était réservé aux filles des quartiers dits « sensibles » et de culture musulmane, maintenant tout le monde y a droit mais chut, il ne faut pas le dire car ce serait faire le jeu de qui nous savons... Sacrée escalade que les couards se refusent à constater ! 

    Pourtant, que ce soit pour des questions de climat, de culture, de religion ou de pouvoir d’achat, la « pudeur de la femme » à travers le monde, est en fait très variable. Et néanmoins respectable à chaque fois si l’on veut s’en donner la peine. 

    Comment concilier tout ça ?

    Musulmans, pas musulmans, bouddhistes, pas bouddhistes, chrétiens pas chrétiens, juifs, pas juifs etc. si nous voulons construire quelque chose, il faut coopérer, c’est donc obligatoirement tous ensemble y compris les femmes, l’autre moitié de l’humanité. 

    Difficile de donner son avis sans violence ou maladresse sur la religion ou la culture d’autrui mais d’évidence, la condition de la femme prônée dans la version « choc » de l’Islam qui attire dans un monde en déroute, est en décalage avec le passé, le présent et j’espère le futur des Occidentales. 

    Je ne donnerai pas de leçon aux femmes musulmanes. Avec ou sans voile, il leur appartient de construire leur propre histoire. En ce qui concerne les autres de culture judéo-chrétienne, qu’elles soient athées ou grenouilles de bénitier, elles veulent seulement qu’on les laisse continuer la leur. Pourtant, il y a comme une odeur de cramé qui revient à nos narines, elle ne provient pas du gigot dans le four mais bien des sorcières sur le bûcher, trop vite oubliées.



  • Corinne Colas Corinne Colas 22 septembre 2015 22:51
    Il y a 20 ans, les femmes turques sous une bâche, on ne les trouvait qu’en ... Allemagne, c’est factuel. 

    Je n’ai pas dit pour autant que tout allait pour le mieux à la même époque en Turquie. Ecouter le Jean-Pierre Pernod turc était un vrai régal pour des Français rigolards... Loin du fantasme fabriqué de « Midnight Express » qui a hanté quelques générations, je me souviens tout de même que tout Turc faisait un passage prison pour des peccadilles une fois dans sa vie, et que c’était banal. 

    Est-ce mieux aujourd’hui ? Je ne sais pas pour les hommes mais pour les femmes, c’est sûr que ça se dégrade ! 

    Quand j’évoquais l’ombre d’Atatürk, son héritage en fait et non sa main de fer ou celle de ses successeurs, c’était bien évidemment en rapport avec l’article ici ayant pour sujet la police de la charia en Allemagne voire en France. C’est lui qui a quand même donné le droit de vote aux femmes avant que nous y pensions en France et qui a dit ceci :

    « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. »

    Il a choqué et choque plus encore maintenant (retour de bâton), cela se conçoit tout à fait pour diverses raisons (trop longues à développer ici) y compris la plus simple certainement pour un zoologue spécialisé dans l’étude de la hiérarchie chez les primates, dont notre espèce même dite supérieure ne peut se défaire. 

    Bref si pour justifier les femmes en sac presque 100 ans après le discours d’Atatürk qui refusait cette ignominie, vous avez besoin de rappeler qu’un dictateur fut sanguinaire (redondance ou pléonasme) hier, on n’est pas sorti de l’auberge. Je rappelle qu’il fut remplacé par d’autres et qu’avant lui, c’était le califat et la polygamie, il n’y a pas de quoi glorifier la condition de la femme en empire ottoman.C’est même donner raison sur le fond au premier président laïc en Turquie en démontrant un retour en arrière spectaculaire au vu de l’opinion d’Erdogan quant à la place de la femme. D’ailleurs, celui-ci en plus n’envoie pas pour autant des roses aux Kurdes.... 

    Concernant l’Occident, on na jamais perdu le goût des croisades non plus... 


  • Corinne Colas Corinne Colas 22 septembre 2015 15:14

    Des milices de la charia en Allemagne, pourquoi pas ! Ce n’est que la suite logique d’une certaine politique car cela fait 20 ans déjà que là-bas, beaucoup de femmes turques sont recouvertes d’un sac (tout de même une fente pour les yeux afin de ne pas se casser la figure dans la rue).

    Cherchez l’erreur car en Turquie où je suis resté un bon moment précisément à la même époque et dans des coins très reculés, le simple foulard sur la tête des campagnardes n’était pas encore un signe religieux dont on a fait une sacrée polémique depuis. Si tout le monde partageait une même culture, avec le tempo de la journée donné par le doux chant du muezzin, chacun vivait néanmoins sa foi, son peu de pratique voire son athéisme complet sans tension ni provocation de part et d’autre. L’ombre d’Atatürk planait encore. 


    La religion de l’un ou de l’autre, c’est une arme de destruction massive ayant d’abord prospéré en Occident avant de s’enraciner sur certaines terres puis à nouveau, nous être renvoyée en pleine poire. 

    Aujourd’hui, à craindre de tomber dans l’intolérance, on en oublie ses propres valeurs au nom du « pas d’amalgame surtout » mais applaudir parce que deux femens sont montées sur une estrade agiter grossièrement leurs nibards sous le nez de deux prédicateurs tarés, c’est pitoyable comme réponse, digne d’un film en noir et blanc des années 60 ! A défaut de mûrir un peu, on ne peut que mourir sur pied !



  • Corinne Colas Corinne Colas 5 septembre 2015 00:18
    « Soutenir l’agriculture sans sortir de la PAC et de l’ UE est une illusion. »

    Non, non c’est possible en faisant sa part du colibri ! Il suffit de manger sa côte de porc française au petit-déjeuner, son andouillette française à midi, son poulet français au goûter, sa côte de bœuf française le soir. Pour faire bonne mesure, ne pas hésiter à se faire une tartine de pâté français à chaque com (ça va en faire des boites)  ne pas oublier non plus de faire glou glou entre chaque bouchée avec un bon litre de lait de vache française... c’est Beulin qui va être content de votre patriotisme. Si tous les Français s’y mettent, la sortie de crise est assurée !

    Allez j’aime bien les grandes envolées sur « notre » agriculture, « les éleveurs français » patati patata et la méchante E.U mais faut redescendre sur terre. Comme je l’ai déjà écrit, faut se mettre d’accord sur ce qui est à défendre : l’idéologie de la FNSEA ou le bon sens de la Conf. qui sait que le patron de la FNSEA (et ses copains) préfère des ouvriers spécialisés aux paysans ? 

    --------------

    (..) L’agrandissement est une question de compétitivité selon Xavier Beulin, président de la FNSEA(Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), qui déclarait, en avril 2014, que «  celui qui a deux hectares, trois chèvres et deux moutons n’est pas agriculteur  ».

    Et c’est au nom d’une «  agriculture moderne et performante  » qu’il réaffirmait, il y a quelques jours encore, auprès de François Hollande, son soutien au projet de la ferme des mille veaux. Voici donc comment la taille se retrouve synonyme de performance dans le discours du premier syndicat agricole."

    ----------

    Encore un avec un problème de taille ! Y’en a qui compensent avec une grosse bagnole, d’autres avec les fermes usines. Au fait, personne ne se dit qu’il y a trop de cochons (même en ne comptant que ceux à quatre pattes) ?



  • Corinne Colas Corinne Colas 3 septembre 2015 16:10

    La photo d’un malheureux petit noyé de 3 ans, échoué sur une plage va peut être circuler bien plus vite que celle d’un bateau rempli à ras bord d’hommes en pleine force de l’âge ressemblant si peu à des réfugiés. Le choix des photos, le choc des mots ! Si ça ne suffit pas, y’a toujours moyen d’en rajouter une louche de toute façon avec tous les égarés qui fuient des guerres humanitaires. 


    Elle va permettre encore plus d’empoignade entre les « méchants » et les « gentils » sur le net, dans les cafés, à la cantine du boulot, etc. Nos dirigeants se frottent les mains...ils ont réussi à créer un 11 septembre qui dure depuis des mois, et qui n’est pas prêt de se terminer. 

    « Sus aux aux salauds d’étrangers qui viennent nous piquer les dernières miettes d’un banquet terminé depuis longtemps ! » disent les abonnés de l’aide alimentaire ou/et les inscrits à Pôle Emploi, les stagiaires éternels, les heureux bénéficiaires d’un SMIC, d’un temps partiel payé au lance-pierre, les retraités qui n’ont rien dans leur assiette, voire même ceux qui croulent sous les impôts parce qu’ils ont juste la malchance de travailler et non d’être des actionnaires. 

    « Sus aux salauds de racistes sans compassion ! » disent les habitants d’une France riche, sans doute encore assez nombreux. 

    Les uns les autres ne vivant pas dans le même pays, cela promet des discussion stériles à n’en plus finir... 

    Ouf, les va-t’en guerre et les banques ont eu chaud ! 

    Quant au malheureux gosse qui est mort comme tant d’autres parce qu’il n’est pas né au bon endroit, quel eût été son destin s’il avait survécu ?

    Grossir les rangs de l’aide alimentaire ou devenir ministre ?

    Les filles ont plus de chance. A défaut d’un trop plein de bras devenus inutiles dans notre monde si « moderne », devenues grandes, elles pourrons au moins louer leur ventre. La GPA, c’est une « nouvelle liberté à conquérir » d’après un article de Mr Chalot. Si c’est la « Libre Pensée » qui l’a dit, là on ne peut qu’applaudir.

    Que c’est beau la démocratie quand même ! 



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