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daniel

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Principal de collège public honoraire, producteur et animateur d' émissions de jazz sur une radio locale havraise et deux radios en Ile de France.
Auteur du PARADOXE DE LA PRECOCITE INTELLECTUELLE. La troisième édition, mise à jour , vient de paraître aux Editions Bénévent.
Les éditions Bénévent ayant été mises en liquidation judiciaire, Le Paradoxe est devenu introuvable. Sauf en ligne sur : www.leblogduparadoxedelaprecociteintellec.blogspot.com
 

Tableau de bord

  • Premier article le 21/02/2007
  • Modérateur depuis le 24/01/2009
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Derniers commentaires



  • daniel daniel 14 septembre 2008 22:46

    Bonsoir et désolé de vous avoir mis en colère.
    Puisque nous sommes entre gens qui ont vécu, de l’intérieur, ces questions, entrons un peu dans la technique au risque de décourager quelques lecteurs.

    Les recteurs recoivent, eux aussi, une dotation globale. Ils la répartissent entre les lycées d’une part et les départements d’autre part, via les Inspections académiques pour les collèges.
    Pour les départements, les I.A. annoncent aux principaux quel sera le H/E (rapport du nombre d’heures accordées au nombre d’élèves attendus). Ce H/E est majoré pour les établissements difficiles et pour les établissements de petite taille. (plus le collège est "gros", plus il est facile de répartir les moyens).
    Les chefs d’établissement proposent au C.A. (généralement après une large concertation avec les professeurs ; En particulier pour éviter les suppressions de postes en cette période de baisse des effectifs) une répartition des élèves d’abord (vaut-il mieux allèger les divisions de sixième ou celles de troisième ? Quels enseignements bénéficieront de dédoublement ? Quelles activités seront mises en place ? etc.etc.)
    Puis, compte tenu des maxima de service des personnels en poste dans l’établissement, des temps partiels demandés et obtenus, des décharges syndicales, des mises à disposition provisoire partielles ou totales auprès des iufm et autres cas particuliers, les classes sont attribuées aux professeurs.
    C’est le principe même de la DGH qui fera qu’on aura trois élèves en cours de grec et douze en cours de latin trois heures par semaine, des groupes en salles informatiques tout en protestant contre des effectifs "lourds" dans d’autres disciplines non dédoublées. Mais c’est le résultat de choix propres à chaque établissement.
    En lycée, chaque proviseur a l’occasion de négocier avec les services rectoraux et d’annoncer le nombre de divisions qu’il prévoit. Ce sont les plus malins qui obtiennent le plus de moyens mais ensuite, des choix internes font qu’un agrégé d’allemand (à qui on ne peut demander que 15h hebdo) pourra travailler avec huit élèves et ne se plaindra pas, lui, de classe surchargées. Il redoutera en revanche qu’on finisse par supprimer l’allemand pour soulager les effectifs d’anglais.
    Sauf à réclamer des moyens illimités, des choix doivent être faits (pour conserver des enseignements optionnels ou en ouvrir d’autres par exemple).
    Enfin, pour terminer avec cet aspect dont je ne suis pas sûr qu’E.Davidenkoff soit familier, les I.A. et les recteurs constatent, chaque année que les effectifs attendus sont très souvent supérieurs aux effectifs
    constatés à la rentrée suivante.

    Je ne défends ni le ministre dont je n’approuve pas toutes les initiatives (par exemple ces médailles dont on parle aujourd’hui pour les bacheliers. A-t-on évalué le coût ? ) ni les recteurs ni les I.A. auxquels je reproche de ne pas suivre les instructions quand ça leur chante et je donne l’exemple de l’absence de mise en place d’une information (dont on voit chaque jour qu’elle est necessaire) des enseignants sur le phénomène de la précocité intellectuelle qu’ils rencontrent sans savoir quoi faire.
    Pour ceux qui cherchent encore le lien, je redis que le ministre n’a pas du mal seulement avec les syndicats , les élèves et leurs parents, il en a aussi avec son administration.
    A lire les réactions de quelques lecteurs, on voit bien que les messages ne sont pas toujours faciles à faire passer. Ni dans les classes, ni ailleurs. 



  • daniel daniel 12 septembre 2008 21:32

    Je remercie les lecteurs de mon texte qui ont bien voulu prendre la peine de faire un commentaire. Il est possible de répondre sur plusieurs points :
    D’abord à JL car comme il l’écrit, les mots sont importants. J’apprécie le ton de ses remarques et je suppose qu’il conviendra que si le choix est subjectif et la sélection objective la nomination d’un recteur ou d’un inspecteur d’académie n’est pas comparable aux concours d’agrégation ou du capes. Le recteur représente le ministre pour l’application des directives.
    Je ne contredirai pas morice sur les compétences informatiques du ministre, mais on ne peut pas le rendre responsable des initiatives déjà anciennes du plan informatique ni du quasi monopole de microsoft au détriment de linux.
    Pour ludo, 1)le lien entre le début et la fin de mon texte est dans le titre. Il n’y a pas que l’opinion (les syndicats, les parents etc.) qui fasse obstacle aux projets ministériels. Il y a parfois l’inertie du mammouth. Je cite un exemple en choisissant le problème soulevé par carole Renucci.
    Je reconnais que la préparation d’une rentrée scolaire est complexe. Désolé si le mécanisme de la dotation globale est difficile à comprendre. 
    2) Quel que soit le gouvernement, je ne crois pas qu’un responsable puisse considérer qu’ ajuster les horaires et les effectifs "est une monumentale erreur" . Quand on gère des moyens mieux vaut se méfier de la gabegie.
    Quant à ajuster les effectifs en fonction de la taille de l’établissement, le problème ne se pose plus dans ce sens depuis qu’on ferme des classes à cause de la baisse des effectifs et que les régions sont conduites à envisager la fermeture d’établissements qui se vident.
    Enfin, Krokodilo, mon ambition n’était pas d’analyser en totalité l’émission de France2. Comme je l’ai dit à ludo, le lien est dans le titre. Le ministre a du mal à convaincre ceux qui s’opposent ; Il a aussi du mal a faire appliquer une loi d’orientation qui faisait pourtant l’objet d’un consensus en ce qui concerne l’intégration des handicapés.
    L’exemple des précoces souligne qu’une circulaire claire et précise peut rester inappliquée. Là est la question. Des affichettes à l’entrée de l’école, il y a cinq ans, n’ont pas résolu un problème qui demeure.
    Encore merci à tous pour votre attention et bonne soirée.



  • daniel daniel 12 septembre 2008 12:29

    Les fonctionnaires sont autrement plus légitimes que les politiques ?
    Le fonctionnement de l’administration repose jusqu’à présent sur un principe :
    Il y a des élus qui font les lois et constituent des gouvernements. L’application des lois, décrets, circulaires est confiée à une administration qui, sauf révolution ou anarchie chronique, est loyale envers le pouvoir exécutif qui donne les orientations. Un "haut fonctionnaire" fut-il "selectionné démocratiquement" est-il nommé pour choisir les directives qu’il appliquera et celles qu’il n’appliquera pas ?
    Les hauts fonctionnaires aiment bien que les "moyens" et les "petits" exécutent leurs instructions quoiqu’ils pensent des dites instructions. Quel que soit le gouvernement le principe de loyauté du fonctionnaire , payé par l’impôt, est généralement admis.



  • daniel daniel 19 juin 2007 09:16

    Il s’agissait d’un principal de collège et c’est donc le conseil général qui est responsable de l’entretien des locaux. Les mésaventures du collègue stagiaire ne sont pas un cas isolé et rappellent que les chefs d’établissement (stagiaires ou titulaires) sont plus vulnérables que les autres personnels titulaires (enseignants ou agents). Les IA peuvent peser sur les carrières (promotion retardée, mutation refusée) sans avoir à se justifier. Et, en effet, si les recteurs et les IA passent (a un rythme souvent rapide) les services restent et les réputations (fondées ou non) sont transmises par les « conseillers » qui ont, en réalité, de l’influence. Sur le fond de l’article, le compte rendu détaillé de cette histoire est plutôt anecdotique comparé aux magouilles politiques dont on voit mal comment elles pourraient disparaître du jour au lendemain. La loi de la jungle règne ici comme ailleurs. Pousse toi de là que je m’y mette.

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