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Geneste

Jean-François Geneste
Ancien représentant de la CFTC à fédération européenne de la métallurgie.
J'ai un vif intérêt pour la science en général, les maths et la physique en particulier.
Auteur de 5 ouvrages :
"Logique de défense : 30 idées en 200 pages" Bénévent mai 2008
"Ainsi marchait l'humanité" Bénévent janvier 2009
"Physique : de l'esprit des lois" Cépadues novembre 2010
"Politique industrielle : des idées neuves pour demain", CFTC, novembre 2010
"Petit traité de philosophie moderne du libre arbitre" 2011 disponible uniquement sur Kindle

Tableau de bord

  • Premier article le 18/12/2008
  • Modérateur depuis le 10/01/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Geneste 22 septembre 2009 21:17

    « La « civilisation » est partie d’Europe, le coup de départ ayant été donné par les grandes découvertes. Le début s’est étonnamment bien passé et a été dû à la chance des européens de tomber sur des civilisations faibles »

    voilà un extrait incongru de votre article ou de votre article incongru...

    jamais la civilisation n’a trouvé ses débuts dans la machine militaro-impériale romaine. Celle-ci est même son exact opposé... mais bon... est-ce utile de vous le dire si vous croyez l’inverse ?

    Vous avez mal lu les propos. Je dis d’une part que la civilisation (sous-entendu occidentale) est née dans la Grèce Antique avec l’invention des mathématiques et qu’elle a ensuite essaimé sur les autres continents à partir de des grandes découvertes. Voilà qui est peut-être plus clair. Par contre, je ne parle jamais de Rome.

    L’empire ne contre-attaque pas parce que l’empire attaque en permanence.

    Si vous ne le remarquez pas les jours de calme c’est parce que l’empire fait rage ailleurs et que d’autres maintiennent les équilibres. Vous saisissez ? Ce sont même les jours les plus dangereux, ces jours où l’on voudrait bien prolonger les vacacances et que les journaux n’ont apparemment que des niaiseries à raconter. Et la normalité, cette hideuse maladie mentale du XXe siècle, nous fait tous ronronner au son des radios omniprésentes,

    Et déjà oublie-t-on toutes les restrictions qui interviennent en permanence et les mensonges sans nom, entassés jour après jour depuis le 11 septembre 2001 et qui devraient donc se retrouver dans « l’histoire officielle du monde » que dessine l’empire à sa sauce. Deo^puis Babylone.

    Mais c’est à Sumer que la civilisation apparait dans ce qu’elle est réelement. Imprimerie, mathématiques, astronomie, agriculture, arts etc.

    Je ne sais pas si c’est à Sumer qu’apparaît la civilisation humaine historique. Par contre c’est effectivement à Sumer qu’on retrouve, pour l’instant, parmi les plus vieilles traces d’écriture. Je ne me prononcerai pas sur les autres disciplines que vous citez mais pour les mathématiques c’est non, elles sont née en Grèce. Je ne considère pas pas la connaissance égyptienne, par exemple, comme une science. Seuls les grecs ont fait la rupture.

     L’empire n’est ni fort ni puissant, il est un havre à démons, il a un seul moteur : votre crédulité.

    Systématiquement les civilisations se sont succédées en s’écroulant toujours juste en arrivant aux conditions réunies pour une civlisation d’abondance pour tous.

    L’empire n’est que vol et pillage, il organise sa propre destruction pour être certain de contrôler l’avènement de sa propre suite et que les tenants passent ainsi d’une société à une autre en gardant le contrôle. Ils ont fait celà mille et mille fois.

    L’empire est un vrais trip sado-maso.



  • Geneste 21 septembre 2009 21:03

    Meme si je partage la conclusion de l auteur vis a vis de la decadence de l occident, il y a pas mal d erreur dans l article
    1) vis a vis de la chine
    - le taux officiel de croissance chinois est aussi truque que le taux officiel de chomage en France. 

    Oui !
    - laisser tomber l occident signifie pour les chinois perdre toutes leurs reserves de changes, autrement dit dire qu ils ont travaille des annees pour rien (et sans compter les economies des dirigeants caches a l etranger qui ne vaudront plus rien)

    Oui !
    - les chinois ne sont pas encore 1.5 millards. d apres wikipedia, vous avez exagere de 200 millions 

    Pas d’accord même si je suis d’accord sur le chiffre de Wikipedia. En réalité, la politique de l’enfant unique n’est pas appliquée dans les campagnes et les enfants (en moyenne 4 par famille) ne sont pas tous déclarés. On peut estimer leur nombre à plus de 200 millions.
    2) vis a vis des USA
    Je ne crois pas que les USA nous ont forces a laisser nos colonies. nous avions tout simplement plus les moyens (humains et financiers) de les controler. Est ce d ailleurs un mal ?

    Je ne sais pas si c’est un mal ou non et pour qui (le niveau de vie dans nos anciennes colonies n’a pas réellement progressé depuis l’indépendance). Par contre, je maintiens mon propos sur la pression des USA pour que nous abandonnions nos colonies.
    3) le mepris pour l immateriel
    un CD ou un autre support ne vaut rien. C est ce qui est dessus comme information qui fait toute sa valeur. La musique de mozart a une valeur, qu elle soit sur un 78 tours ou un fichier mp3
    Le gros changement de notre epoque c est que l immateriel devient de plus en plus present. Avant nous avions toujours besoins d un support (CD
    - >musique, idee -> livre ....)
    Or avec l informatique, ce n est plus necessaire. Je lis sur mon ecran, j ecoute de la musique sur internet ... le support physique n existe plus, ce qui ne veut pas dire que l immateirel ne vaut rien. Au contraire, il a pris toute sa valeur car on n est plus oblige de payer pour du papier, du plastique ....

    Je suis en désaccord total. Les informations ne peuvent qu’exister en étant gravées sur un support matériel. Ce n’est pas parce que ce support est de plus en plus petit ou que les débits sont assez puissants pour éviter le stockage local que le support n’existe plus. Je suis par contre d’accord sur la valeur de l’information et c’est bien pour cela que, dans mon texte, je l’ai mise au même titre que le matériel pour ne pas avoir à faire une catégorie supplémentaire et tout traiter d’un même bloc.

    Vous oubliez completement l aspect demographique. L europe et le japon sont des societes vieillisantes (les USA moins). Donc il faut de plus en plus de ressources pour les soins, les retraites ... et fatalement ca impacte massivement l economie. La solution a ete de creer des richesses sur du vent (cf la bulle immobiliere) qui permettent d allouer des ressources pour ces populations sans trop penaliser les autres (moins en tout qu a qu une hausse massive d impots pour payer retraites+soins)
    Mais comme toute bulle mais ca ne dure pas longtemps

    OK.



  • Geneste 21 septembre 2009 20:53

    Mais il se trouve que ton dernier paragraphe invalide le thème principal des premiers.

    Je suis d’accord avec ton argument qui est logique. Par contre, je diverge sur la conclusion. L’Empire occidental est l’Empire de la pensée et aussi l’Empire du système économique. En ce sens, il existe bel et bien et a quelques soutiens importants un peu partout. Mais tout le monde ne joue pas la même partition au niveau des pays, notamment ceux qui bénéficient actuellement de l’effet des vases communicants via les délocalisations. C’est pour cela que ça se terminera mal.

    L’empire ne contre-attaquera pas, pour la simple et bonne raison qu’il a vaincu tous ses adversaires...

    Là encore, cela ne me semble pas évident. Tout le monde a courbé l’échine... En attendant que sonne l’heure... Notamment la Chine.



  • Geneste 11 septembre 2009 23:15

    Votre réponse apparemment exhaustive comporte non seulement des contradictions mais, malgré son exhaustivité, les informations que vous apportez, ne me semblent pas pertinentes.

    Sur les contradictions :

    Jusqu’à plus ample informé et j’espère que vous serez d’accord avec moi sur ce point, un bonus, en bonne logique capitalistique, est un complément de rémunération destiné à récompenser, en l’espèce, une surperformance.

    Pas forcément. Le bonus est une rémunération variable qui vient éventuellement soulager le payeur (i.e. le patron) en cas de mauvaises affaires. Cela permet une rémunération plus avantageuse les années de vaches grasses et une prise de risque minime les années de vaches maigres.

    Or d’après vos propres déclarations, vous même admettez que les traders n’apportent aucune richesse effective (En conséquence, le monde financier et le monde politique pensent qu’ils amènent effectivement de la richesse. Personnellement, je ne le pense pas, comme vous semble-t-il, mais, de grâce, cessez de me prêter des pensées ou intentions que je n’ai pas).Dans ces conditions, on se demande comment vous pouvez continuer à justifier les bonus des traders, alors que, comme moi, vous ne voyez pas ou est l’apport de valeur ajoutée sans compter que, par ailleurs, vous vous contredisez avec la ligne précédente en justifiant l’activité du trading par ’la formule de Black et Scholes.

    Je ne me contredis pas pour une raison essentielle. Le trading ne crée pas de richesse car c’est une activité de pari pour l’essentiel. Néanmoins, la société n’en a pas réellement conscience et elle considère que le trading a une valeur ajoutée. Dans la mesure où la société reconnaît une valeur ajoutée au trading, il est donc logique qu’elle lui attribue une rémunération, éventuellement variable en fonction des résultats. C’est d’ailleurs ce qui se fait et je suis donc favorable au bonus des traders dans ce cadre. Néanmoins, c’était un peu le sens de mon article, la société doit prendre conscience que le trading n’est pas générateur de richesse et que dans ce cadre, l’argent qu’il gagne, est indu. En termes plus mathématiques, si le trader gagnait un salaire variable proportionnel à sa création de richesse, les bonnes années, il aurait un bonus de 100% de zéro. Mais le vrai problème de la société n’est pas le bonus, c’est le fait qu’on peut gagner de l’argent en faisant du trading.

    Sur cette soi disant formule dont, incidemment, je ne vois pas en quoi elle justifie l’activité de trading, puisqu’elle porte sur le calcul de la valeurs des sous-jacents permettez-moi cette opinion : la finance est truffée de formules mathématiques, peut-être propres à expliquer le déroulement d’un phénomène, mais incapables, par construction, d’anticiper les mouvements futurs puisque, dans un marché fluide non créateur de richesse où l’enrichissement de l’un correspond à l’appauvrissement de l’autre, les acteurs n’ont de cesse, d’appliquer ... les mêmes formules. (nous parlons bien des traders, pas des investisseurs).

    Je suis assez d’accord avec vous sur ce point. Reconnaissez quand même que les produits dérivés, en théorie, diminuent le risque et c’est comme cela qu’ils sont justifiés. Remarquez aussi que les sous-jacents n’existent pas forcément ou alors sont tellement éloignés de la réalité des produits qu’on peut les négliger. C’est ce qui s’est passé avec les subprimes. Un dernier petit point de désaccord, les futures sur les produits agricoles par exemple, ne marchent pas comme les vases communicants. Les 2 parties, au moment du passage du contrat peuvent s’estimer gagnantes et, au final, elles ne sont en général pas perdantes a posteriori car une certaine sécurité a été assurée et qui a un coût pour l’un des 2 contractants.

    Plus globalement, vous semblez faire une distinction entre les traders indépendants qui seraient sensés gagner de l’argent et les traders salariés de banque (il y a beaucoup plus de personnes, traders entre autres, qui prennent des risques personnels avec leur argent mais ne le crient pas sur les toits. Renseignez-vous).

    Bien que cet exemple soit hors sujet puisque l’on s’intéresse aux bonus des traders, ce qui implique une relation de salariat, de deux choses l’une : soit les traders indépendants gagnent de l’argent avec leurs propre argent, et dans ce cas là, leurs bonus sont leurs seules plus values boursières, dont acte. Soit, comme je le pense (car je suis bien mieux renseigné sur la question que vous semblez le penser), sur le long terme (seule référence crédible) ils n’en gagnent pas plus que leur indice de référence et dans ce cas là, ils feraient mieux d’aller planter leurs choux en attendant que leur argent fructifie gentiment. Par ailleurs et si ces traders indépendants existent, je ne vois pas comment vous pourriez en connaître un nombre suffisant pour en faire une règle, puisque selon votre propre formulation, ’ils ne le crient pas sur tous les toits’.

    Pour les traders indépendants, je ne faisais que répondre à vos propos qui critiquaient le salariat en vous indiquant qu’il y a des traders indépendants qui ne sont pas salariés. Tous ne veulent donc pas l’être. Par ailleurs, il y a un marché du trading qui intéresse les banques qui offrent donc des emplois de traders salariés. Enfin, il y a des traders qui veulent être salariés pour des raisons bien évidentes, notamment celle d’apprendre le métier à la sortie de l’école par exemple. Quant aux indices de référence, je ne vous suis pas. Dans la mesure où les produits changent incessamment et où les sous-jacents n’existent quasiment pas, ces produits ne suivent pas les indices traditionnels. Ils suivent effectivement leur indice, mais on ne le connaît pas, on ne peut donc rien dire.

    Cet aparté fait, revenons aux sujet, les traders salariés et leurs bonus. Suggérez-vous que seuls les mauvais traders refuseraient l’indépendance pour bénéficier du confort douillet du salariat et de leurs bonus fantaisistes puisqu’ils pourraient gagner bien plus en travaillant, comme les traders indépendants que vous semblez connaître, pour leur propre compte ? Vous conviendrez là encore, que leurs bonus ne se justifient pas ... à moins que leur contrat de travail soit rédigé avec la formulation magique du ’pile, je gagne, face tu perds’ et inutile de se cacher derrière une pseudo règle juridique, la soi-disante obligation du contrat de travail, pour renforcer votre justification.

    Voir l’explication donnée plus haut sur le salariat. Il n’y a pas vraiment de corrélation entre salariat et mauvais traders. Par contre, il y en a une entre bons traders et non-salariat, car les meilleurs s’installent à leur compte, bien évidemment... Après une certaine expérience en tant que salariés.

    S’agissant enfin de votre opinion sur l’absence de valeur ajoutée apportée par les banques, que répondre, puisque votre verdict ’est sans appel’. Dès lors, comme c’est ’sans appel’, il ne me reste plus qu’à me soumettre et à considérer, par exemple que l’invention de la lettre de change, du crédit, de la sécurisation des dépôts et des transactions, de l’action, de l’ensemble des instruments financiers .... n’ont en rien participé au développement fulgurant des sociétés occidentales ... Dont acte.

    Vous allez au-delà de mes propos en partie. Je vous renvoie à mon livre où je montre que l’activité bancaire peut par exemple être créatrice de richesse si elle est nationalisée et octroie des prêts sans intérêt. La pratique mercantile et professionnelle du prêt avec intérêt, non seulement, de mon point de vue ne crée pas de richesse mais détruit de la valeur. En guise de pseudo-démonstration, quelle valeur a créée la Banque quand le PIB mondial est de 43000 milliards de dollars par an et quand les volumes de produits dérivés sont de 800000 milliards de dollars ? Cette création de masse monétaire ex-nihilo a effectivement détruit de la valeur sous une multitude de formes qu’ils serait trop long de décrire ici.



  • Geneste 7 septembre 2009 22:38

    Les bonus des traders ne sont pas trop élevés, ils sont tout simplement infondés.

    Non ils ne sont pas plus infondés que les rémunérations variables ailleurs. Si on accepte le principe de la rémunération variable, les bonus sont alors fondés.

    Comme la plupart des néophytes, vous semblez succomber à la fascination largement entretenue par les banques, le monde de la finance sur le sujet. Les banquiers on ne les aime pas beaucoup, mais on se dit qu’ils travaillent sur des sujets complexes qui méritent le respect.

    Je ne succombe à rien et je connais très bien les maths financières. Je n’ai pas de respect particulier pour ce métier là.

    Quant aux traders, grandes écoles, costumes ajustés, dépliants sur papier couché bourrés de termes techniques, on se dit que, d’une certaine manière, ils méritent leur rémunération.

    Non et ce n’est pas ce quej’ai dit.

    Vous oubliez un fait fondamental qu’eux mêmes d’ailleurs ne doivent pas savoir tellement la puissance des représentation nous emprisonne : les traders ne servent pas à grand chose, sinon à favoriser la liquidité des marchés. On n’a jamais vu, sauf exception tenant à la conjonction des planètes ou, plus probable, à un délit d’initié plus ou moins caractérisé, un trader surperformer, sur le long terme, son indice de référence. En effet, sur un marché qui se veut fluide, dont les ordres sont ouverts à l’analyse de tous, toute technique de trading gagnante est rapidement détectée par la concurrence.

    L’activité de trading a été justifiée par la formule de Black Merton et Scholes initialement. Depuis, d’autres travaux sont venus apporter d’autres arguments. En conséquence, le monde financier et le monde politique pensent qu’ils amènent effectivement de la richesse. Personnellement, je ne le pense pas, comme vous semble-t-il, mais, de grâce, cessez de me prêter des pensées ou intentions que je n’ai pas.

    Dit autrement, les gains en bourse étant, pour une mise minimale, quasi infinis pour qui possède une stratégie gagnante, on ne comprend pas vraiment la raison pour laquelle ces soi disant ’cadors’ de la finance ont besoin du confort douillet du salariat pour mettre en œuvre leurs géniales stratégies. Ou pour être plus soft et dans le cas ou ils aimeraient la franche camaraderie des salles de marché, on pourrait maintenir leurs bonus tout en établissant des malus calculés de manière identique en cas de perte, tout en leur supprimant leur salaire, désormais inutile.

    Il y a beaucoup plus de personnes, traders entre autres, qui prennent des risques personnels avec leur argent mais ne le crient pas sur les toits. Renseignez-vous. Par contre, les banques ont besoin de traders et doivent les rémunérer. Pour l’instant, dans le monde occidental au moins, le salaire est obligatoire. Et si les salaires sont hauts c’est parce que le marché du travail concernant cette profession est tendu et donc les tire vers le haut. La deuxième raison est ce que j’ai expliqué dans mon texte, les banques, globalement, gagnent beaucoup trop d’argent pour une activité non créatrice de richesses (voir mon livre « ainsi marchait l’humanité » pour une démonstration détaillée de cela)

    En fait, le système actuel, comme tout système de pouvoir, est d’abord fondé sur un système de représentation tendant à rendre légitime la domination d’un petit groupe au détriment des autres. Système de représentation auquel les intéressées croient eux même. En l’espèce le système de représentation aboutit légitimer la captation de la richesse produite par un discours et des attitudes ultra techniques.

    S’il n’y avait que l’ultratechnique pour capter indûment la richesse, on pourrait dormir tranquille... !

    Il est vrai qu’au discours ’pile, je gagne’, ’face tu perds’, les banquiers et leurs complices traders sont situés à l’endroit stratégique pour opérer, en bande organisée, leur captation de richesse : relevants d’un service public stratégique qu’il faut, quoi qu’il arrive, maintenir à flots avec l’argent du contribuable (impôt ou inflation), ils bénéficient d’une sérénité de fonctionnaire tout en s’offrant les avantages du privé (salaires, gratifications ....) ... et tout cela sans l’ombre d’un risque réel. La crise financière vient de nous le démontrer une fois de plus ...

    Par ailleurs et sur un sujet connexe, vous semblez suggérer dans votre article, que les banques ne créent pas de richesse, ce qui est totalement faux. Dans leurs activités classiques (hors trading), elles créent une richesse intellectuelle, richesse tout aussi, sinon beaucoup plus importante que la richesse matérielle, dans une société complexe telle que la nôtre.

    Non seulement je ne suis pas d’accord avec vous sur la richesse créée et je vous renvoie une fois de plus à mon ouvrage, mais en plus, pour la richesse intellectuelle que fournissent les banquiers, vous repasserez. Sur ce dernier point, mon verdict est sans appel, ils n’amènent que la nullité.

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