C’est un détail mais vous citez, à la fin de l’article, le Conseil d’Etat : "la haute cour annulera enfin cette notation comme illégale et même reprochera au tribunal administratif de Basse-Terre, d’ « avoir omis de statuer »"
N’est ce pas là une charmante formule, pour ne pas évoquer le déni de justice, qu’a employé le Conseil d’Etat ?
Je ne peux m’empêcher d’être septique quant au fait que les lycéens soient réellement à l’initiative de cette action. Il m’est d’avis qu’ils ne font là que prêter leur image à une cause dont ils ne maîtrisent, pour la plupart, ni les tenants ni les aboutissants.
Je ne remets absolument pas en cause la légitimité de la révolte. Mais cette action des lycéens, aussi poignante soit elle, ne porte-t-elle pas préjudice à la force de la révolte en montrant aussi ostensiblement qu’il y a des personnes, plus haut, qui tirent les ficelles pour faire bouger les lycéens ?
Peut être que nombre de personnes qui ont commenté ce "fait divers" ont trouvé l’article de Monsieur Villach pertinent. Que vous ne soyez pas en accord avec les arguments qu’il développe est concevable, mais cette tentative de dénigrement (encore une) n’est que le reflet de votre incapacité à exprimer un raisonnement constructif qui viendrait contredire l’analyse de monsieur Villach. Prenez le temps de réfléchir, mettez votre orgueil de coté et peut être dans un soupçon de clairvoyance admettrez vous que l’article de monsieur Villach est pertinent.
Les politiques n’ont pour ainsi dire jamais été élus sur leurs programmes respectifs mais sur l’image qu’avaient d’eux les incultes politiques (qui représentent la majorité de l’électorat). L’’élection de Louis Napoléon en 1848, élu pour son seul nom en est un exemple historique, puisque fort de conséquences…
En ce qui concerne le fait que sur l’affiche de M.Zapatero, il n’apparaisse pas son nom en raison de sa notoriété, peut on considérer qu’il s’agisse d’un argument d’autorité ?