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Didier Cozin

Didier Cozin

Ingénieur de formation professionnelle, rédacteur d’ouvrages sur la formation (histoire de DIF, Reflex DIF...), dirigeant de l’agence pour la formation tout au long de la vie (AFTLV).

Tableau de bord

  • Premier article le 31/01/2009
  • Modérateur depuis le 23/02/2009
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Derniers commentaires



  • Didier Cozin Didier Cozin 23 août 2011 12:15

    Un scoop concernant le social pour ceux qui souhaitent (et peuvent) ouvrir les yeux : il y a sans doute aujourd’hui un modus vivendi entre le pouvoir politique et le patronat pour retenir ce dernier de licencier jusqu’aux présidentielles.
    Dès le début de la crise les services RH et formation nous faisaient part de plans importants de réduction des effectifs et sur le terrain (nous n’avions aucune impatience à les voir se réaliser je le précise) il y a eu en fait très peu de licenciements.
    Les gens sont partis petit à petit en rupture conventionnelle mais surtout le plus gros des « dégraissages » reste à venir (je précise une nouvelle fois que nous ne sommes pas un cabinet de reclassement et n’avons aucun intérêt à voir partir les salariés des grandes entreprises).

    Il faut savoir que l’activité est loin d’être repartie depuis 2008 et que dans de nombreux secteurs économiques l’activité en France n’est plus rentable.

    Il semblerait aussi qu’on ferme les yeux sur le cas de certaines entreprises qui ne paient plus toutes leurs charges en échange de quoi elles garderaient leurs salariés (jusqu’aux élections présidentielles).
    C’est malheureux mais notre système social basé sur le salariat pour tous prend l’eau de toute part.

    Si dans 10 ans il y avait 20 ou 30 % des salariés en moins et 20 ou 30 % de retraités en plus on ne voit pas trop d’où viendront les fonds pour payer les pensions.



  • Didier Cozin Didier Cozin 23 août 2011 10:40

    Désolé pour la coquille avec ce E en, trop.
    J’ai écris ce texte en 30 minutes avant de travailler ce matin et quelques coquilles ne devraient pas empêcher les lecteurs de comprendre le sens de mon intervention : le système par répartition de retraite pouvait marcher après guerre quand il y avait beaucoup de cotisants et peu de retraités mais les générations de baby boomer prenant actuellement leur retraite alors que l’emploi salarié risque de fortement chuter dans les prochaines années, on ne voit pas comment un seul salarié en l’an 2020 pourra entretenir un retraité et toute sa famille.
    Il y a comme un problème qu’il faudra bien que les Thuriféraires de l’Etat providence nous explique comment ils régleront à long terme (autrement qu’en empruntant encore plus sur les marchés financiers)



  • Didier Cozin Didier Cozin 2 août 2011 11:22

    Un métier s’apprend à 70 % par le travail, à 20 % par la fréquentation de collègues et à 10 % par l’éducation ou les stages. Si donc on cherche à travailler et à se professionnaliser mieux vaut être mal payé (exploité) que totalement abandonné par pôle emploi dans des stages occupationnels.
    Le travail est un marché, si vous avez des compétences rares vous les vendrez très chères, si vous sortez de la fac avec un master de sociologie vous n’intéresserez personne (créer votre boîte et vous verrez si vos compétences sont vendables).

    Il va falloir faire des choix en France : une société de non travail qui aboutira à la situation grecque dans quelques années (ou mois) ou une société où l’on restaure la valeur travail, une société où les acteurs sociaux sont responsabilisés et où tout n’est pas écrit dans la Loi (sinon à quoi bon instaurer un dialogue social ?)
    Le pays européen où les travailleurs sont les plus sécurisés est le Danemark, c’est un pays libéral au sens du code (lourd) du travail en France, pourtant personne n’a peur de perdre son travail s’il peut en retrouver un dans la semaine ou être formé à autre chose.
    Les gens de gauche sont généreux mais naïfs et avec toute les bonnes intentions du monde on peut bâtir un enfer pour le peuple (les ex-démocraties populaires le prouvent).
     
    Plutôt que de traiter d’horrible néo-libéraux tout ceux qui ne rentrent pas dans les schémas de pensée des XIX etXX ème siècle les gens de gauche ne pourraient-ils pas réfléchir un peu et arrêter de voir le mal partout ?



  • Didier Cozin Didier Cozin 23 décembre 2010 09:23

    Je me permets de répondre non pas à ceux qui balaient en quelques formules creuses (néo-con, libéral..) mes tentatives d’explication des temps que nous vivons (je ne m’appuie guère que sur 10 000 heures de travail dans mon domaine et la fréquentation d’une cinquantaine de grandes entreprises) mais à Rodier qui évoque ci-dessus l’Etat providence.

    Je suis d’accord pour dire qu’au premier temps de cet Etat providence il était la réelle incarnation du pays, de ses habitants, des ses valeurs humanistes. Plutôt que de donner individuellement nous donnions collectivement au garant de l’équité et de la justice.

    Sauf que tout change et que cet Etat providence construit après guerre (avec un démarrage en 1936), cet Etat providence n’est plus financé par les habitants de notre pays (ou si peu).
    Nous continuons sur notre lancée de protection et d’aides tout azimut un nombre croissant de personnes (c’est la crise) et à crédit (c’est encore la crise).

    On ne peut ainsi dépendre des financiers du monde entier (tout en les critiquant par ailleurs), nous ne pourrons éternellement nous comporter en Tanguy qui refusons de quitter le giron protecteur de l’Etat.

    Nous empruntons tous les 2 jours 1 milliard d’Euros pour assurer notre confort moderne et ceci n’est plus soutenable. L’Etat providence n’en est donc plus un, c’est juste un débiteur qui tend la main tous les mois sur les marchés financiers pour nourrir ses pauvres. La situation ne perdurera pas éternellement et dans quelques années (quelques mois peut être) ceux qui nous prêtent nous demanderont des comptes.
    Nous pourrons alors toujours stigmatiser les affreux financiers qui dictent leur conduite aux Etats (comme le FMI par exemple) mais quand on n’a plus le sou soit on meurt de faim, soit on baisse la tête et on s’avoue vaincu.

    Nous sommes malheureusement dans une situation proche de celle de 1939 : les accords de Munich nous donnèrent le sentiment d’avoir gagné du temps. Nous préférions le déshonneur à la guerre, nous avions eu la guerre et le déshonneur.

    En 2011 nous n’aurons sans doute pas de guerre au sens de celle de 1939-45 mais nous pourrions vivre le déshonneur et la perte d’indépendance (d’ailleurs les français n’en ont cure puisque notre dette collective leur importe moins que leur pouvoir d’achat ou l’emploi).

    L’Etat providence était nécessaire, il n’est plus qu’une bulle creuse qui nous empêche de voir le monde tel qu’il est. L’Etat lui même est de plus en plus au service de lui-même avant d’être à celui des administrés (je le sais j’ai été très longtemps fonctionnaire).

    Quant aux gens de gauche, prétendument généreux, qui pensent que le monde entier souffrant et laborieux soutiendra la France qui lutte pour revenir au XX ème siècle, ils vivront de cruelles désillusions, je suis persuadé que très peu de chinois, même parmi les plus pauvres, ne voudraient revenir au temps de Mao (que tant de français de gauche encensaient)

    En France nous aimons le communisme et le collectivisme parce que nous ne l’avons jamais connu dans notre chair. Les peuples qui ont connu le communisme (même dans sa version « démocraties socialistes populaires » ) avec les camps, l’Etat policier, l’absence de démocratie et d’ouverture, ceux-là savent très bien que nos utopies égalitaristes aboutiraient invariablement à la dictature et à la misère économique et intellectuelle.
    Les masques sont tombée pour la gauche et elle n’a aucune alternative crédible pour le XXI ème siècle, la hotte est vide. Les imprécations n’y changeront rien.



  • Didier Cozin Didier Cozin 21 mai 2010 20:11

    Les 9,15 euros par heure ne concernent que les DIF portés (quand une personne perd son emploi), dans le cas d’un DIF demandé dans le cadre ordinaire du contrat de travail il n’y a aucune limite fixée dans le coût de la formation. (20, 25 ou même bien plus de 30 € de l’heure).
    L’entreprise n’a pas non plus le droit de prétexter un épuisement de son budget formation pour refuser un DIF.
    Le DIF est donc dû au salarié si celui-ci le demande, la seule contrainte étant d’obtenir l’accord de l’employeur sur le choix de la formation.
    Via les Fongécifs (en cas de DIF refusé durant 2 ans) ce sera également bien plus que 9,15 euros par heure puisque l’entreprise doit payer la valeur des allocations formation + les frais pédagogiques du stage.

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