• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Emmanuel Pic

Emmanuel Pic

Prêtre catholique, né en 1958, habite Dijon où il est curé d’une paroisse populaire et chargé des relations entre l’Eglise et la société civile ; enseigne un mois par an au grand séminaire de Mayidi (République Démocratique du Congo).

Tableau de bord

  • Premier article le 19/01/2007
  • Modérateur depuis le 12/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 7 32 574
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique










Derniers commentaires



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 2 février 2007 15:17

    Merci pour vos commentaires... Enfin, pour tous ceux qui sont vraiment constructifs, je passe sur les calomnies, cette fois-ci il n’y a pas eu d’insultes lol. Beaucoup révèlent une igorance de ce qu’est l’Eglise de France aujourd’hui : le mouvement scout par exemple est sans doute le plus important mouvement de jeunesse en France, si l’on excepte les clubs de sport qui bénéficient d’aides financières et médiatiques sans commune mesure.

    Quelques remarques globales :

    - Le christianisme social n’est qu’un des courants du christianisme ; ceci pour rassurer ceux qui pensent, avec raison à mon avis, que l’identité chrétienne risque de se diluer dans des options exclusivement « sociales » ou politiques. Les messages qui pensent que le catholicisme se réduit à cela sont des caricatures.

    - Pas mal de gens réagissent en faisant appel au sondage du « Monde des Religions » de janvier. Ce sondage traduit en chiffre une évidence : l’effondrement du nombre de personnes qui se réclament du catholicisme en France. Pas besoin de sondages coûteux pour le rappeler. Par contre, il serait intéressant d’interpréter les chiffres donnés, et de chercher les raisons de cet effondrement. Le fait par exemple qu’un petit nombre de personnes se réclament de l’intégrisme ou du traditionalisme montre que les changements conciliaires ne sont pas à l’origine de ce phénomène. Les travaux de D. Hervieu-Léger et son équipe voient plutôt là le symptôme de la rencontre de l’Eglise avec une modernité porteuse de libéralisme (voir à ce sujet l’article du Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-857644@51-853588,0.html ).



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 29 janvier 2007 21:44

    Justement j’en reviens... C’est très beau, on ne voit pas les deux premières heures passer (après ça fait long tout de même, enfin c’est mon avis). Je pense qu’il faut en effet le prendre comme une expérience avant d’y voir un documentaire « sur » la vie monastique ; le silence est contagieux. Beaucoup de beauté, de vérité, de profondeur. Je me pose une question tout de même : de cette vie, tout ce qu’on retient - me semble-t-il - c’est l’importance du silence. Or, ce silence est habité, soutenu par une culture, par la méditation de la Bible, par des temps et des gestes symboliques que sans doute peu de spectateurs comprennent. N’y a-t-il pas là un risque de malentendu ?



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 20 janvier 2007 23:09

    C’est mon premier article sur Agoravox et presque un travail à plein temps ;) !

    Plutôt que de répondre à toutes vos questions, je me demande si le mieux ne serait pas un ou plusieurs articles présentant ce qu’est l’Eglise de France aujourd’hui : vu le nombre de réactions, cela pourrait intéresser quelques lecteurs. J’espère que ces réactions vont se dépassionner... Même s’il est en effet facile de comprendre et de pardonner.

    Un mot tout de même sur l’Afrique : ce n’est pas si loin que ça, puisque des centaines de milliers, voire des millions, d’habitants de ce continent tentent désespérément de pénétrer chez nous, au péril de leur vie, pour échapper à leur misère. Le catholicisme ne me semble pas y perdre du terrain, mais il est en effet concurrencé par de très nombreuses églises évangéliques, dont les motivations ne sont pas toujours claires.



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 20 janvier 2007 23:00

    Désolé, mais je ne peux pas laisser passer ça... Si vous alliez à Yad Vashem, le mémorial des Justes d’Israël, vous y verriez le nom du pape Pie XII. Cela devrait suffire à faire taire toute rumeur contraire. Savez-vous qu’après la guerre, le grand rabbin de Rome s’est fait baptiser et a pris le prénom d’Eugenio, qui était le nom de baptême de Pie XII, par respect pour son action pendant la guerre ? Je connais comme vous sans doute le film « Amen », mais n’êtes-vous pas capable de faire la différence entre un documentaire et une fiction ?

    Pour ce qui est de la richesse des prêtres, je n’aime pas parler de ça mais je ne pense pas que le SMIC, un modeste deux-pièces dans un quartier de mauvaise réputation et une voiture qui compte 250 000 km au compteur soit si luxueux. En France, tous les prêtres sont sur un pied d’égalité, et l’évêque n’est pas mieux payé que ses prêtres (un peu moins que le Smic). Je pourrais également vous parler de ce que font les chrétiens en matière de charité, et les prêtres participent à cet effort (quand ils n’en sont pas eux-mêmes à l’origine).

    Enfin, vous pouvez m’appeler Emmanuel, comme tout le monde le fait, puisque c’est mon prénom.



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 20 janvier 2007 19:50

    @Bill

    Je ne m’attendais pas à autant de réactions... sur un simple compte-rendu de lecture finalement. Merci à vous qui êtes resté poli ! J’accepte volontiers les désaccords, mais les insultes ce n’est pas terrible.

    Je trouve que votre lettre pose une bonne question : l’Eglise se réduit-elle aux évêques ou au pape ? L’Eglise, c’est l’ensemble de ceux qui ont rencontré le Christ et ont accepté que cette rencontre transforme leur vie. Je ne m’étends pas là-dessus de peur qu’on ne m’accuse de trouver dans ce site une tribune pour faire des homélies... Mais il me semble que dans votre question vous pensez surtout aux évêques , ou aux prêtres.

    Je pense comme vous qu’il faut distinguer l’engagement personnel de la militance, et aussi de l’action politique. Il me semble (mais ça n’engage que moi !) que le rôle de l’Eglise, comme institution, est d’éveiller les consciences et de poser des questions qui aideront à cela. C’est le statut de ce genre de texte, qui ne doit donc pas être pris pour un texte militant.

    Par ailleurs, il y a beaucoup de catholiques, et parmi eux des prêtres, qui militent dans des mouvements, et ils le font souvent parce qu’ils sont catholiques. Cela ne me choque pas. Cette militance a lieu individuellement, ou au sein de mouvements chrétiens. Elle est très diverse : j’en connais qui sont engagés dans des partis politiques de droite, d’autres de gauche, d’autres militent activement au sein de collectifs, participent en ce moment au forum social mondial...

    Autre question : le rôle missionnaire de l’Eglise est-il pour autant négligé ? En tout cas cela fait partie de la grande tradition chrétienne de s’engager contre toute forme de misère ou d’injustice, depuis le Bon Samaritain de la parabole, en passant par les premiers hôpitaux, les écoles... Je vais régulièrement en Afrique (RDC) et je peux vous dire que l’Eglise y est un extraordinaire agent de développement. Cela ne contredit pas l’évangélisation, au contraire : cela lui donne de la crédibilité.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv