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Gilles

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Mon but ici : dénoncer les pratiques anti-démocratiques, liberticides ou malhonnêtes au niveau des institutions, des politiques, des média (même si cela intéresse cent fois moins qu’un article nul sur Sarko)

A l’occasion, proposer des réflexions de fond sur des thèmes complexes afin d’engager un débat (j’y crois plus trop mais...j’aime écrire)


Tableau de bord

  • Premier article le 21/02/2007
  • Modérateur depuis le 26/04/2007
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Derniers commentaires



  • Gilles Gilles 25 mars 2007 14:20

    Mon commentaire s’adresse surtout à tous ceux qui défendent ici la rafle à visée spectaculaire opérée par les gendarmes dans le lycée.

    Que le deal de hash ait représenté un problème dans le lycée, soit. Que des parents se soient plaint au proviseur en lui demandant de réagir pour protéger leurs rejetons, soit. Que le proviseur en appel à la police, soit. C’est défendable et peu critiquent cet enchaînement.

    Ce qui est vivement critiqué c’est la manière employée par les gendarmes, car c’est surtout de cela que dénonce l’auteur. L’idée maîtresse semble avoir été d’impressionner l’ensemble des lycéens, de leur faire peur pour éventuellement leur faire rentrer dans le crâne que posséder du hash était passible d’ennuis judiciaires. Aucune distinction entre les éventuels coupables et les autres (95% des lycéens)

    Pour quel résultat ? Déploiement impressionnant de troupes en uniformes, chiens à l’appui (notons que l’emploi de chiens induit inévitablement plus de stress) pour en fin de compte peu de drogues saisies. Par contre les effets collatéraux qu’un esprit gendarmesque a du mal à appréhender peuvent être très graves à la fois pour leur profession et la stabilité de la société. En effet, que retireront les lycéens de cette expérience ? C’est simple, « la peur du flic ». Ils ont découverts avec force qu’à tout moment des policiers ou gendarmes peuvent user du pouvoir que leur uniforme leur confère pour traiter le premier venu, même innocent, sans preuves d’aucune sorte ni même indices contre lui, comme des coupables, fouiller dans leurs affaires intimes et les arrêter si bon leur semble. Chaque lycéen qui a vécu cette rafle ne peut pas éviter de penser que se sont eux en tant que jeunes qui sont visés et du coup stigmatisés.

    J’imagine des jeunes n’ayant rien à se reprocher, voir ayant toujours essayé de ne pas faire de vagues, rentrer dans le moule, être amalgamés à des délinquants et se faire traiter sans ménagement par des gens dont la fonction est parait-il de les protéger eux. Le flic, défendeur de la veuve et de l’orphelin se mue tout d’un coup en père fouetard défenseur de l’ordre établi, quelqu’il soit. A mon avis, la prochaine fois qu’ils croiseront un uniforme, ils se méfieront. Les forces de l’ordre perdent tout d’un coup en crédit dans la frange de la population qui représente l’avenir. Ce qui n’augure rien de bon dans les rapports futurs de la population avec les forces de l’ordre si ces derniers commencent à être assimilé à des ennemis ou du moins à des personnes inspirant la crainte.

    Des gendarmes intelligents auraient avant d’intervenir ciblés les personnes à interpeller et l’aurait fait en douceur à la sortie du lycée, évitant de montrer les crocs aux innocents de passage. Mais apparemment pas de temps à gaspiller en enquêtes pour si peu. Une rafle impressionnante est plus efficace en termes médiatiques et fera plaisir au préfet puis au ministre.

    Alors, même pour les défenseurs de ces méthodes musclées et arbitraire, je dis réfléchissez ; ne voyez vous pas que ces méthodes vous aliènent la population en fin de compte ?



  • Gilles Gilles 25 mars 2007 12:29

    @ patrick

    C ’est vous monsieur qui n’y connaissez rien ! En plus vous vous permettez d’insulter méchament en évitant d’argumenter contre les propos qui vous font sortir de vos gongs. Voilà des chiffres :

    Un exemple, les années 93-97 avec Sarkozy au budget entre 93 et 95.

    Dette publique (% du PIB)

    1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997

    39,9 39,5 40,3 44,7 51,6 55,3 59,3 62,4 64,7

    Déficit public (en milliards de Frf)

    1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997

    100 93 132 226 316 299 323 294 267

    (plusieurs sources dont certaines diffèrent légèrement, mais trés peu et sans gener la tendance)

    De même :

    - Le déficit budgétaire progresse surtout depuis 2002, aprés des baisses “relatives” entre 97 & 2002 (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France) avec en 2004 un Sarkozy aux finances. Les chiffres de la dette en % du PIB : 58,4 % (2000) ; 57,3 % (2001), 59% (2002), 65 % en 2004. Elle a atteint 66,4 % en 2005

    Alors qu’en pensez vous ? A chaque passage de Sarkozy au gouvernement, les impots augmentent et les déficits aussi. Et il n’ a pas été que spectateur puisqu’il a occupé des postes ministériel au budget et aux finances



  • Gilles Gilles 25 mars 2007 12:17

    Sans oublier que le mentor number 1 de Sarkozy, celui qui lui a montré l’exemple, ne sera jamais jugé pour ces multiples affaires de corruption grâce aux français qui l’ont élu au poste suprême. J’ai nommé, Mister C.....

    Quant à Pasqua, je ne suis pas sûr que se soit un pote à Sarkozy. Ce dernier lui a raflé la mairie de Neuilly en 1983 d’une manière peu agréable en convaincant en douce les conseillers municipaux. Pasqua, mis devant le fait accompli au dernier moment a faillit le tuer.



  • Gilles Gilles 23 mars 2007 19:29

    Faux :

    - On peut trés bien intégrer une grande école par admisison parralléle, en venant de la fac (Bac+2 ou +4), IUT, BTS même.

    - De quels quotas raciaux parlez-vous ? N’importe quoi ! Vous lisez trop Natinal Hebdo.

    - Et alors, ne pas avoir mention TB au bac, ça hypothèque les chances d’aller en Ecole ? Si vous saviez le nombre de diplômés de ces écoles qui ont redoublé au primaire ou au secondaire, voir ont eu leur bac au ras des paquerettes.... Comme quoi être moyen au lycée n’empêche pas de réussir de trés bonnes études supérieur par la suite, et heureusement.

    Quant à la fusion Grand Ecoles et universités faut pas se leurrer. Cela n’empêchera pas de conserver les filières d’excellences, qui proviennent des ecoles ou de la fac (eh oui il y en a). Et ce n’est pas en accueillant 10% d’élèves en plus de manière parralléle dans ces filières que ça changera quoique ce soit au niveau des compétences acquises par les étudiants (je répète, ces admission existent déjà !!).

    D’ailleurs au sein des facs existent déjà des filières d’élite où sont acceptés seulement ceux avec les meilleures dossiers (sélection sur toute la France). Des écoles d’ingénieur sont aussi déjà au sein d’université, certaines crées par ces mêmes universités.

    Alors arrêtez de dire n’importe quoi ! Cette fusion est envisagée, pour certaines écoles, de façon à mettre des moyens en communs avec l’université pour avoir la taille critique et entrer en compétition avec des pays ou l’université est la seule voie.



  • Gilles Gilles 23 mars 2007 15:39

    Ensuite, je me souviens trés bien que parmi les lycéens la réputation de l’université était catastrophique (à tord) ; les bons élèves étaient encouragés à aller en prépa et tout était fait par le lycée pour garder les meilleurs, en évitant autant que possible qu’ils aillent s’inscrire dans un lycée parisien par exemple.

    De plus, les classes prepas, sientifiques du moins, n’ont pour but que de préparer aux concours. Des horaires et du travail à foison, parfois extrême, mais essentiellement du travail répétitif ordonné par le prof ne privilégiant pas l’esprit d’innovation ni l’esprit critique ; l’essentiel étant de pouvoir arriver à faire dans un temps record les exercices des anales des concours antérieurs. Je ne compte pas les amis ayant sacrifié leurs 20 ans à bosser comme des malades. Et ensuite ? Une fois intégré l’Ecole, on oublie tout et on se pavane, car c’était bien connus ; aprés la prépa, l’Ecole c’est les vacances.

    De mon coté aprés 4 ans de fac j’ai intégré une grande école par admission parallèle. Et là, oh surprise, la sélection se fait sur dossier, trés subjectivement. Les recruteurs ne regardent pas seulement le dossier académique mais essaient de varier le type des reçus de façon à ce que l’ensemble des étudiant de l’Ecole soit plus hétérogène. Par exemple, des Ecoles scientifiques, comme Sup aéro, qui aprés concours n’avaient que 10% de filles, surprivilégiaient ces dernières, tout comme ils privilégiait les candidats originaires d’universités du crû ou encore écartaient d’office les candidats ayant fait des études à l’Etranger (Ensta). En fait, en comité restreint ils se permettaient de faire une sélection que l’on ne peut faire sur concours. La discrimination positive existait déjà voici 15 ans !

    Alors, je pose la question. Quel sera l’impact si les grandes ecoles choisissent d’intégrer des étudiants dont le profil et le lieu d’origine est sous représenté dans leur Ecole ? Aucun ! ça se fait déjà et sans contrôle. Les Ecoles seront toujours aussi cotées. Le point positif sera une plus grande diversité.

    Et n’oublions pas une chose. Pas besoin d’être un génie pour réussir dans ces Ecoles. La sélection à l’entrée est dure, mais les compétences requises pour en sortir et devenir un bon ingénieur sont largement répandus dans la population étudiante. Les bêtes à concours ne sont d’ailleurs pas forcément ceux qui réussissent le mieux par la suite car être un bon scientifique, chercheur ou ingénieur c’est posséder des qualités autrement plus utiles que celles dont on vous bourre le crâne en prépa.

    Alors écarter quelques crânes d’oeuf au profit de gars moins avancés dans leurs études mais ayant un profil, un vécu particulier ne peut qu’être bénéfique à la société.

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