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Corinne Colas

Corinne Colas

 
Sans désirs coûteux,sans envie, vivre tout simplement sa vie,
mais la garder inasservie... (E.Guillaumin)
Ne vivons plus comme des esclaves !

Tableau de bord

  • Premier article le 13/04/2012
  • Modérateur depuis le 09/03/2013
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Derniers commentaires



  • Corinne Colas Corinne Colas 10 juin 2015 23:20

    @alinea



    à cette heure, une réponse en images :


    Bonne soirée


  • Corinne Colas Corinne Colas 10 juin 2015 11:41

    @alinea

    Je ne vois pas l’intérêt de faire des généralités sur les gens à partir de deux ou trois abrutis que l’on connaît chacun. En écologie politique, on ne voit que des inutiles dans les médias, cela n’enlève rien à la pertinence des enjeux.

    Personnellement, je peux parler d’un défenseur/ protecteur des oiseaux (formation scientifique, subventions diverses pour son asso reconnue au plus haut niveau de l’Etat), son plaisir favori : écraser les chats en bagnole, en plus il est sûr de son bon droit dans sa logique de taré, il a l’impression de sauver les oiseaux grâce à ça. Ses copains, c’est pas mieux puisqu’ils attendent avec impatience l’extinction de l’homme qui permettra enfin la remise en ordre de la nature, LOL comme disent tous ces cons ! Ce sont des caricatures, ne se voient pas comme des caricatures ! 
    Est-ce que leur sottise, leur superficialité remet en cause la réalité du saccage de la nature, de la perte exponentielle de la biodiversité etc. ? Est-ce que les écologistes (je ne parle pas de l’écologie d’appareil) et écologues divers sont tous des abrutis parce que certains d’entre eux le sont ?

    Nous connaissons tous aussi des gens de valeur, très investis et compétents dans ces domaines heureusement. 

    C’est la même chose avec le « véganisme » (hop je retousse) , chacun ne représente que lui-même, désolée mais je ne crois pas au portrait type du végan ! Ca ressemble trop au procès d’intention à l’égard de gens extrêmement divers dont le seul point commun est le refus de l’exploitation animale. Il y a ceux des villes, ceux des champs, ceux qui croient en Dieu ou en rien du tout, ceux qui aiment les animaux mais qui détestent les humains, ceux qui aiment les deux, des enfoirés, des sympas, des racistes, des pas racistes, des naîfs à côté de la plaque, de doux rêveurs, des avocats féroces, des mémères à chat et d’autres qui ne le sont pas, des militants, des non militants, des qui aboient, des qui susurrent etc. exactement comme chez les non végés !


    Bref, des gens très différents peuvent partager une réflexion identique au moins sur un sujet et en ce qui concerne les principes posés par le véganisme, c’est plus que clair ! Quant aux solutions, hé bé comme pour tout, cela serait trop simple s’il n’y en avait qu’une ! 

    Le véganisme n’échappe pas à la règle des courants divers... et des positions diverses, c’est ce qui fait la différence avec une secte (une des insultes préférées de ceux qui n’ont aucun argument) et il n’y a pas de gourous. 

    Bien des gens ont un mode de vie vegan sans se faire estampillé « vegan » à une asso quelconque... ce qui est mon cas d’ailleurs juste parce que je trouve cette étiquette réductrice. D’autres la trouvent parfaite, c’est leur choix mais seul compte le résultat. 

     
    Est-ce que c’est la première fois que tu rencontres des gens qui font l’inverse de ce qu’ils professent ? Parce que des hypocrites, y’en a pas que chez ceux qui se disent « vegans », n’est-ce pas ! 

    Par rapport à « la peur de la souffrance et la peur de la mort, la leur, qu’ils projettent, tellement il y a un souvent un discours hystérique »

    ... peur ou juste regarder les choses en face ? 

    Quand le lapin court devant le renard pour ne pas se faire attraper, sa peur de mourir est-elle réelle ou pas ? 

    ... je te réponds plus tard sur mon sentiment là-dessus car je dois partir. 



  • Corinne Colas Corinne Colas 10 juin 2015 01:00

     Pauvres vegans ! On leur taille un bien grand costume à porter ici. Des couillons y’en a partout, s’ils étaient tous vegans, ça se saurait non ! 


    c’est du délire que de s’embarquer dans l’idée qu’ils ont besoin d’affirmer qu’ils sont les meilleurs au prétexte que le « veganisme » (punaise je tousse toujours en employant ce vilain mot qui ne veut rien dire dans notre langue) met en avant deux principes auxquels tout le monde croit en réalité :
    1) nous sommes obligés moralement de ne pas imposer de souffrances inutiles aux animaux
    2) en dépit du fait que les animaux comptent moralement, les humains comptent davantage
    (position philosophique et juridique)

    Alors si cela doit être expliqué à certains vegans impétueux qui n’ont rien compris, on conçoit aisément que c’est encore plus difficile pour d’autres qui ne se posent jamais de questions en regardant leur assiette. Faut arrêter d’avoir l’impression d’être attaqué quand on évoque l’obligation morale (une intuition partagée par tous) de ne pas imposer de souffrance animale sans nécessité. 

    Zut deux fois« moralement », une fois : « morale » dans les principes du véganisme (je tousse encore mais c’est pour la bonne cause) et ça donne des boutons ! 

    C’est vrai que par définition, les donneurs de leçons nous sont antipathiques et nous donnent systématiquement envie de faire le contraire. Quelqu’un a évoqué ici Aymeric Caron cependant est-ce que ce qu’il a écrit ou dit à propos des animaux, est faux ? C’est cela la vraie question à se poser ! Moi non plus je ne l’apprécie pas mais pas parce qu’il est végé.... la liste des casse-bonbons non végés est bien plus grande ! « La cigarette tue », est-ce une information factuelle ou une leçon de morale ? Un animal dit sensible ressent la douleur, souffre d’être séparé de ses petits, n’a pas plus envie que nous d’être tué etc. est-ce une leçon de morale ou la réalité crue et banale ? 

    Allons plus loin ! Le mot « morale » qui nous plait tant dans d’autres domaines où les valeurs sont bafouées, devient quelque chose de mauvais dès lors qu’on évoque notre rapport à la nourriture d’origine animale, pourquoi ? Les gens qui prennent conscience du lien entre la souffrance infligée aux animaux et aux humains, et optent pour le végétalisme, ont-ils le droit de le dire sans être perçus comme des moralisateurs, imbus d’eux-mêmes ou insulte pire encore : en quête d’une pureté artificielle ?

    Une alerte sur les OGM ou les risques du nucléaire, est-ce une leçon de morale aussi ? 

    En dépit des maladresses des uns parfois « moralisateurs » et des autres qui n’y voient souvent qu’atteinte à leur liberté, nous sommes tous pourtant d’accord pour dire que la souffrance infligée aux animaux est condamnable (il y a des lois en ce sens), est-ce que celle infligée pour notre plaisir gustatif, est justifiée ?

    Dans notre culture, oui et cela suffit à ne pas se poser de questions mais il y a plein de choses condamnables dans d’autres cultures et celles-là, on ne se prive pas de les dénoncer ! 

    Est-il possible d’envisager l’argumentaire « vegan » non comme le jugement d’autrui plutôt comme une réflexion à voix haute que chacun peut faire ? 



  • Corinne Colas Corinne Colas 9 juin 2015 23:41

    Afin de développer un argumentaire important, l’auteur de l’article fait semblant de s’étonner de la réaction d’un serveur au restaurant. ... et on le charrie gentiment en lui répondant que sa copine n’avait qu’à se rendre dans un resto végé. 

    Après tout, c’est vrai ! Et du coup, cela fait faire des économies à son porte-monnaie car les possibilités conviviales de sortie à plusieurs (végés et non végés) sont vite limitées. Pour les intolérants au gluten et végétariens, le choix est encore plus restreint. Pour les intolérants au gluten et végétaliens, là il faut souvent jeter l’éponge selon le coin où l’on se trouve. Ce segment de marché est encore à la traîne contrairement à d’autres pays où le végétalien et/ou intolérant divers est un client à part entière qui n’est pas obligé de se contenter d’une salade lorsqu’il sort de chez lui. Penser que ce qu’il est susceptible de manger au restaurant, est forcément un truc à jeter pour d’autres, une cause possible de gaspillage, soit donc un menu à perte, témoigne d’une méconnaissance à faire peur en matière culinaire ! 

    C’est le lot commun de la majorité qui ne sait plus cuisiner en fait y compris les soi-disant professionnels de nos gargotes qui n’apprennent qu’à mettre « en valeur » de la bouffe industrielle arrivée en barquettes ou sachets ou bidons dans leur arrière-cuisine. Au pays soi-disant de la gastronomie, tout ce qui n’est pas bidoche est devenu accessoire, vulgaire accompagnement. C’est triste à pleurer ce manque d’imagination, ce moutonnage des mentalités à propos de la cuisine c’est comme pour le reste finalement ! En attendant, la France, notre beau pays qui a donné tant de grands chefs, est en carafe dans ce domaine au moins. Nous vivons sur notre réputation car c’est ailleurs sur le net avec tous les bloggeurs et bloggeuses de la cuisine végétalienne qu’il se passe une révolution en cuisine.

    Cependant l’anecdote du resto n’était pas le sujet de fond de cet article car le plus important est ici :

     « Je me demande si le végétalisme n’est pas justement la prochaine étape dans la marche de l’Homme vers une société plus consciente, sachant ce qu’on connaît désormais sur la provenance de notre nourriture. Une fois que l’on a ces connaissances, il devient plus problématique à balayer notre responsabilité humaine incommode d’un revers de main. Bien que le mouvement végétalien prenne de la vitesse, les végétaliens en France sont toujours aussi rares que les gens qui font l’effort de les comprendre. Cette infime fraction de plantivores de la population de l’Hexagone est si rarissime qu’elle est souvent mal jugée et faussement associée à une pléthore de termes telles Eco guerriers, anorexiques, casse-pieds… »



  • Corinne Colas Corinne Colas 7 mai 2015 10:21

     

    "En France IMPOSSIBLE il n’y a qu’à regarder et lire AV !!!"

     

    Nous avons deux joues mais ne sommes pas obligés de les tendre l’une après l’autre... Chacun a ses limites !

     

    Tous ces échanges parfois (rarement) violents surtout mordants voire très drôles même à nos dépens, il faut savoir les accepter pour ce qu’ils sont : d’abord une volonté de communiquer, c’est plus positif que l’apathie, l’indifférence. Quand le point de vue n’est pas la régurgitation d’un discours convenu, cela nous fait progresser... peut être pas aujourd’hui, demain certainement ! Au vu de toutes les catastrophes et forfaitures diverses auxquelles nous sommes obligés de communier via un écran quelconque mais parfaitement impuissants et désespérés, on ne peut qu’apprécier un article nous invitant à faire la seule chose qui nous est possible : changer nous-mêmes au lieu de le demander aux autres. 

     

    Cet article n’est lisse qu’en apparence puisqu’il porte sur un thème difficile car les certitudes nous sécurisent et on a besoin de dire que c’est la faute de l’autre pour justifier en partie nos errements (acceptons de ne pas être parfaits... mais de vouloir essayer d’y tendre, c’est suffisant). Il n’y a qu’ à voir comment le changement climatique est perçu pour s’effrayer du déni. Quelle que soit la cause, il est là pourtant et faut faire avec ! Cependant, on a inventé le capitalisme vert, les droits à polluer et les climato-sceptiques comme solution... 

     

    Bref nous n’avons pas le choix de « changer d’ère », nous sommes en plein dedans mais nous le refusons toujours ! 

     

    Les politiques manchots et aveugles rêvent de croissance = consommation sur une planète aux ressources limitées, et dont les capacités de régénération sont dépassées. On peut blablater sur la date du pic pétrolier mais déjà là ou pas, de toute façon, cela va nous tomber sur la tête. Le problème, c’est que toute notre société s’est construite là-dessus en peu de temps. Les adorateurs du nucléaire ont leur solution mais l’uranium n’est pas une ressource infinie non plus et couvrir la terre de déchets radioactifs, est-ce une bonne idée ? En outre, le pétrole est nécessaire à l’industrie du nucléaire, on l’oublie trop vite. Il est tout aussi indispensable d’ailleurs à l’agriculture conventionnelle, ce qui signifie que le changement est à terme dans le bio et ses diverses techniques (biodynamie, permaculture, agro foresterie...) cela avec d’autres conséquences positives cette fois. 

    La question des énergies renouvelables n’est pas réglée pour autant, nous savons qu’il faudra/qu’il faut réduire notre demande... 

    Concernant l’emploi, il est si taxé que l’on ne peut blâmer les entreprises (je ne parle pas des multinationales), taxer plutôt celles qui préfèrent les chaînes automatiques serait une des solutions mais on n’en prendra jamais le chemin dans un contexte de mensonges divers à propos de « la crise » (personnellement je n’entends que ça depuis l’adolescence) qui ne touche pas tout le monde... loin s’en faut ! 

     

    A l’origine de tout ça : la volonté de faire de l’argent ! Certains répondront que c’est bien pratique au regard du troc et qu’il ne faut pas le maudire. Aujourd’hui, l’argent est devenu dette, des ordinateurs donnent des ordres à travers le monde que personne ne contrôle, et celui qui est censé dormir sur votre compte peut disparaître en fumée à tout moment, bien qu’il n’existe pas (jeu d’écriture) il appartient d’ailleurs à votre banque dont la devise est : "mutualisons les pertes pas les profits". Quelques chanceux se croyant finauds entassent de l’or en ce moment (extrait avec le sang de pauvres diables) tandis que les banquiers plus au fait des véritables enjeux... préfèrent acheter à tout va partout sur la planète, nos ressources en eau. Surtout continuons à dormir !!!!

    Mieux que le troc, le don peut nous remettre sur la bonne voie... Quand on n’attend rien en retour, c’est étonnant mais on reçoit beaucoup... le changement est visible peu à peu de ce côté là (il n’y a qu’à constater la multiplicité des sites en ligne sur ce sujet)... L’égoïsme, la barbarie et autres maux sont bien présents mais essayons de réfléchir au nombre impressionnants d’associations et de bénévoles en tous genres ! Sans ce système de coopération où chacun offre son temps ou ses compétences, le monde se serait déjà écroulé depuis longtemps. Le bien existe aussi !!!! 

     

    "le mot rêve et utopie ?"

     

    ... « idéaliste réaliste » serait un bon départ ! 

     

    C’est soit s’entre-tuer soit composer avec nos différences pour les dépasser ! Ce n’est pas un projet irréaliste, les villages s’organisaient ainsi il y a peu encore malgré les chicanes entre les uns et les autres. Il ne s’agit pas de sauver la planète (elle s’en sortira sans nous) mais l’humanité.

     

    Des révolutions tranquilles à travers le monde, se multiplient (moins fainéante, j’aurais déjà proposé mon article sur le sujet à Agoravox), certes elles sont en partie contrecarrées par une vision obsolète à laquelle beaucoup s’accrochent encore... 

    et alors ? La meilleure façon d’avancer, c’est un pied devant l’autre et il faut bien commencer un jour !

     

    La meilleure façon d’avancer paradoxalement (ou plutôt parallèlement), c’est aussi ceci :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-glande-va-sauver-le-monde-166987

    (article pépite)

     

    Tiens en parlant de Google, une réflexion qui ne va pas « plaire » aux anciens esclaves de Rome mais intéressante aussi par ce qu’elle provoque :

     

    «  Depuis la fin des années 90, les accroissements de productivité et les accroissements de salaires et d’emplois ne sont plus liés. Ce qui signifie que nos pays deviennent plus riches, que nos entreprises gagnent en efficacité, mais que nous ne créons pas plus d’emplois et que globalement nous ne payons pas plus les gens."

    13:00 Une conclusion effrayante que l’on peut tirer de tout ça, c’est qu’il faut s’inquiéter du chômage structurel. Ce qui m’inquiète le plus, c’est un autre scénario catastrophe. Après tout, dans un marché du travail entièrement libre, on pourrait trouver un emploi à presque tout le monde. La dystopie qui me préoccupe est un monde dans lequel une poignée de génie inventent Google et consorts et où le reste d’entre nous est payé à leur faire des massages."

    https://www.ted.com/talks/laurie_santos/transcript?language=fr#t-17234

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