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Immyr

Immyr

Médecin généraliste de campagne

 Tendance anarchiste sociale
 Athée
 Un peu de science, un peu de philosophie (je m’intéresse énormèment à l’éthique), lecture, cinéma, musique et culture... Sinon cuisine, pipe et café ;-)

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2009
  • Modérateur depuis le 21/04/2010
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Derniers commentaires



  • Immyr Immyr 25 mai 2009 20:21

    Excellente analyse Abelard... je n’aurais su mieux dire. Je sens que je vais me repasser Amarcord de Fellini ce soir :p



  • Immyr Immyr 25 mai 2009 19:08

    Non, ceci est vrai. Vous n’imposez pas. De toute façon aucun critique de cinéma n’impose quoique ce soit. Il donne juste son point de vue sur un film. Comme vous. Donc chaque fois qu’on fait la critique d’un film, judicieuse ou non, on ne donne que son point de vue et on est sous le feu des contre critiques ;) La démocratie. Je comprends votre point de vue. Je pense que vous voulez dire que les contre-critiques des films dits intellectuels, n’ont pas grande visibilité dans la presse spécialisée, ce qui est aussi vrai. Mais admettez que le ton employé pour critiquer un film est aussi sinon parfois plus important dans certains cas que le fond ;)


     Sur le second point que vous soulignez et le fait que nombre de films français soient en parti payé par nos impôt et redevance. Qu’avons nous en face de la production française ? Excepté quelques films d’auteur européens et le cinéma indépendant US (et je ne parle pas des productions Asiatiques), il ne reste que la grosse machine à encaisser du fric par de grosses productions et le cinéma populaire hollywoodienne ou affilié. 

     Franchement, dites-moi, si la projection cinématographique hexagonale ne se limitait qu’à des films populaires : comédie, action, etc.... est-ce que l’art cinématographique en sortirait enrichi ? Je ne le crois pas. Vous me répondrez que des grands cinéastes français (ou étrangers) des 2 premiers tiers du vingtième siècle existaient et faisaient des films intelligents et populaires... Certes. Mais le paysage cinématographique d’alors, n’avait point les obligations économiques de maintenant. Qui payerait de nos jours pour produire un Fellini ou un De Sica... où se trouve la grande tradition cinématographique italienne à l’heure actuelle ? Disparue car le gouvernement n’a pas voulu ou pu la protéger.

     Effectivement qu’une grande partie de la production cinématographique française actuelle peut paraître peu ou pas rentable... des films qu’on ne regarde pas... mais il y a de temps en temps des petits bijoux qui resteront. Et ne doit-on pas justement protéger ces rares perles ? 
     Je ne sais si j’ai raison ou tort mais je pense que sans une diversité de thème et de sujets, que celà me plaise ou non, c’est l’ensemble d’un art que j’aime qui risque d’en sortir appauvri.


  • Immyr Immyr 25 mai 2009 17:00

    Cher blh,

     il existe plusieurs genres de cinéma ;) Il existe le film qui raconte une histoire simple ou complexe, et il existe des films complètement métaphorique. Von Trier est un des experts européens des films métaphoriques.
     Je n’ai pas vu l’antéchrist et vu que je n’aime pas trop son actrice principale, je ne pense pas que j’irais le voir :) Donc je n’ai de ce film que votre point de vue et le récit des scènes décrites.
     Revenons à ces mêmes scènes : un couple prenant du plaisir ensemble pendant qu’à cause de ce moment d’inattention passagère, leur enfant meure. On peut dire que la douleur de cette perte est telle qu’ils ne peuvent ni se pardonner, ni oublier. Ils essaient donc de rejouer cette perte, ô combien douloureuse, encore et encore pour que, suite à cette notion très chrétienne que la douleur peut laver du pêché, ils puissent atteindre une certaine rédemption. D’où la scène de violent coup de bois sur le sexe turgescent du mari en question ou l’automutilation de la femme.
     Je ne vois pas cette automutilation comme une excision dans le sens « traditionnel » du terme. C’est un acte auto-infligé, comme l’auto-flagellation dans le sens religieux du terme (pour le souvenir du martyre chez les musulmans chiites, ou dans certaines obédiences chrétiennes afin de se remémorer la passion du christ). Les scènes sont très « gores » à ce qu’il paraît.... autant que les cochonneries sur les guerres qu’on voit à longueur de journée....
     Bref.... il existe plusieurs niveaux au visionnage et personne n’est obligé de s’y soumettre ;)
     Dénoncer un certain niveau d’intellectualisme filmographique pour « élite », le copinage dans le milieu du cinéma, etc... je veux bien. Mais avec un seul point de vue, dénigrer l’oeuvre, avec des arguments, ma foi un peu limite comme :« ...Lars Von Trier, un détraqué traumatisé qui dirige aussi un label de porno spécial gay... », ce n’est pas très éthique comme démarche... je dirais même qu’il a bien le droit de diriger un label porno gay, il en existe des centaines pour la population hétérosexuelle :p

    (PS. non je ne suis pas gay, oui j’ai regardé des pornos comme 90% des autres lecteurs et rédacteurs de ce site :p)



  • Immyr Immyr 25 mai 2009 14:44

    J’ai vu certains films et créations de Von Trier qui m’ont beaucoup plus et touchés (Breaking The Waves, La série Télévisée Riget...), d’autres que j’ai regardés une dizaine de minutes avant de décrocher.... J’ai beaucoup aimé pour me « décrasser » les méninges, des films comme Independance Day, Vendredi XIII, etc.... Suis-je un bobo ? Un inculte du cinéma ? Un germanopratin provincial ? Non, je ne le crois pas. J’ai le droit d’aimer ou ne pas aimer, selon mon expérience, ma sensibilité et mon humeur du moment les films des uns et des autres. 


     Pour la télévision, il y a la télécommande. On aime pas, on zappe, on change de chaîne ou encore mieux, on prend un verre et va discuter avec des amis ou se plonge dans un livre.

     Pour le cinéma c’est ENCORE plus simple. On aime pas ou on pense ne pas aimer. On achète pas le ticket (hors de prix), ou on attend que ça passe sur le petit écran et on regarde ou pas...

     Certains oeuvres d’art moderne me passent au-dessus de la tête (probablement parce que je ne possède les codes d’appréhension de l’oeuvre), dois-je les dénigrer pour autant ? Je ne le pense pas non plus.

     Bref nous avons le droit d’aimer, de ne pas aimer, de juger l’oeuvre selon nos propres critères de valeur. Faisons juste attention et n’oublions pas, que dans la position du juge de l’oeuvre, nous ne sommes, ma foi, pas très différents de ces critiques des Cahiers du Cinéma que je vois honni dans certains critiques.


  • Immyr Immyr 21 mai 2009 20:08

    Je crois que j’ai assez répété dans l’article que je pensais à une juste rénumération des créateurs.
     - Modigiliani, Van Gogh, Picasso ou autres ont réalisé des oeuvres uniques, non susceptibles à être « piraté ». Le visionnage de ces oeuvres est réalisable et gratuit sur le net. Est-ce un mal ? Je ne le pense pas. Si quelqu’un est assez riche pour s’en acheter un, libre à lui et tant mieux pour l’artiste. Mais si l’art est réalisé pour être apprécié par le plus grand nombre, afin de faire réfléchir le quidam à d’autres points de vue, d’augmenter l’expérience de tout un chacun et enrichir notre vie, comment ne pas accepter une voie qui justement le permet.
     - Je répète encore une fois. Je pense que le téléchargement de biens culturels doit être libre et permis sur le net ceci afin de permettre au maximum de personnes à en profiter. ET je pense à une juste rénumération des artistes et créateurs. Je ne vois pas pourquoi ces 2 notions doivent être contradictoires.

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