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Jean-Dominique Reffait

Jean-Dominique Reffait

Historien et philosophe de formation, conseil en communication internet de métier. Profondément attaché aux valeurs universelles humanistes et fraternelles.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/11/2006
  • Modérateur depuis le 16/03/2007
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Derniers commentaires



  • Jean-Dominique Reffait Jean-Dominique Reffait 8 novembre 2008 20:08

    Le propos de cet article n’est en rien de faire une prospective politique sur ce que fera ou pas Obama. Il s’agit de montrer que, quoi qu’il fasse, la perception qu’en aura le monde sera de toute façon différente qu’avec ses prédécesseurs.
    Obama, parce qu’il est noir, n’a pas le droit de décevoir les américains sur un point : il ne peut pas être le fossoyeur de la puissance politique et militaire des Etats-Unis. Obama ne laissera personne soupçonner qu’un président noir puisse être moins attaché au leadership américain et sur ce sujet, nous autres européens seront sans doute déçus sur les faibles concessions qui seront faites au multilatéralisme.
    Cela dit, il demeure que cette politique américaine ne sera plus portée par le visage de l’arrogance blanche coloniale et cla aura des conséquences importantes dans la perception de la politique américaine dans le tiers-monde. Là où un président blanc était soupçonné d’être un croisé, un nostalgique de asservissement ou de la domination, ce président noir, qui plus est, aux origines africaines directes, bénéficiera d’une autre perception.
    Historien de formation j’admets que je lance le bouchon de la spéculation intellectuelle assez loin en mêlant des concepts biologiques à l’évolution darwinienne de l’histoire. Mais l’événement le permet : on ne peut pas simplement admettre que l’élection d’un président noir dans la première puissance mondiale ne soit qu’une coincidence au regard de la déroute intellectuelle du capitalisme financier. Il y a là une réponse forte à un processus de catastrophe annoncée qui ne peut être due qu’au hasard : la nécessité évolutive (darwinienne) de l’histoire y joue un rôle déterminant.
    Qu’Obama soit ou non le candidat d’un establishment financier n’est pas mon sujet.



  • Jean-Dominique Reffait Jean-Dominique Reffait 6 novembre 2008 13:28

    Position primaire et donc simpliste.
    Les Etats Unis sont un grand pays, impérialiste comme tous les grands pays. C’est aussi un foyer de culture, de pensée alternative, d’audace intellectuelle. C’est désormais le pays qui montre à l’occident frileux que l’avenir se construit sur les désastres du passé. Ce pays a du ressort, il vient de le prouver avec éclat, c’est une bonne nouvelle pour nous tous.

    On peut s’opposer à la politique américaine, c’est souhaitable dans un certain nombre de cas, mais nous devons garder à l’esprit que la démocratie américaine est particulièrement vivace.
    On peut regretter l’emprise du religieux sur la population, c’est en effet regrettable.

    Ce pays est multiple, le nord ne ressemble pas au sud, l’ouest ne ressemble pas à l’est. Un seul point commun : ces gens sont fiers d’être américains. C’est naïf sans doute, mais c’est un moteur de l’énergie américaine. Au delà de la réalité américaine, qui est criticable sur de nombreux points, il y a un rêve américain, qui vient de ressurgir.

    L’anti-américanisme est stupide, car il nie la capacité humaine à redresser la tête. Bush n’a pas tué les USA, c’est la bonne nouvelle.



  • Jean-Dominique Reffait Jean-Dominique Reffait 25 août 2008 15:19

    Merci à Leila de ces quelques détails sur cette opération.
    Opération symbolique plus que concrête : deux petits bateaux ne pouvaient évidemment pas transporter une cargaison utile très importante, surtout avec une quarantaine de passagers et le matériel photo et vidéo.
    Il s’agissait de démontrer la possibilité de passer au travers du blocus et de démontrer la mobilisation d’un certain nombre d’acteurs venus de pays différents.
    Il s’agissait aussi de démontrer que Gaza n’appartient pas au seul Hamas et que la population gazaouie, qui vit sous la dictature du Hamas et sous la contrainte du blocus, mérite d’être secourue plus que toute autre.
    Il s’agissait enfin de montrer aux gazaouis qu’il existe des soutiens à leur cause dans le monde qui ne sont pas des soutiens au Hamas.



  • Jean-Dominique Reffait Jean-Dominique Reffait 25 août 2008 01:54

    Sans répondre directement à tous les commentaires, je précise toutefois que :

    1. Le propos de l’article n’est pas anti-américain, ni même de contester la politique américaine dans cette région, politique qui repose sur la défense d’intérêt américains. Ces intérêts sont aussi légitimes que ceux de la Russie, de l’Europe ou ceux de la Géorgie. Il s’agit simplement de signifier que, dans cette région, les intérêts européens et américains ne convergent pas, même s’ils convergent ailleurs.

    2. La Russie a réagi en Empire, de la même façon que les USA l’ont fait en Irak, sans mandat et de leur propre chef. 

    3. Depuis 1991, la Russie est aplatie et cela ne pouvait durer aussi longtemps que pouvaient l’espérer les occidentaux.

    4. Que la Russie défende ses propres intérêts ne constitue pas en soi une menace pour nous, européens. Que les américains aient intérêt à diaboliser ce retour de la Russie est logique, mais nous ne sommes pas contraints de les suivre sur ce terrain. Ce qui est inquiétant pour les USA, c’est que la Russie devienne un pôle de protection militaire pour certains peuples alors que les USA ont initié une stratégie de protection unique - celle de l’OTAN - dans cette même région. Le fait que la Russie reconstitue un pôle d’alliance en Europe est une menace pour les USA, mais pas pour nous.

    5. Je n’entre pas dans le fantasme conspirationniste qui voit la CIA partout (et le FSB nulle part). Les américains sont à la fois des alliés indispensables et - hormis la parenthèse Bush qui va se refermer - loyaux. On peut penser ce qu’on voudra de la réalité de la démocratie américaine, les USA sont indissolublement liés à l’Europe et l’Europe aux USA.

    6. Cette alliance avec les Etats-Unis n’interdit pas que, dans certaines directions - notamment vers l’Est - les intérêts européens et américains sont nécessairement divergents. Parce que nous sommes amenés à vivre avec l’empire russe à nos côtés et que nous avons intérêt à ce que cela se passe le mieux du monde entre voisins. Et les revanches polonaises et baltes sont nuisibles à ce bon voisinage.

    7. La Russie s’est comporté historiquement comme un partenaire loyal et pacifique. Avec le recul de l’histoire, nous pouvons comprendre que l’invasion de l’Afghanistan n’était pas un luxe totalement inutile et que les américains auraient pu faire l’économie d’armer les talibans à l’époque. Ca leur aurait éviter le 11 septembre.
    La Russie veut désormais sécuriser son environnement conformément à ses intérêts, ce qui n’exige pas obligatoirement la fin des libertés pour les peuples voisins mais la simple prise en considération que le voisinage avec un grand pays a des avantages mais aussi des contraintes. La Russie n’est pas et ne devient pas dangereuse, mais elle redevient puissante.



  • Jean-Dominique Reffait Jean-Dominique Reffait 15 mai 2008 12:22

    Mon bon Arnaud, je viens de découvrir ton article bien que tu m’en aies envoyé l’adresse en mars !
    Ce que tu révèles ici est porteur de gènes néfastes pour bien d’autres choses : les maladies rares, dites maladies orphelines, sont forcément coûteuses à traiter. Les coûts de la recherche sont considérables en comparaison de la faible population touchée. Les laboratoires ne peuvent engager ces recherches que dans la mesure où ils ont l’assurance que leurs médicaments seront achetés. Leur coût important suppose que la solidarité joue à plein, faute de quoi pas d’achat, pas de recherche.

    Que le médicament en question soit peu efficace ne change rien à l’affaire : en existe-t-il un autre plus efficace qui serait remboursé à 100% ? Apparemment non. Or, en déremboursant un médicament, en raison de sa faible efficacité actuelle, on tue la recherche dans ce domaine pour découvrir des médicaments futurs plus opérants. C’est donc une vision comptable à très court terme.

    L’idée générale de cette attitude est de privatiser la santé. Le gouvernement mise sur des effets de type téléthon pour se désengager financièrement. J’ai connu le cas pour un ami, hélas décédé depuis de son cancer. A Villejuif, une équipe disposait d’un protocole très nouveau de chimiothérapie, mais faute de moyens, ne pouvait pas le développer, malgré des résultats surprenants sur des souris. Cette équipe, appartenant pourtant au service public de la santé, a été amenéé à demander à ses patients fortunés de financer le développement de ce protocole. 200 000 Euros ont été récoltés entre 4 ou 5 patients riches (dont cet ami).

    Le gouvernement choisit ainsi ses malades : plan Cancer de Chirac, plan Alzheimer de Sarkozy, selon des critères connus d’eux seuls. Les prématurés ne votent pas, leurs parents appartiennent à la classe d’âge qui ne votent pas majoritairement à droite tandis que les plus de 65 ans ont voté majoritairement pour Sarkozy...

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