• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

jean-jacques rousseau

Citoyen francais

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 32 235 610
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 11 7 4
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • jean-jacques rousseau 12 février 2012 17:07

    J’ai retrouvé ce document qui redresse l’évaluation chronologique du peuplement pré-néolithique. la datation R1 vers -30.000 et la migration vers l’ouest en plein époque de la derniere glaciation entre l’islandis scandinave et le glacier alpin reste crédible.


    « D’autres études[réf. nécessaire] ont démontré que les Basques possèdent le plus haut taux de fréquences génétiques du marqueur M173, qui correspondent à la jonction des peuplades européennes et asiatiques il y a 30 000 ans, et du marqueur M170 originaires du Moyen-Orient. La première trace laissée par ces populations la corrélation entre vestiges culturels et population n’est pas encore démontrée il me semble est la “ Dame de Brassempouy ”, du nom du village des Landes (statuette en ivoire d’une femme) qui prouve l’existence humaine il y a environ 25 000 ans dans cette partie de l’Europe. Quand une nouvelle glaciation a envahi l’Europe il y a 18 000 ans, la région de la Cantabrie et pyrénéenne fut propice à la survie des peuplades par la douceur du climat. Elles se redisperseront plus tard dans toute l’Europe quand le climat deviendra plus favorable à une migration, c’est-à-dire il y a 10 000 ans. À cette même période, une vague de néolithisation qui correspond à la venue de l’agriculture du Moyen-Orient se répandit dans toute l’Europe mais elle n’arriva au Pays basque que 5 000 ans plus tard (preuve fournie par la datation de germes de blé). La carence en fer des Européens, excepté des Basques, qui indique la faible consommation de viande des populations sédentarisées, démontre aussi que ces derniers ont continué à vivre de cueillette et de chasse sur 250 générations et pourquoi les sites paléolithiques sont si nombreux. La question est maintenant de savoir pourquoi les Basques ont mis 5 000 ans de plus que leurs voisins avant de se sédentariser.

    Autres indices : Les Basques ont le plus grand nombre de marqueurs H et V, transmis par l’ADN mitochondrial, et qui correspond à la repopulation de l’Europe à partir du Pays basque actuel. Les Basques sont donc sans aucun doute[réf. nécessaire] les descendants des premières peuplades venues du Moyen-Orient durant la période paléolithique. Leurs caractères génétiques prouvent leur présence avant l’arrivée des peuples indo-européens qui forment 850 millions d’habitants, soit 99,5 % des Européens aujourd’hui, les Indo-européens ayant au fil des siècles conquis ou assimilé les populations autochtones.

    Comparaison linguistique et génétique du peuple basque. À Gauche : Limite d’extension du basque. À droite : Carte génétique des populations d’Europe de l’Ouest d’après Bertranpetit

    Si l’on regarde le tableau10 [ce tableau décrit une répartition linguistique sur la rive sud de la dordogne et le pays basque espagnol et une répartition génétique (d’apres Bertranpetit)de la péninsule ibérique sauf portugal et de la france au sud-ouest d’une ligne entre rouen et nice avec une forte accentuation sur la zone linguistique(quand pourons-nous mettre des images en commentaires ?) ] du généticien L. Cavalli-Sforza sur sa classification génétique des peuples vis-à-vis des langues, on constate que si le tableau génétique remonte à un départ unique, il en est tout autrement pour les langues. L’origine des langues est multiple alors que l’origine des gènes est unique. Mais, encore une fois les Basques se distinguent sur la carte comparant la langue basque versus la génétique européenne, par de grandes similitudes. Les corrélations trouvées entre la linguistique et la génétique rassemblent des données et forment un schéma idéal pour l’étude des Basques.

    En 2002, P. Forster étudia l’ADN, qu’il nomma ADN Vascon, de l’ovocyte de la mère pour conclure qu’il serait apparu il y a 15 000 ans et se serait dispersé pendant le réchauffement climatique et cela confortait l’hypothèse que les Basques étaient faiblement sédentarisés durant son expansion au paléolithique. »


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Basques#Classification 


    Pour répondre a votre questionnement il semble que la campaniforme rajoute une nouvelle piece a notre puzzle elle reste cependant comme toutes ces cultures anciennes assez déroutantes !

    On y retrouve associé notre Archer de Amesbury et bien d’autres choses encore...

    « Le Dr Andrew Fitzpatrick de Wessex Archaeology, a indiqué que « Durant cette période (-6000, -2000 ?) , la Grande-Bretagne a connu de grands changements avec l’arrivée sur l’île en provenance du continent des savoir-faire nécessaires au travail des métaux. Ce qui explique la construction de grands monuments tels que Stonehenge. Nous pensions depuis longtemps que ce sont des hommes du continent européen qui avaient organisé les échanges et amené avec eux pour la première fois en Grande-Bretagne les savoir-faire métallurgiques. La découverte de l’archer sur le sol anglais est important à cet égard et confirme cette thèse. Il devait être sans doute un personnage très important dans la région de Stonehenge et il est fascinant de penser qu’un étranger – probablement originaire de la Suisse actuelle – a pu jouer un rôle important dans la construction du site archéologique le plus célèbre de la Grande-Bretagne. »

    La présence de la tombe de l’archer d’Amersbury semble donc être liée de près à l’érection des pierres de Stonehenge. Peut-être a-t-il joué un rôle clef dans la construction du monument ? Peut-être a-t-il été attiré vers le sud de l’Angleterre à cause de la construction du monument ? Il n’a pas été possible d’établir un lien de cause à effet entre l’archer et Stonehenge. Ce qui semble certain, c’est que la présence de sa tombe prouve que ce personnage avait un lien fort avec la construction de Stonehenge ainsi qu’avec celle de Woodhenge, Durrington Walls ou Avebury, et que son arrivée indiquerait une origine alpine de la culture campaniforme anglaise.


    À partir du xxiiie siècle av. J.‑C., elle se diffuse durant trois siècles environ de la péninsule Ibérique à la Vistule (Cracovie) et aux îles Britanniques (Beakers). Ses populations s’intègrent rapidement aux groupes locaux, apportant une nouvelle idéologie axée sur l’individualisme et la reconnaissance du pouvoir social.

    Les tombes renfermant des gobelets campaniformes auraient appartenu à des archers équipés de flèches, de protège-poignets, parfois de poignards en cuivre à manche plat et de parures en or (boucles d’oreilles…). Il semble qu’ils utilisaient des mors et qu’ils introduisirent le cheval en occident. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_campaniforme 


    Effectivement cette culture semble en lien avec la quete de minerai et l’expansion de l’age du cuivre et bientot du bronze avec l’étain d’angleterre... avec une grande mobilité à la fois côtière et en direction de l’Europe alpine... Ce qui induit une période d’échange culturel et de brassage génétique... 

    On relativisant tout de même la periode Campaniforme reste au niveau pré-historique (en Europe) alors qu’elle correspond chronologiquement à la 3ieme dynastie d’Ur. Une citée-Etat à l’administration structurée dont on retrouve et traduit les tablettes d’argiles... Pour ma part j’ignorai que Stonehenge était aussi récent.



  • jean-jacques rousseau 12 février 2012 14:48

    Selon certains chercheurs le peuplement celtique est beaucoup plus récent que la datation de l’haplogroupe Y - R1 que propose le projet genographic qui pose la date de -35.000 ans.


    "  In 2000 Ornella Semino and colleagues argued that R1b had been in Europe before the end of Ice Age, and had spread north from an Iberian refuge after the Last Glacial Maximum.[8] Age estimates of R1b in Europe have steadily decreased in more recent studies, at least concerning the majority of R1b, with more recent studies suggesting a Neolithic age or younger.[7][9][10][11] Only Morelli et al have recently attempted to defend a Palaeolithic origin for R1b1b2.[12] Irrespective of STR coalescence calculations, Chikhi et al pointed out that the timing of molecular divergences does not coincide with population splits ; the TMRCA of haplogroup R1b (whether in the Palaeolithic or Neolithic) dates to its point of origin somewhere in Eurasia, and not is arrival in western Europe.[1] « 

     »Pendant longtemps les scientifiques ont pensé que l’haplogroupe R1b avait une originepaléolithique en Europe. Cependant, depuis 2010 plusieurs articles [1,2,3] avancent l’hypothèse que l’haplogroupe R1b serait arrivé en Europe au néolithique avec les premiers fermiers. Ainsi leprojet des 1000 génomes chargé d’étudier le séquencement complet de 1000 individus écrit : A striking pattern indicative of a recent rapid expansion specific to haplogroup R1b was observed, consistent with the postulated Neolithic origin of this haplogroup in Europe. Cependant, l’origine du néolithique au Proche Orient est située dans une zone (Levant, sud de l’Anatolie et Zagros) où l’on trouve très peu de R1b aujourd’hui. De plus l’archéologie ainsi qu’un travail récent de craniométie [19] semblent montrer que le néolithique s’est diffusé par migration jusqu’en Europe centrale, mais davantage par acculturation sur la façade atlantique. Cela cadre mal avec un haplogroupe R1b dont la concentration est maximale sur cette façade atlantique. Enfin, tout dernièrement un article [4] indique qu’en fonction du taux de mutation utilisé, l’arrivée de R1b en Europe occidentale a pu se produire seulement à l’âge du bronze. De plus, certaines personnes penchent pour une expansion de cet haplogroupe au chalcolithique (âge du cuivre). 

    D’autre part, l’haplogroupe R, connu sous deux formes : R1a et R1b, semble lié au problème desIndo-Européens. R1a est clairement lié aux langues Indo-Européennes de type satem, alors que R1b est lié aux langues Indo-Européennes de type centum. La théorie la plus communément admise aujourd’hui par une majorité de linguistes et d’archéologues sur l’origine des Indo-Européens est la théorie des Kourganes initiée par Marija Gimbutas qui voit une origine du peuple proto Indo-Européen dans la steppe pontique [5, 6, 7]. Cette théorie indique une expansion des langues Indo-Européennes au chalcolithique entre 4.500 et 3.500 ans avant JC. Ceci renforce donc l’hypothèse d’une arrivée de R1b en Europe à l’âge du cuivre, au début du 3ème millénaire avant JC. La connaissance de l’archéologie de la steppe est indispensable pour bien appréhender le problème Indo-Européen.« 

    http://bsecher.pagesperso-orange.fr/Genetique.htm 


     »Vous trouverez sur bien des sites web que R1b vient d’Anatolie. La vérité est qu’on ne sait pas si le passage vers les Balkans s’est fait via l’Anatolie ou via le Caucase mais il est certains que vers 3500 av. JC (il y a 5500 ans) une branche de R1b L23+, c’est-à-dire porteurs du marqueur L23 , apparaissent en Europe de l’Est et leur arrivée est liée semble-t-il au travail du cuivre (la génétique ne peut pas prouver le travail du cuivre, c’est l’aire de diffusion et la période qui le suggère).

     

    Voici une carte de ces premiers R1b en Europe.

    Il y a eu une tentative d’implantation en Suisse et en Italie mais cette première vague semble avoir essuyé un blocage. La zone plus claire au dessus de la zone d’implantation de ces R1b est la zone d’expansion R1a, les 2 populations ne se mélangent pas bien ! Pourtant la zone de ces R1b correspond à la culture Yamna souvent proposée comme origine des Indo-européens. J’insiste, on peut focaliser sur ces premiers R1b européens grâce à des marqueurs spécifiques qui permettent de filtrer les européens de l’ouest correspondants à des phases de peuplement ultérieurs.
    Je vais faire court sur la dernière phase de « conquête » R1b. Elle correspond à la culture des vases Campaniformes qui se développe à partir de l’ouest de l’Europe dès 2800 av. JC au Portugal. Les R1b ont trouvé un moyen de contourner et d’aborder l’Europe par l’ouest. Un passage possible est : Italie du nord, Corse, Sardaigne, côte d’Afrique du nord puis sud de la péninsule ibérique par petites embarcations.

    Soit les R1b parlaient une langue proche du Basque actuel et l’IE est venu des populations en place influencées par les R1a, soit la culture Yamna a acquis l’IE par un contact suivi avec leurs voisins cordés et la différence centum/ satem vient de ce que les nouveaux locuteurs ont introduit une prononciation altérée. Cette dernière approche qui semble la plus probable. Même si le détail n’est pas maîtrisé on aboutit à une description assez cohérente de la linguistique, de la génétique."

    Piste génétiques pour l’Indo-européen 


    Voir aussi :

    THE AMESBURY ARCHER





  • jean-jacques rousseau 11 février 2012 23:50

    Ce que vous dites est absurde est sans fondement.

    Personnellement je ne pense pas qu’une Eglise qui se prétend chrétienne (universelle, orthodoxe ou autre) ait a censurer les décisions souveraines de l’Etat français. 
    Grace à Dieu, le principe révolutionnaire de séparation entre l’Eglise et l’Etat a permis de développer une politique de tolérance et de coexistence pacifique impossible auparavant par l’ingérence du Vatican.
    Je n’ai pas envie de vous faire tout le tableau des atrocités qui ont découlé des doctrines catholiques qui n’ont toujours eu qu’un seul projet... Une ingérence dans les affaires nationales - des guerres de religions jusqu’à la révocation de l’Edit de Nantes en passant par la St Barthélémy - qui n’a eu qu’une seule cause : la haine sanglante de la France et la volonté constante de Rome d’atteindre son unité et la prospérité du pays.  
    Mais c’est peut-etre ce que vous entrevoyez dans votre esprit chimérique et dogmatique comme « la Raison » et le « Bien absolu » ?





  • jean-jacques rousseau 11 février 2012 20:05

    Justement c’est là qu’intervient la confusion entre origine ethnique et diffusion culturelle.

    Il faut noter avant toute chose qu’un fond de peuplement caractérisé par un groupe de patrimoine génétique commun est tout a fait indépendant de l’influence culturelle qu’il reçoit. La diffusion de la culture néolithique par exemple ne se fait pas systématiquement par recouvrement des populations résidentes par des populations moyen-orientales (même si ces dernières bénéficient d’avantages sociaux culturels significatifs qui permettent leur expansion démographique) comme on l’a longtemps imaginé. Puisque les populations locales mésolithiques adoptent peu à peu par acculturation (et non assimilation) les innovations néolithiques orientales (agriculture, élevage, poterie, bronze-fer, etc.). C’est ce qui découle des observations sur la génétique qui sur ces périodes d’évolution culturelle témoignent d’une certaine stabilité du peuplement. 

    Ainsi il n’est pas contradictoire de situer le peuplement celtique avec les migrations simultanées de l’ADN Y (M173) ou ADNmt H que l’on pourrait qualifier grossièrement de « peuple celte » autour de -30.000 à - 15.000 et l’associer avec la premier age du Fer qui est postérieur : avec la condition que ce peuple ait subit une influence moyen-orientale directe par la coexistence avec des colonies néolithique ou indirectement par des relations commerciales... Le National Geographic associe le marqueur Y R1b1 avec M173 et situe sa date d’apparition vers -35.000 en Europe de l’Ouest. 

    «  Les archéologues s’accordent sur le fait que les techniques liées à l’agriculture naquirent au Levant-Proche-Orient et se répandirent ensuite en Europe. Néanmoins, il y a débat pour déterminer si elles furent le résultat des migrations en provenance du Proche-Orient, ou résultèrent simplement des contacts entre Européens et Proche-Orientaux. À l’heure actuelle, trois modèles résument les schémas de propagation proposés6 :
    1. Théorie du remplacement : celle-ci postule qu’il y eut des migrations importantes d’agriculteurs du Croissant fertile en Europe. Étant donné leur avantage technologique, ils auraient repoussé ou absorbé les populations de chasseurs-cueilleurs moins nombreuses. Ainsi, les Européens modernes seraient les descendants de ces agriculteurs néolithiques.
    2. Diffusion culturelle : en contraste, ce modèle suppose que l’agriculture atteignit l’Europe au moyen des idées et par le commerce entre la population européenne mésolithique et les agriculteurs d’Anatolie. Il n’y eut pas d’augmentation nette des migrations durant le processus, par conséquent, les Européens modernes sont les descendants des chasseurs-cueilleurs paléolithiques « originaux ».
    3. « Modèle du pionnier » : celui-ci reconnaît que les modèles 1 et 2 ci-dessus représentent une fausse dichotomie. Ce modèle postule qu’il y eut une migration initiale et à petite échelle de cultivateurs du Proche-Orient vers l’Europe. Il se peut qu’ils aient profité d’expansions démographiques localisées en raison de leur meilleure organisation sociale. La diffusion subséquente des technologies agraires à travers le reste de l’Europe fut menée par les Européens du Mésolithique qui acquirent de nouveaux savoir-faire par le biais du commerce et de l’interaction culturelle. »
    L’europe néolithique


  • jean-jacques rousseau 11 février 2012 12:06

    C’est que le sujet implique une confusion entre CIVILISATION et ORIGINE ; entre culture donc représentations et pratiques (langue(s), techniques, ), et peuplement (berceau ethnique et migration). 


    Il faudrait préciser si on aborde le volet ethnique au sens du peuplement biologique qui peut se retracer à travers par ex. l’ADN Y (M173) ou ADNmt H ou le volet culturel à travers l’étude de la toponymie, la langue, les influences culturelles dont l’expansion néolithique et l’age du fer puis le système politique gaulois/gael/welsh en Europe.

    Un sujet intéressant et complexe qui promet de belles découvertes...


Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv